Pour sa cinquième édition, le Tour de Bretagne à la Voile aura lieu pour la première fois au mois de septembre. Après une saison solitaire très chargée, il ne sera donc pas étonnant de voir les Figaristes s’adjoindre les compétences de co-skippers talentueux, pas nécessairement issus du sérail. La richesse de la course en double consiste à partager les compétences mais également à exprimer ses sensations, à échanger de manière collégiale. C’est là toute la magie du Tour de Bretagne à la Voile que les 160 skippers, qui l’on déjà couru, plébiscitent.
La Bretagne verra donc s’unir et s’affronter de grands marins pendant une semaine entière et pas n’importer laquelle, parce que septembre c’est aussi le mois des grandes marées en Bretagne, qui réservent toujours des surprises … Les concurrents devront jouer avec les coefficients pour ne pas être freinés par une renverse de courant et pour frôler les cailloux en limitant les risques.
C’est la deuxième participation consécutive de ce syndicat mené par Vincenzo Onorato, le magnat italien du transport maritime. Team Capitalia qui représente le Reale Yacht Club Canottieri Savoia, dispose de son bateau ITA 72 depuis la campagne 2002 d’Auckland et vient de faire l’acquisition des deux Class America du Team Dennis Conner, USA 66 et USA 77. A Auckland en 2002, le parcours de cette nouvelle équipe avait été jalonné de moments forts, à l’image de sa belle victoire face aux Français et d’un duel mémorable contre l’autre concurrent italien. Pour Mascalzone Latino, l’objectif de cette première Louis Vuitton Cup était d’accumuler de l’expérience en vue de challenges futurs. C’est pourquoi, malgré l’élimination précoce de son équipe, Vincenzo Onorato ne se montra pas trop déçu. « Participer une seule fois à l’America’s Cup ne sert à rien » avait-il déclaré alors. « Il faut essayer, essayer et essayer, apprendre et essayer encore. Lors de la précédente Coupe, nous étions là pour apprendre » a expliqué Onorato à l’occasion de la première présentation officielle de son équipe mercredi à Naples. « Cette fois, nous sommes sérieux. J’aime l’atmosphère qui règne au sein de ce groupe. Nous sommes déterminés et engagés à nous battre jusqu’au bout. »
30 équipages venus des quatre coins de l’hexagone mais aussi de toute l’Europe, cette 27ème édition du Spi Ouest France Bouygues Telecom s’annonce pour le moins relevée dans le camp des Mumm 30. S ‘ils peuvent volontiers faire figure de grands favoris compte tenu de leurs derniers résultats et de leur manie de rafler tous les lauriers, les équipiers de Bouygues Telecom – à l’instar du tacticien Mathieu Richard – préfèrent jouer de prudence et ne pas crier trop vite au succès. « Ce n’est pas parce qu’on a gagné les trois derniers Spi, qu’on entre dans l’arène dans la peau du vainqueur, loin s’en faut. D’abord le Spi, c’est à chaque fois un nouveau départ et cette année, ce rendez-vous a une connotation particulière du fait que début juin se disputera, ici même au large de la Trinité-sur-Mer, le Championnat du Monde de la série. Et qui dit championnat du monde, dit très beau monde avec pas mal d’étrangers qu’on ne connaît pas encore. Croyez-nous, le niveau sportif s’annonce plus que costaud ! », confie volontiers ce pilier de la « dream team » du Mumm 30. Gare donc aux Américains, mais aussi aux Néerlandais de Mean Machine, les champions d’Europe en titre. Méfiance aussi, les Hyèrois promettent de se révéler très dangereux, tout comme ceux de Région Ile de France où les Nordistes emmenés par Gery Trentesaux…
Avec son tableau arrière ouvert, et son vaste espace de manœuvre devant la barre à roue, cette unité est dans son élément naturel sur les parcours de régate. Le X-35 affiche un tirant d’eau de 2.15 m et dispose d’un safran profond. Avec son poids total excédant à peine 4 tonnes et son plan de voilure généreux (spi symétrique et génois à faible recouvrement), le X-35 devrait faire aussi bien sinon mieux que le X-332 Sport, qui a atteint plus de 18 nœuds dans 25 à 35 nœuds de vent.
Lancement : été 2005. Deux unités d’essai sont prévues pour des sorties de test avec les futurs propriétaires. Une monotypie stricte sera appliquée 80 unités seront construites pour être livrées au printemps 2006
L’an passé, le cap des 200 voiliers de toutes catégories avait été franchi, le quart des inscrits venant de l’étranger ! Ce chiffre exceptionnel devrait se confirmer cette année, ce qui représentera plus de 2000 personnes sur le site durant les quatre jours du week end pascal ! Cette année encore, un jury international présidera aux destinées de la course. Si les étrangers adorent venir sur la SNIM, c’est parce qu’elle se court selon deux jauges : l’ORC club, jauge simplifiée et attractive pour les français, et surtout l’IMS, jauge internationale plus « pointue », beaucoup plus prisée des étrangers.
A l´heure qu´il est, il devrait déjà avoir mis le cap vers le nord pour rejoindre la prochaine marque de parcours obligatoire, l´île Maurice. Mais une dépression tropicale est en train de se développer au dessus de cette petite île ensoleillée de l´océan Indien. D´après le bureau américain d´études météorologiques (US Met office), spécialiste de la surveillance des cyclones, cette perturbation a des chances d´évoluer en quelque chose de plus menaçant. Un “quelque chose plus menaçant”” qui pourrait bien être un véritable cyclone…
Dans son carnet de bord, le skipper de Doha 2006, Brian Thompson, ne cache pas son inquiétude : “”nous essayons de faire le plus d´Est possible maintenant, tant que nous le pouvons, pour anticiper ce prochain système. Pour l´instant, il ne s´agit que d´une petite anomalie sur les images satellite, mais à chaque nouvelle prévision cela devient de plus en plus clair, et il y a maintenant pas mal de “”chances”” que cela donne naissance à un cyclone. Ce phénomène météo devrait concerner directement l´île Maurice, qui est une marque de parcours à laisser à bâbord. En d´autres termes, les vents vont souffler très fort de secteur nord du côté Est de la dépression, et il ne serait pas prudent de les affronter. De l´autre côté, à l´ouest de ce système, les vents souffleront de secteur sud, mais si nous voulons en bénéficier, nous ne pouvons pas passer la marque de parcours de l´île Maurice. Il reste toutefois une option : prendre très au large du côté Est et laisser la dépression à bâbord. Mais dans cette région à l´extérieur de ce système météo, les vents seront très faibles donc ce n´est pas si simple. Si la dépression évolue de façon inattendue, nous risquons d´avoir du mal à nous échapper “”. Par ces mots, Brian Thompson pense évidemment à une violente tempête imprévisible qui pourrait anéantir leurs chances de victoire et mettre en péril leur sécurité. “
Après le succès rencontré par son logiciel Optima (voir références plus bas), qui permet de construire les polaires de vitesse, Adrena a présenté, à l’occasion du salon nautique de Paris 2004, son nouveau logiciel TACTIQUE.TACTIQUE est un logiciel de navigation spécialement dédié à la course.En régate tout est important : la qualité des voiles, le réglage du bateau, la cohésion et l’efficacité de l’équipage mais aussi, et de plus en plus, l’informatique qui vous donne la bonne information à tout moment pour vous permettre de toujours prendre la bonne décision.• parce que même les meilleurs équipages ont besoin des meilleurs outils pour battre leurs concurrents, • parce que pendant un parcours banane ou sur un côtier, il y a plus urgent à faire que de cliquer sur une souris, • parce qu’un logiciel puissant n’est pas forcément compliqué d’utilisation,TACTIQUE enchaîne automatiquement les phases de parcours et vous fournit constamment les informations dont vous avez toujours rêvé :• temps et distance pour rejoindre la ligne, le bateau comité, la bouée,• temps et distance aux laylines,• les bords suivants sont-ils spiables ?• comment va évoluer le courant ?• le bateau est-il au maximum de son potentiel ? (vitesse, target)
Pour autant, bien des paramètres sont à géométrie variable, à commencer par les conditions météo. «De toute façon, on ne changera pas la météo, elle sera ce qu´elle sera. Normalement nous attendons 15 à 18 nœuds de Sud Est, virant Sud Ouest» lance tranquillement Jean Paul Vallégant, le président de la SNSM de la Trinité sur Mer. L´homme est à son 20ème Spi Ouest France Bouygues Telecom et préside le rond le plus important de l´épreuve, celui des plus grosses unités. «Il y a 187 bateaux, c´est le rond où ils sont les plus nombreux. Je n´ai pas le droit à l´erreur.» Côté organisation, Jean Paul Vallégant annonce 24 heures d´avance sur les objectifs. «On n´est pas encore rentré dans le rush, le stress va commencer à monter demain, à la veille des inscriptions ». Jean Paul Vallégant a un secret qui lui permet d´afficher cette belle sérénité en toutes circonstances : Sainte Anne…. «Chaque année, après le Spi Ouest France, avec ma femme et quelques copains nous nous rendons à pied à Sainte Anne d´Auray ; Outre la ballade (21 kilomètres), c´est pour nous l´occasion de faire un pèlerinage et de remercier Sainte Anne.»
Daniel Cholley navigue depuis une trentaine d´années sans pour autant prétendre au titre ronflant de skipper professionnel. Au contraire, il revendique haut et fort son statut d´autodidacte curieux de tout, qui l´a emmené sur toutes sortes de bateaux, avec une forte préférence pour les escapades caribéennes et les bateaux qui vont vite. Fin 2002, de retour des Grenadines, il décide de se lancer dans la construction d´un voilier pour le grand départ. Ce sera un voilier rapide, léger, innovant, avec quelques idées personnelles, fruits de ces années de navigation. Et pourquoi pas un retour en Guadeloupe pour 2006, avec la plus belle des transats, la Route du Rhum… C´est parti pour l´aventure.Rencontre avec BAT´KARE, jeune cabinet d´architectes de Nantes. Avant-projet, puis projet définitif qui arrive au moment de la création de la Classe 40. Les plans sont finalisés et un chantier de 200m2 est installé à Nogent s/Seine. La chasse aux sponsors commence. Dossiers, rendez-vous innombrables, promesses non tenues. Deux attachées de presse motivées s´y cassent les dents et baissent les bras. Palmarès ou pas, et quelque soit la hauteur du budget, la recherche de financement est devenue une affaire de professionnels. A ce jour, le chantier est arrêté faute de finances.Les mannequins sont installés, et le pont, à l´envers, est entièrement latté. Il faut maintenant casser la tirelire pour aller voir les fournisseurs. La communication envisagée est pourtant originale et atypique du milieu. Pour une fois, on est pas en face d´une jeune skipper aux dents longues, issu du 6,50, puis du Figaro, avec en ligne de mire un 60´ pour le prochain Vendée Globe.
Pour l’heure, on ne connaît pas les détails de cette campagne (équipage…) mais on sait d’ores et déjà que Disney s’associe au Team Atlant, mené par Johan Salen et Richard Brisius, qui auront donc la direction des opérations. Les organisateurs de la course se félicitent de cette participation qui leur permettra de gagner une bonne dose de visibilité du côté des USA. Ce que Glenn Bourke souligne non sans satisfaction : «cette participation nous mène à un niveau supérieur en termes d’exposition. Le fait de s’associer à une icône hollywoodienne comme Disney est une chance pour l’événement, et pour la voile en général. Cette annonce souligne également la valeur de la Volvo Ocean race en tant qu’outil de communication au niveau mondial. En ce qui concerne la compétition, je m’attends à ce que cette équipe, portant fièrement les couleurs américaines, soit au meilleur niveau et joue aux avant-postes. »
La suite de Pirates des Caraïbes, dans laquelle on retrouvera le Capitaine Jack Sparrow alias Johnny Depp et Elizabeth Swann, ou Keira Knightley dans le civil, sortira en salles aux USA en 2006. Le film est actuellement en tournage à Los Angeles et aux Caraïbes.