dimanche 14 septembre 2025
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En route pour Cuba !

Yannick Bestaven - St Nazaire Dakar 2003
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C’était l’effervescence, ce matin, sur les pontons. Familles, sponsors supporters… Même pour un vieux briscard comme Eric Drouglazet (“Crédit Maritime – Zerotwo””), la pression était forte : “”ce n’est pas anodin, ce n’est pas comme si on allait prendre le métro! “”. “”Ce sont peut être les heures à la fois les plus agréables et les plus difficiles”” avouait de son côté Yannick Bestaven, le skipper d'””Aquarelle.com””. Il y avait de jolis bisous aux enfants, aux familles. “”Dans un projet comme ça, tout le monde s’investit à fond””, expliquait Gildas Morvan, “”et le rôle des familles est super important aussi, on part quand même pour un mois et dans l’intervalle, ce sont les femmes qui s’occupent des enfants, il ne faut jamais oublier ça””.Ensuite, les zodiacs ont remorqué les bateaux dans la grande écluse, L’ultime heure encore en contact avec la terre. Puis à 14h08, Joël Batteux, Maire de Saint Nazaire, a donné le coup de canon synonyme de départ pour le Trophée BPE par un vent de 10-12 nœuds de secteur sud-sud-ouest, une mer avec un léger clapot et un soleil voilé. Dominic Vittet (“”Atao Audio System””) a été le plus prompt à franchir la ligne de départ dans l’estuaire de la Loire. Il était suivi de Yannick Bestaven (“”Aquarelle.com””) et Jeanne Grégoire (“”Banque Populaire””). A noter le rappel individuel de David Raison (“”Coutot Roehrig””), qui a volé le départ. Il a immédiatement réparé en refranchissant la ligne. Ensuite, Charles Caudrelier (“”Bostik””) a pris les commandes de la course. Ainsi les douze skippers sont rentrés dans le vif du sujet. Ils se enfin retrouvés seul à bord puis ont commencé à s’organiser pour négocier au mieux les quatre semaines de grand large qui se présentent devant leurs étraves. A eux maintenant d’écrire la belle histoire de cette transat.Perrine Vangilve / Le Télégramme”

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Trophée BPE Saint-Nazaire-Cuba : départ dimanche 14 heures

Tour de Bretagne 2003
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« Aujourd’hui samedi, c’est un peu une journée de break. Car dès vendredi 19h, tous les contrôles de jauge et de sécurité étaient terminés sans aucun problème, ce qui pour moi dénote la maturité des concurrents : tous ont extrêmement bien préparé leurs bateaux ». Les mots sont du directeur de course Lionel Péan. Et effectivement, sur le quai du commerce, les  douze skippers et leurs préparateurs semblent relativement détendus ce samedi. On profite surtout des derniers instants à terre avant la longue traversée « pour aller en face », comme dit Antonio Pedro da Cruz (Little Black Shark), pour « accomplir ce rêve de transat en solitaire que beaucoup de gens ont et que nous avons la chance de réaliser», répond en écho Gildas Morvan (Cercle Vert). A une vingtaine d’heures du départ, tout est fin prêt. L’heure est à l’embarquement des vivres, aux avant-derniers moments avec la famille, les enfants… « On part tout de même tout seul pour un mois, ce n’est pas anodin non plus de gérer cette absence auprès des proches », explique par exemple Yannig Livory, le skipper d’Entreprendre au Pays de Lorient.

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Sam Davies : ” Faire partager mon aventure “””

Samantha Davies
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Partagée entre excitation et nervosité, c’est avec une grande impatience que Sam Davies attend de s’élancer vers Cienfuegos de Cuba demain, en début d’après-midi. ” Durant les heures qui vont précéder le départ, la tension va monter doucement comme avant chaque course. Mais une fois le coup de canon donné, ce sera la libération, le début d’une grande aventure. J’adore naviguer son mon Figaro. Cette transat, longue de plus de 4000 milles, est une parfaite opportunuité de passer du temps seule avec lui “”, explique l’Anglaise.”

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Dominic Vittet :Comme un retour aux sources

Dominic Vittet
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Une  vraie aventurePlus marin aventurier que régatier entre trois bouées , le trinitain qui a fait ses premières armes au large dans la mini transat 1983 est motivé par cette première. ” Cette transat réunit tous les ingrédients majeurs d’un évènement  nautique, la traversée d’un océan, la solitude dans la durée car on va passer plus d’un mois et l’arrivée sur une île mythique. On a banalisé les transats mais  sur un bateau de dix mètres  cela reste une aventure”” confie t’il avec une lueur dans le regard. Bien  sûr, les Figaristes ont déjà l’expérience de l’Atlantique en double avec la Lorient Saint Barth. “” Mais cela n’a rien à voir avec une course en duo. La préparation technique a été plus poussée. Il a fallu bétonner la sécurité. Psychologiquement, ce sera  différent.  Si on a du portant fort pendant trois jours, il faudra bien lever le pied. On sera poussé dans nos retranchements physiques, mentaux et on ne sait pas comment on réagira. On a peu de repères. Certains vont peut être se révéler. “”  Ces inconnues  sur la résistance des solitaires à l’épreuve de près d’un mois de mer mais aussi sur le scénario météo sont le sel de cette transat.”

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Russell Coutts équipier de choc sur Groupama

Russell Coutts à la barre de Groupama
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Mardi, une semaine après sa mise à l’eau, Groupama 2 a rejoint Port-la-Forêt, pour prendre part au premier stage d’entraînement de la saison. L’objectif de cette séance, organisée par le Pôle Finistère Course au Large, sous la houlette de Christian Le Pape et Loïc Ponceau, était avant tout de préparer les Grands Prix. Au programme de ces trois jours d’entraînement, optimisation de la vitesse et des manœuvres en configuration Grand Prix mais aussi travail de cohésion de l’équipage.

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Bruno Peyron présent à la barre d´un Dragon

Grand Prix Petit Navire
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C´est sous le regard de l´ensemble de l´équipe d´organisation, des partenaires Petit Navire et BMW, de Madame le Maire, Monique Prévost, de Michel Kerhoas, représentant la Fédération Française de Voile et de Raphaëla Le Gouvello, que Louis Urvois a dessiné les grandes lignes d´un événement devenu, au fil du temps, incontournable. Du 29 Avril au 8 Mai, plus de 1 000 régatiers se rassembleront sur le port de Tréboul et la plage des Sables Blancs. Parmi eux, pas moins de 15 médaillés olympiques et une vingtaine de champions du Monde dont quelques grands noms de la voile tels que Jean Le Cam, parrain de l´épreuve d´Optimist, ou encore Bruno Peyron. Le détenteur du Trophée Jules Verne viendra en effet participer à la fête à la barre d´un Dragon.
Preuve de l´engouement croissant pour cet événement, 45 kitesurfeurs se sont déjà inscrits sur l´épreuve de kite-crossing contre 8 seulement à la même période l´an passé. De quoi faire naître l´espoir de réunir l´un des plus beau plateau jamais proposé.

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Premiers duels dans le mistral

First Class 7.5
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Les équipages ont été cueillis à froid jeudi par un mistral matinal plus fort que prévu. Avec 18 à 25 nœuds de vent dans les rafales, les premières confrontations se sont déroulées sous voilure réduite et sans spi.  Trente matchs ont pu être disputés parmi lesquels quelques duels spectaculaires à l’image de ceux qui ont opposé ce matin Philippe Legros et Pierre Yves Lambert, Morgan Riou et Alexandre Pallu ou encore ceux animés par Michel Cohen et Erwan Israel.
Les deux difficultés de la journée étaient d’une part de savoir jouer avec ce vent instable en force et en direction, et d’autre  part de s’adapter rapidement à ce nouveau support qu’est le First Class 7.5. A ce jeu, certains ont mieux réussi que d’autres.

C’est le cas de Dimitri Deruelle et de son équipe marseillaise qui n’ont pas failli une seule fois en 5 matchs : « le score est sympa même si notre prestation aujourd’hui ne reflète pas encore notre niveau technique. Nous n’avons pas trouvé toutes les solutions pour manœuvrer le spi. Nous nous sommes peut-être mieux adaptés que les autres à ces conditions de navigation où il faut savoir lâcher un peu l’adversaire pour être plus en phase avec le vent. Ceci dit, les matchs qui nous restent à courir seront certainement plus difficiles.»
Le seul à avoir devancé Dimitri le temps de deux petits bords est le jeune Alexis Aveline (23 ans) qui participe à son tout premier Championnat de France Senior.  « Nous n’avons cessé de progresser tout au long de cette journée. Aujourd’hui, il était important de bien gérer le vent et les risées. Grâce à cela, nous sommes souvent revenus en tête, même après avoir été en difficulté. » Avec trois victoires et deux défaites, Alexis et son équipage ont des raisons d’être satisfaits.

Dans le groupe de l’après midi, les sudistes Erwan Israël et Michel Cohen ont été les grands animateurs du plan d’eau, offrant quelques belles bagarres et finalement peu de chances à leurs adversaires respectifs. A 18h30 ce soir, ces six équipages bataillaient encore sur l’eau…
Demain vendredi, l’objectif est de donner 33 départs afin de boucler le premier round robin. Les prévisions météo annoncent un vent plus timide le matin, passant au secteur Sud-Est l’après midi.

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Caudrelier ne s’endort pas sur ses lauriers

Solitaire 2004 : Bostik Findley - Charles Caudrelier
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Trouver le bon rythmeCe figariste averti , adepte de la monotypie qui entame sa quatrième saison sous le pavillon de Bostik a plusieurs Lorient Saint Barth en double dans le sillage mais la configuration du solitaire change singulièrement la donne. ” Ce qui va être très différent c’est le rythme. On a l’habitude de faire marcher nos bateaux à 100% . On connaît nos machines par coeur , on les maitrise. En course je n’ai quasiment pas pris un ris avec ce bateau. Là, il faudra savoir toiler avec justesse pour confier le bateau au pilote et le faire aller vite. Sur une telle distance, il n’est pas question de se prendre au jeu habituel du Figaro””.”

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VO70 MoviStar : baptême du feu

VO70 MoviStar
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Depuis son départ de Newcastle (Australie) la semaine passée, l’équipe MoviStar a rencontré une météo difficile, rendant ses premiers entraînements plus musclés que prévu. « Une dépression s’est approchée différemment de ce que nous avions prévu, et au lieu de naviguer au portant, nous avons eu le vent dans le nez pendant 30 heures », explique Iker Martinez, le barreur de l’équipe. « Virer de bord dans ces conditions n’est pas une partie de plaisir, car il faut matosser à chaque fois ».

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Course Au Large N°13, aujourd’hui dans les kiosques !

CAL N°13
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50 jours et 16 pour boucler un tour du monde, il fallait le faire… Bruno Peyron et ses hommes ont signé un chrono qui, il y a peu, relevait du fantasme : l’exploit méritait bien un dossier de huit pages, vous en conviendrez. Au chapitre des exploits, Dame Ellen – la soliste la plus rapide de la planète – trouve évidemment une place de choix dans notre numéro 13, tout comme Vincent (Riou) le Terrible, dont la victoire vous est commentée par le menu grâce à l’analyse météo et stratégique de Dominic Vittet. Le consultant du Vendée Globe vous fait revivre le duel Riou – Le Cam de l’intérieur, cartes météo à l’appui. De l’intérieur également, la genèse de Groupama 3, le nouveau trimaran géant de Franck Cammas actuellement en construction chez Multiplast : nous avons rendu une petite visite aux architectes et sommes allés fureter au chantier pour vous tenir au courant des derniers développements de l’affaire ! Toujours côté nouveautés, Marc Guillemot a barré pour nous le First Class 7.5, monotype ayant la lourde tâche de succéder au Class 8. Sur le versant « pratique », le printemps étant propice aux retours en masse sur les plans d’eau, nous avons demandé à Mathieu Richard de nous donner une petite leçon de tactique au niveau des départs en match racing. Ajoutez à cela le portrait d’Hubert Desjoyeaux, une rencontre avec les fondateurs de l’écurie Quai 17 Challenges à La Rochelle, la découverte du métier de spécialiste de l’électronique embarquée, les coulisses de l’Oryx Quest… Et la liste n’est pas exhaustive ! Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter bonne lecture !

La rédaction.

NB : Photo de couverture : Benoît Stichelbaut / DPPI

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