- Publicité -
Accueil Blog Page 2074

Obelix Trophy : à cache-cache dans la brume

Moana
DR

Ah cette fameuse manche de vendredi, disputée dans une brume à couper au couteau ! Pour bon nombre des 155 concurrents, elle leur restera en travers de la gorge. La faute à cette maudite brume et surtout à ce changement de parcours en cours de manche.
D´aucuns arguent qu´ils n´ont pas vu le pavillon “C””, ni entendu l´annonce faite à la VHF. Ce manque d´attention leur a été fatal.
Oui, cette unique manche du vendredi a coûté cher, très cher à plusieurs équipages. Prenons juste l´exemple des J 105, où un seul bateau, “”PL Yachting””, skippé par Xavier Pagnier, a terminé classé, les cinq autres se retrouvant avec un douloureux “”DSQ”” d´entrée.

“”Une belle édition””

Preuve que le skipper du YC de l´Odet n´avait pas besoin de ça pour remporter l´épreuve, son J 105 a ensuite gagné trois des quatre manches suivantes : 1er au Spi, 1er à l´Obélix. Voilà une saison qui s´annonce aussi belle qu´en 2004, année où Pagnier et sa bande avaient tout raflé. Pour autant, il ne faut pas croire que cette 35e édition se résume à la première manche, tant la journée de samedi fut superbe. Exit la brume et bonjour le soleil. Sur le rond A, les J 80, Surprise, Class 8, IRC 4 et 5 ont avalé goulûment trois “”banane””, le rond B s´offrant un “”côtier”” en plus des deux “”banane””.
“”C´était compliqué, difficile à gérer””. En effet, avec un temps orageux, le vent a joué avec les nerfs des tacticiens : orienté à l´est 7-8 nœuds, parfois 10 nœuds, Eole a agacé les néophytes et fait le bonheur des spécialistes. A la barre de son Figaro “”Défi Santé Voile””, Benoît Petit a apprécié : “”C´était instable, mais très intéressant avec plein de choses à faire au niveau de la stratégie. Dimanche, malgré le retour de la brume, c´était aussi très plaisant. Oui, ce fut une belle édition””.

Revoilà la brume

Absente vendredi, la brume a, en effet, refait son apparition hier matin peu avant midi. Finalement, malgré cette purée de pois, le rond B a pu disputer un côtier. Une dernière manche de 13 milles entre “”la Voleuse”” (joli nom pour une ligne de départ !), les Pourceaux, la Basse Rouge, le Taro et arrivée dans le chenal de Bénodet. Si, sur ce rond, le vent de sud a oscillé entre 5 et 10 nœuds, il n´a jamais dépassé les 8 nœuds sur le rond A où les concurrents se sont contentés d´une “”banane””. Dans un vent toujours aussi instable, le président du comité de course, René Boulaire a même été contraint de mouiller deux jeux de bouées au vent.

Les “”étrangers””
font la loi

Bref, il était dit que cette 35e édition serait celle des vents faibles, instables et d´une grande partie de cache-cache dans la brume. Des conditions difficiles où les fins tacticiens se sont amusés. En IRC 1, la victoire est revenue aux Belges de “”Moana””. A la barre de son First 47.7, François Goubau a tenu à distance les IMX 40, Sinergia et A40 : “”C´est la première fois que je viens à Bénodet et c´est un endroit formidable. Sur l´eau, il y a du niveau et, à terre, c´est parfait. Si on reviendra ? Ah ça oui !””
En IRC 2, les Nantais ont fait fort, les J 109 de Laurent Sambron (“”Atlantis””) et de Thierry Musset (“”Bip ! Bip !””) ne laissant que des miettes aux First 36.7 de Pierre Follenfant (“”DSM – TBS””) et Hervé Ricoux (“”Cornouaille Nautique””). Le Lorientais Dominique Lucas et son “”Matamouf of Recoucou”” ont eu le dernier mot en IRC 3, devançant de peu le Bavaria 35 du Rochelais Tony Brochet.
La victoire du X 302 Jean-François Ygout (“”Préfixe””) n´est pas vraiment une surprise en C5. Celle du Lorientais Yannick Moisson (“”Big Bang””) en IRC 4 non plus, tant son Half Tonner s´est montré à l´aise : 1er, 1er, 1er, 2e et 2e. Chapeau !
Enfin, le club organisateur a été récompensé en Surprise, où l´équipage de Serge Ronarc´h (“”Le Transat””) a porté haut les couleurs de l´YCO.

Philippe Eliès

- Publicité -

GP Petit Navire : le podium pour Bouygues Telecom

Mumm 30 Bouygues Telecom
DR

“Nous arrivons à accrocher le podium, le rythme est plus soutenu et nous sommes en progrès, par ailleurs, nous sommes satisfaits des performances du bateau. C’est vrai que nous avons mis un peu de temps à nous mettre dans le bain, il fallait roder le nouvel équipage. Ainsi, les trois premières manches ont été relativement moyennes. Par contre la journée du dimanche reste le point positif du week-end et révèle une belle montée en puissance puisque nous avons fait deux très belles manches en terminant seconds et premiers. Malgré un résultat qui n’est pas excellent, nous parvenons quand même à remplir nos objectifs puisque d’une part, il s’agissait d’intégrer de nouveaux membres d’équipage, et d’autre part, de valider nos réglages.”” Confiant pour la suite, car le potentiel du bateau ne se dément pas, Pierre-Loïc estime que le fonctionnement de l’équipe est encore en phase d’évolution, l’intégration de nouveaux membres au sein d’un team qui navigue depuis 7 ans ne va pas sans une phase d’ajustement : “”le potentiel de l’équipage est là, mais il faut que la sauce prenne.”” Ainsi, le prochain Grand Prix Atlantique* qui se tiendra à Pornichet le week-end de la Pentecôte sera, lui aussi, l’occasion de tester de nouveaux réglages, d’intégrer de nouveaux membres d’équipage et d’engranger de l’information utile en vue du Championnat du Monde et du Tour de France à la Voile, objectif majeur de la saison. *Le Grand Prix Atlantique compte parmi les épreuves du Championnat de France des Equipages comme le Tour de France à la Voile (juillet 2005), la Route des Iles (du 10 au 18 septembre 2005) et le Grand Prix de Bandol (du 30 septembre au 01 octobre 2005). Equipage du Grand Prix Petit Navire : Greg Evrard, Thierry Collet, Stéphane Geslin, Thierry Briend, Laurent Simon, Pierre-Loïc Berthet.Source Bouygues Telecom”

- Publicité -

Trophée BPE : Douze pionniers enchantés

Arrivée du Trophée BPE
DR

Cienfuegos, conserve de nombreux vestiges architecturaux de son passé colonial. Le club nautique , majestueuse bâtisse blanche surmontée de deux dômes verts en fait partie. C´est dans ce cadre somputeux face à la baie que le rideau est tombé sur la première de cette transat en solitaire qui a mené douze pionniers en Figaro sur le sol cubain.
" Douze marins qui ont écrit les premières pages d´une belle histoire " a souligné Pierre Bojic directeur général de la société Pen Duick qui faisait ses premières armes sur le circuit Figaro. Cette transat inédite est née dans l´esprit de François Xavier Dehaye et du maire de St Nazaire Joel Batteux qui a développé depuis neuf ans une coopération avec Cienfuegos. Pen Duick l´a mise en musique avec le concours précieux  de la Banque Privée Européenne déjà présente dans le monde de la voile depuis 2001 avec la course St Nazaire Dakar.

- Publicité -

Un vent capricieux pour le Grand Prix Petit Navire

Grand Prix Petit Navire
DR

Windsurf : l´attente, toujours l´attente.
En windsurf, Eole s´est montré de nouveau bien capricieux. Comme vendredi, le comité de course a envoyé la cinquantaine d´inscrits sur l´eau avec l´espoir de profiter d´une éventuelle amélioration des conditions de vent. En vain, le vent retombant aussi vite qu´il était monté. Dommage au vu du nombreux public venu sur la plage des Sables blancs et du plateau présent : De Ben Van Der Steen, Champion des Pays-Bas et parmi les plus rapides sur une planche avec 43,71 Nœuds en passant par Wolfgang Verlaecht, champion de Belgique et enfin Julien Quentel, les professionnels ont pourtant répondu a l´appel du Grand Prix. Un Julien Quentel venu, en quelque sorte, fêter son titre de champion de France de Formula Windsurfing. Après de nombreux titres dans les différ entes catégories de jeunes, il vient de décrocher le titre national, le week-end dernier à Hourtin dans les Landes. Originaire de Saint Martin dans les caraîbes, le jeune homme, qui aura 19 ans le 28 Mai prochain, a découvert le windsurf à l´âge de six ans sur une planche gagnée par son frère… dans un jeu concours de supermarché. Une véritable passion qui lui a notamment permis d´intégrer le pôle nautique de Brest où Il a régulièrement pu profiter des joies de cette baie de Douarnenez dont il avoue volontiers apprécier le cadre. Ce Grand Prix Petit Navire de windsurf est pour lui l´occasion de naviguer à nouveau sur les bords des côtes finistériennes. Son calendrier souvent chargé lui laisse dorénavant que peu de temps pour retouver sa région de prédilection. A Gruissan le week-end prochain, en Grèce pour les championnats d´Europe du 6 au 12 juin, Julien est devenu un véritable globe trotter.

- Publicité -

Marlow poursuit son engagement auprès de la FFV.

La Semaine Olympique Française
La Semaine Olympique Française

La SOF est « le » rendez-vous annuel de la voile olympique. Pas moins de 503 équipages, représentant 47 pays, naviguent entre Hyères et Porquerolles. C’est dans cette ambiance bien particulière, alliant le sport de haut niveau et les festivités, que M. Andrew Bathe, Directeur de la division cordage de Marlow, et Jean-Pierre Champion, Président de la Fédération Française de Voile ont signé, jeudi 28 avril, un nouvel accord de partenariat.Cet engagement à pour but de promouvoir les cordages Marlow tout en accompagnant l’équipe de France de voile jusqu’aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008.   Pour faire « goûter » aux coureurs de haut niveau son cordage Dyneema « D12 », Marlow a remis une mini-bobine à chaque équipage lors des inscriptions. La fibre Dyneema est désormais un standard sur le marché de la voile sportive, et ce cadeau fut fort apprécié des coureurs. Marlow collabore étroitement avec DSM, le fabricant du Dyneema, et la gamme « Excel » tire le meilleur parti de ce matériau.La Marlow CupEn plus de son soutien à la semaine Olympique Française et à la FFVoile, Marlow fut  présent, pour la troisième année consécutive auprès des dériveurs à travers la Marlow Cup. C’est en 420 que s’est disputé cette année cet événement récompensant le meilleur équipage français de la série à l’occasion de la Cima, régate internationale regroupant prés de140 bateaux du 20 au 24 avril. Lors de la remise des prix le 24 avril, à Mauguio-Carnon (34), l’équipage gagnant s’est vu offrir la dotation complète de son bateau en cordage : « Ce prix est l’opportunité pour nous  d’optimiser le bateau et de naviguer une saison entière avec les bouts de qualité dans lesquels on peut avoir une totale confiance ,  confient Antoine Guillou et Vincent Guillerm, vainqueur de la Marlow Cup.

- Publicité -

China Team pour la 32ème America’s Cup

China Team
DR

L’America’s Cup représente une formidable opportunité de se confronter aux meilleures équipes du monde. Le challenge est énorme. Avec l’expérience du DEFI, nous allons créer une nouvelle équipe. Grâce au soutien de la Fédération Chinoise de Voile, le CHINA TEAM va amener un maximum de jeunes talents chinois au plus haut niveau international, sur terre comme sur mer.Avec la participation de la Chine, l’America’s Cup n’a jamais été un événement aussi international et universel. Nous sommes très heureux d’y apporter notre enthousiasme et notre motivation.Nous sommes conscients de l’importance de la tâche qui nous attend. L’équipe du China Team sera présentée à la fin du mois de mai. Les prochains Louis Vuitton Acts de 2005 constituent une phase de préparation, sur les plans sportif, technique et organisationnel. »

- Publicité -

Orange II en guest star à Cannes

Bruno Peyron - Orange II
DR

Peyron en dragon ce week-end à Douarnenez
Afin de garder le contact avec la regate pure , Bruno Peyron a décidé de multiplier les experiences en dehors de la “G Class””. On l´a vu souvent en F16 sur deux coques, en mini 6,50 m ou en maxi sur le circuit mediterranéen, il naviguera prochainement en trimaran de 60´ sur le circuit baltique.
Mais la nouvelle aventure du tenant du tour du monde le plus rapide de tous les temps n´est autre que le dragon. Et cela tombe bien, car ils seront plus de 100 ce week-end, sur la ligne de depart du grand rendez vous européen a Douarnenez, avec 19 nationalités et quelques champions olympiques habitués de la classe. Réaction de l´intéressé : “”Je suis ravi. Ce sera ma premiere experience dans cette classe et j´espère apprendre le plus rapidement possible la finesse de barre de ce joli bateau, bien compliqué semble-t-il. Je sais que ce sera tres difficile mais j´ai la chance de naviguer sur un bon bateau, celui de Louis Urvois et surtout avec 2 bons professeurs : Gwenn Chapalain et Seb Audigane.
Pourvu que je sois un bon élève !!””
Rendez-vous dès demain à Douarnenez.”

- Publicité -

Joli podium à Cuba…

Charles Caudrelier
DR

« Probablement l´un des plus beaux matchs de tous les temps sur l’Atlantique ». L’expression du directeur de course, Lionel Péan ne pouvait trouver meilleure illustration pour ce podium princier. Des seigneurs. Des piliers de la classe Figaro Bénéteau. Les deux premiers partagent l’insigne honneur d’avoir déjà inscrit leur nom au palmarès de la mythique Solitaire du Figaro (Eric Drouglazet en 2001, Charles Caudrelier l’été dernier). Le troisième, Gildas Morvan a gagné le Trophée BPE en double Saint-Nazaire-Dakar en 2001 avec pour équipier un certain Charles Caudrelier. Ces trois marins-là ont été aux avant-postes pendant toute la course. Tous en ont un moment assumé le leadership, résistant le plus possible aux attaques venues de toutes parts : celles de Samantha Davies (Skandia, qui termine finalement 6e), celle de Dominic Vittet (Atao Audio System), revenu dont on ne sait où par le sud, pour finalement décrocher la 4e place. Celle d’un Marc Emig (Total), passé en quelques jours de la 10e à la 5e place.
Il fallait un vainqueur, ce fut Eric Drouglazet et ses « 15 à 17 heures de barre par jour », sa traversée victorieuse de la ligne « après la course la plus dure de toute ma carrière », émaillée de moments « si difficiles que je les garderai pour moi ».
La consécration d’un navigateur au faîte de son art est survenue hier jeudi 28 avril à 19h18 heure française, quand Eric Drouglazet est devenu le premier marin à gagner une transatlantique en solitaire sur monotypes. Tout en expliquant qu’il était « encore dans la course et dans les classements » et donc qu’il « réaliserait sans doute plus tard », Eric Drouglazet assurait, quasi solennel : « J’ai appris énormément sur moi, énormément. J’ai appris qu’on pouvait aller très, très loin dans le dépassement de soi ». Il ne voudra pas en dire plus et rassurera tout de même le public interloqué : « Ce n’est pas le bagne non plus. J’exerce ma passion d’aller sur l’eau et, en plus, le résultat est là ».

- Publicité -

Premier défi Allemand dans l’America’s Cup

L´Aiguière d´argent
DR

“ La première campagne allemande sérieuse est sur le point de prendre le départ de cette première America’s Cup européenne” a déclaré le Commodore Kuhweide. L’équipe est soutenue par United Internet, fournisseur allemand de services internet.
Il s’agira en effet du tout premier défi allemand en 154 ans d’histoire de la Coupe. United Internet Team Germany, originellemen t connu sous le nom de « Fresh 17 », sera dirigé sur l’eau par le Danois Jesper Bank, double champion olympique et ancien barreur de Victory Challenge lors de la campagne 2002/2003.

- Publicité -

Eric Drouglazet, l’amour du large

Eric Drouglazet
DR

L´amour du large…
Ce qu’Eric Drouglazet veut par-dessus tout tient en huit mots simples : Naviguer. Au large. En solitaire. A armes égales. L’affaire dure depuis vingt-deux ans pour ce basque de naissance et breton d’adoption, et pas si accessoirement ceinture noire de judo. « Eric a fait sa première régate à 15 ans, je faisais du laser avec lui, très vite il est passé à l’habitable, avec un half-tonner », explique Luc Pogonkine, son copain et premier coéquipier qui assure aujourd’hui sa communication.
Naviguer. Eric Drouglazet a satisfait cette obsession sur à peu près tout ce qui flotte et avance avec le vent, des mini 6.50 au grands trimarans open (Grands Prix sur le Sodebo de Thomas Coville) en passant par les monocoques 60´. Mais le véritable truc d’Eric est ailleurs : un vrai chevalier breton préfère toujours la lutte à armes égales. Le même bateau pour tous. Ce sera donc la classe Figaro, comme une évidence, « parce que tu navigues souvent et que tu ne passes pas ta vie au chantier », comme il confiait pendant une des vacations de ce Trophée BPE.

Champion de France 2001

Aujourd’hui âgé de 37 ans et père de famille, le navigateur de Trégunc près de Concarneau a fait ses premières armes dans la série en 1992. Cette année là, il participe à sa première Solitaire du Figaro, l’épreuve reine du circuit. Fonceur, dur au mal, incroyable barreur dans le gros temps qu’il affectionne, Eric prouve très vite qu’il faut compter non seulement avec son talent de régatier, mais surtout sur une détermination sans faille. Il gagne des étapes, impressionne… et finit par décrocher la timbale en 2001, où il entre dans le cercle très fermé des vainqueurs de la mythique Solitaire. Son bateau s’appelle alors Vitarmonyl et Eric Drouglazet empoche dans la foulée le titre de Champion de France de Course au Large. Le monde de la voile s’incline devant le Finistérien. « Droug », comme l’appellent ses concurrents et néanmoins amis est un grand marin. On peut déjà user jusqu’à la drisse les poncifs qui parlent d’eau de mer dans les veines, de mental en granit, de boucanier de la longue houle, de sanglier impossible à déstabiliser.
Pourtant, l’Atlantique se refuse à lui. Eric a beau embarquer des stars de la voile sur les Transat AG2R en double, comme la dernière où il termine 7e avec Marc Thiercelin, son copain des débuts au centre d’entraînement de Port-la-Forêt, il ne parvient pas à obtenir cette consécration sublime.

- Publicité -
- Publicité -