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J-2 du Grand Prix d’Espagne à Vigo

Thierry Duprey Du Vorsent - Gitana X
DR

A la recherche du vent perduTout le monde cherche… le vent ! C’est le leitmotiv de ces deux derniers jours pour les six trimarans amarrés dans le port de Vigo (Espagne) en vue du Grand Prix de Galice qui débute vendredi pour neuf manches au programme. Un programme qui pourrait être légèrement modifié en raison de la situation géographique du site et d’une brise thermique qui tarde à s’installer. En effet, la ria est caractérisée par un étranglement du relief entre l’entrée barrée par l’archipel des Cies qui casse la houle du large, mais provoque aussi de sérieux dévents derrière les trois îles, et le port lui-même qui n’offre plus que deux milles de large entouré par des collines. Si le paysage est superbe, le climat était ce mercredi matin plus proche de la rade de Brest au printemps que de la baie de Calvi en été ! En effet, une brume assez épaisse plombait le ciel mais ce phénomène devrait disparaître dès vendredi avec la désagrégation d’un front peu actif qui provoque ces entrées maritimes et ces nuages bas.
Logiquement, la baie de Vigo est baignée en été par une brise modérée de secteur Nord Ouest, tournant à l’Ouest par effet de goulet dans la ria. De plus, la différence de température normalement importante entre une terre qui chauffe avec des chaleurs de plus de 27° à midi et une mer relativement froide (environ 18°) génère un vent rentrant de secteur Ouest (230°) vers midi solaire pour tourner lentement au Nord Ouest en milieu d’après-midi en se renforçant 15 voir 20 nœuds.

Il faut donc s’attendre à ce que les régates ne débutent qu’en fin de matinée pour bénéficier d’un vent plus stable. Car aux dires des équipages qui sont à poste depuis lundi, ces derniers jours étaient particulièrement techniques et les tacticiens se sont « arrachés » les cheveux avec des vents erratiques qui passaient à quelques centaines de mètres, du force 3 à la pétole totale. Résultat : les résultats des régates d’entraînement confinaient à l’aléatoire… Mais tout devrait rentrer dans l’ordre pour le Grand Prix de Galice et il est même envisagé que certains départs de la journée et les arrivées des dernières manches soient effectués juste devant le quai des Transatlantiques, là où sont amarrés en plein centre ville, les six multicoques en lice.
De fait, ce rendez-vous nouveau puisque c’est la première fois que le Championnat des Multicoques fait escale en Espagne, s’annonce très ouvert avec ce problème stratégique à résoudre : trouver le bon vent ! Déjà à Marseille, Groupama 2 avait frisé la correction lors d’une manche pour un départ peu percutant et Banque Populaire, pourtant en tête avait vu défiler toute la flotte pour être aller s’enterrer… à terre dans une bulle sans vent.

Si le plan d’eau de Vigo est aussi piégeux, il pourrait donc bien y avoir un sacré bouleversement des valeurs hiérarchiques. Or, les écarts en points ne sont pas assez significatives pour que qui que se soit, se sente hors de portée : Pascal Bidegorry doit se méfier du retour de Michel Desjoyeaux, de plus en plus à l’aise sur ce type de parcours, et de Frédéric Le Peutrec extrêmement régulier aux avant-postes. Franck Cammas concède du retard en raison de son abandon lors de la course d’ouverture entre Lorient et Nice mais cumule déjà quinze victoires de manches sur seize en Grand Prix. Et Armel Le Cléac’h commence à prendre la mesure d’un Foncia relooké qui n’a pas encore exprimé tout son potentiel. Quant à Thierry Duprey du Vorsent, en Corse comme à Marseille, il a démontré qu’il peut parfois perturber le déroulement bien rodé des manches… Attraper le bon vent, c’est déjà prendre une option sur la victoire !

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Le Global Challenge a quité La Rochelle

Global Challenge - Départ de La Rochelle
DR

Evoluant sous grand-voile et voiles d’avant (foc et trinquette) dans les minutes précédant le départ, les douze bateaux ont ensuite envoyé les spis et c’est Saic La Jolla et Vaio qui ont été les premiers à couper la ligne mouillée par la Société des Régates Rochelaises au large du port des Minimes. Un départ à petites vitesses mais où la finesse des réglages et l’observation du plan d’eau étaient primordiales. Il fallait à ce petit jeu de subtilités éviter de se faire déventer par les poursuivants et surtout ne pas aller s’encalminer au milieu du Pertuis d’Antioche mais privilégier le côté Ile de Ré. Inutile de dire que cette phase de départ était importante et c’est bien dans les petits airs que l’on peut créer d’importants écarts souvent difficiles à rattraper. A noter la présence de Dominique Wavre sur son Temenos (60 pieds Imoca) qui était venu saluer cette flotte tourdumondiste hors du commun !

Destination finale : Portsmouth

Après dix jours d’escale à La Rochelle, la flotte du Global Challenge a donc pris le large une dernière fois pour la plus courte étape de cette édition 2004/2005. Une dernière étape en
forme de sprint vers l’Angleterre puisqu’elle ne devrait durer que deux jours en fonction des
conditions météorologiques rencontrées. 420 milles de régate le long des côtes Atlantique
françaises avant d’attaquer la Manche jusqu’à Portsmouth, fief et mecque de la voile
mondiale situé dans le Solent. Un dernier sprint qui devrait voir arriver les douze bateaux
groupés et les faire naviguer à vue pendant ces moins de 800 kilomètres de course et
permettre d’organiser sur place une arrivée finale de toute beauté. Au classement ce matin,
c’est BG Spirit qui est en tête de 5 petits points devant BP Explorer. Tout est donc encore
possible au classement général !
L’étape rochelaise appréciée de tous…
Organisée par le département événementiel du Grand Pavois, GPO, cette étape restera
gravée dans les mémoires. Le soleil a été omniprésent pendant les dix jours d’escale et le
bassin des Chalutiers a vécu au rythme du village installé à quelques encablures de
l’aquarium de La Rochelle. Parmi les temps forts de cette escale du Global Challenge à La
Rochelle, rappelons l’arrivée de douze bateaux en moins d’une journée, la soirée de remise
des prix avec 400 personnes invitées, la journée « public open day » permettant au grand
public de visiter les bateaux encadrés par les membres d’équipage, la cérémonie à l’hôtel de
ville de La Rochelle et bien sûr le départ donné aujourd’hui, mercredi 13 juillet à 12 heures.
Ville étape pour la deuxième fois consécutivement dans l’histoire du Global Challenge
organisé par Sir Chay Blyth, La Rochelle et GPO sont bien partis pour devenir une étape
incontournable de cette course autour du monde hors norme !
Photo libres de droit départ étape La Rochelle/Portsmouth: Pierrick Garenne / Grand
Pavois. Photos en haute définition sur demande.

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Bouygues Telecom prend la tête du Tour de France

Tour de France 2005
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Hier à Douarnenez, l’équipage international issu de l’école d’architecture navale de Southampton souhaitait confirmer sa place de leader au classement Etudiant. Son vœu a été exaucé et même plus… Depuis le départ de ce 28ème Tour de France à la Voile le 30 juin dernier, le duo BOUYGUES TELECOM et TOULON PROVENCE MEDITERRANEE COYCHyères semblait indétrônable. En dehors de VILLE DU PORT BRED LA REUNION, qui l’avait emporté à Honfleur avant de se voir déclassé à la suite d’une pénalité, aucun autre bateau n’avait pu semer le trouble au classement final d’une étape. Pour sa troisième participation à l’épreuve, l’équipage étudiant composé de français, d’italiens et d’anglais, réalise ici une performance remarquable, en coupant en vainqueur la ligne d’arrivée cet après-midi en Baie de Quiberon : « c’était un rêve de remporter une manche, surtout une longue course offshore de coefficient 2, confie le skipper, Yoann Richomme. L’équipage est ravi. Nous sentions venir un bon résultat en ralliement. Il ne manquait pas grand-chose, il nous restait juste à négocier de bons coups tactiques. Mais là, c’est vraiment au-delà de nos espérances ».

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34 bateaux au départ de la Jacques Vabre

Grand Prix de la Trinité sur Mer 2004
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Liste des Inscrits au 1er juillet 2005

Monocoques IMOCA
1. Artech – Jean-Baptiste Dejeanty & Alexandre Toulorge (Fr)
2. Bonduelle – Jean Le Cam & Kito de Pavant (Fr)
3. Cheminées Poujoulat – Bernard Stamm & Yann Eliès (Ch & Fr)
4. Ecover – Mike Golding (Uk)
5. GalileoVela – Walter Antunes (Br)
6. Mare Verticale – Joe Seeten & Cecilia Carreri (Fr & It)
7. Pro-Form – Marc Thiercelin (Fr)
8. Roxy – Anne Liardet & Karen Leibovici (Fr)
9. Sill – Véolia – Roland Jourdain & Ellen MacArthur (Fr & Uk)
10. Skandia –
11. UUDS – Hervé Laurent (Fr)
12. Virbac – Jean-Pierre Dick & Loïck Peyron (Fr)

Multicoques ORMA
1. Banque Populaire – Pascal Bidégorry & Lionel Lemonchois (Fr)
2. Brossard – Yvan Bourgnon (Ch)
3. Foncia – Armel Le Cleac’h & Damian Foxall (Fr & Irl)
4. Géant – Michel Desjoyeaux & Hugues Destremeau (Fr)
5. Gitana XI – Fred Le Peutrec & Yann Guichard (Fr)
6. Gitana X – Thierry Duprey & Erwan Le Roux (Fr)
7. Groupama – Franck Cammas & Franck Proffit (Fr)
8. Sodebo – Thomas Coville & Jacques Vincent (Fr)
9. TIM Progetto Italia – Giovanni Soldini & Vittorio Malingri (It)
10. N.C – Steve Ravussin & Yvan Ravussin (Ch)

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Fred Duthil prêt pour la Solitaire Afflelou Le Figaro

Generali Solo - Jour 1
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Quel bilan fais tu de ta participation à la Generali Solo ?« Je suis heureux d’avoir pu y participer. Le bateau a été refait presque entièrement 3 semaines avant le départ alors que normalement les réglages se font en hiver. Le début de la course a donc été difficile car j’ai eu des petits soucis techniques juste avant le départ. Tout cela m’a un peu déconcentré.Le point négatif est surtout que l’objectif de départ – finir dans les 10 premiers – n’a pas été atteint. Mais il faut relativiser, s’il n’y avait pas eu les deux disqualifications et une avarie pendant une manche, j’aurai fini parmi les 10.Tout le reste est plus que positif. Le bateau est quasiment prêt pour la Solitaire Afflelou le Figaro. De plus, mon binôme avec David, mon préparateur, est une satisfaction. On ne se connaissait pas, on s’est rencontrés un mois et demi avant la Generali Solo. Or il est nécessaire de bien s’entendre, le préparateur c’est la dernière personne qu’on voit au départ et la première à l’arrivée. Entre nous il y a une bonne entente et une bonne ambiance de travail. Je suis assez confiant concernant les courses à venir. »Que penses-tu du parcours de la Solitaire Afflelou – Le Figaro 2005 ?« C’est un parcours difficile. La 1ère étape entre Perros-Guirec et Bilbao est assez compliquée avec le passage de la Pointe de Bretagne et le Golfe de Gascogne. C’est une étape longue puisqu’elle est d’environ 400 miles. La 2ème étape entre Bilbao et la Rochelle c’est encore une traversée du Golfe de Gascogne puis un contournement des îles de Bretagne Sud, ce qui n’est pas évident. Pour la 3ème étape entre La Rochelle et Cork, il va falloir être attentif aux courants et pour la dernière étape entre Cork et Port Bourgenay, tout va se faire en fonction de la météo.Les gros concurrents pour cette édition sont évidemment les 10 premiers de la Generali Solo plus Charles Caudrelier Benac. Celui que je vois favori cette saison c’est Jérémie Beyou.Mon objectif sur cette course est de finir parmi les 10 premiers. Les 4 étapes sont compliquées, il faudra sans doute attendre la dernière pour connaître le nom du vainqueur. »

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Loick Peyron embarque avec Jean-Pierre Dick

Arrivée de Jean-Pierre Dick
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Et cela va commencer sur les chapeaux de roue ce week-end avec le Record SNSM. Jean-Pierre et Loïck prendront le départ de leur première course samedi prochain de Saint-Nazaire en direction de Saint-Malo. Objectif : rejoindre la cité corsaire le plus vite possible ! Entretien :

Loïck, qu’est ce qui vous a incité à rejoindre l’équipe de Jean-Pierre Dick ?
Loïck Peyron : « C’est vrai que pour la Transat Jacques Vabre, j’avais le choix entre multicoque et monocoque. Et si j’ai choisi le bateau à une seule jambe, c’est qu’avec Jean-Pierre et toute l’équipe Virbac-Paprec, ça va beaucoup plus loin qu’une participation à une transat. C’est un projet plus vaste, qui s’inscrit dans la durée : c’est à la fois complet et très intéressant. Qui plus est, je trouve que Jean-Pierre a une démarche à la fois différente et intelligente. On l’a vu et mesuré lors du Vendée Globe: s’il partait avec un gros bagage voile, il n’avait pas la connaissance de l’offshore. Et il s’est étonnement bien adapté à toutes les situations auxquelles il s’est trouvé confronté ! À dire vrai, il a un peu bluffé son monde ! Pour toutes ces raisons, j’ai eu envie de m’inscrire dans son nouveau programme pour y apporter mon éclairage de marin. »

Racontez-nous Loïck Peyron et le monocoque de 60 pieds…
L.P. : « J’ai vécu mes aventures en 60 pieds Open avec un petit tour de la planète en solitaire, enroulé lors de la première édition du Vendée Globe, suivi d’une deuxième tentative moins fructueuse. La dernière course que j’ai disputée à la barre d’un mono, c’était justement la Transat Jacques Vabre, en 1993… elle se courait alors en solitaire. Depuis, et cela m’a frappé lors du Vendée Globe, ces bateaux sont en constante évolution technique et offrent en quelque sorte un terrain d’investigation privilégié en matière de conception… »

Justement, concrètement, quel sera votre rôle aux côtés de Jean-Pierre ?
L.P. : « Ce sera un rôle de marin au sens large. On va beaucoup naviguer ensemble, en entraînement comme en course. Je serai alors un observateur attentif et, je l’espère, un conseiller avisé en matière de problématiques en solitaire. Jean-Pierre a très envie de continuer à progresser dans pas mal de compartiments. Dans la tête, je vais intégrer à 100% ce projet. Au-delà, je vais aussi me creuser le citron – si on peut dire – pour aider à la conception du nouveau monocoque. J’ai toujours aimé l’aspect mécanique des choses : bidouiller et imaginer des petites innovations, sur tous les bateaux prototypes que j’ai pu avoir – multicoques et monocoques – pour qu’ils se révèlent les plus performants et les plus adaptés au skipper. Je vais donc avoir deux fonctions bien distinctes et complémentaires : une en mer en navigation, une à terre pour la conception. Mon rôle sera large et sincèrement, je suis ravi : c’est toujours très motivant de se voir ainsi offrir l’opportunité d’apporter un regard neuf dans un jeu d’échecs. L’objectif est clair : il s’agit de contribuer à ce que Jean-Pierre gagne le prochain Vendée Globe… »

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Les multicoques ORMA en Espagne

Championnat ORMA
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Aucun multicoque n´est jamais allé jusqu´à Vigo pour régater : le Grand Prix de Galice est en effet une première en Espagne depuis la création du circuit en 1996, et la cité, premier port de pêche du monde, est particulièrement adaptée à l´accueil d´une telle compétition. D´ailleurs, c´est de ce même port galicien que sera donné le départ de la course autour du monde en équipage le 12 novembre prochain (Volvo Ocean Race). La ria de Vigo est en effet remarquablement protégée de la houle du large par les îles Cies qui ferment la baie en prolongement du cap Home au Nord. Situé à environ quarante milles au Sud du cap Finisterre, ce plan d´eau bénéficie d´un climat océanique très doux et de vents modérés en été : en général, une dorsale anticyclonique s´installe sur la France et une petite dépression se positionne sur la péninsule ibérique. Il s´en suit un fort flux d´Est sur les côtes Nord de la Galice (La Corogne) mais un vent modéré de secteur Nord le long des côtes espagnoles et portugaises. Les courants de marée ne devraient pas être trop importants car le coefficient est faible (entre 50 et 44) et l´amplitude modérée (environ un mètre pour le week-end).

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Bouygues Telecom l´emporte à Douarnenez

Pierre-Loïc Berthet sur Bouygues Telecom
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Avec 16 minutes d’avance sur le second, CSC ESSEC, l’équipage de Pierre-Loïc Berthet remporte haut la main cette cinquième étape de ralliement entre Paimpol et la Cité finistérienne. Une étape qui selon le skipper de BOUYGUES TELECOM s’est jouée sur l’endurance : « personne n’a rien lâché du début à la fin. Nous avons tenu jusqu’au bout. Avec la vitesse, c’est sans doute ce qui a fait la différence ». Partis de Paimpol hier soir à 21h53 aux côtés des 29 autres Mumm 30, les Champions du Monde ont franchi la ligne d’arrivée à 16h31 ce lundi, devant l’île Tristan. Il leur aura donc fallu 18 heures et 38 minutes pour boucler les 127 milles du parcours, soit une vitesse moyenne d’environ 6,8 nœuds. Malgré un vent d’est-nord-est portant qui a permis aux concurrents de naviguer en grande partie sous spi, les bateaux ont du faire face à des courants contraires et à des vents faibles, voire inexistants, sur la première moitié du ralliement. « La manche n’a pas été facile, poursuit Pierre-Loïc. Nous avons eu pas mal de trous de vent à gérer. Nous sommes passés en tête vers 4 ou 5 heures du matin ».

Ces vents irréguliers ont d’ailleurs joué des tours à ALPES MARITIMES MANDELIEU THEOULE, 3ème de l’étape. «Au pointage près de l’Aber Wrac’h, nous sommes passés deuxième, explique le figariste Gildas Morvan, venu prêter main forte au poste de navigateur-tacticien . Nous avons essayé de minimiser les risques, mais nous sommes tombés dans un trou de vent, et CSC ESSEC nous a doublé ». «Nous pensions qu’Alpes Maritimes avait pris une algue, raconte le skipper de CSC ESSEC, Hervé Gautier. Nous sommes passés devant eux et avons réussi à les contenir. La vitesse du bateau est une vraie satisfaction. Notre bon coup tactique cette nuit lorsque nous avons tiré au large, où le vent était plus soutenu, en est également une».

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Bruno Peyron remporte la Nokia Oops Cup 2005

Nokia Oops Cup 2005
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Le duo Peyron / Ravussin du Team Stena Sovcomflot a largement affirmé sa suprématie à Soplot, en Pologne, en s’imposant dans les 4 manches courues devant les milliers de visiteurs venus admirer le spectacle.Tandis qu’il reste encore une régate à courir à St Petersbourg le 12 juillet, Bruno Peyron et son équipe sont déjà à l’abri de tous leurs adversaires !Classement de la course de Sopot :1) Stena Sovcomflot, Sweden/Russia, Bruno Peyron, 4 points2) HiQ, Sweden, Klas Nylöf, 12 pts3) Academy, Norway, Knut Frostad, 124) TietoEnator, Finland, Thomas Johanson, 15 pts5) Nokia, Sweden, Magnus Olsson, 17 pts6) Bonduelle, Poland, Gotek Zibi, 26 ptsClassement final de la Nokia Oops Cup 2005 :1) Stena Sovcomflot 15 points2) Academy 23 pts3) HiQ 28,5 pts4) TietoEnator 40,5 pts5) Nokia 42,5 pts6) Bonduelle 51,5 pts

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Anne Liardet et Karen Leibovici prêtes pour la Jacques Vabre

Roxy - Anne Liardet
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Après le baptême du nouveau Roxy le 15 Juin dernier à Hendaye par la quadruple Championne du Monde de Surf Lisa Andersen, ambassadrice de Roxy depuis toujours, l’équipe s’est remise au travail à Lorient.
Anne Liardet et Karen Leibovici prennent leurs marques sur le 60’ ROXY et naviguent en permanence depuis un mois. Une session de navigation spécifique a même été programmée avec Vincent Riou qui a remporté la dernière édition du Vendée Globe à bord de ce prestigieux monocoque précédemment nommé PRB.

Premier rendez-vous de l’été pour l’équipe Roxy, la Semaine du record SNSM entre Saint-Nazaire et Saint-Malo au profit de la Société Nationale des Sauveteurs en Mer. Le 16 Juillet prochain, ROXY sera au départ de cette course amicale et symbolique aux côtés de Marc Thiercelin, Jean-Pierre Dick ou encore Loïck Peyron.
Dans la foulée, Anne Liardet et Karen Leibovici accompliront dans le Golfe les 1000 milles requis pour se qualifier à la Transat Jacques Vabre.

Le 7 Août, ROXY s’élancera de Cowes sur l’Ile de Wight vers Plymouth en contournant les fameux rochers du Fastnet en Grande Bretagne. Organisée tous les deux ans, la Rolex Fastnet Race, longue de 608 milles, est une course prestigieuse dont Sébastien Josse fut le dernier vainqueur en 2003 sur VMI devant Vincent Riou sur PRB. Anne et Karen accueilleront à bord de ROXY, 3 autres navigatrices européennes dont la britannique et experte de Cowes Miranda Merron. Née en 1969, cette anglaise est l’une des navigatrices les plus talentueuses de sa génération. Depuis sa tentative de Jules Verne en 1998 à la Jacques Vabre dont elle termine 10ème en 2001 puis une première Route du Rhum en 2002 (8ème du classement final), Miranda a navigué sur presque tous les océans du globe et détient encore le record féminin du Tour des Iles Britanniques avec Emma Richard en 50 pieds.

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