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The Ocean Race. Première nuit, Gibraltar à passer

15 January 2023, Start of The Ocean Race, Leg 1 IMOCA Fleet

La flotte de 5 Imoca et de 6 VO65 a pris le départ ce dimanche de la première étape de The Ocean Race. Un spectacle magnifique où les Imoca tous à foils ont offert un très bel aperçu de leur capacité à accélérer avec leur appendices.

Ce lundi matin, les deux flottes restent assez groupées dans un vent assez maniable mais qui devrait forcir en fin de journée jusqu’à atteindre plus de 30 nœuds. La sortie de Méditerranée au près s’annonce compliquée pour les équipages qui vont devoir accélérer pour s’extirper rapidement de la zone et passer Gibraltar. Malizia et Guyot étaient en tête ce matin mais à quelques milles à peine des suivants.

Retour sur le départ

Cinq voiliers de la classe IMOCA – les monocoques haute technologie équipés de foils – ont pris le départ dans des conditions idéales, en face du Ocean Live Park d’Alicante, peu après 16h00, heure française.

Deux heures plus tôt, une flotte de six monotypes VO65 s’est également élancée pour la première étape d’une épreuve plus courte, focalisée sur l’Europe, The Ocean Race VO65 Sprint, qui comporte trois manches.

Alors que les deux flottes font route vers le Cap-Vert, à quelque 1900 milles nautiques, les IMOCA poursuivront leur course autour du monde, tandis que les VO65 feront une pause, avant de rejoindre la flotte des IMOCA en Europe au printemps pour les deux dernières étapes.

Tous les marins ont été célébrés par presque 140 000 fans passionnés qui ont visité l’Ocean Live Park ce week-end pour profiter de l’expérience The Ocean Race, qui comprenait des activités autour du programme de durabilité Racing with Purpose, développé en collaboration avec notre partenaire 11th Hour Racing.

La fréquentation totale d’Alicante sera connue après la fermeture du Ocean Live Park ce dimanche soir, mais le nombre de visiteurs samedi a dépassé les 60 400, ce qui représente un record en cinq éditions au départ d’Alicante.

Alors que la période de pré-départ à Alicante a bénéficié d’une météo idéale pour le mois de janvier, avec des températures élevées sous un ciel ensoleillé, les marins attendaient eux aussi des conditions météorologiques favorables.

© Sailing Energy / The Ocean Race
Les IMOCA sont partis autour du monde dans des conditions de course optimales.

Avec le faible front météorologique qui est passé sur la zone de départ plus tôt dans l’après-midi, les conditions de vent avaient commencé à se stabiliser autour des 12-14 nœuds, de nord / nord-ouest pour le départ des cinq IMOCA.

Néanmoins, deux heures après le départ des VO65, il était clair, d’après les images aériennes, qu’il y avait encore quelques variations de vent.

Regardez le replay complet du départ des IMOCA ici.

Sur l’eau, au moment du coup de canon, c’est le tout nouveau Biotherm (FRA) de Paul Meilhat qui a donné le ton, lancé sur ses foils. Un spectacle impressionnant, d’autant plus que la semaine dernière, cet équipage naviguait pour la première fois ensemble à bord d’un bateau qui venait d’être mis à l’eau.

Après quelques moments d’instabilité sur le bord de reaching vers la première marque, lorsque le bateau s’est envolé, il était clair que l’équipe française était rapide mais pas encore bien réglée.

Derrière eux, sur leurs traces, le Team Holcim-PRB (SUI) de Kevin Escoffier s’est également envolé par moment. Les deux bateaux naviguant à un rythme effréné.

Le deuxième bord du parcours côtier a vu la flotte naviguer au portant. Les bateaux étant moins sollicités, les équipes ont pu ajuster leurs réglages avant le prochain bord rapide. Quelques secondes après que Biotherm ait passé la marque 3, il était clair qu’ils avaient fait quelques ajustements essentiels au niveau de leurs réglages.

Cette fois, le bateau était plus rapide et mieux réglé. Biotherm a accéléré sur le troisième bord et a ensuite accentué son avance sur le reste de la flotte.

Pendant ce temps, après un départ mitigé, 11th Hour Racing Team (USA), skippé par Charlie Enright, est remonté de la dernière à la troisième place. L’expérience se fait déjà sentir pour une équipe que beaucoup considéraient comme favorite.

© Carlo Borlenghi / The Ocean Race
Alors que 11th Hour Racing Team se rapproche de la tête de la flotte, le Team Malizia de Boris Herrmann (GER) s’est retrouvé derrière mais a pu dépasser GUYOT environnement – Team Europe (FRA/GER), skippé par Benjamin Dutreux après que l’équipe franco-allemande ait eu un problème avec son code zéro, ce qui l’a obligé à faire une pause pour résoudre le problème.

De retour à l’avant et alors que les leaders franchissaient la dernière marque, Biotherm atteignait 29 nœuds. Leur avantage s’est rapidement allongé à 500 mètres sur le second, Holcim-PRB. Après seulement 40 minutes de navigation, c’est une performance impressionnante.

Avant le départ, le skipper Paul Meilhat avait expliqué à quel point lui et son équipage seraient à l’aise pour naviguer en mode manuel si nécessaire. Il a vite illustré son propos après avoir effectué un tour rapide du parcours côtier, la barre à la main.

D’autres ont expliqué l’importance de prendre les choses avec précaution. Mais si le parcours côtier a révélé quelque chose, les vitesses des bateaux dépassant régulièrement les 30 nœuds alors que la flotte s’éloignait du rivage et entrait dans la brise plus forte ont illustré ce que signifie le nouveau monde de la course en IMOCA en équipage complet, ainsi qu’une démonstration du rythme effréné qui s’annonce pour cette étape de 3 500 kilomètres vers le Cap-Vert.

Classement à la marque 4
1 – Biotherm (FRA)
2 – Team Holcim-PRB (SUI)
3 – 11th Hour Racing Team (USA)
4 – Team Malizia (GER)
5 – GUYOT environnement – Team Europe (FRA/GER)

La flotte des VO65 a pris le départ en premier

Le sprint VO65 de The Ocean Race a été la première course à prendre le départ depuis Alicante, ce dimanche.

© Sailing Energy / The Ocean Race
Depuis plusieurs jours, la météo a été au centre des préoccupations pour cette première étape de 1 900 milles nautiques entre Alicante et le Cap-Vert.

Regardez le replay complet du départ de la VO65 ici.

Ce sont surtout les prévisions de vents forts et de grosses mers que la flotte devait rencontrer en se dirigeant vers le détroit de Gibraltar. C’est ce qui a occupé les esprits.

Mais les prévisions avaient également indiqué que les premiers bords de la phase initiale de l’étape 1 de la VO65 Sprint Cup (un parcours côtier en forme de rectangle) seraient très délicats en raison du passage d’un front météorologique.

Et au moment du départ des VO65, la météo a effectivement donné quelques sueurs froides sur le plan d’eau.

Pour le départ à 14h05 heure française, la brise était à la fois légère et d’une direction différente de celle prévue à l’origine, transformant le premier bord en un bord de près plutôt qu’en un bord de reaching.

Parmi les six bateaux, c’est le WindWhisper Racing Team (POL) skippé par Pablo Arrarte qui a tiré le meilleur des premières minutes. Partir à l’extrémité de la ligne s’est avéré être une décision gagnante avant une baisse et un changement de direction du vent.

A partir de là et pendant l’heure qui a suivi, l’équipe polonaise a parfaitement lu les conditions changeantes pour mener la flotte tout autour du parcours rectangulaire.

Derrière eux, le Team Jajo (NED) skippé par Jelmer van Beek a également pris un départ en trombe, tandis que l’Ambersail 2 (LUI) de Rokas Milevičius était troisième.

Une fois le parcours dans la baie terminé, la brise s’est calmée, tout comme le classement – pour l’instant.

Avec des prévisions de conditions complexes et changeantes, ainsi que des menaces de vents forts et de mer formée, personne ne prend rien pour acquis.

Positions de la marque 5
1 – WindWhisper Racing Team (POL)
2 – Team Jajo (NED)
3 – Ambersail 2 (LUI)
4 – Mirpuri Foundation Racing Team (POR)
5 – Austrian Ocean Racing Powered by Team Genova (AUT/ITA)
6 – Viva México (MEX)

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The Ocean Race. Revivez le magnifique départ des Imoca

Le spectacle de The Ocean Race qui se jouait pour la première fois en Imoca était magnifique. Les 5 Imoca ont assuré le spectacle aidés par des conditions idéales pour faire voler les bateaux. Paul Meilhat sur Biotherm a réussi à prendre un départ canon suivi par Holcim-PRB. La course promet. Les 6 VO65 ont précédés les Imoca. La première étape vers le Cap vert est bien lancée.

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SailGP. Les Néo-zed l’emportent à Singapour, mauvais week-end pour les Français

USA SailGP Team helmed by Jimmy Spithill and Australia SailGP Team helmed by Tom Slingsby race towards the city on Race Day 2 of the Singapore Sail Grand Prix presented by the Singapore Tourism Board in Singapore, Singapore. 15th January 2023. Photo: Bob Martin for SailGP. Handout image supplied by SailGP

Les Néo-zed emmenés par Peter Burling ont brillamment remporté le Grand Prix de Singapour en devançant les Danois et les Australiens. Les Français ont manqué ce rendez-vous terminant à l’avant-dernière place et rétrogradent à la 4e place au classement général. Les Suisses remportent leur première victoire de manche.

Après un samedi où seulement 2 manches ont pu être courues dans des conditions très légères, ce dimanche à Singapour a offert un peu plus de spectacle. Les Néo Zed bien que pénalisés par 4 points après avoir percuté le bateau américain en entrainement ont remporté brillamment le Grand Prix laissant peu de chance à ses adversaires. Ils retrouvent le chemin de la victoire et pointent 2e au classement général devant les Britanniques qui devancent désormais les Français.
Des Français en difficulté le samedi qui semblaient bien partis dans la deuxième manche ce dimanche en tête à la première bouée mais qui ont enchaînés des petites erreurs. Ils terminent à l’avant-dernière place au classement général. Dommage. Il restent encore 3 Grands Prix, il faudra montrer plus de consistance à Sydney en février prochain pour espérer décrocher une place en finale à San Franscisco.

Quentin Delapierre « C’était un grand prix très compliqué. Nous savions que cela allait être complexe avec le vent faible et les orages, sur un plan d’eau assez réduit. Nous avons pris de bons départs mais nous nous sommes ensuite retrouvés en difficulté. J’ai fait pas mal d’erreurs et nous avons ensuite eu des problèmes pour nous adapter. Nous aurions pu inverser la tendance aujourd’hui car nous étions dans un meilleur état d’esprit. Mais une grosse erreur nous a fait terminer 4e de la première manche du jour alors que nous aurions pu la gagner.
Évidemment nous sommes déçus de cette 8e place mais je ne suis pas inquiet. Il ne faut pas oublier où nous sommes au classement : 4e à 1 point de la 3e place. Tout reste à jouer ! Si on arrive comme ça à San Francisco, ça me va. Nous sommes au bon endroit avec les points qu’il faut. Nous avons une bonne équipe et notre orgueil a été touché ici à Singapour. Nous allons travailler dur pour arriver avec le sourire à Sydney, pour faire un beau Sail Grand Prix !
»

Classement en mouvement

Les Danois qui se sont montrés extrêmement solides tout au long de ce Sail Grand Prix de Singapour. En montant sur la 2e marche du podium, Nicolai Sehested et ses équipiers se maintiennent à la 5e place du classement général mais réduisent l’écart avec leurs concurrents directs. Avec 51 points, ils sont désormais juste derrière les Français.

La bataille pour la troisième place va donc être particulièrement rude au sein de la flotte intermédiaire, d’autant qu’il faudra aussi compter avec le Canada qui cumule 45 points au classement provisoire, devant les États-Unis (43 points), qui alternent performances et ratés.

Si la Suisse, actuellement dernière avec 23 points derrière l’Espagne (24 points), ne semble pas en mesure de se qualifier pour la Grande Finale de San Francisco, elle a montré de très belles choses à Singapour. Sébastien Schneiter a en effet décroché sa première victoire de manche, bien conseillé sans doute par l’Australien Nathan Outteridge, tacticien du bord sur ce grand prix asiatique.

La course pour la qualification à la Grande Finale à un million de dollars, qui se disputera le 7 mai à San Francisco, reste donc plus que jamais serrée, même si les Australiens et les Néo-Zélandais, avec respectivement 68 et 59 points, font figures de favoris. Sans compter que les 2 prochains actes se dérouleront pour eux à domicile : à Sydney d’abord pour Tom Slingsby et son équipe les 18 et 19 février, puis à Christchurch pour les Kiwis de Peter Burling, les 18 et 19 mars. Tout peut arriver sur SailGP, et c’est peu dire que les choses vont vite !

CLASSEMENT SINGAPORE SAIL GRAND PRIX
1- NOUVELLE – ZÉLANDE / Peter Burling – 10 pts
2- DANEMARK / Nicolai Sehested – 9 pts
3- AUSTRALIE / Tom Slingsby – 8 pts
4- SUISSE / Sébastien Schneiter – 7 pts
5- GRANDE-BRETAGNE / Ben Ainslie – 6 pts
6- CANADA / Phil Robertson – 5 pts
7- ÉTATS-UNIS / Jimmy Spithill – 4 pts
8- FRANCE / Quentin Delapierre – 3 pts
9- ESPAGNE / Jordi Xammar – 2 pts

CLASSEMENT SAILGP SAISON 3 APRÈS 8 SAIL GRAND PRIX
1- AUSTRALIE / Tom Slingsby – 68 pts
2- NOUVELLE – ZÉLANDE / Peter Burling – 59 pts
3- GRANDE-BRETAGNE / Ben Ainslie – 54 pts
4- FRANCE / Quentin Delapierre – 53 pts
5- DANEMARK / Nicolai Sehested – 51 pts
6- CANADA / Phil Robertson – 45 pts
7- ÉTATS-UNIS / Jimmy Spithill – 43 pts
8- ESPAGNE / Jordi Xammar – 24 pts
9- SUISSE / Sébastien Schneiter – 23 pts

PÉNALITÉS
Spain SailGP Team
2 points perdus au championnat pour 4 points de pénalité à Plymouth
Switzerland SailGP Team
2 points perdus au championnat pour 4 points de pénalité à Saint-Tropez
United States SailGP Team
4 points perdus au championnat pour 8 points de pénalité à Saint-Tropez
New Zealand SailGP Team
2 points perdus au championnat pour 4 points de pénalité à Dubaï
2 points perdus au championnat pour 4 points de pénalité à Singapour

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Globe40. Deux bateaux ont heurté un ofni, voie d’eau maitrisée pour l’un, déroute vers un port argentin pour l’autre

Vendredi à 09.56 heure française l’équipage de MILAI Around The World a prévenu la direction de course et le Cross Griz Nez d’un choc violent survenu avec un OFNI ; il n’y pas de blessés à bord , l’équipage est en sécurité et se déroute vers un port argentin afin d’évaluer les dégâts ; Ce fut le cas aussi hier dans l’après-midi pour SEC HAYAI qui a heurté à son tour un OFNI endommageant un safran et provoquant une voie d’eau ; incident rapidement maitrisé l’équipage

On savait déjà avec d’autres courses comme le Vendée Globe que la remontée de l’Atlantique Sud était une phase difficile; confirmation pour la GLOBE40 partie d’Ushuaia le 8 janvier. Avec un trafic commercial fort le risque d’OFNI ( Objet Flottant Non Identifié) est accru ; MILAI Around The World l’a expérimenté à ses dépens et après le choc survenu jeudi matin fait route vers le port argentin de Mar Del Plata ou il devrait arriver lundi soir pour évaluer et réparer les dégâts. Ce fut le cas aussi hier dans l’après-midi pour SEC HAYAI qui a heurté à son tour un OFNI endommageant un safran ( photo ci-dessous ) et provoquant une voie d’eau ; incident rapidement maitrisé l’équipage hollandais a repris sa route en surveillant son safran toujours en place. La densité du trafic de pêche est aussi impressionnante : plus que les conférences feutrées sur la protection des océans l’observation de la copie d’écran d’AHMAS ci-dessous avec 100 batiments de pêche en 30 milles en dit long sur la surexploitation des mers ; avec en prime le danger que cela représente pour la navigation en particulier la nuit ou les halos lumineux puissants brouillent la visibilité jusqu’à 30 milles. Enfin la météo n’est pas en reste avec une succession de dépressions et de zones de calme constitutant autant de “passages à niveau” creusant les écarts dans la flotte entre ceux qui passent avant la barrière et ceux aprés.. La course garde néanmoins toujours ses droits et après le changement de route de MILAI c’est SEC HAYAI qui a repris la tête suivi de près par AMHAS à 10 milles.


SEC HAYAI qui a heurté à son tour un OFNI endommageant un safran. copie d’écran d’AHMAS ci-dessous avec 100 batiments de pêche en 30 milles
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The Ocean Race. Conférence de presse avant le départ dimanche 15 janvier 2023

13 January 2023, IMOCA Skippers Press conference in Alicante: Boris Herrmann, Kevin Escoffier, Benjamin Dutreaux, Paul Meilhat, Charlie Enright

La première conférence de presse a eu lieu au beau milieu d’une intense période de préparation pour les 5 équipes en Imoca et les 6 en VO65.

Cette présentation officielle des 11 skippers des flottes IMOCA et VO65 a marqué une étape importante en vue de The Ocean Race avant le départ de cette course incontournable et historique, dimanche après-midi. C’est aussi le 50e anniversaire de l’événement. Raison de plus pour que cette 14e édition comprenne la plus longue étape de son histoire : 12 750 milles entre le Cap, en Afrique du Sud, et Itajaí, au Brésil. Cette étape devrait durer 30 jours, lors desquels la flotte IMOCA naviguera dans les fameuses et redoutées mers du Sud.
Quand on aborde le sujet, on comprend rapidement que les skippers IMOCA, tous chevronnés, ont clairement saisi le défi et l’importance que représente cette étape..
Je n’ai encore jamais navigué en équipage 30 jours d’affilé“, admet le français et co-skipper de GUYOT environnement – Team Europe (FRA/GER) Benjamin Dutreux. D’autres ont fait preuve de la même franchise. “Je pense que la troisième étape sera particulièrement difficile, car il s’agira de savoir quand ralentir et jusqu’où pousser“, affirme Charlie Enright, le skipper de 11th Hour Racing Team (USA). “Il se peut que nous finissions par naviguer à 70% en mode pilote automatique. Du point de vue du spectateur, le parcours se résume à une course jusqu’en Afrique du Sud, une survie jusqu’au Cap Horn et une remontée jusqu’à l’arrivée.
Toutefois, tous les skippers ne sont pas d’accord sur l’étape qui promet d’être la plus difficile.
C’est sûr que l’étape 3 sera difficile, car nous nous dirigeons vers le sud, mais trois de nos équipiers y sont déjà allés en naviguant seuls sur un IMOCA“, a déclaré Paul Meilhat de Biotherm (FRA). “Pour nous, ce sont les étapes 1 et 2 qui seront les plus délicates. Nous ne nous sommes pas entraînés ensemble pour cette course, la première fois que nous avons navigué en équipage, c’était il y a une semaine, donc nous allons découvrir comment nous travaillons à cinq sur le bateau.
Le défi qu’est la navigation en équipage a également été sujet à des réponses inattendues. Les avantages que représentent le partage de la charge physique, la gestion du bateau et le maintien de la pression sont évidents. Mais les marins ayant une expérience en solo ont souligné la pression supplémentaire qu’un équipage complet peut engendrer.
Lorsque vous naviguez seul, vous n’êtes pas souvent stressé car vous pouvez faire les choses à votre rythme, mais en tant que skipper, vous avez un tas de responsabilités supplémentaires envers l’équipage, donc je m’attends à être plus stressé au départ“, explique Paul Meilhat. Un point de vue partagé par Kevin Escoffier de Team Holcim PRB (SUI).
C’est plus facile de naviguer seul, parce que quand vous êtes quatre, vous devez penser à tout le monde“, ajoute le skipper français.
Pour Benjamin Dutreux, c’est le brassage des cultures et des compétences qui lui importe avant le départ.
Nous partageons différentes cultures au sein de l’équipage, ce qui est une force, alors l’important c’est de bien les gérer pour obtenir le meilleur pour l’équipe.
Pour les spectateurs et les passionnés de l’événement, les performances impressionnantes des IMOCA sont l’un des grands attraits de cette course, mais les hautes vitesses ne sont pas sans risque, comme le souligne Kevin Escoffier. Concevoir un bateau plus performant que le reste de la flotte fait partie de la compétition et implique que les équipes préserveront toujours leurs secrets.
Toutefois, en cas de problème lié à la sécurité, nous partagerons les informations susceptibles d’aider “, précise-t-il. “Je ne voudrais pas gagner une étape en sachant qu’un bateau s’est cassé parce qu’une information n’a pas été partagée“.
Le skipper de Team Malizia (GER), Boris Herrmann, est d’accord. “Il y a une bonne ambiance dans cette classe et j’espère que nous pourrons la garder tout au long de la course.
Après avoir été la première équipe à annoncer sa participation et avoir bénéficié d’un délai de trois ans pour prendre le départ avec un nouvel IMOCA conçu spécialement pour les courses en équipage, 11th Hour Racing Team fait figure de favorite, mais Charlie Enright a souligné que tout avantage perçu devait être remis dans son contexte.
Trois ans de préparation comparés à la quantité d’expérience que je compte ici parmi les marins à ma droite, ce n’est finalement pas grand-chose…», ajoute-t-il.

https://www.youtube.com/watch?v=iHd2s3tCVg4

Les skippers VO65 étaient aussi au rendez-vous, et eux aussi étaient 100% concentrés sur le défi qui les attend. Ils seront les premiers à prendre le départ dimanche. Pour eux, la première étape du sprint VO65 de The Ocean Race les emmènera d’Alicante au Cap Vert.
“Je pense que ma responsabilité est énorme, surtout quand je considère le nombre de jeunes marins dans l’équipage, mais je crois aussi que c’est une opportunité extraordinaire de régater contre autant de grandes équipes”, a confié le skipper d’Ambersail 2 (AUT), Rokas Milevičius.
Pour Antonio Fontes, qui a déjà participé à The Ocean Race 2017-18, et qui est désormais skipper de l’équipe portugaise Mirpuri Foundation Racing Team (POR), la course représente une unique occasion d’inspirer la prochaine génération. “Ce projet a pour but de développer la voile hauturière portugaise et cette compétition permet à la prochaine génération de se lancer et de découvrir ce type de course pour la première fois.”
Pour Gerwin Jansen, skipper de l’Austrian Ocean Racing Powered by Team Genova (AUT/ITA), le partenariat avec la ville hôte de l’arrivée (Gênes) a été un élément clé de leur campagne.
Pour cette édition, le pays le plus représenté en VO65 n’est autre que les Pays-Bas.
“Je suis super heureux car nous sommes six hollandais à bord “, a déclaré le skipper de Team JAJO (NED), Jelmer van Beek, dont l’équipage comprend le vétéran de la course, Bouwe Bekking, avec huit éditions à son actif. “Il sera chef de quart, c’est génial d’avoir une telle expérience à bord”.
Le skipper de Viva México (MEX), Erik Brockmann, a ajouté : “Nous sommes très heureux d’être ici sur la ligne de départ pour représenter le Mexique, 50 après la victoire de Sayula II. »
Après avoir remporté l’In-Port Race le week-end dernier, Windwhisper Racing Team (POL) de Pablo Arrarte est sous le feu des projecteurs.
“Toutes les équipes sont très bonnes et le fait d’avoir eu cette course comme session d’entraînement était très intéressant. Même si nous avons rejoint The Ocean Race tardivement, nous nous sommes entraînés autant que possible, alors nous espérons que les résultats seront là.”

Météo
Après une semaine où les prévisions météorologiques ont oscillé autour de modèles variables, le tableau s’éclaircit pour le départ de dimanche. Actuellement, les prévisions annoncent une brise de sud-ouest de 8 à 12 nœuds pour le départ des VO65, qui devrait basculer au nord-ouest pour la flotte des IMOCA. Ensuite, lorsque les deux flottes se dirigeront vers le détroit de Gibraltar, elles devraient rencontrer jusqu’à 30-35 nœuds dans la mer d’Alboran lundi, cela sera leur première épreuve.

Comment regarder le départ de la première étape de The Ocean Race :
Départ de la flotte des VO65 : 14h00 heure française – Eurosport Player / Discovery+ platform
Départ de la flotte IMOCA : 16h00 heure française – Eurosport / Eurosport Player / Discovery+ platform – Eurosport diffusera un programme de 30 minutes à 15:30 heure française.
Sachez que les deux départs de la course depuis Alicante seront également diffusés pour les téléspectateurs internationaux sur la page d’accueil de www.theoceanrace.com et sur https://www.youtube.com/Eurosport/streams.

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SaiGP. Conditions très légères à Singapour, mauvaises journée pour les Français

The F50 catamaran fleet practice starts ahead of the Singapore Sail Grand Prix presented by the Singapore Tourism Board in Singapore, Singapore. 13th January 2023. Photo: Bob Martin for SailGP. Handout image supplied by SailGP

Pour le premier Grand Prix de l’année 2023 et pour la première fois en Asie, les équipages de SailGP ont du patienter pour avoir du vent et régater en baie de Singapour. Deux manches seulement ont pu être courues ce premier jour avec des équipages qui naviguaient avec la grande aile et 4 équipiers à bord.

Les Australiens, les Anglais et les canadiens se sont les mieux sortis de conditions compliquées sur l’eau sur un parcours réduit à 4 legs qui n’a pas offert un spectacle incroyable en mode archimédien. Les néo-zed qui ont réussi parfois à foiler sont 6e. Les Français malgré de bons départs terminent derniers. Ils sont à 8 points de la 3e place. Tout est encore possible pour pouvoir réitérer leurs exploits sur les deux derniers Grand Prix et conserver leur 3e place au classement général.

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RORC Transatlantic Race. Le MOD70 Maserati premier en temps réel et bat le record

Le Maserati Multi70 de Giovanni Soldini a remporté les honneurs de la ligne en multicoque de la RORC Transatlantic Race 2023. Il établit un nouveau record de la course en multicoque en 5 jours 5 heures 46 minutes 26 secondes, pulvérisant le record précédent de 17 heures.

Giovanni Soldini, Guido Broggi, Matteo Soldini, Oliver Herrera Perez, Francesco Pedol, Lucas Valenza-Troubat et Francesco Malingri ont réalisé une superbe course. Mais la victoire et le nouveau record de la course n’ont pas été faciles. Des vents forts et une mer formée ont fait des ravages sur le bateau. « Je suis très content, nous étions très rapides et nous avons fait un très beau parcours dans cette course », a commenté Soldini. « Nous avons eu un gros problème de dérive et de safran, mais nous avons continué à nous battre. Je suis tellement heureux d’être ici à la Grenade et je suis tellement fier de mon équipe, ce sont des gars spéciaux. Nous nous sommes trompés au début lorsque nous sommes allés chercher du vent thermique dans les îles Canaries ; nous l’avons probablement raté d’une demi-heure. Après cela, nous avons fait un très bon travail quand vous regardez notre cours. Nous avons bien empanné sur les changements de vitesse et nous sommes sortis de chaque manœuvre avec un grand angle.

Le MOD70 Snowflake américain de Frank Slootman, skippé par Gavin Bradya terminer 2e, 5h plus trad. Le bateau français Zoulou devrait prendre la 3e place.

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Ultim. Anthony Marchand devient skipper d’Actual Ultim 3 et prendra le départ du Tour du Monde Ultim

Photo: Ronan Gladu

Anthony Marchand devient le skipper d’Actual Ultim 3 tandis qu’Yves Le Blevec prend la direction du Team Actual. A 37 ans, Anthony devient aussi le plus jeune skipper de la classe Ultim. Cette décision tripartite entre Samuel Tual, Président d’Actual group, Yves Le Blevec et Anthony Marchand est une première en course au large. Ces évolutions et cette création de poste ont été mûrement réfléchies et sont parfaitement en phase avec les valeurs et les métiers du Groupe Actual : « déceler des talents et créer le cadre pour qu’ils s’y épanouissent ». En attendant la mise à l’eau de l’Ultim, actuellement en chantier, Anthony prendra le départ du Tour du Monde en équipage « The Ocean Race », dimanche 15 janvier, sur l’Imoca Biotherm skippé par Paul Meilhat.

« L’histoire continue, de façon différente. »
Samuel Tual, Président d’Actual group : “Anthony va pouvoir se concentrer sur la performance, tout en s’appuyant sur l’expérience d’Yves et de l’ensemble de l’équipe. Il est aujourd’hui intéressant de pérenniser notre programme voile en confiant ce poste de skipper, qu’Anthony va occuper. Le Team Actual s’est structuré au fil des années. Cette évolution a dû contraindre Yves à endosser plusieurs rôles : il était à la fois skipper, directeur du team et manager de l’ensemble du programme. Nous arrivions aux limite s de ce modèle, notamment compte-tenu des enjeux sportifs du tour du monde à venir (Arkéa Ultim Challenge dont le départ aura lieu le 7 janvier 2024 ndlr). Pour Yves, c’est une évolution de carrière, choisie. C’est la mission du groupe Actual de déceler des talents et de créer le cadre pour qu’ils s’y épanouissent.
C’est ce que nous avons fait avec Yves, qui va continuer de se réaliser dans ce nouveau statut. Et nous allons désormais accompagner Anthony. L’histoire continue, de façon différente.

« J’ai plein d’idées pour le développement du Team Actual ! »
Yves Le Blevec, directeur du Team Actual : Le Team Actual, la filiale « course au large » du Groupe Actual, peut aussi devenir un acteur majeur dans son domaine. « Je vois ce nouveau statut comme une promotion : je passe de skipper à directeur et j’ai plein d’idées de développement pour le Team Actual ! Le Groupe Actual est un acteur majeur de l’emploi en France.Il y a des perspectives passionnantes en termes de transmission, de formation, d’histoires à partager qu i sont parfaitement en phase avec les valeurs d’Actual. Je me sens complètement capable de diriger cela… Et ça me passionne ! »

« Profondément heureux et touché »
Anthony Marchand, skipper d’Actual Ultim : « Je suis profondément heureux et surtout touché de la confiance que m’apportent Samuel Tual, Yves, c’est gratifiant. C’est une grosse responsabilité, mais cette pression liée au statut de skipper est une dimension qui me manquait. J’ai profité de la transat retour de la Route du Rhum, où j’étais skipper de l’Ultim, pour y réfléchir. C’était l’occasion parfaite pour me projeter, de façon très concrète, sur ce nouveau statut. J’en avais besoin pour mener une réflexion personnelle, avant de m’engager sur ce programme qui comporte beaucoup d’enjeux. »

Chronologie d’une évolution mûrement réfléchie

2017
Yves chavire au sud du Cap Horn : il y aura un avant et un après. « Je n’ai plus abordé la course au large de la même façon. Je me suis éloigné d’une forme d’insouciance, d’indestructibilité. »

2020
Acquisition du M100 MACIF de François Gabart qui devient Actual Ultim 3 avec un nouveau projet sportif sur 4 ans.
2021
Yves choisit Anthony Marchand comme co-skipper de la Transat Jacques Vabre. A l’issue de cette transat en double, Yves partage à Samuel Tual ses réflexions sur quel pilote pour aller plus vite, progresser et gagner ? Ils engagent des discussions de fond sur les différents scénarios possibles.
2022
Yves propose à Anthony de rester dans la cellule performance du Team Actual et de devenir le skipper remplaçant de l’Ultim Actual.
A l’issue de la Route du Rhum, Yves et Samuel Tual proposent à Anthony de prendre la barre d’Actual Ultim 3 et de gérer la partie sportive du projet.
2023
Janvier – Mars
. Anthony est performer à bord de l’IMOCA Biotherm de Paul Meilhat sur The Ocean Race. Il va mettre à profit cette expérience de haut vol pour découvrir les mers du sud et commencer ainsi sa préparation à l’Arkéa Ultim Challenge.
. Chantier technique pour le Team Actual.
Avril : mise à l’eau d’Actual Ultim 3
Printemps : premières navigations en équipe puis en solitaire pour le nouveau skipper Actual – Parcours de qualification de 2500 milles en solitaire
Juin – Juillet : entraînements, travail sur la performance
Été – Automne : poursuite de la préparation au tour du monde en solitaire
2024
(*) 7 janvier : départ de l’Arkéa Ultim Challenge, Tour du monde en solitaire et sans escale

Anthony Marchand performer, authentique, humble

Samuel Tual : « Anthony dispose d’un potentiel extraordinaire qui ne demande qu’à être révélé dans le cadre du programme que nous avons construit. Il s’appuie sur une expérience déjà très riche : en Ultim, mais aussi sur plusieurs supports, en solitaire, en équipage et sur différents formats de course : sa polyvalence est très intéressante. Sa personnalité, son comportement, son savoir-être sont complèteme nt en phase avec les valeurs du groupe. Nous le côtoyons et le regardons évoluer depuis près de deux ans au sein du Team Actual : il a gagné notre confiance grâce à son engagement, son empathie, sa façon de communiquer, son authenticité, son niveau d’exigence élevé.
Yves Le Blevec et Actual, ce sont 22 ans d’histoire et de développement communs : un partenariat dans la durée qui a connu plusieurs phases de développement et qui a grandi au fur et à mesure que grandissait le groupe. Aujourd’hui, dans ses nouvelles fonctions, il va faire gagner le projet en performance et accompagner Anthony dans son nouveau défi.
»

Yves Le Blevec : « Anthony est un performer. Il en a le potentiel et l’envie. Il a un parcours de sportif de haut-niveau avec notamment une dizaine d’années sur le circuit Figaro à son actif. Mais il sait rester humble. C’est précieux. Il est authentique et dans l’humain. C’est dans l’ADN de notre équipe. »

Anthony Marchand : « Le premier réflexe, lorsque l’on te propose un projet aussi énorme, c’est de dire oui ! J’ai cependant souhaité me donner du temps pour réfléchir. J’avais très envie d’y aller, mais je voulais être sûr de mon choix, être sûr d’être la bonne personne pour ce programme, pour Actual, pour Yves, pour l’équipe. J’ai profité de la transat retour de la Route du Rhum, où j’étais skipper du bateau, pour y réfléchir. C’était l’occasion parfaite pour me projeter, de façon très concrète, sur ce nouveau statut. J’avais besoin de mener une réflexion, personnelle, avant de m’engager sur ce programme qui comporte beaucoup d’enjeux.
Je n’avais pas navigué depuis longtemps à bord de l’Ultim. Nous avons eu des conditions musclées avec une mer très formée, des orages, des rafales à 35 nœuds… Bref, des conditions idéales pour se poser des questions de fond : est-ce que je suis heureux à bord ? Est-ce que je pense pouvoir être performant ? En sécurité ? Etc.
A chaque fois, j’ai répondu « oui ». Avant de m’engager, j’avais besoin de cocher plein de petites cases, plein de petits « oui » avant le gros « oui ».J’ai donné ma réponse définitive à l’arrivée de ce convoyage, à La Trinité-sur-mer.
Je pars sur un tour du monde dans quelques jours… Deux tours du monde à suivre, cela parait énorme, mais cela va se faire étape par étape, naturellement. J’ai hâte d’aller découvrir les mers du sud à bord de l’IMOCA Biotherm. Ce sera un apprentissage précieux pour le tour du monde en Ultim.
Quand on regarde de loin, il y a une montagne à gravir mais, de près, ce sont plein de petites collines à franchir. Je préfère aborder les choses étape par étape. Cela ne sert à rien de se mettre une pression inutile. Et je vais être accompagné par le Team Actual. Je ne suis pas livré à moi-même pour relever ce défi. Je suis entouré de personnes hyper compétentes et expérimentées, à commencer par Yves qui sait mieux que personne ce qui m’attend.

Anthony Marchand – 37 ans – Basé à Lorient
Né le 4 mars 1985 à Saint-Brieuc

PALMARÈS

9 Solitaire du Figaro – 7 transats en double dont 2 Transat Jacques Vabre

2022
ACTUAL ULTIM 3
4è Finistère Atlantique – Challenge Action Enfance (skipper Yves Le Blevec)
1er ArMen Race Uship (skipper Yves Le Blevec)
2021
4è Transat Jacques Vabre, co-skipper sur Actual Ultim 3 skippé par Yves Le Blevec
14è Transat en Double Concarneau – Saint Barth en Figaro skippé par Fabien Delahaye
2020
Navigateur Ultim Actual pour la Drheam Cup
2019
3e La Solitaire URGO Le Figaro
Transat Jacques Vabre en IMOCA sur Prysmian Group skippé par Giancarlo Pedote
2018
2e Championnat de France Elite de Course au Large (circuit Figaro Beneteau)
2e La Solitaire URGO Le Figaro (2 victoires d’étape)
5e Transat AG2R LA MONDIALE en Figaro avec en co-skipper Alexis Loison
2016
6e Championnat de France Elite de Course au Large en Solitaire (circuit Figaro Beneteau)
13e Solitaire du Figaro Eric Bompard cachemire
1er Solo Maître CoQ (circuit Figaro Beneteau)
2015
4e Volvo Ocean Race (MAPFRE) Barreur / Régleur
Responsable performance de l’IMOCA SMA
2013
5e Championnat de France Elite de Course au Large en Solitaire (circuit Figaro Beneteau)
15e Solitaire du Figaro Eric Bompard cachemire
4è Transat Bretagne – Martinique (circuit Figaro Beneteau)
2012
5è Transat AG2R La Mondiale (circuit Figaro Beneteau), sa 8è traversée de l’Atlantique à l’âge de 27 ans.
2010
15è Solitaire du Figaro – 1er bizuth sur Bretagne – Crédit Mutuel Espoir
2009
Il remporte le Challenge Bretagne – Crédit Mutuel
2007
9è du Tour de Bretagne avec Ronan Treussart (circuit Figaro Beneteau)
10è de la Cap Istanbul avec Ronan Treussart (circuit Figaro Beneteau)
Saison de navigation – régleur GV – Trimaran Sopra Group d’Antoine Koch
2006
4e Select 6.50
Responsable gréement sur le Trimaran Brossard
2005
9e Championnat de France Olympique de 470
4e National 470
2003
Vainqueur National Laser Radial


22 ans
de course au large entre Yves Le Blevec et Actual

PALMARÈS
Mini 6.50
2007 : 1er de la Mini Transat
Multi50
2009 : 1er Trophée Prince de Bretagne – Saint Quay Portrieux
2010 : 1er Vendée – Saint Pétersbourg
2011 : 1er de la Transat Jacques Vabre avec en co-skipper Samuel Manuard
2012 : 1er Défi du Prince
2013 : 2e de la Transat Jacques Vabre avec en co-skipper Kito de Pavant
2014 : 4e de la Route du Rhum
Actual Ultim
2016 : 3e de The Transat Bakerly
1er Record SNSM
2017 : Tentative de r ecord du Tour du monde à L’envers
4e de The Bridge
Actual Leader Ultim
2019 : 3e du Tour de Belle-île
3e sur l’ArMen Race Uship
4e de la Rolex Fastnet Race
3e de la Brest Atlantiques en double avec Alex Pella
Actual Ultim 3
2021 : 2e de la Rolex Fastnet Race
4e de la Transat Jacques Vabre avec, en co-skipper, Anthony Marchand
2022 : 1er de l’ArMen Race Uship
4e de la Finistère Atlantique
4e de la Route du Rhum – destination Guadeloupe

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Trophée Jules Verne. Départ ce samedi ou semaine prochaine pour le Maxi Edmond de Rothschild

© G.Le Corre / polaRYSE / GITANA S.A

Le Maxi Edmond de Rothschild a quitté sa base lorientaise pour rejoindre Brest alors que des opportunités météorologiques semblent s’ouvrir dans les prochains jours. Le bateau a quitté Lorient pour rejoindre Brest.

Depuis le début de semaine, l’équipage et la cellule météo du Maxi Edmond de Rothschild observent une situation favorable pour un départ de Trophée Jules Verne à compter de ce week-end. Mais ce matin, si les dernières observations se montraient toujours optimistes pour un très beau temps à l’équateur, elles s’avéraient plus pessimistes sur l’Atlantique Sud et les temps de passage au cap de Bonne-Espérance.
Cette configuration « incertaine » pousse les hommes du Gitana Team à aller se positionner à Brest, afin d’être réactifs et au plus près de la ligne de départ virtuelle matérialisée à Ouessant.
L’actualisation des fichiers météos dans la soirée mais aussi demain matin déterminera si le duo Caudrelier – Cammas et leurs équipiers s’élancent dès demain à l’assaut du tour du monde où s’ils devront patienter encore quelques jours dans l’attente d’une meilleure fenêtre. D’autres opportunités étaient en effet évoquées dès le milieu de semaine prochaine.

« C’est toute la difficulté de ces périodes d’avant départ ! L’envie de partir est forcément très présente, mais nous sommes au début de notre stand-by et il ne faut pas nous précipiter. Le record sera difficile à aller chercher et nous nous devons d’avoir une fenêtre de départ ambitieuse pour avoir toutes nos chances », rappelait Charles Caudrelier.

« Les critères de temps que nous recherchons sont dictés par les performances que nous savons à la portée du Maxi Edmond de Rothschild mais aussi en analysant les différentes séquences du record d’Idec en 2017. Le passage à l’équateur et le temps au cap des Aiguilles sont nos premiers critères. Au-delà de 5 jours à l’équateur et 12 jours à la pointe de l’Afrique du Sud ce n’est plus une très bonne fenêtre. Ce créneau de lancement est l’une des seules choses que nous pouvons réellement choisir sur cette tentative de record, alors nous nous appliquons. D’autant que le temps établi par Idec met la barre très haut. »

Après deux tentatives interrompues pour des problématiques techniques, les hommes du Gitana Team s’engagent sur cette troisième aventure avec une très grande envie, sachant qu’elle pourrait être la dernière avant un long moment compte tenu du calendrier annoncé du Maxi Edmond de Rothschild dans les prochaines années, tour du monde solo en course en 2024 notamment.

En 2021, lors de leur deuxième essai sur le Trophée Jules Verne, Charles Caudrelier, Franck Cammas et leurs équipiers avaient marqué les esprits et montré le potentiel de leur monture en établissant le meilleur chrono de tous les temps à la pointe de l’Afrique du Sud, soit 11 jours, 14 heures et 3 minutes au Cap des Aiguilles. Mais la casse d’un safran de flotteur, survenue à l’entrée des mers du Sud, avait brutalement mis un terme à cette tentative de record.

La prochaine tentative sera ainsi la troisième pour les hommes du Gitana Team qui abordent ce défi planétaire avec la même ambition : celle de battre le record établi par Idec en 2017 en 40 jours 23 heures et 30 minutes. Mais à bord du Maxi Edmond de Rothschild, les six marins nourrissent également un rêve, celui de faire le tour du monde par les trois caps en passant sous la barre mythique des 40 jours.

Un équipage inchangé pour viser ce record planétaire

Ils seront six à s’élancer à bord du Maxi Edmond de Rothschild à l’assaut du Trophée Jules Verne. Charles Caudrelier, récent vainqueur de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe en Ultim retrouve son binôme Franck Cammas à la barre du géant de 32 mètres. Ce duo pourra s’appuyer sur l’expérience et les compétences des quatre marins qui les accompagnent depuis 2019 dans les courses en équipage : Morgan Lagravière, Yann Riou, David Boileau et Erwan Israël. À terre, Marcel van Triest fait son retour dans la cellule de routage. Le 7e homme comme nous le surnommons est un grand spécialiste des tours du monde et il est notamment double détenteur du Trophée Jules Verne, dont le record actuel en 40 jours 23 heures et 30 minutes.

L’équipage en détail

Charles Caudrelier
Rôle : skipper
3 tours du monde, dont 2 Volvo Ocean Race gagnantes (2012 et 2018)

Franck Cammas
Rôle : co-skipper
2 tours du Monde, dont 1 Volvo Ocean Race gagnante et 1 Trophée Jules Verne (48 jours en 2010)

Erwan Israël
Rôle : barreur régleur
2 tours du monde, dont 1 Volvo Ocean Race gagnante(2012) et 1 tentative de Trophée Jules Verne (47 jours en 2016)

Morgan Lagravière
Rôle : barreur régleur
Deux tentatives de Trophée Jules Verne ( 2020 et 2021), 1 participation au Vendée Globe 2016

David Boileau
Rôle : régleur, N°1
Deux tentatives de Trophée Jules Verne ( 2020 et 2021), 1 passage de Bonne Espérance et du Cap Horn à l’envers (record Route du Thé et Route de l’Or sur Gitana 13 en 2008)

Yann Riou
Rôle : régleur équipier média
3 tours du monde, dont 1 Volvo Ocean Race gagnante(2012) et 1 tentative de Trophée Jules Verne (47 jours en 2016)

Marcel van Triest
Rôle : routeur météo, le « 7e homme »
7 tentatives sur le Trophée Jules, dont 2 récompensées par un record (2012 et 2017)

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Fastnet Race. Record de participation avec 433 inscrits en 1 heure

The Fastnet Rock is the iconic symbol of the Rolex Fastnet Race © Rolex/Kurt Arrigo

Une heure seulement après l’ouverture des inscriptions, 433 concurrents étaient déjà inscrits pour la prochaine édition de la Rolex Fastnet. Le chiffre devrait augmenter encore. Un record alors que le précédent était établi en 2019 avec 388 concurrents.

Les membres du RORC, ou ceux qui participent à certaines épreuves, bénéficient en effet d’un délai supplémentaire. Mais le groupe le plus important qui doit encore s’inscrire est celui des classes “pro” qui naviguent en dehors de la flotte IRC, c’est-à-dire les Ultim, IMOCA, Ocean 50, Class40 et Figaro 3, ainsi que les classes de multicoques. Ils ont jusqu’au 14 avril pour s’inscrire. Pour beaucoup d’entre eux, la Rolex Fastnet Race est la course principale de la saison, avant le départ de la Transat Jacques Vabre à l’automne.

Le premier à avoir validé son inscription hier est un habitué de la Rolex Fastnet Race, Chris Choules et son fidèle With Alacrity (GBR), premier Sigma 38 lors des trois dernières éditions de la course et quatrième sur 70 bateaux en IRC 4 en 2021. Au coude à coude avec eux, se trouve un autre habitué, le X-442 Ster Wenn 5 du Français Guy Sallenave. Deuxième en IRC 1 lors de la Rolex Fastnet Race 2005, Ster Wenn 5 a été mené par le fils de Sallenave, Pierre, en 2021, qui le réengage pour cette édition anniversaire.

Le pays le mieux représenté aujourd’hui est le Royaume Uni avec 166 bateaux mais la France est proche avec 118 engagés. Comme d’habitude, la Rolex Fastnet rassemble des bateaux de toutes tailles. Le plus petit est un Mini 6.50 alors que le bateau le plus grand l’ancien Rambler 88, maintenant baptisé Lucky. Le plus long trimaran est le premier Ultim, le trimaran Banque Populaire de 30 m skippé par Armel le Cleac’h, vainqueur du Vendée Globe 2016-17.

« Nous sommes ravis de cet engouement. C’est particulièrement agréable de voir autant de marins faire un effort spécifique pour se joindre à nous pour la 50ème édition spéciale de la Rolex Fastnet Race », a déclaré le nouveau directeur de course du RORC, Steve Cole. « Évidemment, à partir d’aujourd’hui, les voiliers doivent encore se qualifier et réaliser le nombre de milles de course requis. Mais il est fort probable que lorsque les autres membres du RORC et les classes professionnelles se seront inscrits d’ici avril, nous dépasserons les 500 bateaux, ce qui devrait se traduire par une participation record le jour du départ en juillet ».

Le premier bateau français à s’inscrire à la Rolex Fastnet Race 2023 est le X-442 Ster Wenn 5 (FRA) de Guy Sallenave © Carlo Borlenghi/ROLEX

L’équipe de course du RORC à Cowes est en train de traiter les inscriptions, mais un premier coup d’œil sur le programme montre une participation forte des classes de constructeurs comme les Jeanneau Sun Fast 3300 et 3600, ainsi que divers JPK, dont des 10.10, 10.80 et 11.80 qui ont remporté trois des cinq dernières éditions de la course en temps compensé IRC.

Le programme 2023 à Cherbourg-en-Cotentin :
• 17 au 21 juillet: Semaine Pré-départ
• 20 juillet : Présentation des équipages présents à Cherbourg-en-Cotentin
• 22 juillet : Ouverture du village de course à Cherbourg-en-Cotentin
• 23 au 29 juillet: Semaine Arrivées
• 25 et 28 juillet : Remises des prix pros et amateurs
N.B Course
• 11 janvier, 13h00 HF : ouverture des inscriptions
• 22 juillet : Départ de Cowes (Ile de Wight)

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