mercredi 12 novembre 2025
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Solitaire. Guillaume Pirouelle en tête

La 54e édition de La Solitaire du Figaro Paprec a été lancé ce dimanche à 13h02 au large de Ouistreham avec le départ des 32 skippers en lice dont dix bizuths et six étrangers. Après la Grande Parade, les solitaires sont partis dans un vent d’ouest nord-ouest de 15 à 20 nœuds, avec des rafales à 22-25 nœuds. Devant leurs étraves : une étape longue, complexe, complète et exigeante de 610 milles entre Caen (Calvados) et Kinsale (Irlande), avec des parties côtières et hauturières.

Les concurrents sont entrés tout de suite dans le vif du sujet avec le parcours côtier (Trophée Paprec) permettant d’assurer le spectacle dans les villes hôtes. De quoi permettre au grand public d’admirer une dernière fois les bateaux sous voile depuis la terre et de pimenter les débats en imposant une première hiérarchie après environ une heure de course. Gaston Morvan s’illustrait en passant en tête la dernière bouée alors qu’Alexis Loison sur Groupe Reel (Alexis Loison) et YC de Saint-Lunaire (Hugo Dhallenne) entraient en collision occasionnant quelques dégâts sur les deux bateaux mais sans être contraints de s’arrêter. Après 10 heures de course Guillaume Pirouelle était en tête au pointage à minuit avant de traverser la Manche devant Basile Bourgnon et Tom Dolan.

Avec un parcours mixant côtier et hauturier, des conditions météo variées et un plateau relevé mais éclectique, cette première étape de La Solitaire du Figaro Paprec s’annonce passionnante.

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Record. Jay Thomson célébré à Brest

Il l’a fait. Jay Thomson a établi le 21 août dernier le premier temps de référence en Mini 6.50 de la traversée de l’Atlantique Ouest-Est en 17 jours 9 heures 57 minutes 43 secondes.
Après avoir franchi la ligne d’arrivée, Jay a continué à naviguer jusqu’au Port du Château à Brest, en France, où il a reçu un accueil extraordinaire et où ses empreintes de mains ont été prises.
Ce dimanche, Jay a rejoint La Base à Lorient pour un autre accueil avant de rentrer vers son port d’attache à Etel pour un dernier tour complet de ce projet avec sa Coconuts family. Etel étant l’endroit où Speedy Gonzalez a été construit par le skipper sur des plans Verdier. Un bel exploit.

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Solitaire du Figaro. Départ de la 1ère étape de Caen ce dimanche pour 32 solitaires

Alexis Courcoux / La Solitaire du Figaro Paprec

La Solitaire du Figaro commence ce dimanche avec un départ donné à Caen et une arrivée à Kinsale. 32 skippers seront au départ de cette 54e édition.

Pour la deuxième année consécutive, le Normand Yann Chateau officie au rôle de directeur de course. « Pour ce premier départ, les conditions sont relativement claires sur l’ensemble des modèles. On attend un vent de Nord-Ouest de 12 à 15 nœuds très favorables pour ce parcours côtier qui devrait durer environ une heure. Cette première étape s’annonce assez passionnante au regard de la série des systèmes météo qui vont se succéder. Les concurrents vont partir avec un flux de Nord-Ouest, avant l’arrivée d’une dépression qui va passer dans le Nord des îles britanniques dans la journée de mardi. Les marins auront déjà fait deux traversées de la Manche dans un vent de secteur Ouest, variable entre 10 et 20 nœuds. Ce nouveau système va apporter un flux soutenu de Sud, se renforçant au fur et à mesure qu’il prendra de la droite pour se stabiliser de nouveau au Nord-Ouest. On attend 25 nœuds en Mer Celtique, dans le Nord des Scilly. Dès lors, le vent pourra ensuite évoluer entre 5 ou 20 nœuds. Aujourd’hui, les modèles divergent encore pour la fin du parcours dont on n’a pas une vision claire, notamment pour le passage du Fastnet, que la flotte pourrait doubler entre mercredi soir et jeudi au petit matin. Mais une chose est sûre, ce sera très varié ! »

Côté plateau, on surveillera Alexis Loison, Corentin Horeau qui ont de l’expérience, Guillaume Pirouelle brillant 2e l’année dernière et les skippers Elodie Bonafous, Gaston Morvan, Loïs Berrehar et Basile Bourgnon qui pourraient créer la surprise.

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Ocean Globe Race. 14 bateaux au départ à Southampton

McIntyre OCEAN GLOBE 2023 - COPYRIGHT FREE for Editorial Use. Rising to dizzying heights on Translated 9 ITL (09). They’re planning to set sail for Southampton on 27th August. Credit: Carlo Borlenghi/Translated 9

Les équipages des 14 voiliers dont 5 français sont arrivés à Southampton pour prendre le départ du tour du monde en mode rétro début septembre. Du 29 août au 10 septembre, les 160 membres d’équipage seront à MDL Ocean Village, Southampton, pour se préparer à la course de leur vie. Les anciens de la Whitbread tels que Maiden UK (03), Pen Duick VI FR (14), Esprit d’Équipe FR (85), Neptune FR (56) et Translated ITL (9) anciennement ADC Accutrac font partie des noms célèbres. Les équipages s’affaireront à terminer les derniers préparatifs et à approvisionner leurs voiliers avant de s’élancer autour du monde.

La McIntyre OGR est une course rétro dans l’esprit de la Whitbread Round the World Race de 1973 qui marque le 50e anniversaire de l’événement original. À 13h00 le 10 septembre, les yachts quitteront la ligne de départ du Royal Yacht Squadron à Cowes, UK, pour faire le tour du monde, sans utiliser d’ordinateurs, de satellites, de GPS, ou de matériaux high-tech pour naviguer. Pendant huit mois, ils affronteront les océans les plus redoutables – tout cela au nom de l’aventure, naviguant comme en 1973!

Le participant sud-africain, Sterna SA (42), a été le premier à arriver au MDL’s Ocean Village Marina.


Tim Mayer, directeur des ventes et du marketing chez MDL Marinas, travaille aux côtés de l’équipe OGR en préparation de l’arrivée des bateaux.

Nous sommes ravis d’accueillir la flotte de l’Ocean Globe Race au Race Village dans notre Ocean Village Marina phare, d’où tant de courses océaniques se sont élancées au fil des années. Tout est en place pour que les équipages aient tout ce dont ils ont besoin pour faire leurs préparatifs finaux, ainsi que pour profiter de leur temps avec nous alors que les festivités au Race Village commencent le 29 août. Des ateliers sur la navigation astronomique et des conférences sur les aventures de navigation en solitaire aux dîners en tenue de soirée et aux projections de films, il y en a pour tous les goûts. Les billets pour le Race Village sont gratuits, donc personne ne doit manquer tout le plaisir et les célébrations.

TIM MAYER, DIRECTEUR DES VENTES ET DU MARKETING CHEZ MDL MARINAS

C’était une grande journée de voile et un merveilleux jour lorsque toute l’équipe de 1977 est venue nous rencontrer sur la version 2023 du Neptune. Certains des propriétaires du bateau étaient également présents. Ils nous ont fait confiance, et nous en sommes très fiers en tant que marins partant vers ces horizons hostiles. Merci d’être avec nous en esprit, à travers les bons et les mauvais moments.

SKIPPER TAN RAFFRAY, FLYER CLASS TEAM NEPTUNE

Quatre marins de la Golden Globe Race utiliseront leurs compétences de navigation dans l’OGR. Le skipper finlandais du Galina WithSecure Tapio Lehtinen, qui a également navigué lors du Whitbread 81/82 à bord du Skopbank de Finlande. L’australien Mark Sinclair sur Explorer, le marin français Philippe Péché sur Pen Duick VI et le marin britannique Simon Curwen, sur le bateau italien Translated 9 qui a remporté les honneurs de la ligne d’arrivée lors de la GGR 2022.

L’OGR sera un énorme changement pour moi. C’est très excitant de faire partie d’une équipe jeune, enthousiaste et hautement motivée sur un bateau bien préparé. Le GGR était un défi personnel avec peu de pression externe, mais l’OGR apporte un défi supplémentaire et une responsabilité de résultat pour l’équipe de Translated 9. J’adore naviguer sur ces bateaux avec tant d’histoire, et le défi de naviguer avec une technologie minimale. Il est particulièrement intéressant de naviguer sur Translated 9, l’ADC Accutrac rajeuni de Clare Francis de Whitbread 1977.

Programme des événements publics du Race Village:

Tous les jours 10h30 interviews des participants en direct / WEBTV – Village de la course
Tous les jours, à 14 heures, démonstrations de navigation astronomique – Village de la course
Mardi 29 août, 11h00 – Coupure officielle du ruban
Vendredi 1er septembre, 13h30 – Accueil de la ville de Southampton
Jeudi 7 septembre, 10h – Conférence de presse OGR
Samedi 9 septembre, 14h00 – Présentation publique d’adieu de TOUTES les équipes OGR!
Dimanche 10 septembre, 09h00 – Parade d’honneur complète des équipes depuis le MDL Race Village vers leurs bateaux
13h00 – DÉBUT DE LA COURSE – Ligne de départ du Royal Yacht Squadron, Cowes, UK. Le départ peut être vu depuis les plages de Gurnard, Île de Wight ou Lepe Beach dans la New Forest.
MDL Race Village, Ocean Village, Southampton

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Imoca. Violette dévoile les couleurs de son Imoca DeVenir

MISE À L'EAU DU 60 PIEDS IMOCA DEVENIR DE LA NAVIGATRICE VIOLETTE DORANGE. PORT LA FORET, FRANCE, LE 7 AOUT 2023.

Violette Dorange a mis à l’eau son IMOCA DeVenir, l’ancien bateau de Jean Le Cam. Projet à la fois sportif et sociétal, soutenu par un collectif de partenaires, dont plus de 120 restaurants McDonald’s, il s’est concrétisé officiellement ce lundi 7 août lors de sa mise à l’eau.

Violette vous dévoile tout… Lien YouTube

Après un parcours de haut-niveau en dériveur, une traversée de la Manche en Optimist* à 15 ans, la Mini Transat à 18 ans et trois Solitaire du Figaro consécutives, Violette Dorange lance officiellement son projet DeVenir en IMOCA. A tout juste 22 ans, la navigatrice charentaise s’est fixée l’objectif de participer au Vendée Globe 2024, un tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance, aux couleurs de la Fondation Apprentis d’Auteuil. .

Violette Dorange : « En 2020, j’annonçais mon envie de participer au Vendée Globe 2024 et ce lundi 7 août est un grand jour pour le projet DeVenir : la concrétisation de trois années de travail. Aujourd’hui, le projet est officiellement lancé et nous avons enfin trouvé une partie des financements, ce qui nous a permis d’acheter le bateau et de construire une équipe.
Nous sommes très heureux de pouvoir rester dans la configuration du projet Figaro : le bateau conserve le nom « DeVenir » et porte les couleurs et les valeurs de la Fondation Apprentis d’Auteuil.
Bien évidemment, il reste encore des montagnes à gravir avec les premières courses, les qualifications pour le Vendée Globe, et puis, bien entendu, l’objectif final : l’Everest des mers, mon tour du monde en solitaire. »

MISE À L’EAU DU 60 PIEDS IMOCA DEVENIR DE LA NAVIGATRICE VIOLETTE DORANGE. PORT LA FORET, FRANCE, LE 7 AOUT 2023.

Un projet de transmission avec Jean Le Cam !
C’est sur le fameux Hubert que Violette participera aux courses IMOCA dès cette année. Jean Le Cam a décidé de lui faire confiance pour mener à bien cette nouvelle aventure et la conseillera sur ce long chemin.

Jean Le Cam : « La valeur n’attend pas le nombre des années ! Quand Violette est venue nous voir pour nous parler de son projet de participer au Vendée Globe, nous avons été séduits par ce petit bout de femme à la tête bien faite. Sa passion pour la compétition, son engagement et sa persévérance dans des courses très exigeantes comme la Solitaire du Figaro parlent pour elle.
Avec humilité et avidité, Violette a saisi toutes les opportunités pour s’essayer en IMOCA. Elle a enchaîné des entraînements, des sorties de mise au point et des convoyages. Elle a mis le nez dans l’électricité et l’électronique pour apprendre et tendre à l’autonomie.
Violette est bien entourée et c’est aussi un talent qui lui permet de se projeter en toute confiance dans un tour du monde. Leur projet est fondé sur l’accessibilité tant financière que sportive et porte haut les couleurs de l’humain. Des valeurs que nous partageons et que nous défendons.
Hubert est entre de bonnes mains, il est un compagnon fiable et franc, taillé pour le long cours, je sais que Violette le respectera et l’aimera comme je l’ai fait. »

Aider la jeunesse en difficulté avec la Fondation Apprentis d’Auteuil

Pour la troisième année consécutive, Violette et ses partenaires soutiennent les initiatives en faveur de la jeunesse en difficulté en naviguant aux couleurs de cette fondation, et ce, sans contrepartie financière.

Stéphane Dauge, Directeur communication, relations bienfaiteurs et ressources Apprentis d’Auteuil : « Depuis 2020, Violette soutient la fondation et représente une véritable source d’inspiration et d’audace pour les jeunes accompagnés par Apprentis d’Auteuil. Elle les rencontre régulièrement et ils partagent avec elle leurs propres défis, qu’ils relèvent chaque jour. Nous sommes fiers qu’elle poursuive son engagement de marraine de la Fondation et qu’elle embarque nos couleurs à bord de son IMOCA. Merci Violette ! »

Un collectif de partenaires derrière DeVenir

DeVenir est un projet sportif et sociétal, dans lequel sont engagés de nombreux partenaires. Les “historiques”, qui depuis trois ans, aident à la construction du projet. Et cette année, l’arrivée d’un nouveau partenaire, qui partage les valeurs de DeVenir, a permis de lancer cette grande aventure.

Violette Dorange – « Aujourd’hui, je suis heureuse d’annoncer qu’un nouveau partenaire nous rejoint et permet de poursuivre l’engagement sociétal du projet en tant que 1er recruteur de la jeunesse en France : les restaurants McDonald’s. Depuis juin dernier, 125 restaurants McDonald’s, ont rejoint DeVenir, avec pour objectifs de faire vivre aux équipiers une aventure incroyable, de porter les valeurs du projet et de résoudre les problèmes d’insertion au travers d’une communication originale. »

Jean-Noël Penichon – « J’ai rencontré Violette il y a un peu plus d’un an lors de sa troisième Solitaire du Figaro, et lorsque l’on m’a proposé de l’accompagner avec mes restaurants sur son projet Vendée Globe, je n’ai pas hésité une seule seconde ! Nous partageons avec elle les valeurs de son projet : persévérance, détermination, performance, confiance, esprit d’équipe, transmission, solidarité et inclusion. Elle a l’âge de nos équipiers et est au cœur d’un projet extraordinaire qui créera, j’en suis sûr, une dynamique et une fierté auprès de ces derniers.

McDonald’s est le 1er employeur de la jeunesse en France et Apprentis d’Auteuil soutient la jeunesse en difficulté… Tout au long de notre parcours avec McDonald’s, nous entrepreneurs, participons aussi au DeVenir de jeunes qui partagent une expérience et une carrière professionnelle en restaurant.

Rêve, Aventure, cela constituera une expérience unique qui les marquera à jamais dans leur vie de femme et d’homme. Cela renforcera encore plus le sentiment d’appartenance, de fierté à porter les valeurs communes de la marque McDonald’s et de ce projet hors norme aux côtés de la Fondation Apprentis d’Auteuil. Violette est l’exemple d’une jeunesse à l’écoute, ambitieuse, volontaire et généreuse. C’est la meilleure représentante de nos équipes pour l’entreprise. »


Les courses au programme de cette saison sportive 2023 :

  • Le Défi Azimut, course en double qui se déroulera du 20 au 24 septembre à Lorient
  • La Transat Jacques Vabre, course en double dont le départ sera donné le 29 octobre au Havre, direction La Martinique
  • Le Retour à la Base, course en solitaire qualificative pour le Vendée Globe. Départ le 26 novembre de La Martinique, direction Lorient.

L’histoire de Violette en bref :

-Née à Rochefort (Charente Maritime) en 2001
-Réside à Lorient (Morbihan)
-Etudiante à l’INSA de Rennes (ingénieure)
-Solitaire du Figaro 2020, 2021 et 2022 : 30ème, 19ème, et 10ème
-Mini Transat 2019 : 16ème
Championnat du Monde Jeunes (dériveur 420) : -2018 : Médaille de bronze – Corpus Christie (USA) -2017 : Médaille d’argent – Sanya (Chine) -2016 : Médaille de bronze – Auckland (Nouvelle Zélande) –Championnat d’Europe (dériveur 420) 3ème Athènes en 2017
-*Championnat de France (dériveur 420) : 1ère en 2016 et 2017
-Records :
-Plus jeune personne à avoir traversé l’Atlantique en course et en solitaire
-1ère personne à avoir traversé la Manche en Optimist à 15 ans
-1ère personne à avoir traversé le Détroit de Gibraltar en Optimist à 16 ans

**Optimist : voiler de 2m36
***IMOCA : Classe des bateaux du Vendée Globe

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Solo Guy Cotten. Pirouelle s’impose devant Corentin Horeau et Basile Bourgnon

C’est une bonne répétition avant la Solitaire. Guillaume Pirouelle et Corentin Horeau feront partis des favoris. Horeau a remporté la grande course au terme de 48 heures de navigation. Le skipper de Banque Populaire a rapidement pris la tête après le départ mercredi à 14h46 de Concarneau, pour ne jamais la lâcher et a parcouru les 380 milles nautiques du parcours en 1 jour 22 heures 42 minutes et 8 secondes à la vitesse moyenne de 8,55 nœuds. Basile Bourgnon (Edenred) et Guillaume Pirouelle (Région Normandie) complètent le podium de cette quatrième manche.

Au cumulé des quatre manches courues sur cette 47e édition et au regard de sa régularité, Guillaume Pirouelle s’impose sur cette Solo Guy Cotten au classement général avant jury, devant Corentin Horeau et Basile Bourgnon. Le skipper du Figaro Région Normandie signe ainsi sa première victoire en solitaire sur une épreuve du Championnat de France, et Basile Bourgnon son premier podium !

Une grande course exigeante

C’est en parfaite maitrise que Corentin Horeau a bouclé les 380 milles du parcours en faisant la quasi-totalité de la course en tête. Pour sa cinquième participation à l’épreuve, le skipper de Banque Populaire se félicitait de l’engagement mis sur ces deux jours de régate et du résultat positif qui en ressort. « Je suis très content de gagner celle-là et d’avoir réussi à tenir la tête de la course sur toute l’épreuve. C’est la première fois que j’y arrive et ce résultat prouve que le travail fourni depuis deux ans et demi paye et j’ai encore franchi une marche avec Banque Populaire dans la préparation technique du bateau. J’ai forcément une petite frustration de ne pas écrire une deuxième fois mon nom sur le trophée Guy Cotten mais Guillaume a été tellement fort sur les deux premiers jours qu’il mérite clairement cette victoire. Je suis aussi très content pour Basile pour son premier podium sur une épreuve du circuit Figaro. »

Deuxième de l’offshore, Basile Bourgnon signe en effet son premier podium sur une grande course du circuit Figaro Beneteau et après ses deux podiums sur les inshores, prend la troisième place du classement général pour sa deuxième participation à la Solo Guy Cotten. « C’est une belle reprise de la navigation en solitaire ! J’ai beaucoup appris cet hiver avec le Pôle Finistère Course au Large et en double avec Corentin sur le Tour de Bretagne à la voile. J’ai trouvé la bonne vitesse, je n’ai pas fait d’erreurs mais je dois avouer que je suis bien cramé ! J’ai du faire une dizaine de siestes de dix minutes sur les 48 heures de course. Il fallait vraiment être dessus car les autres derrière ne laissent pas leur part au chien ! Tout cela est très positif avant la Solitaire, en sachant que je sais faire ! Mais il n’y a pas de secret… il faut travailler et naviguer car ca se joue sur des micro-détails. Corentin a été excellent, il a mené du bout à la fin ! Je ne me sens pas encore légitime à gagner la Solitaire mais une étape, pourquoi pas ! »

La victoire pour la Normandie

Leader au classement général provisoire avant le départ de la grande course et troisième de la grande course, Guillaume Pirouelle s’adjuge la victoire au classement général (avant jury) et signe sa première victoire en solitaire en Figaro Beneteau. La régularité du skipper normand a payé ! « Je suis très content de cette victoire et d’inscrire mon nom sur ce beau trophée Guy Cotten ! J’ai bien navigué sur la grande course mais Corentin était dur à accrocher ! J’ai réussi à rapidement retrouver mes repères et le format de cette grande course étant très similaire à une étape de la Solitaire, je suis dans un très bon état d’esprit. Après Tom Laperche l’année dernière, j’aimerai bien être le deuxième à réaliser le doublé Solo Guy Cotten / Solitaire du Figaro ! »

Des bizuths pleins d’avenir

Au nombre de 12 sur l’épreuve, les bizuths ont mené la vie dure aux figaristes expérimentés sur cette Solo Guy Cotten 2023. Incisifs sur les inshore, les nouveaux-venus sur le circuit Figaro ont réussi à tenir le rythme imposé par les leaders sur les 380 milles du parcours. Hugo Dhallenne (YC St Lunaire) 8e de la grande course termine 1e bizuth de cette édition 2023 : « Terminer premier bizuth était clairement l’objectif et je suis ravi de l’avoir réussi ! J’ai manqué un peu de lucidité sur la fin pour récupérer quelques places mais c’était une super répétition avant la Solitaire et je sais ce qu’il me reste à améliorer pour aller chercher le même résultat dans quelques semaines. »

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Record. Sails of Change s’attaque au record de l’Atlantique nord

Drone shots

Le maxi trimaran Sails of Change a quitté New York, ce jeudi à 15 heures 10 minutes (heure française), afin de tenter le record mythique de l’Atlantique. Yann Guichard et son équipage, composé de douze marins au total, ont rejoint les États-Unis la veille afin de profiter d’une fenêtre météo avantageuse. Dans leur viseur, le record établi en août 2009 par Pascal Bidegorry à bord du même bateau en 3 jours, 15 heures et 25 minutes.

Il s’agit d’une mission commando au cœur de l’été. Hier, l’équipage de Sails of Change a embarqué pour New York. Objectif ? Être prêt à s’élancer, ce jeudi afin de tenter un des records les plus prestigieux de la planète voile : la traversée de l’Atlantique d’Ouest en Est en équipage. « Il s’agit d’un des records les plus incroyables à aller chercher, avec le Trophée Jules Verne et celui des 24 heures » assure Yann Guichard. « Pour le battre, on se doit de rester à une moyenne d’environ 33 nœuds tout au long de la tentative ».
À sa sortie de l’avion hier soir, le marin ne cachait pas son enthousiasme. « Dès l’atterrissage, on s’est donné rendez-vous sur le bateau afin de pouvoir être prêt et larguer les amarres ». Le maxi trimaran Sails of Change était arrivé sur la côte Est des États-Unis à l’issue d’un convoyage en mai dernier. « La période du record est entre juillet et début novembre donc on voulait être prêt, tout en scrutant les fenêtres météos les plus propices ».

Afin de battre ce record, Yann pourra compter sur un effectif rôdé dont la cohésion n’est plus à démontrer. Les dix marins qui l’entourent sont en effet des habitués du large et de ces challenges contre-la-montre, une grande partie d’entre eux a d’ailleurs effectué le stand-by cette hiver pour une tentative au Trophée Jules-Verne. Tous savent qu’il faudra faire preuve de sang-froid, d’une concentration maximum et d’une sacrée détermination pour aborder cet incroyable défi. « Il y a un super état d’esprit : on a tous envie de tout donner et tenter notre chance » explique Yann.
Ils disposent pour un parvenir d’un incroyable outil : le plus grand trimaran de course océanique jamais conçu. Long de 37 mètres et large de 23 mètres, le bateau détient deux Trophée Jules Verne (2012, 2017), le record de la Route de la découverte (entre Cadix et San Salvador (2013) et une victoire prestigieuse à la Transat Québec-Saint-Malo (2016).

Sails of Change a donc dépassé le phare Ambrose, top départ pour leur tentative, à 9 h 10 min (heure de New-York), 15 h 10 min (heure de France). Ils font désormais route vers le Cap Lizard en Grande-Bretagne, soit un parcours d’environ 2 880 milles (5 330 km) au cœur de l’Atlantique nord. La « fenêtre météo » envisagée par les équipes de Sails of change signifie que les conditions sont propices pour le tenter. « Les deux modèles météos semblent alignés » précise Yann. « On devrait partir devant une dépression qui se forme sur la côte et qui va se déplacer dans le Nord. Durant toute la traversée, ce sera du vent de Sud, Sud-Ouest. Toute la traversée devrait être faite sur un bord en tribord amure avec un ou deux empannages seulement. Ce sont des conditions qui nous mettent dans les temps du record. »
Le record de l’Atlantique Nord a une place à part dans l’histoire de la course au large. Il est détenu par Sails of Change, alors Banque Populaire V, depuis août 2009. À l’époque, Pascal Bidegorry et son équipage avaient établi une marque à 3 jours, 15 heures et 25 minutes. Yann Guichard en connaît la saveur : il faisait partie des équipages qui l’ont battu en juillet 2006 (4 jours et 8 heures avec Orange II) et l’année suivante (juillet 2007, 4 jours et 3 heures avec Groupama 3). Et le skipper, d’espérer le battre à nouveau dans une poignée de jours à bord de Sails of Change.

L’ÉQUIPAGE DE SAILS OF CHANGE :
Yann Guichard (Skipper)
Duncan Späth (Barreur-Régleur)
Benjamin Schwartz (Navigateur)
Xavier Revil (Chef de quart)
Jacques Guichard (Chef de quart)
Thierry Chabagny (Barreur-Régleur)
Grégory Gendron (Barreur-Régleur)
Loïc Le Mignon (Barreur-Régleur)
Thibault Julien (Barreur-Régleur)
Christopher Pratt (Barreur-Régleur)
Clément Giraud (Numéro 1)
Pieter Tack (Numéro 1)

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Fastnet Race. Le Botin 52 Caro de Max Klink sacré vainqueur Overall de la Rolex Fastnet Race

Vainqueur de l’IRC Zero, aucun autre bateau encore en course sur le parcours de 695 milles marins ne peut rattraper le bateau suisse Caro pour les honneurs au général lors de la 50e édition de la classique offshore du Royal Ocean Racing Club.

Le fait que les 12 premières heures de la course aient été si meurtrières, avec des vents soufflant à près de 40 nœuds et une mer cassante au large de la côte sud de l’Angleterre, a rendu la victoire possible pour Klink et son équipage de marins professionnels. “C’est un groupe de marins légendaires avec qui j’ai la chance de naviguer depuis quelques années“, a déclaré l’armateur suisse, “mais lorsque nous nous sommes lancés dans cette course, je ne m’attendais pas à ce que nous puissions gagner. C’est un rêve devenu réalité, et d’autant plus spécial qu’il s’agit de la 50e édition d’une course aussi emblématique. Les 12 premières heures, nous étions juste en mode survie, essayant de ne rien casser, essayant de garder le bateau à 100%. Je ne pensais à aucun titre ou trophée, il s’agissait simplement de traverser les conditions.

Klink avait l’habitude de piloter un 65 pieds mais est très heureux d’avoir fait un pas en arrière dans la gamme de taille, et sans doute un pas en avant dans le niveau de compétition.

“Les 50 pieds sont si compétitifs maintenant et la course est si proche”, a déclaré Klink, conscient du fait qu’ils auraient pu être sur le point de subir le même sort que Ran , le CF520 de l’ancien vainqueur du Fastnet Niklas Zennström qui s’est retiré de la première course en raison de problèmes structurels.

Caro,CAY52,Botin 52

« La ligne [entre le succès et l’échec], c’est très proche. Mais des bateaux comme Caro et Rán sont construits pour les conditions difficiles. Vous devez juste vous rappeler qu’il y a des moments où il faut ralentir le bateau, ne rien faire de stupide, et c’est là que l’expérience de ces gars-là entre en jeu.

«À un moment donné, nous avions tout le monde dans le cockpit pour maintenir la vitesse du bateau à pas plus de six nœuds et essayer de traverser cet état de mer vraiment mauvais.

Le tacticien Adrian Stead, deux fois vainqueur de la Rolex Fastnet Race avec Zennström et des campagnes précédentes de Rán, n’avait pas participé à la course depuis 10 ans. Le professionnel britannique était donc ravi d’être revenu avec une nouvelle victoire. Travaillant avec le jeune navigateur australien Andy Green, participant à sa première Rolex Fastnet Race, les nombreux souvenirs que Stead avait des côtes du Dorset, du Devon et des Cornouailles plus de 20 ans plus tôt pour l’Admiral’s Cup lui sont revenus dans la tentative de Caro de faire en sorte que chaque seconde et chaque centimètre du parcours compte en leur faveur.

“Des choses comme être dans le contre-courant qui pourraient vous faire gagner cinq minutes plus loin sur la piste, nous avons travaillé dur sur ces détails”, a déclaré Stead, qui a rendu hommage à la capacité de Green à maîtriser le parcours de course délicat lors de sa première tentative. “Andy a fait un excellent travail autour du parcours, en particulier à travers le gros courant lors de la dernière course jusqu’à l’arrivée.

“De plus, je pense que la séance d’entraînement que nous avons faite le mercredi avant la course, dans le Solent par 25 nœuds de vent, a été une préparation utile pour que tous les membres de l’équipe se mettent la tête dans le match. Pratiquer le départ, puis un tour complet de l’île de Wight, un bon shakedown de sept heures pour nous tous et le bateau. Les multiples courses fictives au départ ont payé avec un excellent départ de la ligne de Cowes samedi dernier. “Nous avions tous nos rivaux sous contrôle dès le départ et c’est toujours bon pour l’esprit d’équipe lorsque vous êtes en tête du Solent”, a déclaré Stead. “Mais ensuite, nous avons perdu la baguette du haut du mât lors de la course de marée de Portland et nous avons perdu tous nos instruments à vent, nous avons donc couru à l’aveugle.” Puis, lorsque l’archer est monté sur le gréement pour remplacer la baguette, il a découvert que le câble avait été écrasé en raison de la rupture précédente,

«Nous avons à peu près tout tracé et nous avons réalisé que nous avions une très bonne chance de gagner l’IRC Zero, alors nous avons tout mis en œuvre, sorti des barres de chocolat supplémentaires et fait marcher tout le monde sur le rail pendant les dernières heures. Nous avons eu de la chance que la météo ait fonctionné pour nous, mais je pense que nous avons fait un excellent travail de préparation et que nous sommes restés dans le match aussi longtemps que possible et nous sommes ravis de voir que tout a payé.

L’équipe gagnante de Caro est : William Parker, Wade Morgan, Ryan Godfrey, Justin Ferris, Jono Swain, James Paterson, Harry Hall, Cian Guilfoyle, Andrew McCorquodale, Andy Green, Adrian Stead et le propriétaire Max Klink.

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Fastnet Race. Un beau doublé pour Charlie Dalin en Imoca

Charlie Dalin et Pascal Bidégorry ont remporté une belle victoire à bord de MACIF. Deux ans après sa victoire à bord d’APIVIA, Dalin réalise à nouveau l’exploit, mais cette fois à bord d’un bateau neuf. Le nouveau MACIF a en effet été mis à l’eau il y a à peine un mois et démontre déjà un incroyable potentiel. Pendant ces deux jours de course, MACIF a longtemps joué derrière Arkea Paprec, mené par Richomme et Eliès. La victoire ne s’est jouée que lors des dernières heures, dans l’ouest de la pointe de La Hague. C’est à ce moment seulement que Dalin et Bidégorry ont réussi à prendre l’avantage qu’ils ont su garder jusqu’à l’arrivée. Sam Goodchild à bord de For The Planet complète ce podium. Les trois leaders sont arrivés en moins de 30 minutes. Une quinzaine d’IMOCA sont attendus dans la nuit.

Charlie Dalin (MACIF) :
« Ce n’était pas du tout un objectif de réaliser un doublé avec un bateau qui a été mis à l’eau il y a moins d’un mois. On a navigué 5 fois en tout et pour tout avant de partir pour le départ. Le bateau est neuf de chez neuf on n’avait jamais eu 35 nœuds encore moins au près. J’étais parti pour faire du bricolage et au fur et à mesure on a changé de mode, on est passés en mode régate, on a vu que cela fonctionnait bien et on a pas sorti la caisse à outils et tout a super bien fonctionné. Dans les conditions qu’on a eu en mer d’Irlande, on a fait des pointes à 40 nœuds.
Le duo avec Pascal a très bien fonctionné aussi. C’était bien le départ était incroyable à foiler au près c’était comme il y a deux ans. J’ai pris beaucoup de plaisir à faire cette sortie de solent à fond, la course était intense et le bateau a un énorme potentiel. »

Pascal Bidégorry (MACIF) : « Ca a été un final de folie et une course de folie. Au départ j’étais à la mine en train de pousser les manivelles ! C’était engagé. C’est vrai qu’au début on était là pour découvrir le bateau et je crois que 5 minutes après le départ on est passés en mode régate, sans se le dire. On a eu deux, trois petites bricoles mais rien d’important. L’équipe MACIF est super avec tout ce travail. C’était génial, super engagé les bateaux ont un super niveau. »

Yoann Richomme (Arkea Paprec) :
« C’est un beau match. Toute la seconde moitié de course, avec Charlie qui est revenu fort sur nous. C’était génial d’être mis sous pression et de devoir trouver les manettes du bateau. Parce qu’en fait, on n’a jamais vraiment eu de contact avec les autres et Charlie, c’est la référence. Il a une expérience de dingue en IMOCA. Son bateau est très jeune et il sait le mener à un potentiel très élevé. On a beaucoup appris en naviguant toute la journée à côté de lui. C’était génial et nous sommes content d’avoir tenu aux avants postes. C’était un de nos objectifs et on connait un peu mieux le potentiel de ce bateau. On s’attendait à une mer cassante et des bateaux qui n’ont pas vraiment trop de limites au près. C’est des bateaux incroyables.On est venu chercher la confrontation sur cette Rolex Fastnet Race et cette belle 2ème place est quelque part une victoire pour nous. Je suis très heureux de ce que nous avons réalisé avec Yann et toute l’équipe avec ce fabuleux bateau qui a été mis à l’eau fin février de cette année. On a quasiment été en tête de la flotte des IMOCA depuis le départ de Cowes. Puis a suivi une vraie bataille, digne d’une étape de Solitaire du Figaro, avec Macif ! On n’a rien lâché ! »

Sam Goodchild (For The Planet) :

« Nous avons « navigué propre », et nous sommes fiers de cette performance. Il y avait 29 bateaux au départ samedi, et tous les grands noms de la voile. Cette troisième place nous satisfait grandement, d’autant que nous y avons mis la manière. Notre collaboration a été efficace, notre gestion humaine au top. Antoine est un co skipper précieux, auprès de qui j’apprends énormément. Nous naviguons avec beaucoup de rationalité, et identifions en permanence les domaines dans lesquels nous devons et pouvons progresser. Ma confiance et mon plaisir de naviguer sur ce bateau augmentent avec chaque sortie. Nous avons beaucoup observé la concurrence, et en avons tiré chaque fois que possible des leçons. La fin de course a été stressante avec ce vent mollissant et irrationnel. Nous ne nous sommes pas désunis. Nous finissons fatigués car il n’y a pas eu de temps mort, mais très heureux, avec une grosse pensée pour nos amis Thomas et Morgan victimes d’une avarie… »

Source Service presse

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Fastnet Race. Luke Berry et Antoine Joubert gagnent en Ocean Fifty

Luke Berry et Antoine Joubert ont remporté la Rolex Fastnet Race dans la catégorie des Ocean Fifty sur le fil. Au terme d’une course très engagée et d’un magnifique match face à Viabilis Océans, le duo du trimaran Le Rire Médecin-Lamotte a terminé en première position avec seulement une minute et 26 secondes d’avance sur son poursuivant.

« C’était une course folle ! On est parti dans le Solent avec 30 nœuds de vent et des rafales jusqu’à 43 nœuds. Sur ces bateaux ce n’est pas rien. On a joué “safe” mais performant, on ne s’est pas fait peur à un seul moment, même dans la grosse mer. En réduisant la toile au bon moment, ça passe bien. La mer était très compliquée, nous avons tout de même réussi à tirer les bons bords. »

« Nous n’avons jamais baissé les bras »

« En début de course, nous luttions contre Solidaires en Peloton-ARSEP et French Touch Oceans Club, malheureusement ces deux bateaux ont abandonné. Après le match a été contre Viabilis qui nous a doublé juste avant la pointe anglaise. Il est passé six milles devant nous au Fastnet. Nous avons réussi à le reprendre au portant, on s’est fait une bataille de changements de voiles et d’empannages, d’abord dans du vent medium et ensuite plus faible. Viabilis est repassé devant nous dans le raz Blanchard. Nous n’avons jamais baissé les bras. Antoine a pris la barre et on a réussi à les doubler dans la dernière heure de course. »

« Toute victoire est bonne à prendre ! »

« J’ai eu la chance d’avoir déjà participé trois fois à la Rolex Fastnet Race avec une victoire en Class40 en 2019. Toute victoire est bonne à prendre mais je tiens à remettre les choses dans leur contexte : les nouveaux bateaux n’étaient pas là et Erwan Le Roux n’a pas pris le départ non plus. On se battait avec ceux qui étaient sur l’eau. Nous sommes très heureux mais il ne faut pas s’enflammer non plus. Nous avons rencontré très peu de casse, voire pas du tout. C’est vraiment le signe d’une bonne préparation. Je tiens à saluer le travail de l’équipe technique. »

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