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Tour Voile. Départ de Dunkerque pour la 2e édition en Figaro 3

Tour Voile 2023, Etape Brest, parcours construits en rade de Brest, arrivée à Brest, le 3 juillet 2023, photo © J-M LIOT Images # TourVoile

Ils étaient 12 équipages sur l’Acte 1 puis 14 sur l’Acte 2 du Tour Voile 2023 entre Saint Quay Portrieux et La Rochelle. Ils devraient être plus nombreux, venant de quelques coins du globe l’année prochaine, à l’occasion du retour du Tour à Dunkerque.

Dunkerque aura connu l’ensemble des séries de bateaux qui ont servi de supports aux équipages ; de l’Ecume de mer, en 1978, aux Figaro Beneteau depuis 2023, en passant par les Rush Royale, Sélection 37, Jod 35, Farr 30, M34 ou encore Diam 24. Il était donc plus que naturel que l’organisation, après une première année de renaissance, revienne vers les Dunkerquoises et les Dunkerquois pour retisser ce fil si singulier qui unit leur ville au Tour Voile.

Les équipages sont attendus à partir du 26 juin à Dunkerque où ils resteront pour les régates en baie et sur le littoral jusqu’au dimanche 30 juin 2024. Le programme complet du Tour Voile 2024 sera communiqué au début du mois de janvier 2024, concomitamment à l’avis de course de l’épreuve.

Ils ont dit :

Patrice Vergriete, Président de la Communauté Urbaine de Dunkerque : « Quelques jours après avoir célébré avec tous les amateurs de voile dunkerquois le nouvel exploit de Thomas RUYANT sur la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre, c’est avec beaucoup de plaisir que nous pouvons officialiser aujourd’hui nos retrouvailles avec le Tour Voile. Ce grand départ 2024 promet d’être une belle fête que nous souhaitons la plus populaire et la plus accessible possible pour tous les Dunkerquois, à l’image de notre « Summer of kite » (GKA Kite World Tour) et du festival de la Bonne Aventure, nos deux autres grands rendez-vous estivaux 2024. Alors que nous nous préparons toutes et tous à accueillir la Tall Ships Race 2025 à Dunkerque, nous nous devions de poursuivre dès 2024 notre belle histoire avec le Tour Voile ! »

Jean-Luc Denéchau – Président de la Fédération Française de Voile : « L’année dernière, à la même époque, nous annoncions le retour du Tour Voile. Après une belle édition 2023 qui a concrétisé des valeurs chères à la FFVoile, telles que la formation, la transmission, la féminisation et la sobriété, je suis ravi que l’épreuve renoue avec Dunkerque, sa ville de grand départ historique. L’édition 2023 avait rayonné sportivement et humainement. Je suis persuadé que l’édition 2024 attirera de nombreux équipages pour participer à des courses en baie, côtières et au large qui se dérouleront principalement en Mer du Nord et en Manche ».

Jean-Bernard Le Boucher – Président de la Classe Figaro Bénéteau : « Le Tour Voile 2023, baptisé « Renaissance », a connu une très belle première édition sur le nouveau support de l’épreuve : le FIGARO BENETEAU 3. Inscrite au calendrier ACADEMIE de la Classe Figaro Beneteau, cette magnifique course en équipage est déjà en train de devenir une classique de la Classe Figaro. Les demandes affluent au secrétariat, les jeunes qui rêvent de course au large ont bien compris que ce support et cette Classe monotype renommée constituent un passage gagnant vers le haut niveau. Ils suivent avec passion les Figaristes aguerris, nombreux aux avant-postes, quel que soit le support sur lequel ils s’alignent en course. Nous sommes impatients de rejoindre Dunkerque, berceau incontestable de l’épreuve, qui nous fait le plaisir d’accueillir le grand départ du Tour Voile 2024. Rencontrer les champions de demain dans cette ville dont la qualité de l’accueil n’est plus à démontrer nous enchante. Quelque chose nous dit que l’équipage dauphin de la précédente édition entend bien faire rayonner Dunkerque plus loin que la ville de départ ! Nous sommes ravis de collaborer avec la Fédération Française de Voile et Ultim Sailing sur cette édition 2024 qui promet d’être, à nouveau, riche en partage et en découvertes ».

Emmanuel Bachellerie et Mathieu Sarrot, organisateurs : « Démarrer cette deuxième édition de la renaissance du Tour Voile à Dunkerque est une grande fierté pour Ultim Sailing. L’engouement de la Communauté Urbaine de Dunkerque d’accueillir cette nouvelle version du Tour sur son territoire en assurant la promotion des jeunes navigatrices et navigateurs du club classés deuxièmes l’an passé, d’associer la jeunesse dunkerquoise sur cette Terre de Jeux pour renforcer la pratique de notre sport et de célébrer ensemble la course au large au cœur de la ville nous ont séduit dès la première rencontre. L’histoire du Tour Voile et de Dunkerque est un partenariat dans le temps et nous sommes déjà certains que la ville saura cette année et dans l’avenir recevoir et mettre en valeur l’événement ».

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Ocean Globe Race. Translated 9 premier à Auckland devant Pen Duick VI !

Translated 9 facing sun, rain and wind coming into Auckland. Credit: Georgia Schofield @Georgiasphoto

Après 36 jours et 7500 nm de course, c’est finalement Translated 9 qui triomphe à nouveau en franchissant le premier la ligne d’arrivée à Auckland dans l’étape 2 de l’Ocean Globe Race. Pen Duick VI prend la 2e place et Spirit of Helsinki complète le podium.

Le Swan 65 italien, skippé par Vittorio Malingri, a franchi la ligne d’arrivée du Royal New Zealand Yacht Squadron à 13 heures 25 minutes et 22 secondes (NZDT), remportant les honneurs de la ligne, l’IRC provisoire et la classe Flyer. Il s’agit de leur deuxième victoire en IRC, après avoir remporté le titre lors de la première étape, entre Southampton et Le Cap. Les dix membres de l’équipage étaient déterminés et ils ont été récompensés. “Nous sommes allés au sud, il faut aller au sud, c’est comme ça qu’on fait le tour du monde. Certains jours, dans le brouillard, il y avait un degré, quatre degrés. Nous n’avons pas vu le soleil pendant deux semaines ! Mais nous sommes si heureux d’être ici. La Nouvelle-Zélande est un pays extraordinaire”, a déclaré Vittiorio, dont le père, Franco, et l’oncle, Doi, ont participé à la première course autour du monde Whitbread en 1973. Et aujourd’hui, son fils Nico est le second à bord de Translated 9 ! C’est vraiment une affaire de famille. Nico Malingri a admis qu’ils ne savaient pas qu’ils étaient en première position avant d’accoster à Jellicoe Harbour ! “C’est tellement bon d’être ici. C’est tout simplement incroyable. C’était une étape technique et nous n’avons pas eu de grosses tempêtes, donc nous avons réussi à pousser au bon moment et à garder notre sang-froid quand c’était nécessaire. L’équipage a été très performant”, a déclaré Nico.

Le retour triomphal de Translated 9 à Auckland est particulièrement émouvant. Le voilier et son équipage ont des liens historiques profonds avec la Whitbread et Auckland. En 1977, il est entré dans la ville sous le nom d’ADC Accutrac, skippé par Claire Francis, la première femme à avoir skippé un yacht de la Whitbread. L’arrivée à Auckland est comme un retour à la maison pour les aventuriers à bord de l’emblématique Swan. Le navigateur du Golden Globe, Simon Curwen, alias le ‘Celestial Skipper’, a lui aussi été surpris en arrivant de constater qu’ils étaient en première position. Ils connaissaient la plupart des bateaux mais pas la position de Pen Duick VI. “L’océan Indien était très doux. Beaucoup de hautes pressions, pas de gros systèmes, pas trop de dégâts. Il nous manque un tangon de spi qui s’est plié en deux, mais à part ça, nous sommes en bonne santé. En ce qui concerne les projets pour aujourd’hui, je ne sais pas ce qui vient en premier ? La douche, la bière ou la nourriture ? Je pense à la bière, car j’ai déjà pris une douche grâce au champagne”, a déclaré Simon en riant.

Translated 9 a suivi la route la plus méridionale de la flotte, n’étant contraint qu’au nord pour contourner le troisième point de passage sur la route du Cap. Ils ont lutté avec Pen Duick VI tout au long de l’étape et les choses sont devenues particulièrement intéressantes lorsque Pen Duick VI, skippé par Marie Tabarly, a pris la décision controversée de naviguer dans le détroit de Bass, entre la Tasmanie et l’Australie. Pendant un moment, le pari a semblé payant, mais la position de Translated 9 a continué à offrir les meilleurs vents, ce qui l’a parfaitement aidé à passer le cap Reinga, souvent difficile à franchir. Il est connu pour produire des surprises lors du contournement de l’île du Nord, mais ce n’était pas le cas cette fois-ci.

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Retour à La Base. Démâtage de l’IMOCA Groupe Dubreuil à 10 milles de l’arrivée

L’IMOCA Groupe Dubreuil skippé par Sébastien Simon a démâté à 7h40 ce matin (heure locale) au sud-ouest de l’île de Groix, à 10 milles de la ligne d’arrivée du Retour à La Base. Son skipper Sébastien Simon va bien et n’a pas demandé assistance. Toujours en course, il a sécurisé le bateau et avance vent arrière vers la ligne d’arrivée pour tenter de boucler cette transat en solitaire. Au moment de l’avarie, Groupe Dubreuil évoluait en 17e position dans des conditions maniables avec un vent de 25 nœuds et une mer formée. La direction de course a informé les autres concurrents du Retour à La Base en approche de Lorient afin d’éviter une collision.

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Retour à la Base. Victoire de Yoann Richomme sur Paprec Arkea

LORIENT, FRANCE - DECEMBER 09 : Imoca Paprec Arkea skipper Yoann Richomme is celebrating with champagne after taking 1st place during arrivals of the sailing race Retour à la Base, in Lorient, France, on December 09, 2023. (photo by Anne Beaugé / Retour à La Base)

Yoann Richomme a remporté la première édition du Retour à La Base et sa première course en solitaire en Imoca. Un premier grand test avant le Vendée Globe tant convoité.

Derrière Yoann Richomme (Paprec Arkéa), Jérémie Beyou (Charal) et Sam Goodchild (For The Planet) complètent le le podium qu’ils auront bien mérité. Il faudra ensuite attendre un peu pour apercevoir Boris Herrmann (Maliza Seaxplorer, 4e), Damien Seguin (Groupe APICIL, 5e), Samantha Davies (Initiatives Cœur, 6e) et Louis Burton (Bureau Vallée,7e), qui font une route beaucoup plus Nord que leurs prédécesseurs. Au portant dans près de 25 nœuds de vent, le groupe est attendu sur la ligne dimanche après-midi, avec encore du suspense quant à leur ordre d’arrivée. Ralenti la nuit dernière suite à la casse de l’armure de son Code 0, Louis Burton compte en effet tout tenter pour récupérer sa place au sein du Top 5 qui lui a échappé.

« Des bruits assez inquiétants »
Lundi, ce sera au tour du troisième groupe, mené par Isabelle Joschke (MACSF, 9e) et Romain Attanasio (Fortinet-Best Western, 10e) d’en terminer. Après « un problème moteur » durant la nuit, Romain reconnaissait « un petit coup de mou » ce matin : « Je sens que je manque de lucidité. Il faut que je fasse attention, c’est dans ces moments que l’on fait des bêtises ». 150 milles plus au Sud, Pip Hare (Medallia, 11e) regrette quant à elle d’avoir laissé le duo s’échapper. Elle raconte aussi que son bateau a « eu un petit choc hier », « deux ou trois craquements » qui l’ont inquiétée. « Tout allait bien mais ce sont des bateaux qui font des bruits assez inquiétants, explique-t-elle. Il faut que je m’habitue ou alors ça veut dire que je suis un peu fatiguée ». Lundi, le premier bateau à dérive, Benjamin Ferré (Monnoyeur – Duo for a Job, 13e) devrait également en finir.
« Ils vont se retrouver devant un front avec du vent de Sud-Ouest et des rafales de 30 à 40 nœuds cette nuit » décrypte Christian Dumard, le météorologue de la course. Derrière, le dernier groupe progresse tribord amure tandis que le vent devrait mollir. « La météo, c’est temps grisâtre, front chaud… Plus on va se rapprocher de l’arrivée, moins ça va s’améliorer », s’amuse Sébastien Marsset (FOUSSIER – Mon Courtier Energie, 22e). Un autre skipper a retrouvé le sourire… Il s’agit d’Antoine Cornic (Human Immobilier, 25e) ! Celui qui souffre de la dengue depuis une semaine fait mieux que résister. Il a passé les Açores et assure surtout « aller mieux physiquement ». « Je ne suis pas encore à 100% mais j’arrive quand même à faire 2-3 trucs maintenant. C’est déjà plus simple ! » Et de conclure : « Il reste encore un petit peu de route pour rentrer à Lorient, mais on y va ! »

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Lauriane Nolot, kitesurfeuse, élue Marin de l’année 2023 !

Photo Jean-Marie Liot.

Lauriane Nolot a été élu « Marin de l’année 2023 » pour son année exceptionnelle où elle a été sacrée championne du monde, quelques jours après avoir remporté le Test Event à Marseille.

Depuis plus de 20 ans, le Marin de l’année couronne les plus grands marins tels que Michel Desjoyeaux, Loïck Peyron, Franck Cammas, Charles Caudrelier, Charline Picon ou encore Camille Lecointre/ Aloïse Retornaz et Jean-Baptiste Bernaz l’an dernier. Lauriane vient ajouter son nom à ce brillant palmarès qui fait vibrer la voile française.

Ce titre de Marin de l’année a été désigné par un jury composé de sportifs, d’institutionnels et de représentants des médias, présidé par Roxana Maracineanu.

Lauriane Nolot, super championne 2023
Enthousiaste et souriante, pour Lauriane Nolot, le kitesurf est au départ une histoire de famille. Son père et son frère ridaient, mais ce n’est qu’à 16 ans après avoir pratiqué l’équitation à haut niveau, qu’elle décide de les suivre. C’est le déclic… à 19 ans, elle rejoint le pôle d’entraînement d’Ariane Imbert à Hyères où elle prend goût à la compétition. Depuis le Kite est devenu une obsession jusqu’à devenir l’une des meilleures spécialistes mondiale de la discipline.

En parallèle, Lauriane suit un Master « création numérique ». En 2021, alors que le kitefoil est confirmé pour être une des nouvelles disciplines olympiques pour les Jeux de 2024, la jeune varoise intègre l’équipe de France, enchaine les succès et les podiums internationaux. En 2023, Lauriane réalise un sans faute magistral sur une année pré olympique décisive. Championne du monde, médaillée d’or au Test Évent à Marseille et récemment vainqueur de la coupe du monde de Kitefoil, Lauriane Nolot est désormais Marin de l’année 2023.

Lauriane Nolot, Marin de l’année 2022 : « Je ne m’y attendais vraiment pas, car il y avait tellement de grands marins autour de moi sur cette scène de l’olympia. C’est une très belle manière de conclure mon année. 2023 a été le fruit d’énormément de travail, beaucoup de stress, beaucoup de remise en question sur des compétitions qui se sont enchainées. J’ai réussi à surmonter tout cela. La plus belle distinction c’est de me dire que je suis fière de ce que j’ai réussi à accomplir. Je peux me dire que j’ai fait un beau travail, c’est cool ! »

Roxana Maracineanu, présidente du jury, secrétaire générale de la Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (Miprof), ancienne ministre des Sports et championne du monde de natation : « La voile est un sport magnifique, qui apporte beaucoup d’émotions. Ce que les marins vivent dans leurs courses pourrait être inscrit au patrimoine immatériel de l’humanité. Le jury était intense, nous nous sommes vraiment questionnés car il y a tellement de disciplines dans la voile. Je tiens à féliciter tous les marins, que ce soit en solitaire, ou en équipage, vous nous apportez beaucoup d’émotions. Le jury, après beaucoup de réflexions et beaucoup d’échanges, a souhaité apporter le soutien et la confiance que l’on a pour les Jeux Olympiques de Paris, et avons ainsi choisi Lauriane Nolot ».

Trophée du meilleur espoir féminin : Lysa Caval (Kitefoil)
Par ailleurs, la soirée du Marin de l’année a été l’occasion de décerner le Trophée du meilleur espoir féminin 2023 à Lysa Caval. La jeune Kitefoileuse de 18 ans a en effet été sacrée championne du monde Jeunes de Formula Kite en juillet dernier après avoir dominé la compétition.

Lysa Caval (Kitefoil) : « C’était la première fois que je faisais un beau résultat, j’ai réussi à concrétiser tous mes efforts sur ce titre-là. Il y a un super niveau féminin, on a toutes un niveau assez proche, et c’est chouette de monter en puissance toutes ensemble !»

Trophée du meilleur espoir masculin : Basile Bourgnon (Figaro Beneteau)
Le Trophée du meilleur espoir masculin est quant à lui décerné à Basile Bougnon (Edenred). A seulement 21 ans, le fils de Laurent Bourgnon a réalisé une Solitaire du Figaro Paprec exceptionnelle. Vainqueur de la deuxième étape à Roscoff, le skipper d’Edenred a dominé à plusieurs reprises le classement général de l’épreuve et s’offre une magnifique deuxième place au Classement Général de la prestigieuse Solitaire du Figaro Paprec dès sa deuxième participation.

Basile Bourgnon (Edenred) : « 2023 est une très belle année pour Edenred, cette Solitaire du Figaro est une course très exigeante, j’ai un bateau sportivement au top et une super équipe qui m’entoure. Cette 2nde place avec une victoire d’étape à 21 ans c’est extraordinaire. C’est un super souvenir, je conseille cette course à tout le monde ! »

Trophée du meilleur coach : Philippe Boudgourd (470 jeunes)
Philippe Boudgourd est élu meilleur coach 2023 pour son travail auprès de l’équipe de France jeunes de 470. Après une année 2022 déjà très dense, il a su notamment mener le jeune équipage composé de Lucie de Gennes et Matisse Pacaud sur les plus hautes marches des podiums internationaux. Le duo a en effet décroché le double titre de champions du monde et champions d’Europe U23 de l’année.

Philippe Boudgourd : « Je suis super content parce que cela met en avant tout le travail des entraineurs auprès des jeunes. Je suis très fier. Le métier de coach c’est un engagement fort, on donne tout ce que l’on peut donner, on se retrouve souvent seul aussi. C’est un engagement total auprès des athlètes. Tout le groupe que j’entraine est génial. Matisse et Lucie sont supers, ils sont forts, ils sont bienveillants… et ils gagnent ! C’est un vrai travail collectif ! ».

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Nautic en Seine du 15 au 20 octobre, le nouveau salon de Paris

La Fédération des Industries Nautiques dévoile petit à petit les contours du prochain salon Nautic en Seine qui aura lieu en 2024 entre l’île Monsieur et Port Legrand à Boulogne Billancourt.

La commercialisation des espaces va commencer. Entre 200 et 300 exposants sont attendus avec un m² annoncé moins cher. 200 bateaux devraient être exposés, une partie à flots côté Boulogne où il sera possible de faire de essais et des espaces d’exposition côté ile Monsieur soit 8 300 m² . Le salon durera 5 jours avec une journée professionnelle. 100.000 visiteurs sont attendus. Des navettes fluviales permettront de passer d’une rive de la Seine à l’autre. La Seine Musicale accueillera des conférences. Nautic en Seine se positionne sur les destinations nautiques et la transition écologique. Il n’y aura pas de partie pour la piscine et la galerie d’exposants type “foire” sera très limité.

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Le retour de la Copa les 12-14 janvier !

Lancé et organisé par Charlotte Marilley, Bertrand Castelnerac et Jean-Pierre Nicol, dans le port de La-Trinité-Sur-Mer, de 2010 à 2017, l’incontournable tournoi de voile en Mini-J revient enfin en 2024 !

Pour cette nouvelle édition : changement d’organisateurs et de plan d’eau ! Thomas Normand et son équipe organiseront l’événement à Larmor-Plage dans le port du Kernevel, en janvier prochain. Le format de La Copa reste le même : un tournoi torride, des régates au contact avec 31 challengers pour défier le Defender…
Les concurrents :
Charlie DALIN
Jean-Pierre DICK
Charlotte MARILLEY
Willow TERRASSIER
Tiphaine RAGUENEAU
Sam MANUARD
Seb COL
Fabien DELAHAYE
Anne-Claire LE BERRE
David SINEAU
Yoann RICHOMME
Tanguy LE TURQUAIS
Clarisse CREMER
Gautier SERGENT
François GABART
Yves LEBLEVEC
Julien VILLION
Thomas RUYANT
Quentin PONROY
Thibaut VAUCHEL
Benoit HANTZPERG
Jérémie BEYOU
Sébastien ROGUES
Cécile ANDRIEU

Programme du WE.

Vendredi 12 Janvier:

-9h / 11h: Entrainements libres

– 12h / 17h : Tournois des sponsors

Samedi 13 Janvier:

– 9H: Début des qualifications

– 21h00: Concert au QG la Copa (Bar la Plage)

– 23h: Dj

Dimanche 14 Janvier:

– 9H: Début des 1/4 de finale

– 13H : Début des 1/2 finales

– 15h : Finale – 17h00 : Remise des prix

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Ultim. L’écurie Gitana lance la construction d’un nouveau Maxi Edmond de Rothschild !

GITANA, Maxi Edmond de Rothschild. 08 June, 2019. Navigation. Onboard. Arianne de Rothschild

Les membres du Gitana Team étaient réunis, ce jeudi 7 décembre à Paris, autour d’Ariane de Rothschild pour une célébration, la remise du Prix Henri Kummerman par l’Académie de Marine, mais aussi pour une grande annonce portant sur l’avenir de l’écurie aux cinq flèches. Héritière d’une saga maritime familiale unique au monde, Ariane de Rothschild entend bien perpétuer cette lignée légendaire, qu’avec son mari Benjamin de Rothschild ils ont mué en école d’excellence et en véritable laboratoire technologique. À l’été 2017, le Gitana Team dévoilait le Maxi Edmond de Rothschild : un pionnier ! Le premier grand trimaran de course au large conçu pour voler en haute mer. Six ans plus tard, l’équipe annonce sa descendance. Une nouvelle monture volante signée par un design team unifié Verdier/Gitana et construit à Lorient par CDK technologies. Ce maxi-multicoque de nouvelle génération verra le jour courant 2025.

Avec 150 ans d’histoire maritime, les Gitana s’inscrivent incontestablement dans le temps. Une lignée qui n’est pas près de s’arrêter avec l’annonce officielle – ce jeudi – du lancement de la construction d’un nouveau Maxi Edmond de Rothschild.

Si Gitana 17 a bousculé les standards il y a près de sept ans avec l’avènement du vol hauturier, son successeur, un ULTIM de 32 mètres de long pour 23 mètres de large, ne devrait pas non plus manquer d’arguments. Pensée pour respecter le cadre architectural de la Classe (dimensions et règles principales), cette nouvelle unité conservera cependant une certaine liberté dans des développements ciblés, comme ce fut le cas avec Gitana 17 notamment sur les sujets d’asservissement. Car pour reprendre la formule de son architecte principal, ce maxi sera une nouvelle fois un 2-en-1 : archimédien et volant, solitaire et équipage, course et record ; un véritable couteau suisse qui sera le fruit d’un design team de haut vol réunissant Guillaume Verdier et son équipe, rejoints sur ce projet par Benjamin Muyl notamment, et le bureau d’études Gitana, dirigé par Sébastien Sainson, plus que jamais impliqué dans la conception.

Si au premier coup d’œil, Gitana 18 pourra ressembler à son prédécesseur, dans les faits les deux géants seront très différents et ce malgré une géométrie de plateforme similaire. Dans les grandes lignes du cahier des charges de cette nouvelle unité aux cinq flèches figurent les deux grands axes immuables : l’amélioration du « moteur », c’est-à-dire les voiles et tout ce qui est au-dessus du pont, et la limitation de la trainée. En matière d’aérodynamisme, un effort important sera consacré à la plateforme puisque ce Maxi sera le premier construit autour d’une nouvelle règle de visibilité, mais aussi au gréement. Côté hydrodynamisme, l’ensemble des appendices (foils, safrans, dérive aile de raie) sera revu notamment pour voler plus tôt et bénéficiera non seulement de l’état de l’art mais aussi et surtout de l’expertise acquise grâce à la somme de datas collectés sur Gitana 17. Enfin le nouveau Maxi Edmond de Rothschild est pensé avec la volonté affirmée d’avoir un bateau encore plus typé pour les grandes traversées et les grands défis notamment pour améliorer les performances à hautes vitesses dans des mers formées.

Une grande nouveauté fait également partie du projet « Gitana 18 », puisque le nouveau géant sera construit chez CDK Technologies. L’écurie aux cinq flèches a en effet choisi de faire confiance à Stéphane Digard et ses équipes de CDK Group. Leurs dernières réalisations tant chez les ULTIM que dans d’autres classes, le sérieux de leur démarche, la qualité de leurs infrastructures avec un outil industriel de pointe qui répond à l’ensemble des attentes et des process de fabrication ont motivé le choix final. Sans oublier la proximité, un atout tant dans la gestion du projet que pour la démarche d’impact en place chez Gitana. Le suivi de construction sera piloté par Pierre Tissier, le directeur technique de l’écurie.
Les premiers plis de carbone de ce nouveau géant seront drapés dans les prochaines semaines tandis que la mise à l’eau est programmée en septembre 2025.

Le Prix Henri Kummerman, la reconnaissance d’une grande lignée au-delà d’une distinction

Le Prix Henri Kummerman, décerné ce jeudi par l’Académie de Marine à Ariane de Rothschild, récompense une personnalité ou une équipe qui se distingue par ses travaux ou ses succès dans le domaine de l’amélioration des méthodes de construction ou d’exploitation des navires de commerce de toute sorte.

Ce prix qui intervient un an après l’éclatante victoire de Charles Caudrelier sur la Route du Rhum – Destination Guadeloupe et le doublé du Gitana Team dans la légendaire transatlantique en solitaire, est une reconnaissance de l’esprit pionnier et innovant qui guide la saga Gitana depuis sa création il y a près de 150 ans.
Lancée en 1876, avec des bateaux à vapeur sur les eaux du lac Léman, par Julie de Rothschild, la lignée des Gitana a goûté l’eau salée dans les années 1960 avec le baron Edmond de Rothschild, féru défenseur des monocoques et de l’art de vivre du Yachting. En 2000, son fils, Benjamin de Rothschild fait basculer l’histoire dans le monde des multicoques, des bateaux dont la technologie et les performances le fascinent et dans lesquels il perçoit très vite l’avenir.
La saga des Gitana est intrinsèquement liée à l’histoire de la famille d’Ariane de Rothschild et des valeurs qu’elle défend. À travers les décennies, chaque génération a apporté son niveau d’exigence, son style et son regard novateur sur les différents Gitana afin de perpétuer la tradition maritime familiale unique au monde tout en la réinventant. Ces générations partageaient en revanche une ambition commune : tester les limites de l’époque pour être les meilleurs, car derrière chaque génération de Gitana il faut lire une incarnation très concrète des valeurs de progrès, d’excellence et de dépassement.
Cette distinction salue enfin l’audace et la vision dont ont fait preuve Ariane de Rothschild et les équipes de Gitana avec la construction et la mise au point du Maxi Edmond de Rothschild, le premier maxi-trimaran océanique conçu pour voler, qui, depuis sa mise à l’eau en 2017, a ouvert une nouvelle ère dans la course au large.

À un mois du grand défi planétaire

Le 7 janvier prochain sera donné le départ de l’Arkea Ultim Challenge – Brest, le premier tour du monde en course et en solitaire des ULTIM. Pour les six pionniers et leurs équipes, la fin d’année 2023 s’annonce studieuse car c’est à une course contre la montre technique que se livrent actuellement les teams pour contrôler, vérifier et préparer à nouveau les géants de 32 mètres après une Transat Jacques Vabre bien engagée.

Fin décembre, le 29 très précisément, le Maxi Edmond de Rothschild et ses adversaires rejoindront le quai Malbert et les pontons de la cité du Ponant. Après dix jours de festivités dont les brestois ont le secret, Charles Caudrelier et ses cinq compagnons d’aventure largueront enfin les amarres pour s’attaquer aux 22 000 milles (environ 40 000 km) de cet incroyable défi planétaire. L’Atlantique et ses nombreux pièges, les trois grands caps mythiques à laisser à bâbord, la dureté des mers du Sud, la magie de la navigation en solitaire inévitablement associée au dépassement de soi : tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette grande première une expérience mémorable.

Il y a trente ans, en 1993, Bruno Peyron bouclait à la tête d’un équipage de 5 personnes le tour du monde en 79 jours et quelques heures. Seuls sur les unités aux dimensions XXL – 32 mètres de long par 23 mètres de large – les solitaires de l’Arkea Ultim Challenge visent entre 45 et 50 jours pour boucler cette circumnavigation ; c’est dire la grandeur du défi qui les attend !

Aujourd’hui une femme, Ellen MacArthur, et trois hommes – Thomas Coville, Francis Joyon et François Gabart – sont parvenus à réaliser l’exploit de faire le tour du monde en solitaire sur un grand multicoque lors de records. Rejoindre ce cercle très fermé constitue bien l’objectif du skipper du Maxi Edmond de Rothschild dans les prochaines semaines. Dans un mois, ils s’y attaqueront sur des maxi-trimarans volants et en course.

Ils ont dit :

Ariane de Rothschild :

« À travers l’histoire, nous voyons à quel point Gitana a toujours été et restera un laboratoire de technologies – qui définit les normes de demain dans la Voile. Avec l’actuel Maxi Edmond de Rothschild, Gitana 17, sur lequel je me suis personnellement impliquée, nous avons osé l’impensable : transposer le concept des bateaux volants de l’America’s Cup à la course au large. Ce fut un pari audacieux. Une véritable révolution dans le monde de la voile. Un tel projet a demandé beaucoup d’efforts et de persévérance. Quand on défriche on prend des coups. Mais nous n’avons jamais lâché nos convictions. Ce bateau a ouvert la voie d’une nouvelle ère, d’une nouvelle génération de maxi-trimarans et nous en sommes particulièrement fiers. Mais je reste convaincue que beaucoup reste à faire. Mon mari, Benjamin, disait en 2017 nous n’en sommes qu’à la lettre A du nouvel alphabet de la course au large avec le vol. Aujourd’hui je suis heureuse de vous confirmer que nous avons pris la décision de mettre en chantier un nouveau bateau, un nouveau Maxi Edmond de Rothschild. »

Cyril Dardashti, directeur général du GITANA :

« Le 7 nous a toujours porté chance ! C’est une belle journée qui après beaucoup de travail concrétise les nouveaux projets pour le team que j’ai l’honneur de diriger. Six ans après le lancement du Maxi Edmond de Rothschild et forts de sept saisons très riches et d’un palmarès à la hauteur des espoirs que nous avions placés dans ce bateau nous avons le plaisir d’officialiser la construction d’un nouveau Maxi Edmond de Rothschild. C’est l’ADN de Gitana et plus généralement de la famille d’Ariane de Rothschild d’innover. Nous avons regardé de très près ce qui se fait dans d’autres classes mais aujourd’hui nous souhaitons poursuivre les efforts et la rupture technologique réalisée avec Gitana 17. Nous considérons que nous sommes encore aux premières heures du vol hauturier même si l’expérience acquise depuis 2017 est considérable. Beaucoup reste à faire et encore à découvrir et après quelques mois d’études nous avons la conviction et la certitude que des gains très significatifs sont possibles ; le timing est serré car notre ambition est entre autres de défendre notre titre sur la prochaine Route du Rhum et une nouvelle fois le projet est très ambitieux mais c’est ce que nous aimons. Et bien sûr nous avons la chance de le faire au quotidien grâce à la confiance, au soutien et à l’esprit novateur de notre armatrice, Ariane de Rothschild, de ses filles et du Groupe Edmond de Rothschild. Construire et développer le Maxi Edmond de Rothschild était déjà un cadeau incroyable mais avoir la chance de renouveler cette aventure dans un niveau d’exigence et de technicité toujours aussi élevé est exceptionnel. »

Charles Caudrelier, skipper du Maxi Edmond de Rothschild :

« Depuis mon arrivée au sein du Team en tant que skipper en 2019, je n’ai pas vu le temps passer. Nous avons une chance énorme d’enchaîner les projets et les courses ainsi. Je l’ai souvent dit mais ce bateau a relancé ma carrière et mes envies de large. Après mes Volvo Ocean Race, qui ont été si dures personnellement et professionnellement, j’avais une forme de lassitude. Mais les premières navigations sur le Maxi Edmond de Rothschild ont rebattu les cartes. Ce bateau est fabuleux ! Gagner la Route du Rhum était un rêve. C’est devenu une réalité l’an dernier et cette victoire gardera toujours une place particulière pour moi à l’image de ma victoire sur la Solitaire du Figaro. Le Tour du Monde, l’Arkea Ultim Challenge qui m’attend dans pile un mois, c’est encore autre chose. C’est le défi Ultim. Moi qui ai tant voulu faire le Vendée Globe… je suis à quelques jours de mon premier tour du monde en solitaire en course et à la barre d’un des bateaux les plus emblématiques. C’est une grande responsabilité mais surtout un honneur.
L’annonce de la construction d’un nouveau Maxi est forcément une grande et belle nouvelle. Depuis des mois, avec le team d’architectes Verdier et notre design maison, nous avons débuté les études. Expérimenter de nouvelles voies à terre et poursuivre les développements sur l’extraordinaire plateforme qu’est Gitana 17 est d’une très grande richesse. Je le mesure et je suis très reconnaissant de la place qui est la mienne aujourd’hui au sein de l’équipe. »

Guillaume Verdier, architecte de Gitana 17 et du futur Maxi Edmond de Rothschild :

« Dans le projet du premier Maxi Edmond de Rothschild j’ai aimé le défi, la page blanche mais aussi la démarche collective grâce à laquelle nous avons dessiné le bateau. Le travail d’équipe avec mes collaborateurs – Véronique Soulé, Romaric Neyhousser, Hervé Penfornis, Loic Goepfert et Romain Garo entre autres – mais aussi la confiance dans laquelle s’est déroulée la mise au point avec l’équipe Gitana. Tout n’a pas fonctionné tout de suite, c’est un peu inhérent quand on innove vraiment, mais nous avons trouvé les solutions ensemble pour les résultats que l’on connaît. Il fallait oser et Ariane (de Rothschild, ndlr) et Gitana ont osé !
Aujourd’hui nous avons envie de continuer l’histoire. Avec ce nouveau bateau, nous avons tous envie de faire le pas suivant et il y a beaucoup de matière et de pistes. Nous sommes peut-être au tiers de nos connaissances sur le vol océanique et encore. Dans le nouveau projet, les études ont montré qu’il y avait du potentiel. Il y aura des petits pas et des grandes ruptures technologiques. Et c’est l’arbitrage de cela qui créera ce nouveau Maxi. Nous travaillons sur un bateau qui possèdera les mêmes atouts en termes de performance mais en comblant ce que nous avons identifié comme des points faibles. Un des gros critères aussi dans notre démarche est la durabilité en cherchant au maximum des solutions innovantes pour minimiser les impacts et les détériorations qui en découlent. Nous avons aussi réfléchi plus à l’intégration du marin dans la plateforme car les efforts de ces bateaux ne sont pas du tout à l’échelle humaine et c’est aussi de notre responsabilité de rendre cela accessible au navigateur. Ce qui m’intéresse c’est toujours de chercher, de découvrir des choses pas forcément attendues sur le chemin et puis les rencontres. Aujourd’hui nous formons un design team unique avec le bureau d’études de Gitana, ce qui constitue aussi certainement l’une des clés du succès. »
Stephane Digard, Directeur général délégué CDK Group :

« Nous avons la chance de travailler avec les meilleurs teams de la classe ULTIM, dont nous avons accompagné la recherche constante de performance en nous dotant d’outils et de savoir-faire uniques dans la filière, en particulier dans la maîtrise de la fabrication de grandes pièces en composite autoclavées. Nous suivions avec intérêt les performances du Gitana Team, qui est doté du plus beau palmarès de cette classe depuis sa création. Obtenir la confiance d’une telle équipe pour la construction de son futur Maxi Edmond de Rothschild représente une formidable récompense pour tous les collaborateurs de CDK Group. Ce team de premier plan et ce projet ambitieux vont nous permettre de progresser encore vers la recherche de l’excellence. »

Les grandes étapes de construction du nouveau Maxi Edmond de Rothschild :

Début des études > novembre 2022

Outillage > de décembre 2023 à mai 2024
Fabrication des bras de liaison > de janvier 2024 à janvier 2025
Fabrication de la coque centrale > d’avril à novembre 2024
Fabrication des flotteurs > mai 2024 à mars 2025
Assemblage plateforme > de novembre 2024 à juillet 2025
Équipement > de mai à août 2025

Mise à l’eau programmée > septembre 2025

Source : Gitana

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Retour à la Base. Jean Le Cam en course avec son nouveau bateau !

Jean Le Cam a pris le départ de sa première course, la transat « Retour à la Base », entre Fort-de-France et Lorient, sur son bateau neuf « Tout commence en Finistère – Armor-lux », portant la cause des enfants de l’aide sociale à l’enfance.

La construction du nouvel Imoca « Tout commence en Finistère – Armor-lux » débute au mois de février dernier. Sa mise à l’eau le 25 septembre à Port-La-Forêt, soit 6 mois et demi plus tard, est immédiatement suivie de tests en mer : jauge, voilerie, électronique, informatique, accastillage, aménagement, …
Au terme de cette phase de mise au point, Jean se tient prêt à partir en convoyage vers la Martinique. Il sera accompagné par son complice et skipper remplaçant Bernard Stamm (avec lequel il a remporté un tour du monde en 2015, la Barcelona World Race) et par Nicolas Duburcq qui a orchestré la phase d’armement du bateau « Tout commence en Finistère – Armor-lux ».

Les conditions météorologiques exécrables qui se succèdent et l’état de la mer ne leur permettent pas de partir dans des conditions acceptables. Ils partent finalement le 14 novembre, malgré des dépressions qui s’annoncent sur l’Atlantique nord. Pour préserver le matériel, Jean longe les côtes d’Espagne et du Portugal ; une route plus sécuritaire, mais plus longue aussi…
Le trio profite de cette première navigation au long cours pour tester le comportement du bateau en différentes configurations. Jean prend ses marques et apprivoise peu à peu son nouvel Imoca.

Ils ont mis 18 jours pour rallier Fort-de-France, arrivant quelques jours après le départ du « Retour à la Base » pourtant repoussé au 30 novembre. Dans les Instructions de Course, la ligne de départ reste ouverte jusqu’au 7 décembre à 13h afin de permettre aux retardataires de se qualifier pour le Vendée Globe 2024.

Deux mois et une semaine après sa mise à l’eau, « Tout commence en Finistère – Armor-lux » vient de franchir la ligne de départ du « Retour à la Base » le 06 décembre à 17h 41min et 57s heure de la Métropole.
Jean Le Cam : « Un départ c’est toujours un moment de stress. Notre première étape est déjà de franchir la ligne de départ. Puis on va faire le parcours. On a des conditions d’alizés assez musclés et ensuite nous allons partir en tribord vers le nord… Un peu de fraicheur ne fera pas de mal ! Il y a une dépression qui se crée au milieu de l’atlantique, il va falloir passer du bon côté. On verra cela dans 2 ou 3 jours. C’est un peu l’inconnu par rapport au premier et le temps que je dois faire….Quoi qu’il arrive, je fais la transat et on verra bien à la fin !

Sélection ? Qualification ? Classement ? Ce qu’il faut comprendre :

Une fois la ligne de départ franchie, Jean et « Tout commence en Finistère – Armor-lux » seront certains d’être sélectionnés et faire partie du quota des 13 bateaux neufs inscrits au Vendée Globe («Tout commence en Finistère-Armor-lux» est le treizième).
Pour être classé, Il reste maintenant à Jean de franchir la ligne d’arrivée à Lorient.

La qualification pour les bateaux neufs est un processus qui s’étale sur deux saisons de course de 2023 à 2024.

Pour qu’un bateau neuf puisse participer au Vendée Globe 2024, il doit prendre le départ d’une transat en 2023 (« Retour à la Base » pour « Tout commence en Finistère – Armor-lux ») et d’une autre transat en 2024.

Prendre le départ n’est pas suffisant, il convient aussi de terminer l’une d’elles en étant classé, dans un temps qui n’excède pas 1,5 fois celui du vainqueur.

Si Jean et « Tout commence en Finistère – Armor-lux » terminent le « Retour à la Base » en étant classés, ce sera une grande satisfaction compte-tenu des circonstances exceptionnelles qui ont jalonné ce premier parcours.

Un sixième Vendée Globe … Pourquoi ? Pour qui ?

Jean Le Cam a choisi de dédier cette nouvelle aventure aux 2 500 enfants de l’Aide Sociale à l’Enfance, accompagnés par le Département du Finistère. Avec la ferme intention de leur apporter une part de rêve et les faire voyager vers de nouveaux horizons aux couleurs de « Tout commence en Finistère » et de « Armor-lux ».

Rencontres et moments d’échanges, visites de son chantier à Port- La-Forêt, près de 300 enfants et leurs accompagnateurs ont déjà pu partager avec Jean ses anecdotes, quelques secrets de sa vie de marin, lui poser toutes leurs questions et faire signer leur « Carnet de bord – Mon aventure Vendée Globe 2024 avec Jean Le Cam ». Une centaine de pages d’anecdotes, d’informations ou de jeux pour suivre de près et chacun à sa façon, toute l’aventure du tour du monde de « Tout commence en Finistère – Armor-lux ».
« Grâce à la ténacité et l’expérience de Jean Le Cam et de toute l’équipe, « Tout commence en Finistère – Armor-lux » vient de prendre le départ pour sa qualification au prochain Vendée Globe. C’est une grande étape que nous suivons tous de près, y compris les enfants de l’Aide sociale à l’enfance que je croise régulièrement. Nous sommes tous avec toi Jean et bonne première course ! » Maël de Calan, Président du Département du Finistère.

« Nous avons suivi avec beaucoup d’attention le convoyage du bateau vers la Martinique. Bravo à Jean et ses équipiers pour cette première à bord. Tous les salariés d’Armor-lux accompagnent Jean, et son bateau, pour cette nouvelle traversée de l’Atlantique si importante pour la qualification au prochain Vendée Globe. » Jean-Guy Le Floch, Président d’Armor-lux.

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Transat Jacques Vabre. Tanguy Le Turquais boucle dans les temps la course et repart en solo !

Tanguy le Turquais et Félix de Navacelle, à bord de l’Imoca Lazare ont réussi à franchir la ligne d’arrivée de la Transat Jacques Vabre quelques heures avant la fermeture en 24 jours, 1 heure, 21 minutes. Sitôt la ligne franchie Tanguy s’attèlera à prendre le départ de la Transat Retour à La Base en Solitaire. Il est à l’heure.

Mardi 7 novembre, lorsque Tanguy et Félix informent leur équipe et la direction de course de la Transat Jacques Vabre que le bateau a un gros trou et qu’il se rempli d’eau suite au choc avec un OFNI, ils étaient loin d’imaginer que 23 jours plus tard ils franchiraient la ligne d’arrivée de cette mythique transatlantique dans les temps. Une très belle chaîne de solidarité s’est créée dès l’annonce de l’avarie, et tout était mis en place à Lorient pour tenter ces réparations. Le temps était compté car il fallait arriver avant le 1er décembre, 14h (heure martiniquaise) de l’autre côté de l’Atlantique. Évaluation des dégâts par les architectes et stratifieurs, sortie d’eau, réparations, mise à l’eau, l’ensemble de ces actions ont été réalisées en 6 jours, un exploit et une très belle preuve de résilience.

Le re-départ

C’est donc officiellement le 14 novembre que l’Imoca a débuté sa traversée de l’Atlantique direction les Antilles. Si le côté sportif est forcément passé en second plan, les concurrents étant trop loin à rattraper, une autre course débute, une course contre la montre : « C’est bizarre de dire ça, mais notre objectif est de terminer derniers de la Transat Jacques Vabre. Cela voudra dire que l’on aura terminé la course dans les temps. » Voilà les mots de Tanguy avant son départ du ponton ce jour-là.

Du jamais-vu en termes de météo

Deux routes se dessinaient devant eux, une plus au Nord mais qui dit Nord, dit dépressions. Une plus au Sud, mais il s’avère que cette année, les alizés, ces vents portants censés être stables et souffler d’est en ouest, ne l’étaient pas du tout. Il a donc fallu faire un choix de façon à opter sur la route la plus payante.

Tanguy et Félix ont pris la décision d’aller au nord et de bénéficier ainsi de vents plus soutenus. Du moins, au début… La météo n’aura pas épargné les marins durant cette traversée. Le début de course aura été semé d’embuches avec le passage de 7 fronts où les marins auront dû faire face à du vent très fort et où il aura fallu préserver le bateau. Puis, à moins de 700 milles de l’arrivée, c’est la pétole qui a mis leurs nerfs à rude épreuve. Le passage de cette dorsale anticyclonique venue leur barrer la route a été très compliqué et nous les avons vus arrêtés plus de 30 heures dans cette eau ressemblant plus à un lac qu’un océan.

Se battre jusqu’au bout

Quelques jours avant son arrivée, Tanguy déclarait « De mon côté, je sais aujourd’hui que je ne prendrai pas le départ du Retour à la Base en même temps que le reste des concurrents. C’est un coup dur pour le compétiteur que je suis qui a très envie de régater sur l’océan mais quand je prends un peu de hauteur, je me dis que le défi est ailleurs. Si déjà on parvient à boucler c’est deux transats dans les temps, ça sera une véritable victoire. »

Tanguy et Félix ne baisseront pas les bras et se battront jusqu’au bout. Ils franchiront la ligne d’arrivée derniers, 34ème, mais heureux, car ils auront fini dans les temps et seront ainsi classés sur cette Transat Jacques Vabre.

A peine arrivés, qu’une nouvelle course va débuter.

Cette fois-ci en solitaire, elle s’appelle le Retour à la Base et les marins de la catégorie Imoca ont pour objectif de rallier Lorient depuis la Martinique. Pour Tanguy, elle sera un peu spéciale car le départ officiel a été donné le 30 novembre à 12h, mais l’Imoca Lazare n’étant pas arrivé il n’a pas pu s’y aligner aux côtés des autres concurrents. Il prévoit de repartir ce jour, le 1er décembre, vers 16 heures de Fort de France (21h en France). Cet arrêt express va permettre à l’équipe technique de réaliser sa job list en un temps record, à Tanguy de faire une sieste, prendre une douche, manger un plat chaud, profiter de ses proches et partir sur le Retour à la Base !

Les mots de Tanguy

“Je suis en course, je ne me suis jamais arrêté. J’ai juste la chance d’aller prendre une douche au milieu de ma course. Je prends ça comme une satisfaction et une chance mais dans ma tête je suis toujours en compétition. C’est comme ça que je le vis. C’est finalement une course qui dure deux mois. Je ne me projette pas trop, car c’est sûr que c’est dur de repartir après avoir posé le pied à terre et d’avoir retrouvé ma fille et un semblant de confort. Ça donne envie d’en profiter un petit peu, finalement on l’a quand même mérité, on s’est battus pour arriver là dans les temps. Mais ce n’est pas fini, je soufflerai quand j’arriverai à Lorient. Je profite de cette courte pause mais quand je serai en mer d’ici quelques heures j’en profiterai tout autant.”

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