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Arkea Ultim challenge. Anthony Marchand en escale à Cape Town

Anthony Marchand et Actual Ultim 3 ont rejoint le port de Cape Town ce vendredi 26 janvier peu après 15h00 heure française pour remettre l’Ultim en ordre de marche et reprendre au plus vite la course.

Près de 55 heures après l’endommagement du foil bâbord (à lire ici) l’Actual Ultim 3 est à présent amarré à proximité du SVR-Lazartigue de Tom Laperche en escale technique lui aussi. Son skipper, Anthony Marchand, y a retrouvé son équipe technique pour lancer leur opération « commando ».

« L’entrée en baie de la Table a été incroyable, avec des accélérations du vent jusqu’à 30 nœuds en rafales entre Lion’s Head et Table Mountain. Immédiatement, le team a pris le bateau en charge. Il va s’agir maintenant de retirer le foil abimé, d’effectuer quelques réparations sur le gennaker puis de solutionner quelques problèmes de barre, notamment de pilote automatique », a détaillé le Costarmoricain pour qui le temps est bien évidemment compté dans le cadre de l’Arkea Ultim Challenge – Brest.
« Le but est de reprendre le large au plus vite. Ce sera forcément bien de repartir avec un bateau presque à 100% pour cette longue route qui nous attend encore. Une route semée d’embûches sur laquelle il va se passer encore pas mal de choses, c’est certain. », a commenté Anthony qui espère reprendre sa course dès demain samedi après-midi. Le Team Actual met tout en oeuvre pour que cette escale ne dure pas plus de 24 heures (la durée minimale d’escale technique imposée par le règlement de l’épreuve).
« Je suis d’ores et déjà remonté à bloc pour repartir et retrouver les albatros en mer », a terminé le skipper d’Actual Ultim 3.

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Ferrari entre dans la course au large avec Giovanni Soldini

Ferrari s’est associée au skipper italien Giovanni Soldini pour concevoir et construire un nouveau bateau sous le nom de Ferrari. La Scuderia n’a fourni aucun détail sur ce futur bateau, ni indiqué dans quelles compétitions il participerait. Soldini, qui vient de mettre fin à un partenariat de 11 ans avec Maserati poursuit donc l’aventure avec le groupe.

Ferrari a indiqué qu’elle « utilisera des technologies de pointe tout au long du cycle, depuis la conception et l’ingénierie jusqu’à la réalisation ». et ajoute que « la recherche de performances maximales en mer générera des innovations et des solutions concrètes pour la durabilité qui, conformément à la tradition de Ferrari, constitueront un stimulant important dans l’évolution de ses voitures de sport ». Le président de Ferrari, John Elkan, (que l’on a vu souvent à Valence sur la Coupe de l’America en 2007) a déclaré : « Nous sommes sur le point de nous lancer dans un voyage passionnant qui élargira notre âme de pilote. Avec ce nouveau défi compétitif, motivé par notre capacité d’innovation et notre engagement en faveur du développement durable, nous dépasserons les limites actuelles. Nous sommes heureux de pouvoir compter sur Giovanni, qui est extraordinaire en termes d’expérience, de détermination et d’esprit d’équipe.

Giovanni Soldini a ajouté : « Nous travaillons sur un projet important et d’avant-garde avec un potentiel technologique incroyable qui rassemble différents mondes et compétences du plus haut niveau. Travailler avec une équipe exceptionnelle dans la recherche et le développement de solutions innovantes et respectueuses de notre environnement est une expérience vraiment unique. Je suis ravi de commencer cette nouvelle aventure avec Ferrari”, a déclaré Soldini.

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Arkea Ultim challenge. Avarie de safran pour ADAGIO, Eric Péron fait route vers Cape Town

Adagio - Eric Peron - Ambiance à bord lors de l'ARKEA ULTIM CHALLENGE-Brest - le 25/01/2024

Ce vendredi matin à 5h13, heure de Paris, Eric Péron a prévenu son équipe technique et la direction de course de l’ARKEA ULTIM CHALLENGE – Brest que son safran tribord était endommagé. Avec un safran incontrôlable et sans secteur barre de rechange pour tenter une réparation de fortune, Eric ne peut envisager d’attaquer les océans Indien et Pacifique. À 450 milles du cap de Bonne Espérance, l’ULTIM ADAGIO a donc ré-empanné ce matin pour faire route vers Cape Town, en Afrique du Sud.

Le skipper explique : « J’avais empanné depuis deux heures vers le sud pour rester devant le front froid avec lequel j’accélérais bien depuis deux jours et malheureusement, mon safran au vent a dû taper quelque chose à la surface. Il a twisté sur lui-même et a cassé le secteur de barre. Je marche à vitesse réduite mais on voit que le safran ne se contrôle plus. Le secteur de barre est complètement désolidarisé de la mèche. » Toute l’équipe technique est mobilisée pour trouver des solutions afin de réparer le plus rapidement possible et permettre à l’ULTIM ADAGIO de reprendre le large. Le bateau évolue toujours dans un bon flux d’Ouest-Nord-Ouest mais va devoir traverser une zone de vent faible dans la journée de demain. Il est attendu à Cape Town dimanche matin.

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Trophée Mer et Montagne. La passion des vagues et des cimes depuis 29 ans !

Le Trophée Mer Montagne TeamWork s’est tenu de nouveau à l’Alpe d’Huez cette année du 22 au 26 janvier. Pour sa 29 édition, il a rassemblé une trentaine d’athlètes de haut niveau répartis en 15 équipes composées d’un marin, d’un montagnard et d’enfants de la station qui se sont affrontés en toute convivialité, sur plusieurs épreuves sportives. L’occasion pour ces aventuriers de partager leur passion des vagues et des cimes.

Depuis 1994, le Trophée Mer Montagne animé par Eric Loizeau permet d’offrir des rencontres sportives et conviviales riches en échanges entre marins et montagnards. Les équipes, tirées au sort en début de compétition, sont formées d’un marin, d’un montagnard et d’un jeune de la station de l’Alpe d’Huez. Les concurrents s’affrontent sur une dizaine d’épreuves réparties sur 3 jours de compétition. Au programme, les traditionnelles épreuves qui ont fait la renommée de l’évènement : épreuves de slalom, ski-alpinisme mais aussi du curling qui était au programme cette année.

Le «plateau» de cette 29ème édition, qui s’est retrouvé dans la station qui revendique le titre de “station de ski la plus ensoleillée de France” s’annonçait comme toujours très relevé avec des habitués de ce rendez-vous hivernal, Aurélien Ducroz, Pascal Budin, Guillaume Vadot, Christian Clot ou encore Erwan Le Lann pour les « Montagnards », Franck Cammas, Yannick Bestaven, Thomas Ruyant, Erwan Le Roux, Maxime Sorel ou Christopher Pratt pour les « Marins ». Parmi les petits nouveaux, Sophie Lavaud, première française à gravir les 14 sommets de plus de 8000 m, les marins Marie Riou, Amélie Grassi, Lois Berrehar ou bien encore Benjamin Ferré.

Si la journée est consacrée aux épreuves, le soir à partir de 18h, des projections sont organisées. Cette année marquée par le premier tour du monde en Ultim a été l’occasion d’échanger en direct avec Charles Caudrelier.
Trois jours de compétitions, d’échanges dans une bonne ambiance et sous le soleil à l’Alpe d’Huez. Le Trophée Mer et Montagne qui fêter ses 30 ans l’année reste une institution.

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Arkea Ultim Challenge. Caudrelier au Cap Leeuwin inscrit un nouveau temps de référence !

Charles Caudrelier a franchi le cap Leewin. Toujours en tête, il conserve encore une belle avance sur Thomas Coville qui lui-même voit revenir Armel Le Cleac’h. A Cap Town, Tom Laperche espère réparer. Il a été rejoint par Anthony Marchand. Dernier mais bientôt 4e Éric Péron poursuit son tour à son rythme.

Charles Caudrelier est le premier à franchir le Cap Leeuwin, battant ainsi par la même occasion le record de François Gabart, datant de 2017, de plus d’une journée. Bien plus loin, à Cape Town, Anthony Marchand est arrivé pendant la nuit. Il va retrouver son équipe et celle de SVR-Lazartigue qui a communiqué dans la journée. « Il y a une mini possibilité de continuer » a confié Tom Laperche. Il convient de réaliser un petit travail de projection depuis la terre pour se rendre compte de ce qu’il se passe là-bas, dans ces mers où le ciel est bas, la lumière rare et l’espoir si loin. La succession des jours et la répétition des efforts pourraient finir par banaliser ce que ces marins sont en train de vivre. La difficulté se ressent pourtant pleinement à observer un homme résister à tout, à s’employer à longer la ZEA (zone d’exclusion des glaces) et à avancer toujours. Cet homme, c’est Charles Caudrelier.

Alors que la plupart de ses rivaux ont tous eu à gérer des avaries techniques conséquentes, lui continue à progresser, constant dans l’effort, s’autorisant même à temporiser quand il le faut. Attention : c’est tout sauf un long fleuve tranquille. Il faut s’imaginer qu’à bord du Maxi Edmond de Rothschild, Charles a enchainé 12 à 13 empannages hier. « Il doit être bien fatigué là », insistait ce matin Guillaume Rottée, le Directeur de course de l’ARKEA ULTIM CHALLENGE – Brest. « C’était bien actif avec toutes ces manœuvres, ce vent très instable, il faut tout le temps régler les voiles et ce n’est pas évident », confiait le skipper du Maxi Edmond de Rothschild hier. Il a donc tenu bon et s’est rapproché des côtes australiennes.

Charles a explosé le record détenu depuis 2017 par François Gabart. Ce dernier avait bouclé le trajet entre Ouessant et le Cap Leeuwin en l’espace de 19 jours, 14 heures et 10 minutes, ce qui constituait jusqu’alors le temps de référence. Même si le skipper de Macif avait emprunté une route bien plus Sud que le Maxi Edmond de Rothschild, Charles s’est offert le record avec plus d’une journée d’avance. Ce jeudi 25 janvier, Charles Caudrelier et le Maxi Edmond de Rothschild ont franchi la longitude du cap Leeuwin, à la Pointe Sud-Ouest australienne à 19h 14min et 05 secondes (heure française) après 18 jours 5 heures 44 minutes et 5 secondes de course. Lancé dans une course autour du monde et non dans une tentative de record, le leader de l’Arkea Ultim Challenge Brest le martèle, les chiffres l’importent peu et seul son classement compte. Pour autant, grâce son incroyable navigation, le skipper du Gitana Team s’offre au passage le nouveau meilleur temps de référence en solitaire entre Ouessant et le cap Leeuwin. Il améliore le chrono établi par François Gabart en 2017 de 1 jour 8 heures 25 minutes et 55 secondes. Depuis le départ de Brest le 7 janvier dernier, le Maxi Edmond de Rothschild a réellement parcouru 13 007 milles, soit une vitesse moyenne de 29,54 nœuds.

Derrière, Thomas Coville (Sodebo Ultim 3) tient bon à la 2e place. En prise avec des conditions particulièrement virulentes, il comparait ces derniers jours à « un train fantôme » où « il n’y a pas de vie retour ». Le ciel s’est depuis dégagé et il a pu poursuivre sa route avec un peu plus de quiétude. Du côté d’Armel Le Cléac’h (Maxi Banque Populaire XI), tous les voyants sont au vert. Le plus rapide sur la journée de mercredi, le skipper progresse toujours à plus d’une trentaine de nœuds de moyenne. « Continuer est une mini-possibilité » (Tom Laperche) © Guillaume Gatefait Dans le même temps, à plus de 3 800 milles plus à l’Ouest, la réalité est bien différente pour Tom Laperche. Dans un communiqué publié en fin de matinée, SVR-Lazartigue est revenu sur la situation. Le bateau est arrivé lundi dernier, amarré mardi avant que l’équipe ne s’active pour « constater l’étendue et la gravité des dégâts » et « l’étude des différentes options ». Et la suite ? « Continuer est une mini-possibilité mais ce n’est pas simple, admet Tom. Quand j’ai vu les dégâts, j’ai tout de suite compris que ça allait être compliqué ». Et d’ajouter : « rien n’est facile au Cap. Il faut trouver la bonne grue, avoir les autorisations, la logistique. Ça ne va pas aussi vite que nous espérions mais on se bat ». Désormais, plusieurs options sont sur la table dont la « mini possibilité de continuer » ou encore une réparation rapide « pour rendre le bateau étanche et le ramener par la mer à vitesse réduite sans dérive ». Une fois qu’Anthony Marchand aura à son tour rejoint Cape Town, ils ne seront plus que quatre dans un arc de 4 300 milles, la distance qui sépare Éric Péron (ULTIM ADAGIO) de Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild).

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Arkea Ultim Challenge. Foil endommagé sur Actual, pas d’escale envisagé

Alors qu’il naviguait en 4è position de l’ARKEA ULTIM CHALLENGE – Brest*, dans les 40èmes Rugissants, Actual Ultim 3 a été victime d’une collision à vitesse élevée. Il était 8h23 heure française, lorsque l’Actual Ultim 3 d’Anthony Marchand a été très brutalement freiné dans sa course par un impact sur le foil bâbord. L’appendice est en place, gravement endommagé.  Le skipper va bien et le bateau est sécurisé. Anthony Marchand et le team Actual ont décidé de poursuivre la route et n’envisagent pas d’escale technique.

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Arkea Ultim Challenge. Tom Laperche et le trimaran SVR Lazartigue à Cap Town

Quatre jours après une collision dans l’Atlantique Sud, sur l’ARKEA ULTIM CHALLENGE – Brest, provoquant une voie d’eau importante à bord du Trimaran SVR-Lazartigue, Tom Laperche a pu rejoindre la côte Sud-Africaine ce lundi 22 janvier dans la matinée. Les travaux vont commencer pour tenter de le réparer.

Après l’importante collision survenue dans la nuit du jeudi 18 janvier alors que le trimaran SVR-Lazartigue progressait dans l’Atlantique Sud vers l’Océan Indien sur l’ARKEA ULTIM CHALLENGE – Brest, Tom Laperche a mis quatre jours à rallier Cape Town. Une partie de son équipe technique a quitté Concarneau vendredi soir afin de le retrouver au Cap pour mettre le bateau et Tom Laperche en sécurité avant d’entamer un chantier de réparation au niveau de la dérive et du fond de coque. Alors qu’il pointait devant les côtes Sud-Africaines à 5h30 TU (6h30 Heure Française), Tom a dû faire preuve de patience avant de retrouver son équipe. Les conditions de mer et de vent étant musclées (50 à 60 nœuds), il était impossible au Trimaran SVR-Lazartigue d’accéder au port et au team de le rejoindre en semi-rigide. C’est finalement à 10h30 TU que les retrouvailles ont eu lieu. Un fort vent est attendu encore pendant plusieurs heures, rendant la manœuvre dans le port impossible. Tom Laperche a donc été rapatrié à terre grâce au semi-rigide de l’équipe technique, et quatre membres du team assureront la sécurité du bateau, à l’entrée du port, jusqu’à demain matin. Ils commenceront à inspecter le bateau et évaluer les dégâts sur la dérive dans la journée.

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Paris2024. Lou Berthomieu de retour sur l’eau avec Tim Mourniac en Nacra 17!

Avec une détermination sans faille et une soif de rester au plus haut niveau en Nacra 17, Lou Berthomieu n’a pas ménagé ses efforts ces 6 derniers mois à Saint-Martin Sport à Marseille et au Centre Européen de Rééducation du Sportif à Cap Breton pour soigner son genou durement abîmé lors du Test Event phocéen en juillet 2023. La voilà désormais prête à remonter en selle aux côtés de son barreur Tim Mourniac pour deux mois intenses de navigation à Lanzarote avant la prochaine et dernière grande échéance de la campagne olympique : le Trofeo Princesa Sofia à Palma du 29 mars au 6 avril prochain.

A un an des Jeux Olympiques de Paris, alors qu’ils récoltaient les fruits d’un travail acharné (5e et 1er équipage français du Trofeo Princess Sofia à Palma, vainqueur de la Medal Race et 6e de la Semaine Olympique Française de Hyères en 2023) Lou Berthomieu, 23 ans, et Tim Mourniac, 25 ans ont vécu un moment dur et compliqué à gérer dont ils ressortent aujourd’hui plus forts que jamais. « Le meilleur moyen de faire avancer le projet suite à la blessure de Lou, c’était de se concentrer chacun sur sa tâche. Elle, sur son genou et son physique, moi, sur la partie navigation. Nous avions pleine confiance l’un en l’autre et nous étions ultra motivés chacun de notre côté. Il ne fallait pas qu’on se disperse mentalement. Aujourd’hui, nous avons rempli nos objectifs et nous sommes super heureux de repartir naviguer. » explique Tim Mourniac.

Tandis que le Quiberonnais peaufinait son sillage sur l’eau avec Aloïse Retornaz (médaillée de bronze en 470 aux Jeux de Tokyo en 2020) et empochait une belle 8e place aux Championnats d’Europe au Portugal, la Nantaise donnait toute son énergie à retrouver ses capacités physiques : « Je n’avais jamais arrêté si longtemps de naviguer ce qui m’a permis de me concentrer pleinement sur la partie physique. J’ai été très encadrée, je n’avais pas le temps de me poser de questions. 5 jours sur 7, j’étais en salle de sports. Physiquement, je me sens très affûtée, plus qu’avant même, il va falloir maintenant reprendre confiance en mon genou sur le bateau. Quand on m’a dit qu’une blessure pouvait apporter du bon, je n’y croyais pas autant que j’y crois aujourd’hui. J’ai beaucoup appris sur moi, en tant qu’athlète d’abord, mais aussi personnellement. Mieux se connaître c’est aussi mieux savoir avec qui nous pouvons progresser, performer tout en étant épanouie dans un projet qui nous ressemble, qui est le nôtre ! » confie Lou Berthomieu.

Un plan d’eau ventilé et des équipages des 4 coins du monde : le must pour s’entraîner !

C’est donc à Lanzarote aux Canaries que le duo français a posé ses valises mercredi 17 janvier et ce pour deux mois. Une occasion en or pour retrouver les sensations et les automatismes, travailler, optimiser, se frotter à la concurrence, performer, et prendre du plaisir. « Il y a de l’impatience mais il ne faudra pas se précipiter. Lou sera à l’écoute de ses sensations, on ne veut pas brûler les étapes, ne pas faire d’excès trop rapidement. N’empêche tous les voyants sont au vert, les retours du staff sont très bons ! » ajoute Tim.
L’année 2024 promet une intensité de tous les instants avec la sélection olympique en ligne de mire. « Il y a deux étapes importantes : un premier sprint jusqu’à Palma et puis après ce sera une deuxième histoire qui commence si nous sommes sélectionnés. Nous restons très concentrés » ajoute Lou.
Avec la motivation, le talent et le travail fournis depuis deux ans, s’ajoutent désormais la force mentale et l’envie décuplée liées à une blessure qui a fait déplacer des montagnes à Tim et Lou. Le duo mixte est désormais en route vers les sommets…

Prochaines échéances pour Lou Berthomieu et Tim Mourniac

-Trofeo Princesa Sofia à Palma de Majorque : 29 mars au 6 avril

  • Semaine Olympique Française (SOF) à Hyères : 20 au 27 avril
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Mod70. Giovanni Soldini et Maserati, c’est fini !

Maserati RORC Caribbean 600

La collaboration entre Giovanni Soldini et Maserati touche à sa fin : 11 années record dans le développement de la navigation océanique et plus de deux cent mille milles parcourus.

Après 11 ans la collaboration entre Giovanni Soldini et Maserati, un partenariat long et passionnant né en 2012 autour du projet du monocoque Maserati VOR70, et en 2016 , confirmé et renforcé par le passage au trimaran Maserati Multi70, qui a apporté la technologie du foil à l’océan, étant le premier équipé de foils touche à sa fin.

L’expérimentation, le progrès technologique et la performance sportive, avec des résultats extraordinaires sur tous les fronts, sont devenus le cœur de l’alliance entre le marin italien et le la marque au Trident. Au cours de la décennie, parallèlement au développement des appendices, aux études aérodynamiques, aux tests d’assiette et à la gestion de l’énergie, Giovanni Soldini et son équipe ont établi 9 nouveaux records sur des parcours historiques et participé à 27 régates à travers le monde. Une histoire jalonnée de succès allant des 13 219 milles nautiques de la Golden Route de New York à San Francisco en passant par le Cap Horn, parcourus en 2013 sur le monocoque Maserati en 47 jours, 42 minutes et 29 secondes, jusqu’à la victoire du Cape2Rio (2014 ) et la magnifique performance de la Rolex Sydney-Hobart (2016).

Et puis encore les exploits à bord du multicoque Maserati Multi70 avec le record du parcours Hong Kong-Londres (2018), réalisé en 36 jours, 2 heures, 37 minutes et 2 secondes, battant le précédent record de 5 jours ; le record de la Manche et le record sur le parcours original du Fastnet (23 heures, 51 minutes et 16 secondes) enregistrés en 2021, ainsi que de nombreuses victoires dans la RORC Transatlantic Race, la RORC Caribbean 600 et la Rolex Middle Sea Race.

Mettant en vedette des défis spectaculaires et inoubliables, le Maserati Multi70 reste également le seul MOD à avoir fait le tour du monde à la voile. Et pas une, mais quatre fois (une sur le monocoque et trois sur le Maserati Multi70), dont la dernière, en 2023, en pleine autonomie énergétique grâce à l’installation à bord d’un système photovoltaïque et d’un moteur électrique. En conséquence, le Maserati Multi70 est également devenu le premier voilier de course au large capable d’autoproduire toute l’énergie nécessaire aux longues navigations.

Depuis 2022, le trimaran est au service du programme de surveillance de l’UNESCO, et a contribué le long de ses parcours à la collecte de données comme le CO2, la salinité et la température, très précieuses pour la communauté scientifique.

Giovanni Soldini commente : « Ce fut un grand honneur et aussi une grande responsabilité de transporter le Trident et ses valeurs à travers le monde : une expérience passionnante et aventureuse pleine de découvertes, de conquêtes, d’innovations et de vols au-dessus de l’océan. Avec le soutien inestimable de Maserati, il a été possible d’expérimenter au plus haut niveau et d’aller plus loin avec des exploits et des résultats dont nous sommes fiers. Je tiens à remercier l’équipe Maserati et tous les partenaires qui nous ont accompagnés dans ce voyage de plus de deux cent mille kilomètres. Enfin, un merci tout particulier à toutes les personnes de l’équipage qui, au cours de ces années, ont contribué avec passion et compétence à atteindre avec moi de beaux et importants objectifs .

Davide Grasso : « Giovanni emmène le Trident sur les mers depuis plus d’une décennie et ce fut un honneur pour nous d’associer le nom Maserati à un sportif et un être humain aussi talentueux, exemplaire et passionné, ainsi qu’à un modèle de ténacité, courage et dévouement à son travail et à nos valeurs communes. Alors qu’un partenariat important pour notre marque touche à sa fin, nous sommes très reconnaissants envers Giovanni pour son engagement de longue date et pour être le meilleur ambassadeur de la marque dans le monde. Au fil des années, nous avons partagé des aventures passionnantes, des moments glorieux et des records inoubliables, qui resteront à jamais dans l’histoire sportive de Maserati. »

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F18. 28 équipages, 7 nations représentées, le Martinique Cata Raid s’internationalise

Prologue Pierrick Contin

La 9e édition du Martinique Cata Raid, prend cette année une nouvelle dimension, plus internationale avec pas moins de 7 nations représentées. “Pour la première fois, nous avons pu organiser un container depuis les Etats-Unis et inviter les vainqueurs du championnat F18 d’Amérique du Nord, se félicite Richard Nella, président du club nautique Wind Force du Robert, organisateur de l’épreuve. “J’espère pouvoir entériner l’initiative dans le futur.Leur participation contribue également à l’élévation du niveau du plateau ; Ces marins sont particulièrement affutés, à l’instar, par exemple, de Liam Walz actuel lement en préparation olympique en 49er.
Côté français, les meilleurs équipages de métropole sont de la partie : les Durand, Marfaing, Bontemps, Boulogne ou Champanhac, ont, en effet, tous fait le déplacement.
Le Martinique Cata Raid accueille aussi 4 bateaux belges, 2 neerlandais, 1 équipage finnois et 8 de l’arc antillais, dont 7 martiniquais ! Un rayonnement international de bon augure pour cette épreuve labellisée Terre de Jeux 2024.

Pas de tour de la Martinique pour cette semaine de compétition et un classement au point
Cette décision marquera sans nul doute l’histoire de la compétition. Fait totalement inédit, en raison de la météo, le Cata Raid ne fera pas le tour de la Martinique. “On scrute les fichiers depuis plusieurs jours et la tendance s’est malheureusement confirmée, détaille Bruno Lecomte, directeur de course. Les alizés vont nettement se renforcer dans le courant de la semaine avec une mer forte jusqu’à 3 mètres de houle : des conditions trop touchy pour les catamarans, même pour les équipages aguerris. La décision de ne pas courir cette année autour de l’île a donc été prise en concertation avec Météo Fran ce et les services des Affaires Maritimes. L’idée est que tout le monde prenne du plaisir sur l’eau, nous allons donc proposer une série de régates autour et dans la zone Robert ; un terrain de jeux suffisamment étendu pour réussir une très belle compétition. On garde le format initial à savoir l’alternance de longues distances et de parcours construits, entre 20 et 30 milles nautiques. Côté règlement de course, une nouveauté pourrait radicalement changer la donne. Le Martinique Cata Raid va se courir cette année au point et une manche longue distance se verra attribuer un coefficient multiplicateur de 1,5. Ce format est assez passionnant parce qu’il occasionne souvent de nombreux rebondissements au classement et permet de maintenir le suspens jusqu’à la dernière journée.

Manche d’entraînement

Ce dimanche, les 30 équipages se sont retrouvés sur l’eau en début d’après-midi pour une petite manche d’entraînement, l’occasion de se familiariser avec la baie du Robert, de peaufiner ses réglages et de jauger de la concurrence.

Ils ont dit :
Farell François-Haugrin – Maire de la ville du Robert :
“Je suis ravi de voir que la compétition attire et rassemble sur notre territoire autant de nations. Avec cette internationalisation, le club Wind Force du Robert et le Martinique Cata Raid entrent dans une autre dimension. Je souhaite consolider cet évènement important pour le territoire et qui véhicule des valeurs qui nous sont chères. Certes il y a la compétition, mais le Martinique Cata Raid, c’est avant tout une fête de la mer. Et parce que la mer a toujours été le lieu de communication entre les peuples à travers le monde, le Martinique Cata Raid n ous offre l’opportunité de faire de très belles rencontres. Bravo au Club Wind Force du Robert pour son travail quotidien de formation des jeunes à la voile et pour le rayonnement qu’elle propose à travers cet évènement. Merci à tous les concurrents d’être présents ici et d’offrir un très beau spectacle à tous les martiniquais et martiniquaises. Je vous souhaite, à tous, une très belle semaine sur l’eau, et beaucoup de plaisir ici, en Martinique !”
Gérard Josepha – Président de la ligue de Voile de Martinique :
“Je suis très heureux de revoir certains visages, des fidèles de l’épreuve et de vous accueillir ici dans cette très belle baie du Robert. Je vous souhaite de naviguer dans de bonnes conditions, de prendre du plaisir et de nous offrir de très belles images. Encore une fois, merci pour votre présence et bonne régate à tous”.

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