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Figaro. Jacques Delcroix sur le circuit Figaro Beneteau avec Actual group

Le groupe Actual s’attache à associer les talents et à diversifier les compétences. Il se lance ainsi pour deux saisons sur le circuit Figaro Beneteau au côté de Jacques Delcroix. Ingénieur au sein du bureau d’études du Team Actual, Jacques avait déjà été accompagné en 2022 puis en 2023 en Mini 6.50 par le Groupe Actual.

Convoyage Lorient La Trinité-sur-Mer _ 2004 : Convoyage Lorient La Trinité-sur-Mer _ 2004 © ATM Communication Dans le contexte sportif, comme dans celui de l’entreprise, la notion de transmission est un concept riche et multifacette. Et pour cause, elle englobe plusieurs dimensions essentielles permettant le partage des connaissances, des valeurs, des compétences mais aussi des émotions et de la passion entre les individus et les générations. Cela, le Groupe Actual et son team voile, à la vision résolument humaniste, l’ont bien compris, et depuis longtemps. Aujourd’hui, ce n’est donc pas un hasard si après avoir fait le choix de la passation entre Yves Le Blevec et Anthony Marchand, ils renforcent leur dispositif en se lançant également au côté de Jacques Delcroix sur le très exigeant circuit Figaro Beneteau ; un circuit dont sont issus les plus grands champions parmi lesquels Charles Caudrelier, récent vainqueur de l’Arkea Ultim Challenge – Brest, mais aussi l’actuel skipper d’Actual Ultim 3.

Solo_Guy_Cotten 2024 Jacques_Delcroix Team_Actual Figaro Beneteau : Solo_Guy_Cotten 2024 Jacques_Delcroix Team_Actual Figaro Beneteau © ©Bernard Gergaud« J’ai intégré le Team fin 2018 en tant qu’ingénieur.Le Groupe Actual, qui m’avait déjà accompagné lors de mes deux saisons en Mini 6.50, en 2022 puis en 2023, me renouvelle sa confiance et je suis très fier de porter désormais ses couleurs sur les épreuves du calendrier Figaro Beneteau. C’est une chance incroyable pour moi d’être soutenu et porté par le Groupe Actual, ainsi que par l’ensemble du Team Actual » commente le jeune diplômé de l’ISAE-SUPAERO à Toulouse puis de l’ENSTA Paris avec une spécialisation en architecture navale.

Il participera ainsi au Spi Ouest-France à La Trinité-sur-Mer le week-end prochain, puis enchainera avec la Solo Maître CoQ (du 28 avril au 5 mai), le Trophée Banque Populaire Grand Ouest (du 15 au 25 mai), la Le Havre Allmer Cup (du 31 mai au 8 juin) puis la fameuse Solitaire du Figaro (du 19 août au 15 septembre).

Jacques Delcroix, ingénieur et ministe du Team Actual ©P.Schaff : Jacques Delcroix, ingénieur et ministe du Team Actual ©P.Schaff © copyright Ph.SchaffA la recherche de l’exigence

« Après deux très belles saisons en Mini 6.50 lors desquelles je me suis éclaté et j’ai engrangé l’expérience d’une traversée de l’Atlantique en solitaire, j’avais très envie de poursuivre ce genre d’aventure. Le fait de me tourner vers le Figaro m’a semblé complètement naturel. Cela reste un projet assez facile à mettre en œuvre, avec un bateau de taille intermédiaire, mais ce qui me motive surtout c’est qu’il s’agit d’une classe où la compétition est d’un niveau extrêmement relevé », détaille le navigateur qui s’est illustré brillamment en Mini 6.50 en terminant systématiquement aux avant-postes à la barre de son « bout pointu » (un plan Bertrand de 2009), bousculant ainsi régulièrement les montures les plus récentes de type « scow » avant de s’octroyer une 6è place lors de La Boulangère Mini Transat dans la catégorie reine des Proto. « J’ai soif d’apprendre. J’estime avoir déjà beaucoup appris ces deux dernières années en Mini mais il me reste énormément de choses à découvrir sur le plan de la régate au contact, que ce soit au niveau de l’approche ou de la tactique et de la stratégie par rapport aux autres. C’est d’ailleurs précisément ce que je viens chercher », explique Jacques Delcroix dont l’objectif est de progresser puis d’aller de l’avant, encore et toujours, comme l’ensemble des membres du Team Actual.

« Hâte de découvrir la régate au contact »

« Mes objectifs ? Terminer sur le podium « Bizuth » de la Solitaire du Figaro mais aussi du Championnat de France Elite de Course au Large 2024, ce serait vraiment chouette. J’ai découvert l’état d’esprit de la classe sur la Solo Guy Cotten, mi-mars, et j’ai trouvé ça super excitant et intéressant. J’ai désormais hâte de me retrouver sur les prochaines courses et de me battre avec les autres du mieux possible. J’éprouve un vrai sentiment d’excitation plus que de l’appréhension même si je sais que la concurrence est particulièrement relevée », avance le Nordiste qui a découvert la voile à l’occasion de différents stages réalisés lors des grandes vacances scolaires chez ses grands-parents, à La Plaine-sur-Mer, en Loire-Atlantique, et qui a ensuite fait ses armes chez Jeunesse et Marine, dans le golfe du Morbihan. « En début d’année, j’ai intégré le Pôle France Course au Large à Port-la-Forêt et participé à trois stages d’entraînement avec les meilleurs du circuit. Je découvre de nombreuses choses et c’est passionnant », termine Jacques Delcroix qui se réjouit d’ajouter une nouvelle corde à son arc. De fait, après avoir étoffé son expérience sur le plus petit bateau de la course au large tout comme Yves Le Blevec avant lui, mais aussi en tant qu’ingénieur en charge de l’ensemble des systèmes mécaniques (barre, safrans…) du maxi-trimaran Actual Ultim 3 ou en tant que membre de la cellule de routage d’Anthony Marchand lors de son récent tour du monde, le jeune skipper se prépare assurément à franchir un nouveau cap.

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Vendée Globe. Remise à l’eau de l’Imoca STAND AS ONE

Victime d’une collision sur la dernière Transat Jacques Vabre le bateau d’Eric Bellion a dû subir une greffe de coque de 14m2. Opération délicate et chantier colossal ! L’équipe est restée mobilisée autour de son skipper, plus déterminée que jamais à jouer un rôle sur la saison à venir. Retour sur ces derniers mois d’une intensité rare.

Pas de Vendée Globe sans le travail de toute une équipe. C’est bien en amont et très entouré que se joue la reine des courses en solitaire autour du monde. Avec un engouement toujours plus fort (44 bateaux candidats au prochain Vendée Globe) il semblerait que la course au large vive son heure de gloire. Conséquence directe : les compétences des hommes et femmes qui travaillent dans l’ombre au sein des équipes sont très recherchées.

Ils sont : technicien, spécialiste composite, spécialiste électronique, spécialiste accastillage, responsable logistique, responsable commercial… et ils ont tous en commun la passion du grand large et une capacité certaine à voir une solution là où d’autres verraient un problème. Eric le sait, leur rôle est clé, leur savoir-faire précieux. Celui qui met en avant la force du collectif dans tous ses projets depuis plus de 20 ans compte bien, encore cette année, en faire sa priorité.

Arthur Dahringer, directeur technique de STAND AS ONE : « Les journées ne comptent jamais suffisamment d’heures»
« On a du scinder l’équipe en 2 sur toute la durée du chantier de façon à travailler à la fois sur la reconstruction de la coque ainsi que sur les travaux de vérification, fiabilisation et d’optimisation. Dans ces situations, les journées ne comptent jamais suffisamment d’heures ! Ça a été une période intense pour tous. On est fiers et heureux de voir notre bateau à l’eau aujourd’hui. »

Ils seront 48 à s’aligner sur l’héritière de la « Transat anglaise », une course engagée de 3 500 milles dans l’Atlantique Nord. Départ de Lorient, cap sur la skyline new yorkaise, The Transat CIC aura, en plus, la particularité d’être qualificative pour le Vendée Globe. « Une bonne pression » pour le skipper qui vient de fêter ses 48 ans et doit à tout prix terminer une des transatlantiques au programme cette année pour pouvoir participer au Vendée Globe.

Eric Bellion, skipper de STAND AS ONE : « On part directement sur la piste noire »

«Cette course est mythique mais aussi sacrément rude ! Il va falloir trouver la juste mesure entre vitesse et sécurité. J’ai bien l’intention de naviguer proprement. Je prends tout cela comme une délicieuse incertitude. » Pour autant, le navigateur se réjouit de retrouver le solitaire, d’autant plus sur une course qui vise « The Big Apple » « Je rêve depuis très longtemps d’aller à New York par la mer, en voilier. Je compte bien savourer chaque moment de cette transatlantique. Je suis heureux de me retrouver enfin seul sur mon bateau, de reprendre mes marques, re-naviguer à ma façon. En 2022 (après une absence de 6 ans) ça m’avait plutôt bien réussi, j’avais terminé 7e de la Guyader Bermudes 1000 Race. On verra bien ! »

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Vendée Globe. Le bateau de Fabrice Amedeo s’appellera « Nexans-Wewise »

Mise à l’eau de l’IMOCA Nexans-WEWISE, skipper Fabrice Amédéo, à Lorient le 29 mars 2024, Photo © Jean-Marie LIOT / Reporters du Large

L’IMOCA de Fabrice Amedeo a été remis à l’eau à Lorient et porte désormais le nom de Nexans-Wewise. Le skipper entend boucler le prochain Vendée Globe sans recourir à l’énergie fossile et a également un programme fort de mesures océanographiques et de collaboration avec la communauté scientifique.

Le bateau a été mis à l’eau à l’issue d’un chantier d’optimisation et de fiabilisation. Il est équipé de 15m2 de panneaux solaires qui rechargeront en permanence les batteries de l’IMOCA pendant son tour du monde. Le dispositif a été testé cet automne durant la Transat Jacques Vabre entre Le Havre et La Martinique puis lors de la transat retour. Objectif : faire le tour du monde en étant poussé par la force du vent et en rechargeant les batteries sans recourir à l’énergie fossile, un défi pour mettre en avant la transition énergétique et la sobriété. L’ensemble du dispositif : parc de batteries, panneaux solaires et systèmes embarqués ont été vérifiés et fiabilisés durant le chantier d’hiver. La double traversée de l’Atlantique entre la France et New York au printemps (the Transat CIC à l’aller et la New York – Vendée au retour) permettra de valider une nouvelle fois la capacité du bateau à ne compter que sur l’énergie solaire, avec malgré tout les hydrogénérateurs en source secondaire d’énergie.

Autre engagement fort de Fabrice Amedeo et de ses partenaires : la préservation des océans. L’IMOCA Nexans – Wewise est équipé de 3 capteurs océanographiques :

-Un capteur de CO2, de salinité et de température en partenariat avec l’Ifremer en France et Geomar ainsi que Max Planck Institut en Allemagne. Il permet aux scientifiques de mieux comprendre les conséquences du réchauffement climatique sur l’océan.
-Un capteur de microplastiques en partenariat avec l’Ifremer, l’Université de Bordeaux et l’Institut de Recherche et de développement (IRD). Au départ, il ne devait mesurer la pollution plastique des océans mais le projet s’est peu à peu élargi aux pollutions anthropiques en général car ce capteur équipé de filtres a découvert de nombreuses autres formes de pollutions.
-Un capteur d’ADN environnementale en partenariat avec l’institut Cawthron en Nouvelle-Zélande. Grâce à la technique du séquençage de l’ADN il permet de mesurer la présence des organismes vivants dans l’océan et donc la biodiversité.

Fabrice Amedeo : « Je remercie le groupe Butagaz et les équipes Wewise pour leur confiance. Notre projet est plus cohérent que jamais puisque mon bateau porte dorénavant le nom de deux acteurs de l’énergie décarbonée alors que nous avons précisément l’ambition de réaliser le Vendée Globe sans énergie fossile. C’est une grande année qui nous attend et j’ai plus que jamais à cœur de porter l’ensemble des messages et valeurs chers à mes partenaires et de partager une belle histoire sur les océans ».

Philippe Portal, Directeur Général de Wewise en France : « Nous sommes fiers de nous associer à Fabrice Amedeo et d’apporter le soutien de Wewise à ce projet exceptionnel, propulsé par les énergies renouvelables. Chez Wewise, nous considérons la transition énergétique comme un impératif indispensable pour façonner un avenir énergétique durable et responsable. Cet engagement est profondément ancré dans notre ADN, au sein du groupe Butagaz. Nous sommes ravis de contribuer à l’optimisation énergétique de l’IMOCA ‘Nexans – Wewise’ et de partager la vision d’un avenir maritime plus durable. »

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Vendée Globe. Justine Mettraux remet à l’eau son Imoca Teamwork-Team Snef

Après quatre mois de chantier, le plan VPLP de Justine Mettraux retrouve son élément avec de nouveaux foils et un objectif être fin prête pour le Vendée Globe le 10 novembre prochain.

A quoi un skipper occupe-t-il son hiver ? Il se repose, un peu. Il se projette, pas mal. Et il travaille, beaucoup ! Enfin libre de prendre de véritables congés autour de Noël après deux années haletantes, Justine Mettraux n’a pas vraiment chômé pendant le chantier mené depuis décembre sur Teamwork qui en ressort au passage avec une nouvelle décoration honorant son nouveau partenaire Groupe Snef.
Cette longue parenthèse a été mise à profit pour continuer à progresser dans tous les domaines connexes de la navigation, preuve s’il en fallait de l’étendue des compétences requises pour briller en IMOCA à haut niveau : analyse météo, formation médicale en vue du Vendée Globe, préparation physique bien sûr… « J’ai aussi repris mi-janvier pour caler le programme, les budgets, toute la planification administrative de la saison ajoute Justine. La mise en chantier du bateau a supposé de prendre un temps long avec le bureau d’études et toute l’équipe qui travaille sur le bateau pour bien préciser les objectifs et faire tous les arbitrages techniques nécessaires ». Ces tâches qui font du skipper un véritable chef d’entreprise sont-elles du goût de Justine ? « C’est un côté de notre métier qui ne me dérange pas du tout répond l’intéressée. Le travail d’équipe est plaisant et cette anticipation donne de la visibilité, un vrai confort psychologique pour ensuite performer »

Performer, il va en être question très rapidement. Si la météo n’est pas trop mauvaise ce week-end, Teamwork-Team Snef pourrait faire ses premières navigations le 2 ou le 3 avril avec un stage au Pôle Finistère Course au Large de Port-La-Forêt la semaine suivante, avant la mise à disposition du bateau auprès de l’organisation de The Transat CIC le 19 avril à Lorient.
Trois petites semaines qui ne seront pas de trop pour tester les nouveaux foils fabriqués chez CDK Technologies, proches du maximum de la jauge, dont l’installation avait été anticipée dès l’an passé. « Nous avions greffé de nouveaux puits capables d’accueillir leur géométrie dès l’an passé pour minimiser le chantier 2024, l’année étant très dense sur le plan sportif avec deux transats avant le Vendée Globe raconte Justine. On est certains désormais qu’ils rentrent et qu’ils sortent, mais il va falloir apprendre à les utiliser ! » L’expérience identique menée sur DMG Mori (sister ship de Teamwork-Team Snef) l’an passé a facilité la mise en oeuvre des systèmes assez complexes de contrôle des foils, aussi bien pour leur montée et descente que leur réglage en incidence. Reste ensuite à découvrir le bateau avec ces nouveaux plans porteurs, radicalement différents de l’ancienne paire datant de 2017 et qui vont nécessairement modifier son équilibre. « On espère notamment une plus grande aisance dans le médium où on décollait plus tard que les IMOCA au maximum de la jauge. Le but est de pouvoir continuer à jouer avec les bateaux de génération 2020-2022 car tout le monde progresse ».

L’Atlantique Nord pour retrouver ses marques …
Le menu météo de The Transat CIC auquel succèdera un mois plus tard le retour plus typé portant entre New-York et les Sables d’Olonne permettra à Justine de s’étalonner face aux meilleurs du plateau. « J’avais fait ce parcours d’Est en Ouest sur 11th Hour en 2022, pile à la même saison. Cela représente dix à onze jours de navigation exigeantes, avec pas mal de près et des changements de conditions rapides puisque l’on navigue à rebours des systèmes météo. Il va falloir vite retrouver ses marques en solitaire, un exercice que je n’ai pas pratiqué depuis la Route du Rhum 2022 ».
En attendant, le skipper de Teamwork-Team Snef pourra compter sur l’appui de Julien Villion, précieux compère en compétition l’an passé, qui reste associé à Justine pour l’analyse de performance et les navigations d’entraînement. « Tout ce qui peut m’apporter de l’expérience est bon. Les entraînements, ces deux transats, je prends ça comme du bonus pour être la plus performante possible pour mon objectif qui reste le Vendée Globe ».

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Mini. 72 équipages pour la 10e édition !

© Anne Beaugé / PLM 2023

À partir de ce lundi 1er avril, les 72 équipages de la « promo » 2024 auront trois jours pour finaliser leur préparation, avant de s’élancer sur les 250 milles du parcours entre Penmarc’h et l’Île d’Yeu, en double mixte. Départ de Lorient cette 10e édition jeudi 4 avril à 12H00 !

Ils seront 72 mini-bolides, bijoux d’innovation de la catégorie Série ou Proto, à l’identité propre à chacun, et 144 navigatrices et navigateurs, avec eux aussi chacun leur histoire, leur parcours et leur objectif, à s’aligner sur la ligne de départ de la 10e édition de la « PLM », deuxième en double mixte imposé. Car en Mini 6.50, qui dit année paire, dit nouvelles têtes ! De nombreux « Ministes » ayant bouclé leur Mini-Transat fin 2023 ont vendu leur bateau après un cycle de préparation de deux ans. C’est donc une majorité de nouveaux propriétaires, pour la plupart bizuths du circuit, qui arpenteront cette année les pontons de Lorient La Base avec en ligne de mire leur toute première course en Mini et même peut-être leur première nuit en mer à bord de ces petites montures taillées pour les plus grandes courses.

Pour ce saut vers l’inconnu, les skippers pourront cette fois encore compter sur l’esprit Mini, voulant que chaque « Ministe un jour » demeure « Ministe toujours », puisqu’anciens propriétaires et anciens coureurs aujourd’hui acteurs confirmés au sein d’autres catégories, seront au rendez-vous pour les épauler. L’occasion rêvée pour ces derniers de se dégourdir les avant-bras après un hiver sans fin, de clôturer leur projet précédent pour les uns, se remémorer les joies de leur début pour les autres, et surtout, transmettre leur expérience aux nouveaux venus. Nous retrouverons ainsi, dans les courreaux de Groix, prêts à en découdre, Victoire Martinet, Marine Legendre, Anne-Claire Le Berre, François Jambou, Djemila Tassin, Benoit Marie, Sasha Lanièce, Yaël Poupon, Felix Oberle, ou encore Chloé Le Bars et Fred Duthil, deux pointures de la Classe Figaro Beneteau, pour ne citer qu’eux !

Des hommes et des femmes donc, de tous horizons, puisque rappelons qu’en 2023, l’organisateur Lorient Grand Large et la Classe Mini, avaient « osé » imposer la mixité. Un choix justifié par une volonté affichée de favoriser l’accès aux femmes à la discipline et qui, bien que discuté, avait donné lieu à un magnifique scénario regroupant 80 femmes sur la même ligne de départ. Du jamais vu ! Ce succès a donc naturellement conduit au maintien de cette nouvelle règle en 2024, sans l’ombre d’un débat et avec un sentiment de pari réussi puisque cette année, sur les 72 femmes engagées, 24 le seront en tant que skipper de leur propre bateau. Mieux encore : parmi elles, 12 ont participé à l’édition 2023 en tant que co-skipper, parfois venues d’autres sentiers que ceux de la course au large, et ont donc décidé de rempiler. C’est désormais un fait, cette « règle », qui deviendra bientôt une normalité plus qu’une obligation, permet véritablement à ce que plus de femmes découvrent les joies de la course au large et montent leur propre projet.

Symbole de ce grand pas en avant et de cet engagement sur le long terme, la marraine et le parrain de cette dixième édition ne sont autres que Samantha Davies, skipper de l’IMOCA Initiatives-Coeur, elle-même « Born in Mini » et Hugo Dhallenne, vainqueur de la Mini-Transat 2021 après une victoire sur la « PLM » cette même année.

Même programme et mêmes incertitudes météo ?

Organisée chaque année depuis 2014 par l’association Lorient Grand Large, la Plastimo Lorient Mini 6.50 est désormais un rendez-vous incontournable du calendrier de la Classe Mini. Avec des partenaires investis et fidèles, une équipe d’organisation impliquée, des bénévoles surmotivés et un format qui séduit, les ingrédients sont en effet réunis pour que la sauce prenne et que les coureurs en redemandent. À condition que la météo y mette également du sien… Avec un événement si tôt dans la saison, le Directeur de course Yves Le Blevec, en poste depuis 2017, sait qu’il devra composer avec des conditions parfois capricieuses. La dernière édition à s’être passée « comme prévu » étant un souvenir lointain, l’équipe d’organisation est néanmoins rodée et sera disposée à ce que l’événement tienne à nouveau toutes ses promesses !

Lorient Grand Large invite petits et grands à venir à la rencontre des skippers et à les encourager aux pontons de Lorient La Base, ouverts toute la journée et toute l’année au grand public !

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Spi. Début des courses ce vendredi

45eme édition du SPI Ouest-France Banque Populaire Grand Ouest à La Trinité-sur-Mer. Quatrième journée de course le lundi 10 avril. Sur le rond A. Départ des J80 Thomas Brégardis / Ouest-France

Ce 46e Spi Ouest-France s’annone venteux et houleux après le passage de la tempête Nelson entrainant une modification du programme ce vendredi 29 mars.

Les coureurs ont peu prendre leurs marques la veille, certains peaufinant les derniers réglages pendant que les autres attendaient que le vent se calme en se baladant le long des quais. Les conditions soutenues ont poussé l’organisation à décaler les manutentions à vendredi matin. C’est donc un Spi Ouest-France Banque Populaire Grand Ouest qui s’annonce venteux pour les 404 équipages inscrits.

L’Open 7.50 Banque Populaire regroupera le podium de la dernière Solitaire du Figaro : Corentin Horeau, Basile Bourgnon et Loïs Berrehar.
Corentin Horeau – Open 7.50 Banque Populaire : « La première fois que j’ai participé au Spi, j’étais en 5e et je faisais supplément de poids sur le Mumm 30 d’Hervé Gautier, un souvenir mémorable ! C’est important pour moi d’être là : j’habite ici, le Spi c’est donc la première régate que j’ai vue de ma vie. C’est le coup d’envoi de la saison. Ce qui est génial, c’est quand tu rentres de régate, tu vois toute la voile française. L’Open 7.50 est le bateau qui nous faisait rêver quand on était gamins, tous les grands projets et les grands marins avaient un équipage. C’est symbolique pour moi. L’équipage pour cette édition est composé des gars de La Trinité-sur-Mer et du chef (Ronan Lucas). Je suis très content d’être aux côtés de Basile et Loïs, nous sommes plus souvent concurrents que coéquipiers. »
Tom Laperche, Open 7.50 SVR Lazartigue : « C’est ma 6e participation au Spi Ouest-France. La première fois, c’était en Open 5.70, j’avais une quinzaine d’année. J’ai aussi participé en ETF26, ce sont de bons souvenirs. Le Spi, c’est la régate « à la maison », organisée par le club où j’ai démarré la voile, la SNT. C’est aussi la première régate de la saison où selon la météo, on sort le short ou on dégivre les bateaux avant le départ ! Cette année, je navigue en Open 7.50 avec François Gabart et une partie de l’équipe Mer Concept. Je suis super heureux d’en faire partie. Nous serons une douzaine de bateaux, ça va être super, il y aura de belles courses. Notre objectif : gagner ! »
Les Flibustières – J/80 : « Nous sommes un équipage 100% féminin de l’Université Paris Cité, soutenu par le Yacht Club de Cherbourg. Nous naviguons depuis un an, le Spi 2023 était l’une de nos premières régates. Nous sommes ravies de participer, c’est une grande régate iconique, où on peut côtoyer des stars tout en progressant car le niveau est accessible. Nous naviguons entre femmes, nous trouvons que c’est plus confortable, nous ressentons moins le syndrome de l’imposteur. Notre objectif, c’est de faire mieux que l’année dernière, de nous amuser et de gérer notre bateau dans la grosse flotte des J80. »

Boris Sollogoub, équipier sur Gustave Roussy – Class40 : « Ce projet s’est construit grâce à l’association de voile de la fac où je suis étudiant en médecine. Nous sommes six passionnés et nous avons encore du mal à réaliser que nous allons participer au Spi sur ce magnifique bateau qui porte en plus une magnifique cause : la lutte contre le cancer. Les Class40, je les vois habituellement à la télévision. Maintenant je réalise la puissance et la vitesse, c’est un vrai rêve pour un quelqu’un comme moi qui navigue depuis deux ans. J’ai très envie d’apprendre et notre skippeuse, Anne-Claire le Berre prend le temps de nous transmettre ses connaissances. Pour l’instant nous bichonnons le bateau, nous nous l’approprions. Nous ne pouvons pas naviguer car il y a trop de vent mais nous en profitons pour revoir la théorie à terre, on revoit les manœuvres et la météo. »
Rendez-vous vendredi dès 12H30 pour le début de la grande fête de la voile en baie de Quiberon avec les premières courses sans oublier le village qui ouvrira ses portes dès 9H00.
Retrouver la liste des incrits du Spi Ouest-France Banque Populaire Grand Ouest : ici

Les 5 ronds de course
Rond Ouest-France : Mini J, Hansa, Nea 495
Rond Breizh Cola : J/80, J/70, Diam24, Open 5.70
Rond Banque Populaire Grand Ouest : Open 7.50, Mach 6.50, First Seascape 24, Grand Surpise, Fisrt 31.7
Rond Région Bretagne : IRC 1-2-3, Osiris A-B-C,
Rond Département du Morbihan : IRC double, Figaro Bénéteau 3, Class40, Mini 6.50, Multi 2000

Le programme sportif du Spi Ouest-France – Banque Populaire Grand Ouest

Vendredi 29 mars
12h30 : une ou plusieurs courses à suivre

Samedi 30 mars
9h15 : parade Voiles & Voiliers
11h00 : une ou plusieurs courses à suivre
Dimanche 31 mars
10h30 : une ou plusieurs courses à suivre

Lundi 1er avril
9h30: une ou plusieurs courses à suivre
16h00 : remise des prix

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Snim. Un millier d’équipier sur le plan d’eau olympique !

Un millier d’équipiers sont prêts à offrir un spectacle magistral le long des rivages de la Métropole Aix-Marseille Provence, ces sites qui seront le théâtre des épreuves de voile des Jeux Olympiques de Paris 2024. Vendredi 29 mars à 15 heures sera donné le premier départ de la Semaine Nautique Internationale de la Méditerranée. Pour plus de cent solos, duos et équipages engagés dans le Championnat Méditerranée, la Snim est le rendez-vous de haut niveau incontournable qui rime traditionnellement avec le week-end de Pâques.

Du niveau et du jeu à tous les étages
Épreuve majeur du calendrier des régates, la Snim rassemble chaque année un plateau exceptionnel de compétiteurs. Chez les plus grandes unités en équipage, les regards seront tournés vers Soleag, le nouvel Ice Yacht 53 de Jean-Yves Thomas, comme vers le redoutable Arobas2 de Gérard Logel, confronté au TP52 Team Guénifey de Laurent Camprubi. Très attendue également la rencontre des deux Ker 46 : Tonnerre de Glen, prêt à défendre ses eaux face à l’équipe italienne à la réputation de tombeur de Lisa R, ou celle des deux Grand Soleil 44 avec Andiamo opposé au jeune équipage d’Alfaoré.
Très beau palmarès également à bord d’Alwena for Pure Ocean, le tout nouveau Sun Fast 30 One Design, mis à disposition de Massilia Sailing Academy, qui devrait être mené par un équipage mixte de moins de 26 ans skippé par le talentueux Champion du Monde Jeune de SB20 et Champion d’Europe Open de Match Racing : Ian Garreta. La participation du nouveau monotype reste à confirmer en raison du timing extrêmement serré.
Chez les monotypes, les J70 s’apprêtent à disputer leur Coupe de France, et c’est sans surprise que l’on retrouvera sur les lignes de départs des champions confirmés de la régate entre trois bouées comme Bertrand Pacé.

Du spectacle dans les deux rades
Dans le but d’optimiser les programmes en fonction des conditions météo et des performances de chaque type de bateaux, les concurrents sont répartis en deux flottes autonomes : en rade nord, Philippe Faure supervisera les IRC 0, 1, 2 et 3, ainsi que les solos et duos, tandis qu’en rade sud, c’est Corinne Aubert qui prendra en charge les IRC 4 et les monotypes, J70 et Grand surprise. Cette configuration offre aux habitants de Marseille, ainsi qu’aux nombreux visiteurs de la période pascale, une variété de points de vue pour suivre depuis la terre ferme les affrontements de haut niveau sur le plan d’eau des JO de 2024.
La Snim débute ce vendredi 29 mars et sera clôturée lundi 1er avril. Cette épreuve de grade 3 compte pour les Championnats Méditerranée IRC solo, duo et équipage. L’édition 2024, ouverte aux IRC et aux monotypes, est parrainée par la championne du monde de kitesurf Lauriane Nolot, membre du Team Voile Banque Populaire Méditerranée, qui vient d’ajouter une nouveau titre de championne d’Europe à son palmarès la semaine dernière. Plus de cent équipages portant les couleurs de cinq nations sont présents sur les lignes de départ, avec au programme la possibilité d’une grande course en fonction de la météo pour les IRC 0, 1, 2, 3, les solos et les duos, une météo qui annonce quatre jours de fort vent de sud sud-est, augurant de débats toujours plus sportifs et spectaculaires.


Programme
Jeudi 28 mars :
Confirmation des inscriptions, contrôles de jauge
Vendredi 29 mars :
10h30 briefing des skippers,
15h mise à disposition en mer
départ de la grande course pour les 0, 1, 2, 3, solos et duos (en fonction de la météo)
Samedi 30 mars :
9h30 briefing des skippers,
11h mise à disposition en mer
Dimanche 31 mars :
9h30 briefing des skippers,
11h mise à disposition en mer
Lundi 1er avril : 
9h30 briefing des skippers
11h mise à disposition en mer,
dernier départ possible 15h30
19h Remise des prix


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Décès de Gautier Sergent, directeur de North Sails France

C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de Gautier Sergent, directeur de North Sails France et Lead Sail Designer au sein de l’équipe Alinghi Red Bull Racing. Nous adressons nos plus sincères condoléances et nos pensées à sa famille, ses proches ainsi qu’aux équipes de North Sails et d’Alinghi Red Bull Racing.

Gautier Sergent était un expert reconnu dans le monde de la voile et de la voilerie. Il a participé au développement de jeux de voiles dans de nombreuses équipes et sur les plus grandes courses : Ocean Race, America’s Cup… Nous avons eu l’occasion de l’interviewer à plusieurs reprises. Au sein de North Sails, il a occupé différentes fonctions dont celle de directeur général des usines de production 3D à Minden aux Etats-Unis et au Sri Lanka pendant trois ans. Il s’est investi activement au développement et à la conception de nombreuses technologies propres à North Sails (3DL, 3Di) et via le North Design Suite & Design Services avant de prendre la direction de North Sails France en 2019. Il avait rejoint en Espagne l’équipe Alinghi Red Bull Racing pour s’occuper de développer les voiles du futur AC75 Suisse.
Son décès à 47 ans est survenu suite à une crise cardiaque. C’est une figure de la voile qui disparaît et bien trop tôt. Toutes nos pensées à sa famille, ses proches ainsi qu’aux équipes de North Sails et d’Alinghi Red Bull Racing.


Le message de North Sails
C’est avec une immense tristesse que nous partageons la nouvelle du décès de notre ami et collègue de North Sails, Gautier Sergent, des suites d’une crise cardiaque. Gautier était un brillant voilier et une personne exceptionnelle. L’équipe de North Sails, en particulier les collègues de Gautier chez North Sails France, ressentent profondément cette nouvelle, et sa perte aura sans aucun doute des répercussions dans le monde de la voile.

Bruno Dubois, directeur général de North Sails France de 1999 à 2014 et actuel PDG d’Orient Express Racing Team, a reconnu le talent de Gautier lorsqu’ils ont commencé à travailler ensemble en 2011 lors de la campagne Groupama Volvo Ocean Race. Ensemble, Bruno et Gautier ont posé les bases de ce qu’est aujourd’hui North Sails France. Il commente : « J’ai tout de suite compris que Gautier était l’avenir de ce que nous voulions développer en France, non seulement pour la course au large mais aussi pour l’America’s Cup. L’histoire montre que nous avons fait le bon choix. Non seulement une personne super intelligente, mais aussi un être humain extraordinaire.

America’s Cup, IMOCA, Ultim et designer of record pour The Ocean Race ; Les références de Gautier en disent long sur ses capacités. Par ailleurs, les équipes qui ont travaillé avec Gautier le considéraient comme un ami et un élément essentiel de leur réussite. Sa mission la plus récente était celle de Lead Sail Designer pour l’America’s Cup d’Alinghi Red Bull Racing.

JB Braun, responsable de la conception et de l’ingénierie de North Sails et concepteur principal des voiles INOES Britannia : « Les voiles de Gautier ont gagné des courses et son génie était souligné par son humilité. Il attribuait souvent la victoire au bateau simplement plus rapide. Cependant, après une inspection plus approfondie, la voile 3Di et la conception structurelle qu’il a développées étaient véritablement créatives et innovantes. La plupart des voiles que nous fabriquons aujourd’hui sont des évolutions de ses concepts. Qu’il m’expliquait des conceptions de voile radicales ou qu’il me battait lors de balades à vélo tôt le matin, je me souviendrai toujours de son sourire caractéristique, à la fois chaleureux et un peu espiègle. En Gautier, North Sails avait un designer très spécial et qui rendait meilleur tout le monde autour de lui.

Alors qu’il travaillait chez North Sails, Gautier et sa famille ont déménagé en Amérique pour qu’il dirige le loft 3D à Minden, NV. Ce poste prestigieux, au cœur de la voilerie 3D, a permis à Gautier de bien comprendre notre technologie 3Di. Il a mis cette expérience à profit pour faire progresser notre développement de produits et notre innovation en matière de conception.

Après Minden, Gautier a supervisé l’ouverture du loft North Sails à Lorient La Base. Ce loft est stratégiquement placé à l’épicentre de la navigation hauturière et constitue un centre de R&D pour North Sails. Aujourd’hui, North Sails est la voilerie dominante dans le domaine de la course au large grâce aux contributions de Gautier.

Ken Read, président de North Sails et président de North Technology Group : « Nous tous chez North Sails et la famille élargie de North Technology Group sommes aux côtés de l’épouse de Gautier et de leurs trois enfants. Gautier incarnait North Sails : un expert absolu qui s’appuyait sur son expérience pour améliorer sans relâche notre avantage concurrentiel. Il était un concepteur de voile visionnaire et relevait de nouveaux défis avec enthousiasme et dévouement. Gautier laisse un vide irremplaçable dans le monde de la voile et un héritage que North Sails sera fier d’honorer.

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Class40. Laurent Voulzy parrain de la transat Belle-Ile-en-Mer – Marie-Galante

Conférence de presse de la Niji40, course transatlantique à trois équipiers en Class40 entre Belle-ile-en-Mer et Marie-Galante, à Paris, Ministère des Outre-Mer, le 21 mars 2024, Photo © Jean-Marie LIOT / Niji40

La transat Niji40 organisée par Ultim Sailing a été présenté au ministère des Outre-mer qui résonne comme une belle invitation au voyage pour les 39 marins attendus au départ, le dimanche 7 avril à 13h, à bord de 13 Class40.

Ces skippers et équipiers composent un plateau à la hauteur de cette grande première imaginée comme un beau cadeau pour fêter les 20 ans et la belle santé de cette catégorie de voiliers de 12,19 mètres taillés pour la compétition océanique. Fines lames du large, barreurs-régleurs de haut vol et valeureux amateurs répondent présents et garantissent un niveau de compétition au rendez-vous sur les 3 470 milles qui séparent, via un passage par Santa Maria aux Açores, ces deux îles de part et d’autre de l’Atlantique.

Mais avant de rallier Belle-Ile-en-Mer, le temps d’une parade en flotte le jeudi 4 avril, rendez-vous est donné au port du Kernevel à Larmor-Plage, Camp de Base de l’épreuve pour l’accueil des marins et le contrôle des bateaux à partir du samedi 30 mars.

Laurent Voulzy, parrain de la Niji40 :
« En dehors de l’exaltation que crée pour chacun une transatlantique, cette course, qui relie Belle-Île-en-Mer et Marie-Galante, a pour moi une résonance particulière. Cette chanson, composée et écrite avec Alain Souchon, dans l’intimité et la solitude, est liée d’une certaine façon à la vie, à la mémoire des gens. C’est un grand cadeau qu’elle m’a fait. Et puis un jour, l’idée est venue à des amoureux de la mer et des bateaux, de faire de cette musique et ces mots, un voyage, une course. Cette mélodie qui avait déjà pris son envol a fait gonfler les voiles, et des skippers, marins téméraires ont bravé les vagues et les vents entre deux îles qui me sont chères, chacune de part et d’autre de l’Atlantique. Quelle émotion pour moi ! On me demande à nouveau de parrainer cette course ; et je le fais avec joie. Je serai à nouveau, admiratif et ému, à Belle-Île-en Mer, puis à Marie Galante. »

Jean-Luc Denechau, président de la Fédération Française de Voile :
« Le projet qui a été proposé par Ultim Sailing répond en tout point aux initiatives que la fédéraion soutient pour permettre à notre magnifique sport de se développer. La Niji40, c’est d’abord un lien entre deux de nos territoires entre deux îles magnifiques du Morbihan et de la Guadeloupe. C’est important symboliquement. Sans compter qu’on a la chance de pouvoir faire, à travers son parcours, un clin d’œil à une chanson et à son compositeur-interprète, Laurent Voulzy. Je souhaite à tous les marins une excellente navigation, une belle bataille avec 13 équipages de compétiteurs de très haut niveau qui vont vouloir s’imposer au terme de cette première édition. »

Hugues Meili, président de Niji :
« Nous sommes extrêmement fiers chez Niji d’être le partenaire titre de cette nouvelle course transatlantique entre Belle-IÎe-en-Mer et Marie- Galante, en Class40, en équipage de trois. Même si nous nous sommes développés partout en France et dans le monde, Niji est née en Bretagne. Nous sommes particulièrement attachés à cette région à la maritimité affirmée, avec des populations d’entrepreneurs et de marins remarquables. Depuis sa création, en 2001, Niji s’est associée à la course au large, une discipline sportive exigeante et authentique qui incarne nos valeurs. Nous ferons vivre cette nouvelle course qui porte notre nom à l’ensemble de nos parties prenantes : nos clients et nos équipes en interne. Et nous la partagerons aussi avec le plus grand nombre à travers des dispositifs numériques que nous avons conçus et réalisés. Je tiens à remercier pour leur soutien et leur engagement, Madame la Ministre, Marie Guévenoux, qui nous ouvre les portes du ministère des Outre-mer aujourd’hui, notre fidèle parrain Laurent Voulzy, l’ensemble des marins qui disputeront cette compétition de plus de 6 000 milles kilomètres à travers l’Atlantique, ainsi que Jimmy Pahun, député de la 2è circonscription du Morbihan, qui a beaucoup fait pour que ce beau projet se réalise. »

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SailGP. Les Français 2e brillent à Christchurch “C’est enfin passé !”

France SailGP Team helmed by Quentin Delapierre, Canada SailGP Team helmed by Phil Robertson and New Zealand SailGP Team helmed by Peter Burling race side by side during the start of the final race on Race Day 2 of the ITM New Zealand Sail Grand Prix in Christchurch, New Zealand. Sunday 24th March 2024. Photo: Chloe Knott for SailGP. Handout image supplied by SailGP

Les Néo-zed ont remporté chez eux le GP de Christchurch devant les Français et les Canadiens. Un GP qui s’est couru dans la brise sur une seule journée en 3 manches et une finale et où il y a eu de nombreux contacts. Les Français remontent au classement général.

Après l’annulation des courses le samedi à cause de la présence de dauphins dans la zone de course, SailGP a mis en place un format de course « Super dimanche », composé de trois courses en flotte, puis d’une course finale sur le podium où le vainqueur remporte tout. L’Australie, leader de la saison, a été exclue de l’événement à la suite d’une collision avec une marque de parcours juste après le départ de la 1er manche. Tom Slingsby a déclaré : « Lorsque nous avons contourné la marque, nous avions deux bateaux à l’intérieur et nous avions l’impression que nous allions toucher le Canada. La décision a été rapide, assurer la sécurité de l’équipe alors nous sommes allés sur la bouée.” Je n’ai pas encore vraiment compris et les résultats sont ce qu’ils sont, je suis juste heureux que tous nos collaborateurs soient en sécurité.”

La deuxième course a été remportée par les Canadiens de Phil Robertson au volant. La troisième et dernière course a vu la France de Quentin Delapierre remporter la victoire, donnant lieu à trois courses avec trois vainqueurs différents – la France, la Nouvelle-Zélande et le champion en titre, le Canada.

Quentin Delapierre, pilote du France SailGP Team : « C’est enfin passé ! On a juste cru encore plus fort à ce qu’on sait faire et c’est passé. Prochaine étape : gagner une finale. À bord, on commence vraiment à bien se connaître et on arrive à tout mettre en place assez vite. Manon apporte énormément sur la tactique, ce qui permet d’être un peu plus concentré sur la vitesse. Ce qui est le plus dur à faire quand il y a de la vitesse et du contact, c’est de rester posés et lucides pour prendre les bonnes décisions. La finale était très serrée. On voulait jouer la victoire mais je pense qu’on a réussi à mettre de la pression sur les Néo-Zélandais et que ça n’a pas été facile pour eux. Cette seconde place arrive dans un timing parfait et nous remontons bien au classement général. Il y a beaucoup de joie dans l’équipe. C’est bien pour le championnat, même si San Francisco est encore loin. La dynamique au sein de l’équipe est vraiment forte. »

Kevin Peponnet, régleur d’aile du France SailGP Team :« On était à la limite avec l’aile de 24 mètres et les grands foils ! On n’avait jamais atteint cette vitesse dans cette configuration, c’était vraiment dur, il fallait contrôler la machine ! Il nous reste 4 Grand Prix avant la finale, on ne va rien lâcher ! »

Thierry Douillard, coach du France SailGP Team :« On flirte avec cette finale depuis plusieurs Grand Prix. Le travail a fini par payer. On est parti sur l’eau ce matin avec une seule ambition, gagner cette épreuve. On a réussi à atteindre la finale et ça s’est joué avec les Kiwis tout le long. Ça reste une très belle deuxième place et une super opération au classement général. On le dit depuis le début, il ne faut rien lâcher jusqu’à la dernière manche de San Francisco. On savait aussi que le jour où ça commencerait à payer, on serait d’autant plus forts. Le France SailGP Team est en route, c’est super positif, je suis content pour l’équipe. »

La Finale a été belle. Un bon départ des Kiwis a obligé le Canada à rester à l’écart sur la ligne, les Black Foils prenant la première marque avec la France à leurs trousses. Le Canada s’est séparé du peloton après la deuxième marque, une mauvaise décision qui les a amenés en retrait des 2 premiers pour le reste de la course et permettant aux Black Foils de prendre rapidement une solide avance, devant la France, qu’ils ont conservée pendant toute la durée de la course. Burling a déclaré : « Aujourd’hui a été notre meilleure journée en SailGP après une telle bataille pour accéder à la finale puis gagner devant notre public local.”

La victoire de la Nouvelle-Zélande et les points de pénalité accordés à l’Australie pour les dégâts causés lors de la course 1 – un total de huit points pour la saison – placent les Kiwis en tête du classement général, neuf points devant l’Australie. Cependant, l’Australie a demandé une révision de la pénalité de points.

Une autre équipe qui a glissé au classement général après les courses du week-end est ROCKWOOL Denmark de Nicolai Sehested, qui a perdu quatre points sur la saison pour un incident au départ de la première course avec le Canada, causant des dommages importants à la proue du F50 danois. Sehested occupe désormais la cinquième place du classement général. 

GRAND PRIX DE VOILE DE NOUVELLE-ZÉLANDE ITM | RÉSULTATS DE CHRISTCHURCH

1 – NOUVELLE ZÉLANDE
2 – FRANCE
3 -CANADA
4 – ESPAGNE
5 – ALLEMAGNE 
6 – SUISSE
7 – EMIRATES GBR*
8 – ÉTATS-UNIS
9 – LAINE DE ROCHE DANEMARK*
10 – AUSTRALIE*

Pénalités d’événement 

  • Emirates Grande-Bretagne a été pénalisée de huit points pour avoir pris contact avec l’équipe suisse SailGP lors des essais libres.
  • L’équipe australienne SailGP a été pénalisée de 12 points pour avoir pris contact causant des dommages au bateau avec la marque de l’hippodrome lors de la Fleet Race 1. Révision en cours.
  • ROCKWOOL Danemark a été pénalisé de huit points pour avoir pris contact avec l’équipe Canada SailGP lors de la Fleet Race 1

CLASSEMENT GLOBAL DE SAILGP SAISON 4

1 – NOUVELLE ZÉLANDE – 68
2 – AUSTRALIE – 59
3 – ESPAGNE – 55
4 – FRANCE – 54
5 – LAINE DE ROCHE DANEMARK – 50
6 – Etats-Unis – 48
7 – CANADA : 46
8 – EMIRATES GBR – 45
9 – ALLEMAGNE – 27
10 – SUISSE – 22

Pénalités de saison

  • Australia SailGP Team – a marqué huit points dans le championnat de saison pour une pénalité de 12 points au Grand Prix ITM New Zealand Sail | Christchurch
  • Équipe Canada SailGP – a inscrit quatre points au championnat de la saison pour une pénalité de huit points au Grand Prix de France Sail | Saint Tropez
  • Emirates Grande-Bretagne – a marqué quatre points dans le championnat de saison pour une pénalité de huit points au Grand Prix ITM de voile de Nouvelle-Zélande | Christchurch
  • Germany SailGP Team – a marqué deux points dans le championnat de saison pour une pénalité de quatre points à l’Oracle Los Angeles Sail Grand Prix
  • ROCKWOOL Danemark – a marqué quatre points dans le championnat de saison pour une pénalité de huit points au Grand Prix ITM de voile de Nouvelle-Zélande | Christchurch
  • Spain SailGP Team – a marqué deux points dans le championnat de la saison pour une pénalité de quatre points au Spain Sail Grand Prix | Andalousie – Cadix
  • Switzerland SailGP Team – a marqué quatre points dans le championnat de la saison pour une pénalité de huit points au Mubadala Abu Dhabi Sail Grand Prix présenté par Abu Dhabi Sports Council

Remarques

  • L’équipe SailGP de Nouvelle-Zélande obtient six points pour le ROCKWOOL Italy Sail Grand Prix | Tarente incapable de concourir en raison de dommages à l’aile subis lors du Grand Prix de France Sail | Saint Tropez
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