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Vendée Globe. Benjamin Dutreux : «Pas question de baisser la garde !»

LE HAVRE, FRANCE - NOVEMBER 07 : Imoca Guyot Environnement - Water Family, skippers Benjamin Dutreux and Corentin Horeau, is pictured during Imoca start of the Transat Jacques Vabre in Le Havre, France, on November 07, 2023. (photo by Vincent Curutchet / Alea)

Benjamin Dutreux s’apprête à remettre son IMOCA aux couleurs de GUYOT environnement et de la Water Family à l’eau. L’opération, prévue en début de semaine prochaine (lundi ou mardi selon les conditions météorologiques) , va ainsi mettre un terme à quatre mois et demi de travaux. Quatre mois durant lesquels le skipper Vendéen et son équipe, qui avaient déjà réalisé des évolutions d’envergures l’été dernier avec notamment la modification de l’étrave, le renforcement du fond de coque ainsi que l’installation d’un nouveau bout dehors et de nouveaux safrans, ont cherché à continuer à gagner en performance, en particulier au portant, en vue du prochain Vendée Globe. A la clé : un gain de poids non négligeable et des modifications sur le plan ergonomique avec, entre autres, un nouveau roof.

Savoir faire preuve de persévérance, de curiosité mais aussi de volonté d’apprendre sont les clés pour progresser et grandir chaque jour. Cela, Benjamin Dutreux l’a bien compris et depuis longtemps. Explorer de nouvelles méthodes, idées et approches : tel est donc son fonctionnement. « On voit que ça bosse dur dans toutes les équipes. Que chacun se donne les moyens d’avancer et de s’améliorer. De notre côté, on se bat pour rester à niveau en termes de performances. Pas question de baisser la garde ! », explique le skipper de GUYOT environnement – Water Family. Ainsi, après avoir réalisé un chantier d’envergure l’été dernier, dans la foulée de The Ocean Race, le navigateur et son équipe ont profité de cet hiver pour effectuer de nouveaux travaux d’optimisation. « Cela est passé par une cure « d’amaigrissement » du bateau. Nous avons ainsi enlevé les différentes couches de peintures qui s’étaient additionnées au fil du temps puis fait le tri parmi les différents systèmes mis en place par les anciens propriétaires successifs. En clair, nous avons fait table rase du passé en quelque sorte », détaille le Vendéen qui est ainsi parvenu à gagner 300 kilos sur sa monture. « On dit que le Diable se niche dans les détails et c’est vrai. Nous avons changé pas mal de petites choses ici et là, et finalement allégé le bateau de manière significative, ce qui sera précieux aux allures portantes, en principe majoritaires sur un tour du monde », précise Benjamin qui a, par ailleurs, travaillé sur l’ergonomie de sa machine. « Nous avons conçu un nouveau roof complètement fermé et doté de hublots qui vont me permettre d’avoir une visibilité à 360°. Je vais, de ce fait, bénéficier d’un poste de pilotage plus efficient, avec tout à portée de main (table à cartes, piano…), mais aussi plus sécurisant », poursuit le Sablais.

Faire évoluer techniquement, miser sur la fraîcheur



Parallèlement à ces belles évolutions, lui et son équipe ont également planché sur le volet de la sobriété énergétique. « Depuis le début du projet, c’est une démarche qui nous tient à cœur. Cette fois, nous avons bossé sur des choses qui peuvent sembler toutes bêtes mais qui, sur un Vendée Globe, permettent de réduire considérablement la consommation d’énergie », souligne le marin qui, à titre d’exemple, a remplacé les écrans couleurs par des écrans noir et blanc. « On sait par ailleurs que gain d’énergie égale gain de poids », rappelle Benjamin Dutreux, gagnant, par ricochet, sur tous les plans. « Dans le même temps, nous avons procédé au renforcement du mât, à la modification du voile de quille (partie mince et effilée de la quille partant du puit et reliant le bulbe, ndlr) et à quelques autres sujets imposés par la classe IMOCA afin de rester dans les règles », commente le skipper du 60 pieds IMOCA aux couleurs de GUYOT environnement – Water Family dont la remise à l’eau est donc prévue lundi ou mardi, en fonction des conditions météo. Le test de retournement à 90° sera effectué dans la foulée tandis que les premières navigations techniques débuteront à partir du vendredi suivant. « On est tous très impatients de découvrir le bateau dans sa nouvelle configuration sur l’eau. Il a d’ores et déjà beaucoup d’allure et sa nouvelle peinture est très réussie », assure Benjamin Dutreux dont le programme sportif cette saison est constitué, en amont de la 10e édition du Vendée Globe dont le coup d’envoi sera donné le 10 novembre, de la New-York Vendée – Les Sables d’Olonne (du 22 mai au 12 juin) puis du Défi Azimut – Lorient Agglomération (du 14 au 29 septembre). « Nous avons articulé notre calendrier de manière à arriver avec un maximum de niaque et de fraîcheur au départ du tour du monde », termine Benjamin qui ne se trompe évidemment pas d’objectif.

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Class40. Scow, boulot, dodo sur la Niji40

©Jean-Marie Liot - Niji40

Les 13 équipages de trois marins de la Niji40 ne connaissent pas beaucoup de répit. Les trios ont établi leur routine à bord, dans un souci constant de performance. En mode trois-huit en somme, ils alternent à tour de rôle entre le cockpit, l’ordinateur et la bannette pour maintenir la cadence à un très haut niveau d’exigence. Sur la base de quarts d’une heure et demi – deux heures, un roulement s’est établi dans chaque bateau, au nord comme au sud du plan d’eau.

Scow, boulot, dodo, c’est leur crédo pour tirer le meilleur de leur Class40 de dernière génération aux lignes arrondies qu’ils poussent dans leurs retranchements sur fond de grande bataille stratégique.
Un exercice qui sourit aujourd’hui aux trois complices d’Acrobatica, toujours présents aux avant-postes depuis le coup d’envoi de la course entre Belle-Île-en-Mer et Marie-Galante. Ce matin, après avoir couru depuis plus de 48 heures aux trousses d’Amarris, ils sont enfin parvenus à se propulser en tête pour une toute petite poignée de milles d’avance. Ce qui ne manque pas de réjouir, ce midi, le talentueux Alberto Riva qui raconte que « tout va bien à bord. À part l’écoute de grand-voile un peu fatiguée, le bateau est en forme, et l’équipage est super ».
Bien entouré de son complice Jean Marre avec qui il a travaillé sur un long chantier d’hiver pour préparer son voilier prototype de 12,19 mètres, il s’appuie aussi sur l’immense expérience de Benjamin Schwartz. Peu connu du grand public, ce dernier n’en compte pas moins parmi les équipiers les plus recherchés, sur les circuits IMOCA et ULTIM ; en mer comme à terre pour ses compétences en matière de routage météorologique. « À trois, on fait tous un peu tout à bord. Ben fait un peu plus tourner les routages sur l’ordi pour nourrir la réflexion collective. Et il n’y en a pas un d’entre nous qui fait la cuisine pour les autres », s’amuse Alberto qui confie être surtout « branché sur la course ».

©La Manche Évidence Nautique
Dans 48 heures aux Açores
Même sanction, même punition pour les autres partisans d’une option au plus près de la route directe pour rejoindre les Açores par le nord. Nicolas Jossier plante le décor à bord de La Manche-Évidence Nautique : « les jours se suivent et se ressemblent un peu. On est toujours dans notre très long bord de près, bon plein. Le vent oscille pas mal entre 15-20 nœuds, la mer, plutôt grise, n’est pas très bien rangée », indique celui qui pointe en 3è position. « La course est stimulante, on a le nez dans l’ordi à regarder ce que font les autres, le nez sur le bateau qu’il faut faire marcher au mieux ; et le nez vers l’avant, vers la dépression qui nous attend près des Açores. Cela va être un gros morceau, qu’il va falloir passer sans encombres », ajoute le skipper normand. D’après les dernières estimations, il est attendu avec le petit groupe de bateaux de tête, samedi en début de soirée au passage de l’île de Santa Maria, marque de parcours à laisser à tribord, dans le sud-est de l’archipel portugais.Tout est désormais en bon ordre de marche à bord de ce bateau du nord, bien lancé dans cette grande bataille de l’Atlantique qui ne fait que commencer…

©Dékuple
La plongée du sud ?
Et au sud, qu’en est-il ? En termes de navigation, tous les indicateurs sont au vert. Mais dans des conditions de rêve, pas de trêve qui tienne, alors que que la bataille stratégique bat son plein. « On a fait le choix de ne pas faire la route nord. Le premier enjeu, c’est quand même d’arriver avec ce bateau neuf en bonne forme de l’autre côté pour la suite du programme », indique Davy Beaudart, coéquipier de William Mathelin Moreau sur Dékuple.
« On sait toujours que les routes nord, qui sont souvent données gagnantes, ne se révèlent pas toujours vraies. On mise sur le fait que les alizés sont un peu plus forts que sur les fichiers, qui ne sont pas toujours réels. Et surtout, sur notre capacité à faire marcher le bateau à 100% sur une mer très plate ; et on va essayer d’en jouer au maximum », complète celui qui progresse au contact et à vue d’Everial. À 16h, cet après-midi, ces deux scows, qui ne se quittent plus d’une semelle, plantent l’étrave plein sud, cap au 180°. La chasse aux alizés profonds sur une trajectoire qui pourrait descendre jusqu’aux Canaries semble ouverte. Tout porte à croire, ce soir que le match nord/sud, qui fait souvent le sel des transats de printemps, commence…

Les sons du large

Kéni Piperol (Captain Alternance) : « Je suis calé à la nav, je surveille la vitesse des autres. On est toujours en cirés, en bottes, avec des vestes chaudes. Au près, dans le vent apparent, il ne fait pas si chaud que ça. On a réussi à garder un bateau intègre, à 99% de son potentiel. La route nord nous laissait plus de chance de ne pas se laisser enfermer dans la dépression tropicale qu’on va passer demain. J’espère donc qu’on pourra changer d’allure, pour ensuite mettre le clignotant vers les Açores. J’espère aussi mettre le spi et avoir des températures un peu plus chaudes… »
Nicolas Jossier (La Manche Évidence Nautique) : « On essaie de ne pas trop regarder ceux du sud. D’une part parce qu’ils nous font envie ; de l’autre parce qu’on a parfois des angoisses en se disant que cela pourrait être favorable pour eux. On est quand même plus focalisés sur les bateaux autour de nous, c’est le choix qu’on a fait, et c’est vraiment avec eux qu’on fait cette option là. C’est assez sérieux à bord. Chacun prend ses quarts, règle, jette un coup d’œil à la nav. Le maître mot, c’est concentration, avec l’objectif d’avancer. Cela nous permet de nous projeter vers la suite. »

Erwan Le Draoulec (Everial) : « On se sait pas si on a choisi d’aller au bon endroit, mais ce qui est sûr c’est que, on doit faire des jaloux dans le groupe du nord. Il fait grand beau, grand bleu, ça donne le sourire à tout le monde. On s’est bien organisés pour les quarts. Depuis 24h, le rythme est un peu plus cool que lors du passage de la dépression en début de course. Avec les deux compères, on s’ennuie rarement. Thomas (Rouxel) nous raconte ses histoires de Volvo Ocean Race et de haute mer, c’est bien sympa. On a le moral, même si on se pose forcément des questions sur la route. »

Jean Marre (Acrobatica) : « Dans nos roulements, tout l’enjeu consiste à rentabiliser au maximum nos quarts de 2 heures de sommeil. C’est hyper important vu qu’on creuse notre dette de sommeil tous les jours (…) Au bout du compte, il n’y a pas trop de temps pour faire autre chose, même si moi j’aime bien écouter des podcasts quand je travaille dans le cockpit. »

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Drheam Cup. Déjà 50 inscrits !

Ouvertes depuis le 2 janvier, les inscriptions à la cinquième édition de la DRHEAM-CUP/GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE battent leur plein, avec déjà plus de 50 inscrits à trois mois du coup d’envoi. Dont une forte proportion d’étrangers et d’IRC, notamment en double, puisque l’épreuve fait office de seconde manche du Championnat d’Europe IRC double.

D’édition en édition, le succès de la DRHEAM-CUP/GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE ne se dément pas. La course est en effet devenue, les années paires, un rendez-vous incontournable de la course au large, ayant réussi dès sa troisième édition à « entrer dans la légende », comme l’indiquait déjà fin 2021 le président de la Fédération Française de Voile, Jean-Luc Denéchau. Ils étaient 40 bateaux au départ de la première en 2016, 76 en 2018, 90 en 2020, 118 en 2022 ; combien seront-ils sur la ligne le 15 juillet prochain en rade de Cherbourg-en-Cotentin ?

« A ce jour, 54 inscriptions ont été validées, ce qui est très encourageant, répond Jacques Civilise, fondateur et organisateur de la course. Nous attendons encore une flotte nombreuse, qui, par rapport aux éditions précédentes, va évoluer dans sa composition, du fait d’un calendrier de courses très chargé cette année, qui nous privera sans doute de la présence de certaines unités qui ont l’habitude de venir depuis plusieurs éditions, Je pense aux Imoca, qui seront tout juste rentrés de la New York Vendée-Les Sables d’Olonne et entreront en chantier en vue du Vendée Globe, à une partie des Class40 qui achèveront la Transat Québec-Saint-Malo ou aux Figaro Bénéteau 3 participant dans le même temps au Tour Voile. »

Plusieurs Class40 seront cependant au rendez-vous, notamment le vainqueur de l’édition 2022, Xavier Macaire, qui ne cache pas son attachement à la DRHEAM-CUP/GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE, inscrite au calendrier de l’European Trophy de la classe : « C’est une course que j’ai désormais l’habitude d’inscrire à mon programme, parce que j’apprécie l’ambiance et les organisateurs. Et cette année, ça me tient particulièrement à cœur de venir défendre mon titre », indique le skipper de Groupe SNEF, qui, dans cette dynamique classe des monocoques de 40 pieds, bataillera notamment avec Nicolas Jossier (La Manche Évidence Nautique), l’entrepreneur normand Alexandre Le Gallais (Trim Control) ou de deux nouveaux venus en Class40, les anciens ministes Louis Mayaud (Belco) et Nicolas Guibal (NG Grand Large).

Le gros de la flotte sera composé cette année des IRC, avec notamment une forte proportion d’IRC double (26 inscrits pour l’instant), la DRHEAM-CUP/GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE faisant office de deuxième manche du Championnat d’Europe IRC double, dans la foulée de la première, la Cowes Dinard St Malo Race. Autre fait notable, la moitié des inscrits à ce jour vient de l’étranger, avec 10 nationalités représentées, dont de nombreux Britanniques.

« C’est une réelle satisfaction d’accueillir autant d’équipages étrangers ; ça correspond tout à fait à l’ADN de la DRHEAM-CUP/GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE qui se revendique comme une course ouverte à tous, estime Jacques Civilise. Et ça récompense le travail important que nous avons mis en œuvre pour développer l’épreuve à l’international. Notamment en obtenant, grâce à nos amis du Royal Ocean Racing Club (RORC), que la course soit non seulement inscrite au calendrier du RORC, mais également, pour la première fois cette année, au Championnat du RORC, ce qui signifie qu’elle attribue des points pour le classement général de la saison. »

La DRHEAM-CUP/GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE est également inscrite au programme 2024 du Championnat IRC Manche/Atlantique du pôle course du Yacht Club de France, à ceux de la classe Multi 2000 – plusieurs unités, dont Jess de Gilles Buekenhout et Rayon Vert d’Oren Nataf sont déjà inscrites – et de la classe Figaro Beneteau. Enfin, elle accueillera pour la première fois cette année une flotte de Sun Fast 30 One Design, les nouveaux monotypes dessinés par VPLP Design et construits par Multiplast et Jeanneau, qui se retrouveront par la suite en septembre à Lorient pour les Championnats du monde de course au large double mixte. Par ailleurs, un premier yacht classique s’est officiellement inscrit, le plan Fife de 1938 Merry Dancer, propriété de Vincent Delaroche, PDG de Cast Software.

Autant dire que la flotte de l’édition 2024, au sein de laquelle les organisateurs espèrent également accueillir des Ultim sur le parcours DC1500 qui leur est dédié, s’annonce particulièrement riche en termes de diversité de bateaux sur le plan d’eau, avec toujours ce mélange entre professionnels et amateurs qui, depuis la première en 2016, contribue à son succès. A noter enfin que le tarif des inscriptions sera majoré à partir du 11 mai, les organisateurs souhaitant inciter les candidats à s’inscrire le plus en amont possible, afin de pouvoir, en collaboration avec les autorités portuaires de Cherbourg-en-Cotentin et de La Trinité-sur-Mer, les accueillir dans les meilleures conditions.

Source CP

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Ocean Fifty. Emmanuel Le Roch et Basile Bourgnon avec un nouveau Ocean Fifty Edenred en 2025

Engagé dans la course au large depuis 2018 aux côtés d’Emmanuel Le Roch et Basile Bourgnon, en Class40, en Mini 6.50 et en Figaro Bénéteau, Edenred change de dimension. Le leader mondial des solutions digitales de paiement à usages spécifiques annonce en effet intégrer la classe Ocean Fifty dès 2025 à la barre d’un nouveau trimaran en collaboration avec Neo Sailing Technologies.
Ce nouveau bateau, le onzième de la classe, portera les couleurs d’Edenred et sera mené par Basile Bourgnon et Emmanuel Le Roch. La mise à l’eau est prévue au printemps 2025.

Du monocoque au multicoque, la montée en puissance d’Edenred
Après sept ans en monocoque, la stratégie de sponsoring voile d’Edenred évolue. Le Groupe se lance en multicoque et s’alignera sur les plus grandes courses avec le trimaran Edenred dès 2025. « Nous sommes ravis d’annoncer une nouvelle étape majeure pour Edenred dans le sponsoring voile. Depuis 2018, nous avons parcouru un chemin remarquable aux côtés d’Emmanuel et Basile, nos deux skippers. Notre collaboration a été un véritable apprentissage, et nous sommes maintenant prêts à relever le défi du multicoque avec un projet résolument axé sur la performance. En rejoignant la classe Ocean Fifty, nous passons un cap dans le domaine de la course au large et nous nous apprêtons à affronter les meilleurs skippers », explique Bertrand Dumazy, Président directeur-général d’Edenred.

La naissance d’un nouvel Ocean Fifty
Neo Sailing Technologies Lab, basé au Verdon-sur-mer (33), dispose d’une autorisation de construction de la classe pour lancer un onzième Ocean Fifty. La conception et la construction du futur trimaran bénéficient de l’expérience des équipes de Neo Sailing Technologies, de Quentin Vlamynck, directeur technique de NST et de l’architecte Romaric Neyhousser. « C’est excitant de participer à la conception d’un nouveau bateau. Nous avons la chance de travailler en confiance avec Quentin Vlamynck qui a l’expérience du chantier mais surtout la casquette de skipper avec des heures de navigation derrière lui en 50 pieds. Ensemble, nous imaginons une version évoluée d’Arkema 4 et Primonial 2 », précise Emmanuel Le Roch.
Le multicoque dans l’ADN de Basile Bourgnon et d’Emmanuel Le Roch
Si trente ans les séparent, Basile et Emmanuel ont en commun de partager depuis toujours la passion du multicoque. Emmanuel a vécu les grandes années des trimarans 60 pieds Orma avec Laurent Bourgnon, le père de Basile, tandis que ce dernier a fait ses gammes tout jeune sur des petits catamarans de sport. « J’ai vite été trop grand pour l’Optimist », s’amuse Basile. « Le Mini 6.50 et le Figaro sont des écoles formatrices et obligatoires, mais le multicoque a toujours été mon objectif.. La navigation en multicoque est beaucoup plus instinctive pour moi. C’est peut-être dans mes gênes », sourit le skipper d’Edenred. « Participer à la naissance et à la construction d’un multicoque est un rêve qui se réalise. Cela arrive très tôt dans ma carrière, j’ai beaucoup de chance. Avec Manu, nous allons tout donner pour les résultats et la performance. Nous avons une histoire et des envies communes. Notre duo, à terre comme sur l’eau, fonctionne très bien ».

Performance, vitesse et partage
Quinze mètres de long, quinze mètres de large, doté de foils, l’Ocean Fifty est un bateau rapide et puissant. Plus dynamique que jamais, la classe est en plein développement avec douze bateaux possiblement attendus dès 2025 soit le maximum autorisé par le numerus clausus qu’elle s’est imposée. « Ce circuit est une marche médiane et intéressante entre le Class40 et l’Imoca, en termes de budget et dans la gestion de projet. Sportivement, le plateau est superbe avec des skippers aguerris et de nouveaux projets ambitieux », note Emmanuel Le Roch. « Le programme de navigation est attractif avec du large et des épreuves sous forme de grands prix en équipage sur des plans d’eau très différents allant de la Manche à la Méditerranée. En multicoque, on se sent vivant, il y a une dimension plus intense. Je suis impatient de partager ma passion de la vitesse et des sensations fortes avec les collaborateurs d’Edenred », conclut Emmanuel. La notion de partage et la dimension humaine d’un tel projet comptent beaucoup pour les skippers d’Edenred. Cela tombe bien : la voile n’a pas son pareil pour fédérer et raconter de formidables histoires.
En attendant, la mise à l’eau du bateau, prévue au printemps prochain, Basile Bourgnon va se concentrer sur sa troisième saison en Figaro Bénéteau avec de grandes ambitions. Le Class40 Edenred est quant à lui officiellement en vente et fera sans aucun doute le bonheur d’une autre équipe très prochainement.

Source CP

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JO. Trofeo Princesa Sofía avec un nombre record de participants

Le 53e Trofeo Princesa Sofía Mallorca by Iberostar s’est terminé avec la cérémonie de remise des prix, touche finale d’une édition avec un nombre record absolu de pays représentés (76) et un nombre record de participants dans une année olympique (plus de 1 100). L’événement a permis d’honorer les vainqueurs de chaque discipline et la grande gagnante, l’Australienne Breiana Whitehead, qui a inscrit son nom dans l’histoire de la grande régate majorquine moins de quatre mois avant sa participation aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

La cérémonie a eu lieu à Ses Voltes, au pied de la Cathédrale de Palma, après six jours d’intense compétition dans les eaux de la Baie de Palma, lors d’un événement qui était le premier de la Coupe du Monde de Voile 2024. Plus de 1 100 marins de 76 pays ont participé à l’événement majorquin, organisé par le Club Marítimo San Antonio de la Playa (CMSAP), le Club Nàutic S’Arenal (CNA) et le Real Club Náutico de Palma (RCNP), avec la collaboration des Baléares et des Espagnols. fédérations de voile et le soutien des principales institutions des Baléares.

La star de l’événement a été l’Australienne Breiana Whitehead, qui a été couronnée vainqueur du 53ème Trofeo Princesa Sofía Mallorca d’Iberostar après avoir remporté sa discipline, la Formula Kite Women. C’est la deuxième fois qu’un athlète australien réalise cet exploit, après Mathew Belcher et William Ryan en 2018.

Gagnants du 53ème Trofeo Princesa Sofía Majorque par Iberostar :

470 Mixte : Camille Lecointre et Jérémie Mion (FRA).

49er : Diego Botín et Florian Trittel (ESP)

49erFX : Jana Germani et Giorgia Bertuzzi (ITA)

Formule Kite Hommes : Max Maeder (SGP)

Cerf-volant de formule femmes : Breiana Whitehead (AUS)

CIPEA 6 : Mária Érdi (HUN)

CIPEA 7 : Michael Beckett (GBR)

iQFOiL Hommes : Pawel Tarnowski (POL)

iQFOiL Femmes : Mina Mobekk (NOR)

Nacra 17 : Ruggero Tita et Caterina Banti (ITA)

Gagnante générale : Breiana Whitehead (AUS)

Les meilleurs vents sont arrivés tardivement aujourd’hui lors du 53ème Trofeo Princesa Sofía Mallorca by Iberostar, mais l’attente en valait la peine, en particulier pour le pilote britannique de l’ILCA 7 Micky Beckett et les champions olympiques et mondiaux italiens de Nacra 17 Ruggero Tita et Caterina Banti qui ont remporté leurs épreuves avec un journée à perdre à l’épreuve emblématique des classes olympiques de Majorque, qui a enregistré un nombre record d’entrées pour une année olympique.

La victoire de Beckett est sa troisième consécutive consécutive lors de cette épreuve clé du dériveur olympique masculin. Il est réalisé à partir d’une flotte massive de 193 hommes qui regroupe tous les récents médaillés olympiques et mondiaux. L’exploit de Beckett, 26 ans, est d’autant plus impressionnant qu’il remporte l’épreuve avec une journée d’avance, tout comme il l’avait fait sur ces mêmes plans d’eau de Palma l’année dernière.

“Gagner cette trois fois de suite est vraiment quelque chose de très spécial, notamment parce que c’est la première Coupe du monde que j’ai disputée il y a dix ans et honnêtement, j’ai été martelé. Mais revenir après l’annulation de la régate en 2021 et gagner trois fois de suite est incroyable, je suis un peu à court de mots et je suis toujours surpris d’avoir pu faire quelque chose. Beckett a souri : ” C’est une classe tellement difficile, tout le monde est ici, chacun vient ici et apporte son A-game et donc sortir en tête d’une entrée de 193, c’est un nombre énorme de personnes à battre.”

Le coureur gallois a ajouté : « La voile est une question de détails, bien s’occuper des détails, bien gérer les risques et ne pas se laisser distraire, c’est la clé. Et je suppose que j’ai bien géré le risque cette semaine. Je me suis tiré d’affaire plusieurs fois cette semaine grâce à une bonne vitesse du bateau, cela m’a beaucoup aidé. Et il est essentiel de garder la tête dehors et de regarder devant soi, car il s’agit d’une piste de course assez changeante. Par rapport au circuit olympique de Marseille, c’est différent et cela nécessite un certain ensemble de compétences nuancées. Certaines choses fonctionnent clairement pour moi, mais il reste encore beaucoup à faire. Je vais profiter de ça, je profiterai de la Medal Race demain et je me remettrai bientôt au travail.

Il a conclu : « Je pense que je me débrouille bien ici parce qu’il y a généralement un mélange de conditions, comme cette fois, nous avons commencé avec une journée massive par exemple et puis ce que nous avons eu depuis – alors que je pense avoir les mêmes conditions quoi qu’il arrive le lendemain. jour – ne me convient pas tellement.

Les Italiens font mieux… encore une fois
La patience et la concentration ont également été essentielles dans la classe des multicoques mixtes Nacra 17 où Tita et Banti remportent le titre de Sofía pour la troisième fois, victorieux également en 2018 et 2022 lorsqu’ils ont remporté le plus grand trophée du classement général de l’épreuve.

A l’approche de la course aux médailles de samedi, Tita et Banti ont une marge insurmontable de 24 points sur leurs jeunes compatriotes Gianluigi Ugolini et Maria Giubilei, qui ont remporté l’épreuve test de Marseille l’année dernière et qui, l’année dernière, Sofía ont pris la troisième place devant Tita et Banti, quatrième, et qui ont poussé les Jeux olympiques champions sur le fil pour la sélection pour ces Jeux. 

Caterina Banti a commenté : « En fait, c’était une Palma étrange, je ne me souviens pas d’une Palma comme celle-ci, beaucoup de vents légers, mais finalement nous avons eu de bonnes courses, des courses de foils et des courses de vent léger. Nous sommes donc heureux car Palma est le premier événement après l’entraînement hivernal. Cela signifie que nous avons fait du bon travail avec notre entraînement, mais ce n’est que la première étape car nous avons beaucoup de choses à travailler pour gagner les Jeux Olympiques, ce qui est notre objectif cette année.

Moroz et Maeder volent haut
Pour Daniela Moroz et Max Maeder qui abordent la dernière journée en tête du classement Formula Kite, leur récompense est de remporter deux victoires dans la finale à quatre. Dans le format de la première à trois victoires, cela place les coureurs américains et singapouriens sur une balle de match. Ils ne sont plus qu’à une course de remporter leurs titres respectifs à Sofia, alors que le reste du top 10 a une montagne plus raide à gravir.

470 parfaitement équilibré
Le titre de médaille du 470 mixte est parfaitement équilibré avec les Français Camille Lecointre et Jérémie Mion qui ne possèdent qu’un seul point d’avance sur les nouveaux champions du monde espagnols, les héros locaux, Jordi Xammar et Nora Brugman, qui à leur tour dirigent trois équipes d’espoirs olympiques, Malte et Anastaysia Winkel. , Simon Diesch et Anna Markfort ainsi que Theresa Loffler et Christopher Hoerr qui ne sont séparés que par trois points. Leurs champions du monde 2022, Luise Wanser et Philipp Autenrieth, manquent douloureusement la Medal Race d’un seul point. Et les vainqueurs de l’année dernière, les champions du monde japonais 2023 Keiju Okada et Miho Yoshioka, participent à la course aux médailles tandis que leurs rivaux de sélection Tetsuya Isozaki et Yurie Seki ne le font pas, ce qui devrait garantir à Okada et Yoshioka une place olympique.

L’Espagne en tête en 49er
La course aux médailles en 49er verra les Espagnols Diego Botin et Florian Trittel détenir une avance presque négligeable de quatre points dans la confrontation pour le titre tandis que chez les femmes, les championnes d’Europe norvégiennes Hélène Naess et Marie Ronningen seront dépassées par les Italiens Jana Germanu et Georgo. Bertuzzi aujourd’hui et mène d’un seul point, mais les deux équipages sont plus ou moins assurés de l’or ou de l’argent.

La Hongroise Maria Érdi, championne d’Europe, a pris la tête de l’épreuve ILCA 6 après que l’Australienne Mara Stransky ait vu ce qu’elle s’attendait à être la troisième place annulée pour une disqualification du BFD lors de sa première course, une erreur qu’elle a ensuite aggravée en étant timide au deuxième départ. ce qui la laissait 34 ème.

Le puissant Polonais Pawel Taranowski compte sur un trio des meilleurs pilotes français iQFOil, dont le champion du monde 2021 Nico Goyard, prêt à se battre pour le titre à Sofia, tandis que la finale du titre Palma féminin pourrait être l’une des plus excitantes d’une dernière journée qui devrait se disputer. le matin dans une brise du large de secteur NE.

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Clss40. 39 marins et 13 scows à l’assaut de l’Atlantique

La flotte de la Niji40 s’est élancée de Belle-Île-en-Mer ce dimanche en direction de Marie-Galante. Cette nouvelle course rassemble 100% de bateaux de dernière génération, ces scows à l’étrave arrondie, menés par des équipages où se bousculent marins de haut vol, bizuths de l’Atlantique et valeureux amateurs engagés.

Dans un timing parfait, les 13 trios coupent la ligne, « à l’anglaise » à belle allure dans un flux de sud-ouest de 15-18 nœuds, sur une mer plate à l’abri des reliefs escarpés de la côte sous le vent. Laurent Voulzy, le parrain de cette première édition répond présent depuis le début des festivités. L’auteur-compositeur-interprète, dont la célèbre chanson inspire le parcours de la Niji40 adresse depuis le bateau comité, un chaleureux message aux 39 marins : « belle course à tous, je serai à l’arrivée pour vous accueillir, où je vous souhaite à tous d’être les premiers. Quoi qu’il en soit vous serez tous des gagnants ».

Bien lancé en bout de ligne, sous le vent, Groupe SNEF mené par Xavier Macaire, Pierre Le Boucher et Carlos Manera Pascual débute la course pied au plancher. « Ce départ, c’est sportif, mais ils sont tous derrière », se réjouissent comme un seul homme les trois navigateurs du bord. Ils sont alors suivis comme leur ombre par le trio Gildas Mahé-Tom Dolan-Pep Costa d’Amarris. Moins de 30 minutes après le top départ, ces premiers bateaux enroulent la cardinale Est des Galères. Les spis fleurissent sur le plan d’eau plus agité en approche de la pointe de Kerdonis. C’est parti en direction de l’île d’Houat pour un bord de portant très spectaculaire en baie de Quiberon.

Dans le bouquet de tête pointe aussi E.Leclerc Ville-la-Grand de l’équipage Jean-Philippe Saliou-Damien Fleury-Adrien Polaillon, bien dans le coup pour jouer des coudes avec les leaders, avant de connaître des mésaventures dans l’exécution des manœuvres. D’autres équipages connaissent leur lot de de péripéties, comme en témoignent les voiles qui trainent dans l’eau ou l’équipier envoyé en tête de mât à bord de La Manche-Évidence Nautique pour dégager la chaussette de spi coincée tout en haut. De premiers écarts se creusent alors que les favoris répondent présents à l’image d’Everial d’Erwan Le Draoulec- Corentin Horeau-Thomas Rouxel, en embuscade derrière l’imperturbable Groupe SNEF réglé comme du papier à musique.

La bataille ne fait que commencer sur ce parcours côtier qui tient toutes ses promesses pour remercier les Bellilois de leur accueil.
Il est 14h40 quand la tête de flotte laisse cette fois la marque des Galères à tribord et pointe ses étraves vers le large au terme de ce parcours de mise en bouche de 17 milles.

Dans quelques heures, la course prendra une toute autre tournure. Dès minuit le vent promet de se renforcer à l’arrivée d’un front costaud. Ce système dépressionnaire garantit de malmener les 13 équipages dans plus de 35 nœuds sur les eaux cabossées du golfe de Gascogne, premier écueil qui barre la route vers le cap Finisterre et les vents portants que tous se tardent d’attraper dans leurs voiles…

Source CP

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Plastimo Lorient Mini 6.50 : Nicomatic et AFP Groupe Biocombustibles grand vainqueur de la PLM 2024

Alexandre Demange et Laure Galley (N°1048, DMG Mori Sailing Academy 2) ont remporté ce vendredi la deuxième course de la Plastimo Lorient Mini 6.50, 18 minutes devant Nicomatic (N°1067, Caroline Boule et Benoît Marie), deuxième du jour et vainqueur en temps cumulé après sa victoire écrasante de jeudi. Comme la veille, BE Sailing (N°969, Romain Van Enis et Aglaé Ribon) complète le podium tandis que Marie Gendron et Geoffrey Morel (N°1050, Léa Nature) s’emparent de la 4e place.

Ils se seront livrés un incroyable mano a mano toute la journée et, jusqu’au bout, Caroline Boule et Benoît Marie y auront cru. Mais il n’y aura pas de doublé pour l’équipage de Nicomatic ! La faute à Alexandre Demange et Laure Galley, impériaux de contrôle à bord de leur N°1048 et qui ont su tenir tête aux assauts incessants du foiler noir et bleu, Mini 6.50 le plus véloce de la flotte. À la fin, c’est donc DMG Mori Sailing Academy 2 qui gagne, pointé sur la ligne d’arrivée à 19h17’50’’. Leurs 18 minutes d’avance ne suffiront cependant pas à réduire l’écart pour l’emporter au classement scratch. Belle consolation donc pour le duo Boule-Marie qui, grâce à sa victoire implacable lors de la première manche, plus proche d’un sprint de vitesse, mené de main de maître, s’impose en temps cumulé et est sacré grand vainqueur de cette 10e édition de la Plastimo Lorient Mini 6.50.

Les “anciens” aux avant-postes, Uoum 4e pour une poignée de secondes !
Alexandre Demange et Laure Galley sont 2e au général, devant Romain Van Enis et Aglaé Ribon qui signent deux troisièmes places pour leur première course à bord du foiler N°969. Une belle régularité qui témoigne, déjà, d’une certaine hiérarchie sur le début de saison. Il a ensuite fallu sortir les calculettes pour départager les Proto de Marie Gendron (N°1050), Felix Oberle (N°1019) et Robinson Pozzoli (N°1026) : la 4e place revient finalement à Uoum, à l’arrachée, pour seulement 10 secondes d’écart ! Les arrivées devraient désormais s’enchaîner toute la soirée avant la remise des prix, demain matin.

ILS ONT DIT…

Caroline Boule et Benoît Marie (N°1067, Nicomatic) : « C’était très intense, un très beau match avec DMG MORI, très cool, un coup eux, un coup nous, c’était très intéressant. Ils ont mieux navigué que nous donc ils nous sont passés devant ! On a fait plein d’erreurs de manœuvres, c’était assez frustrant, avec un très mauvais bord à la fin. On n’avait aucune information de vent, comme hier, et comme il y avait une très forte houle, on avait l’impression qu’il n’y avait pas vraiment de vent. On volait quand même, mais on a fait un énorme hors cadre sur le dernier bord. On est un peu déçus mais heureux de gagner au général ! Les conditions n’étaient pas vraiment favorables au bateau donc il a vraiment fallu travailler, au près comme au portant, c’était loin d’être gagné d’avance, c’était très intéressant. C’était génial ! »

Romain Van Enis et Aglaé Ribon (N°969 BE SAILING) : « C’était très différent d’hier mais aussi chouette ! On a fait beaucoup de manoeuvres, on a appris beaucoup de choses sur le bateau. On a bien navigué, on a testé toutes les voiles du bateau, on est allé vite : c’était génial, hâte de le tester en solo ! »

Classement Manche 2 provisoire proto
1 – Alexandre Demange – Laure Galley (1048 – DMG Mori Sailing Academy 2)
2 – Caroline Boule – Benoit Marie (1067 – Nicomatic)
3 – Romain Van Enis – Aglaé Ribon (969 – Be Sailing)
4 – Marie Gendron – Geoffrey Morel (1050 – Lea Nature)
5 – Robinson Pozzoli – Sasha Lanièce (1026 – UOUM)

Classement Général provisoire – Proto
1 – Caroline Boule – Benoit Marie (1067 – Nicomatic)
Temps de course cumulé : 12h 06min 03 sec
2 – Alexandre Demange – Laure Galley (1048 – DMG Mori Sailing Academy 2)
Temps de course cumulé : 12h 22 min 37 sec
3 – Romain Van Enis – Aglaé Ribon (969 – Be Sailing)
Temps de course cumulé : 12h 52 min 47 sec
4 – Robinson Pozzoli – Sasha Lanièce (1026 – UOUM)
Temps de course cumulé : 13h27min26
5 – Marie Gendron – Geoffrey Morel (1050 – Lea Nature)
Temps de course cumulé : 13h27min36

Source CP

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Ocean Globe Race. Translated 9 se déroute au Portugal et se retire de la course !

Translated 9 leaving Punta del Este for Leg 4 of Ocean Globe Race. Credit: Aïda Valceanu/ OGR2023

Les réparations effectuées sur Translated 9 lors de l’étape 3 ont lâchés dans la dernière ligne droite. Infiltration d’eau oblige le voilier se déroute en direction du Portugal. Translated 9 ITL (09) se retire de la McIntyre Ocean Globe Race en raison de dommages à la coque. L’actuel leader IRC de la quatrième étape a été contraint de se dérouter en direction du Portugal après qu’une abattée violente dans des rafales de 50 nœuds ai ouvert des fissures précédemment réparées dans sa coque autour du safran, entraînant une infiltration d’eau. Le bateau se trouve actuellement à environ 1000 milles nautiques au sud-ouest du Portugal et se dirige vers la côte, avec une arrivée prévue le 11 avril.

Le 5 avril vers 5h30 UTC, le contrôle de course de l’OGR a reçu un message du co-skipper Nico Malingri signalant que les réparations effectuées sur la jambe de force du safran ne tenaient pas et que des signes de délamination de la coque étaient visibles. Le skipper a ensuite appelé par téléphone satellite vers 14h00 UTC pour signaler l’échec total des réparations effectuées aux Malouines, résultant en une infiltration d’eau et une flexion de la coque. Toutes les pompes sont prêtes à êtres activées au cas où, et bien que cela ne soit pas envisagé pour l’instant, toutes les mesures en préparation d’un éventuel abandon du navire ont été prises et la voilure a été réduite. Les conditions météorologiques étaient modérées, avec des vents de 25-30 nœuds et une mer de 3-4 mètres. Le skipper n’a pas demandé d’assistance à ce stade.

Rapport sur les dommages de délaminage précédents rencontrés par Translated 9 lors de la 3e étape.
Le Swan 65 italien avait quitté Punta del Este le 5 mars pour rejoindre Cowes, au Royaume-Uni, après avoir parcouru plus de 5000 milles nautiques lors de la dernière étape de la course autour du monde Ocean Globe Race. Anciennement connu sous le nom d’ADC Accutrac lors de la Whitbread 1977, il est actuellement en tête en IRC sur la quatrième étape, en tête de la Flyer Class et troisième au classement général.

La situation n’a pas été considérée comme un “code orange” (alerte au MRCC) par l’OGR car tout est sous contrôle pour le moment, avec une surveillance continue. L’équipage est en contact avec son équipe à terre par téléphone satellite. Les personnes de contact des équipiers ont été tenues informées et l’équipage recevra dorénavant toutes les prévisions météorologiques, en outre, la position du voilier via le tracker Yellow Brick sera également mise à jour toutes les heures.

Durant l’étape 3 de l’Ocean Globe Race, entre Auckland et Punta del Este, Translated 9 ITL a dû faire demi-tour et s’arrêter dans les îles Falkland suite à l’apparition et au développement de deux fissures dans les sections arrière du bateau survenues suite à des abattées dans des vents forts. Une des fissures était proche de l’attache du safran. Il avait alors été jugé dangereux de continuer ainsi jusqu’à Punta del Este, et l’équipage s’était alors dérouté vers les îles Malouines.

Le bateau a été sorti de l’eau et d’importantes réparations de la coque ont été réalisées avec l’assistance d’ingénieurs venus en renfort. Après une semaine de travail ininterrompu, le magnifique Swan avait repris la mer en direction de Punta del Este, arrivant juste 5 jours avant le départ de la 4ème étape donnée le 5 mars. L’équipage, déterminé à partir avec les 12 autres voiliers de la flotte, chargeait encore des provisions à bord quelques minutes avant le départ.

L’interdiction d’assistance extérieure stipulée dans la notice de course de l’OGR avait automatiquement disqualifié Translated 9 ITL du classement de la troisième étape, ainsi que du classement IRC général. Jusqu’à ce jour, l’équipage avait excellé dans l’OGR, une course célébrant le 50e anniversaire de la première Whitbread Round The World Race. Le Swan 65, skippé en 1977 par la première femme skipper de la Whitbread, Clare Francis, avait remporté la première place en IRC sur la première et la deuxième étape, la deuxième place au classement général sur la première étape et la première place sur la deuxième.

Toute l’équipe de Translated 9 est incroyablement déçue.

Translated 9 ITL a réalisé l’impossible; après les dommages survenus à la coque dans l’étape 3, nous avons miraculeusement réparé le bateau et repris la course. Parti 9ème, nous sommes remontés en première position. Je suis fier de notre équipe; elle a dépassé toutes les attentes. Ce n’est pas l’équipage qui a échoué, mais le bateau.

MARCO TROMBETTI, CO-SKIPPER DE TRANSLATED 9 ITL, QUI A PARTICIPÉ AUX ÉTAPES 1 ET 3, ET DONT L’ÉPOUSE ISABELLE EST ACTUELLEMENT À BORD.
L’abandon de Translated 9 ITL lors de la 4ème étape aura un impact considérable sur le classement. La légende française Pen Duick VI FR (14), skippé par Marie Tabarly, est actuellement en deuxième position en IRC sur la 4ème étape, suivi de près par un autre ancien voilier de la Whitbread, L’Esprit d’Équipe.

En outre, Triana FR (66) continue à ressentir la pression de Maiden UK (03) pour la première place IRC au général. Triana a toujours deux jours d’avance, mais Maiden réduit l’écart alors que Triana est ralenti par des vents plus faibles. Le reste de la flotte continue de lutter contre des vents capricieux et navigue vers le nord en direction de la ligne d’arrivée du Royal Yacht Squadron à Cowes.

Et si Translated 9 ITL a prouvé quelque chose, c’est qu’on ne sait jamais ce qui peut arriver!

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Vendée Globe. Le skipper François Guiffant aux portes du Vendée Globe 2024

LORIENT, FRANCE - DECEMBER 13 : Imoca Partage skipper François Guiffant is pictured at pontoon after taking 29th place during arrivals of the sailing race Retour à la Base, in Lorient, France, on December 13, 2023. (photo by Jean-Louis Carli / Alea / Retour à La Base)

Une transat sépare le skipper finistérien François Guiffant de sa qualification* à la 10ème édition du Vendée Globe. C’est un grand défi et il recherche activement des partenaires mécènes complémentaires, prêts à embarquer dans une aventure sportive et solidaire à bord de l’IMOCA PARTAGE.

Le projet PARTAGE c’est avant tout :

  • Soutenir : mise en place d’actions concrètes RSE auprès des jeunes en difficulté de parcours de vie
  • Transmettre : sensibilisation à l’écosystème marin et aux valeurs de la course au large (entraide, dépassement de soi, partage, …)
  • Valoriser : mise en avant des actions des entreprises partenaires à bord
  • Un bateau à l’empreinte carbone faible
  • Un outil de communication dynamique

Aujourd’hui, l’équipe PARTAGE recherche encore 100K€ pour mener à bien le projet et être sur la ligne du départ de The Transat CIC le 28 avril prochain et dans les meilleures conditions. Embarquez dès maintenant dans une aventure humaine pour un engagement modéré et raisonné.

François Guiffant s’initie dès son plus jeune âge à la voile. Passionné par cet univers, dans lequel il évolue depuis plus de 25 ans, il devient au fil de ses expériences un professionnel reconnu dans le monde de la course au large aussi bien en qualité de technicien que de navigateur. Fin régatier, il a fait ses armes parmi les meilleurs équipages en Mini et en Figaro et accumule désormais les milles sur les supports extrêmes. Après 5 préparations de Vendée Globe en tant que boat captain, c’est maintenant comme skipper que François prépare le prochain tour du monde en solitaire.

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Opération « Le large au féminin » par le Pôle Finistère Course au Large

Samedi 6 avril 2024, le Pôle Finistère Course au Large organise une opération « Le large au féminin ». Douze navigatrices, issues de séries olympiques ou du match racing sont ainsi invitées à mettre un pied dans l’univers de la course au large.

Ces sportives de haut niveau sont entrainées par le Pôle Espoir de Brest, l’ENVSN et le Dispositif Régional d’Entrainement des Pays de la Loire. Elles vont venir tirer des bords en Figaro Bénéteau 3. Elles profiteront de la disponibilité des figaristes professionnels. Louise Acker, Jules Ducelier, Victor Le Pape et Charlotte Yven, tous adhérents au Pôle Finistère Course au Large, qui auront à cœur de faire découvrir leur discipline. Autour de discussions et des projections de films, Samantha Davies et Justine Mettraux, engagées dans le prochain Vendée Globe, viendront, en fin d’après-midi, partager leur expérience.

Interview de Jeanne Grégoire, directrice du Pôle Finistère Course au Large :
« Nous sommes heureux d’accueillir ces jeunes navigatrices. Elles ont répondu avec enthousiasme à notre invitation. Nous remercions les entraineurs fédéraux et les directeurs de structure qui ont été un relai important dans cette démarche. Avec l’équipe du Pôle, nous souhaitons présenter l’ensemble des facettes de l’univers course au large, que ce soit à terre, par le biais de discussions, au ponton en préparant les bateaux ou en mer, en profitant d’un entrainement type. L’objectif est double : favoriser la transversalité des pratiques voiles et encourager la pratique sportive féminine de haut niveau. « Ouvrir les portes » de la course au large à des profils de sportives qui n’en n’ont peut-être pas l’opportunité, nous a paru évident. Une expérience comme celle-ci peut enrichir un parcours de navigatrice qu’il soit orienté vers l’olympisme ou l’America’s Cup. Cela peut aussi susciter des envies de large en équipage ou en solitaire. Depuis quatre ans que nous organisons le Challenge Océane*, nous réalisons que les dispositifs destinés aux jeunes femmes dans notre sport ne sont pas connus par toutes ou qu’elles n’osent pas intégrer de nouveaux milieux ? Cette journée de découverte permet de montrer tout ce qu’il est possible de faire. Je me réjouis que cette initiative ait reçu un écho aussi positif auprès de nos partenaires, de nos skippers et de l’environnement privilégié que nous avons à Port-La-Forêt. Je tiens à remercier chaleureusement, chacun, du temps et des moyens mis à notre disposition. En espérant que la météo soit avec nous ! »

(*) https://www.bretagnecmb-voile.fr/
Les participantes : Léa BOURHIS (Pôle Espoir Voile Brest) Nell CASTILLA (DRE Pays de la Loire) Marie CHANTRAINE (Pôle Espoir Voile Brest) Elena CIRCIELLO-VAILLANT (DRE Le Havre) Clémence FAVREL (Pôle Espoir Voile Brest) Enza GESLIN-GRIMAUD (DRE Match Racing) Constance KOWALSKI (Pôle Espoir Voile Brest) Lou MOURNIAC (ENVSN) Charlotte RENOTON (Pôle Espoir Voile Brest) Eolia RIO (DRE Pays de la Loire) Salomé SIMON (Pôle Espoir Voile Brest) Willow TERRASSIER (DRE Pays de la Loire)

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