Groupama a encore plus de 200 milles à parcourir dans cinq à 10 nœuds de vent au large du Brésil. Les Français sont attendus mardi matin vers 9h (HF) sur la ligne d’arrivée à Itajai. L’équipage prend son mal en patience à bord de Groupama 4 … Yann Riou nous raconte ce deuxième jour de navigation sous gréement de fortune. « C’est mou ! Comme prévu, le vent a bien molli, et la moyenne de Groupama 4 avec ! Cela dit, pas de drame, on avance toujours. La nuit est très claire, la température est douce, et on glisse au portant à six ou sept nœuds sur mer assez plate. Pour la première fois depuis notre re-départ de Punta Del Este, on peut sortir sur le pont sans ciré. Car dès qu’il y a un peu de vent, un Volvo Open 70, ça mouille. Gréement de fortune ou pas ! Dans des circonstances plus normales, telles que lors d’une croisière en Amérique du Sud par exemple, cela pourrait être extrêmement agréable. Oui mais voilà, Groupama 4 n’est pas un bateau de croisière, et son équipage commence à saturer un peu. Nous avons enchaîné deux étapes longues et difficiles, avec seulement une semaine d’escale en Nouvelle-Zélande, et deux ou trois jours de repos complets sur place. Avant notre démâtage, on peut penser que l’intensité de la régate et le duel approché avec Puma nous aidaient à garder le tonus nécessaire en montant sur le pont. Comme de l’adrénaline. Mais maintenant, il faut bien reconnaître que tout cela est un petit peu retombé, et que la fatigue accumulée commence à se faire sentir. Alors on en profite pour se reposer. Naviguant en équipage réduit, on peut jouir d’un peu plus de place et donc de confort qu’en configuration normale. De la nourriture fraîche que le comité de course nous a autorisé à embarquer à Punta del Este améliore l’ordinaire. Les IPods et autres lecteurs MP3 tournent à plein régime. »
Classement de 6h
1er – Puma – Arrivé vendredi soir
2ème – Telefonica – Arrivé vendredi soir 12mn 38 s après Puma
Groupama à 212 milles de l’arrivée
Camper à 2324 milles