Spirit of Canada malmené par une tempête

    Spirit of Canada a assez rapidement effectué la première moitié de son convoyage du Canada vers Les Sables d’Olonne, grâce à une profonde dépression atlantique générant des vents supérieurs à 50 nœuds. La dépression s’est rapidement creusée obligeant Derek Hatfield et son équipage à passer du solent à la trinquette, et de deux ris à quatre ris en l’espace de quelques heures. Plus tard avec seulement 2 mètres de toile, le monocoque surfait encore à 21,7 nœuds. Puisque certains découvraient pour la première fois une mer aussi énorme, Derek a dû rassurer les membres de son équipage, tout en leur donnant des instructions sur ce qu’il fallait faire, si par hasard le bateau se couchait. Après une douzaine d’heures, les conditions sont redevenues maniables, au grand soulagement des marins inexpérimentés. Quant au skipper, son calme et son sang froid pendant cette épisode ont bien rassuré les jeunes qui l’accompagnent sur cette transat.

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