Ce mercredi, vers 10 heures, le Maxi80 Prince de Bretagne a retrouvé son élément après six mois passés en chantier, à Lorient. Six mois durant lesquels Lionel Lemonchois et ses hommes ont procédé aux renforts de carénage de bras, à la réparation de la crash-box et de la dérive abîmées lors de la Route du Rhum 2014, à la modification des cales de foils et à l’installation de nouveaux instruments électroniques. Le skipper normand, qui a programmé sa première sortie en mer vendredi, va maintenant s’atteler à tester puis valider les travaux réalisés. Pour cela, outre son équipe technique, il pourra compter sur Roland Jourdain son co-skipper pour la prochaine Transat Jacques Vabre. Ce dernier était, bien évidemment, présent, lui aussi, ce matin, lors de la mise à l’eau.
« Un soleil magnifique, pas un seul nuage dans le ciel : c’était un temps parfait pour remettre à l’eau », s’est enthousiasmé Lionel Lemonchois, à la mi-journée, forcément heureux de voir à nouveau sa monture dans son élément, après de longs mois de chantier. Et pour cause, le skipper normand avait un certain nombre de « dossiers », comme il dit, à régler. « Le gros point du chantier, c’était de renforcer le carénage de bras. Nous avons restauré les cloisons et ajouté des omégas, c’est-à-dire des petites séparations longitudinales, sur les conseils d’HDS Design. Cela nous a pris pas mal de temps d’autant que cet hiver, nous avons eu du mal à trouver des gens disponibles pour travailler, tous les bateaux de la course au large étant en chantier à la même période », a expliqué le marin. L’équipe a ensuite procédé à la réparation de la crash-box, de la dérive et des foils qui avaient subi quelques dommages sur la route entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre, mais qui a également profité de l’occasion pour installer une nouvelle version des instruments et du pilote du bord. « Cela a impliqué de modifier différents supports », a souligné Lionel dont l’équipe n’a pas chômé en ce début d’année pour remettre d’aplomb le trimaran.