Pietro D’Ali (Nanni Diesel, 8e au général) a été une des figures marquantes de cette Solitaire Afflelou Le Figaro. Le vainqueur d’étape de La Rochelle est partagé entre la déception de ne pas être resté sur le podium et la grande satisfaction de finir à la fois dans le Top ten et premier bizuth, plus de 5h devant Etienne Svilarich (Sogeti) et 6h devant Yannick Bestaven (Aquarelle.com). C’est juré, le navigateur italien revient l’an prochain : « Je n’ai pas très bien navigué sur la dernière étape où j’ai d’abord pensé à la sécurité. Pendant deux heures, je n’étais plus dans la course, juste en survie. A Ouessant, les vagues étaient vraiment grosses et je suis tombé très violemment deux fois dans le cockpit que j’ai traversé entièrement, emporté par des paquets de mer. Heureusement que j’étais attaché en permanence. J’ai fait une erreur aussi en entendant une annonce de vent à 55 nœuds, j’ai navigué sous tourmentin (minuscule voile d’avant de tempête, NDR) et puis après je n’ai pas vraiment trouvé la bonne vitesse et enfin j’ai viré trop tard la dernière nuit. Ceci dit, j’ai la sensation du devoir accompli depuis l’étape gagnée à La Rochelle, même si c’est vrai que l’appétit vient en mangeant et que depuis j’espérais mieux encore que cette 8e place au général. Je dois m’entraîner, travailler encore car il y a des allures où je ne maîtrise pas totalement tous les paramètres du bateau. Enfin je dois dire que j’ai beaucoup de bonheur à discuter avec les autres navigateurs, avec beaucoup de chics types comme Kito de Pavant, Michel Desjoyeaux qui est une star, Gildas Morvan et beaucoup d’autres. La Solitaire me plait beaucoup pour ça aussi, il y a vraiment une ambiance super à terre entre nous. Je reviendrai l’an prochain ! »
Pietro D’Ali, premier bizuth : « la sensation du travail accompli »
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