Faute de conditions suffisamment établies, les 80 concurrents inscrits aux Grand Prix Petit Navire Dragon ont disputé une seule manche hier. A l’image de l’équipage de “pas de cartier”, ils espèrent se rattraper aujourd’hui.
L’histoire de “pas de cartier” a la saveur d’une belle anecdote : « En 1998, je fêtais mon anniversaire avec une vingtaine de copains, nous explique Vincent Jeantet. Mon plus jeune fils est venu me voir pour me dire qu’il y avait un Dragon dans le jardin. C’était ma femme qui m’avait fait la surprise. » Aux bijoux du célèbre joaillier et horloger, Brigitte Jeantet a donc préféré Petticrows, chantier réputé dans la fabrication de Dragon et dirigé par Pol Hoj Jensen. D’où ce nom qui est devenu en quelque sorte une marque de fabrique dans la famille. « Nous avons également un cata et un optimist que nos deux fils ont décidé d’appeler “Pas de pitié” et “Dégage”. » Passionné par le Dragon, fin et racé, le couple a manqué une seule édition du Grand Prix Petit Navire Dragon. « C’est un beau rassemblement même si parfois c’est un peu compliqué comme hier où la deuxième manche a été annulée alors que nous étions 6ème à quelques mètres de la ligne. Mais c’est aussi ce qui est excitant. » Ils pourront peut être se rattraper aujourd’hui pour la deuxième journée du Grand Prix Petit Navire Dragon qui devrait se courir « dans peu de vent, une mer plate et sans doute un peu de houle en fin d’après-midi » selon les propos des membres du comité de course.
Peu d’air pour les Dragon
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