Un mois après son départ de Newlyn (GB) à bord d’un lougre de 38 pieds, Pete Goss et son équipage restent englués dans le Pot au Noir pendant leur descente de l’Atlantique vers Le Cap. Pete Goss : “C’est la cinquième fois que je traverse le Pot au Noir et je suis convaincu que c’est le pire que j’aie jamais vu et on n’en est pas encore sortis. Après une journée de grains et de forte pluie, on a enfin vu un coin de ciel bleu, ce qui change énormément après une semaine de ciel gris. Même les poissons volants commencent à voler de nouveau. La mer se calme, mais on a une forte houle de sud-est avec l’influence de l’anticyclone de l’Atlantique Sud, qui commence à se faire sentir. Malgré cela, le Pot au Noir n’a pas été aussi pénible que par le passé, car nous ne sommes pas en course. Il n’y a rien de pire que de se retrouver englué lorsqu’on participe à une course, tandis qu’à 30 milles de là, les autres glissent bien à une dizaine de nœuds. Cette fois-ci, j’ai pu étudier la diversité de conditions et admirer l’intensité du lieu.”
Pete Goss et le pot au noir
- Publicité -









