La confiance, c’est quelque chose qui s’acquiert, qui se travaille. Ce n’est pas ma première Solitaire. J’ai le numéro 1 dans ma grand-voile (correspondant au titre de Champion de France élite de Course au Lare en Solitaire 2012). C’est aussi un état d’esprit dans lequel il est important de se trouver avant les courses. C’est quelque chose que j’ai construit, mais j’ai conscience que dans ce sport, les choses peuvent rapidement se retourner. Et c’est aussi ce à quoi je travaille : ne pas me retrouver dans le cas d’une contreperformance. A ce titre, l’objectif est atteint et le bilan de ces trois dernières années est très bon : sur mes trois Solitaire je fais 7e, 2e, 3e. Je me suis inscrit dans la durée. Toutes les cases du projet sportif sont cochées et c’est super. Ce bilan là me fait vraiment plaisir. Par rapport à mes années en dériveur, je ne suis plus dans l’euphorie, dans l’excitation quand je gagne une course. Je construis davantage sur l’aspect durable de la performance.
