François Gabart, Foncia : " Dans les conditions actuelles, le pilote n’est pas à la hauteur. Inutile d’essayer de faire des figures de style. Les conditions sont sympas, mais il faut rester concentré pour ne pas faire de sorties de route. Si la mer était assez plate ou bien rangée, cela ne serait pas très compliqué. Or la mer est assez chaotique. Parfois, l’arrière du bateau se lève en quelques secondes sans trop savoir pourquoi. Il faut réagir assez vite. C’est du sport ! Nous devrions mettre 48 heures pour faire les Canaries – Cap Vert. C’est plutôt une très bonne moyenne. "
Kito de Pavant, Groupe Bel: " Nous sommes passés au portillon des alizés, même si ce n’est pas encore les conditions habituelles. Il n’y a pas beaucoup de vent, mais c’est correct. En prévision du portant nous avons matossé le plus possible. Tout ce qu’il y a dans le bateau – voiles, sac … – est derrière pour soulager l’étrave et éviter que le bateau ne plante dans les vagues. Cela fait beaucoup de boulot surtout après l’empannage. Nous attendons que le vent monte. C’est sympa d’être en groupe parce que ça motive. Nous avons passé quasiment deux jours à vue avec Ryan et Boris qui ont empanné un peu avant nous, donc forcément ils sont devant. Il y a une grosse bagarre entre les fromagers. Par contre, Iker et Xabi vont vraiment vite. Pour l’instant ils sont un peu intouchables. Il faut être vigilant avec les vagues et les risées qui arrivent. Il faut être au taquet. "
Dee Caffari (GBR), GAES Centros Auditivos : " C’est génial. La grosse houle est dans la bonne direction et nous descendons enfin au portant. Nous avons souffert de nous être approchées trop près de Madère. Puis nous avons navigué trop proche des hautes pressions et cela nous a pris du temps pour choisir la bonne configuration de voiles. Anna est incrédule de voir que nous serons dans le Pot au Noir d’ici quatre jours. Notre bateau est tellement plus rapide que son ancien Mini. "
