Les skippers s´expriment avant le départ de La Corogne

    Départ de la Corogne
    Départ de la Corogne

    Jérémie Beyou (Maître Coq) : « On part avec du vent sous l’influence d’une première dépression qui se décale un peu dans l’ouest ou dans le nord ouest et qui va nous passer ou pas dessus. Après avoir eu du près qui va rapidement se calmer, il va y avoir une période de transition. Ensuite il y a une dorsale qui s’installe entre deux minimums dépressionnaires. Est-ce que cette dorsale nous passe dessus, est-ce qu’elle ne bouge pas, comment on la contourne ? C’est assez varié du coup. On a fait 24 heures de mer et 48 heures à terre donc ça va. On est là pour naviguer ».

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    Martin Le Pape (Ovimpex – Secours Populaire) : « Ca va être une étape qui va se jouer jusqu’au bout encore une fois avec des zones de transition, du changement de direction de vent, de force. Il va falloir être futé et bien sentir les choses. On commence à avoir l’habitude du petit temps. Il ne va pas falloir s’endormir parce que c’est long 330 milles jusqu’à Concarneau. Il y a quand même un peu de fatigue accumulée sur la première étape, on n’a pas eu beaucoup de temps de repos mais c’est bien. Ca va être va être varié, il va y avoir plein de petites options à prendre, ce n’est pas du tout droit ».

    Tolga Pamir (Un jour un homme un arbre) : « On part d’ici à 13 heures avec le flux de Nord qui continue. Ensuite il y a deux dépressions à passer, pour une nous allons passer dessous et pour l’autre nous allons essayer de gérer la situation. Ca va être un peu compliqué. Je pense que la mer va nous montrer comment ça se passe. J’ai hâte d’arriver à Concarneau. Il faut tenir le rythme. C’est ma première fois et j’apprends beaucoup de choses. J’avais prévu d’arrêter ici parce que j’avais cassé le ris de mon solent et comme le vent devait être encore plus fort, j’étais obligé de faire une petite réparation. C’est tombé pile pour moi ce petit arrêt. »

    Marc Pouydebat (France AVC) : « Ca va être un peu difficile pour moi parce que je n’ai plus d’aérien, donc pour les bascules de vent, je vais essayer d’être vigilant et de suivre les copains. Il faut à tout prix que je m’accroche pour ne pas me faire distancer et me battre jusqu’au bout. Mes aériens se sont cassés dans la brise avant-hier, je suis descendu chercher à manger et le bateau est monté sur une vague et il est redescendu très fort après dans le creux. Il a tapé fort, l’aérien pendait. Du coup, je n’ai plus de données vent, je vais naviguer en mode compas, je vais essayer de naviguer à l’ancienne, aux sensations pour gérer les bascules de vent. C’est prévu qu’on répare à Concarneau. »