6 jours et une heure ! C’est le temps qu’il aura fallu à Altair pour atteindre la mi-parcours de cette édition de la Panerai Transat Classique. Si cela correspond à une moyenne de 9,65 nœuds pour franchir 1 400 milles, la route réelle d’Altair est de 1 600 milles environ, soit une moyenne de 11,03 nœuds. Pour mémoire, la vitesse moyenne de White Dolphin, le plan Beltrami vainqueur de la précédente édition en 2012, était de 7,28 nœuds. Et tous les concurrents se sont mis à l’unisson : cette course va vite. Très vite ! Olin Stephens et William Fife avaient l’obsession de la vitesse… et ils le prouvent encore.
A mi-course, l’ETA d’Altair se situe le 18 janvier en fin de journée ou, plus sûrement, dans la journée du 19. Les prévisions de vent pour les prochains jours montrent en effet un léger changement de direction de Nord Est à Est Nord Est, toujours associé à une mer difficile : cela signifie pour les voiliers la difficulté de maintenir une route directe, l’obligation d’enchaîner les empannages pour optimiser les trajectoires et sécuriser le matériel et les hommes, et donc, d’augmenter le nombre de milles à courir. Une dépression arrive par le Nord Ouest et peut perturber l’alizé qui pourrait diminuer d’intensité sur les 500 derniers milles. Mais il est aujourd’hui difficile de dire si tout ou partie de la flotte sera concernée.










