Sous l’influence du Pot-Au-Noir, les équipages de la Volvo Ocean Race peuvent subir des averses, essuyer des grains ou être bloqués dans des bulles sans air. Ou alors, cette zone de convergence intertropicale envoie du vent. Camper a réalisé les gains les plus importants et en évitant les calmes, les Néo-Zélandais ont réussi à doubler Telefónica et sont désormais à moins de 8 milles de Puma.
Les Français de Groupama ont grignoté 23 milles ces trois dernières heures. Yann Riou, équipier média sur Groupama : « La journée de lundi avait commencé pour le moins mollement. À la limite, ce qui bougeait le plus vite, c’était l’ETA. Et pas dans le bon sens ! Un mal pour un bien, car s’il est probable que nos jours de récup en Floride en prennent un coup, plus l’étape sera longue et tordue, et plus on aura des chances de revenir sur nos concurrents. Cela dit, c’était plutôt mal parti, ce lundi, où nous avons de nouveau été spectateurs de l’avancée de nos concurrents, qui bénéficiaient encore et toujours de conditions plus favorables. Et puis cette nuit, nous sommes entrés dans la zone de convergence intertropicale. Ce fameux Pot-Au-Noir, qui nous a causé tant de soucis au cours de certaines des précédentes étapes, et que l’on perçoit cette fois ci comme une des opportunités de revenir sur l’avant de la flotte. Pour le moment, même si le ciel était menaçant à la tombée de la nuit, il faut bien reconnaître que c’est sous son influence que l’on a retouché du vent. On a passé l’équateur pour la dernière fois de cette course. Nous voilà donc de nouveau dans l’hémisphère nord. Je n’irai pas jusqu’à dire que ça sent l’écurie, mais ça marque tout de même notre retour dans la partie du globe dans laquelle on évolue le plus souvent. Cela dit, on évolue toujours le long du Brésil pour quelques heures encore, ce qui fait prendre conscience de l’étendue de ce pays. »
Classement de 8h
Puma à 2375 milles
Camper à 7,7 milles
Telefonica à 12,7 milles
Abu Dhabi à 109,1 milles
Groupama à 133,5 milles