Ingrid Petitjean et Nadège Douroux, médaille de bronze

    Le championnat du monde de 470 s’est terminé samedi à Rungsted au Danemark. Chez les hommes, ce sont les Croates Fantela/Marenic qui s’imposent. Une consécration qui vient couronner une saison faite de succès après un titre de vice champion d’Europe, une deuxième place sur les Jeux Méditerranéens et une victoire sur la semaine de Kiel ! Ils devancent les Anglais Luke / Bithell et les Japonais Ryunosuke/Yugo.  Les premiers Français sont Pierre Leboucher et Vincent Garos; ils terminent 7ème de ce championnat particulièrement technique en raison des conditions de vent instables autour de 15 nœuds moyen. Les Nantais signent ici un beau résultat d’autant qu’ils avaient peu navigué depuis les Jeux Méditerranéens. Nicolas Charbonnier et Baptiste Meyer, membres eux aussi de l’Equipe de France, se classent 17ème. Le duo a pourtant remporté deux manches mais selon leur coach, Philippe Michel, leur association récente manque encore de régularité.
    Chez les femmes, ce sont les Hollandaises Westerhof / Berkhout, vainqueurs de la Semaine de Kiel, qui sont sacrées championnes du monde devant les Espagnoles Tara/Berta. Le duo de l’Equipe de France, Ingrid Petitjean et Nadège Douroux prend quant à lui la médaille de bronze. Objectif atteint pour l’équipage qui n’a repris la compétition que depuis le mois d’avril. Après leur 3ème place sur la Semaine de Palma, leur 5ème place à la SOF et leur médaille d’argent sur les Jeux Méditerranées, Ingrid et Nadège confirment leur excellente forme en ce début de préparation olympique.
    Réaction d’Ingrid Petitjean: « Nous sommes très contentes. Tout s’est bien passé. Nous sommes bien rentrées dans la régate. Nous avons bien navigué malgré deux mauvaises manches. Nous avons repris l’entraînement juste avant Palma et avant le mondial, on a vu que certains automatismes n’étaient pas encore revenus. On manque un peu de navigation. C’est pour cela que nous sommes venues assez tôt avant le début du championnat pour nous entraîner. Cela a été payant. Pour une année post-olympique, le niveau est bien relevé. On disait avant le lancement de la régate que douze équipages pouvaient monter sur le podium et cela était vrai. »

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