GOR : des conditions très variées

    Financial Crisis Noël
    Financial Crisis Noël

    Le trio de tête de la Global Ocean Race a passé le jour de Noël dans des vents faibles et variables au sud de la Tasmanie, tandis que les deux retardataires à plus de 800 milles plus à l’ouest se battaient dans 47 noeuds de vent, mais réalisaient de bonnes moyennes.

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    Depuis quelques jours les leaders, Conrad Colman et Sam Goodchild se trouvent englués dans une vaste zone de calmes qui s’étend au sud de la Tasmanie. Hier matin, la vitesse a de nouveau chuté en dessous de 5 noeuds et la progression vers Wellington devient très laborieuse. En fin de journée, la brise est revenue et les deux leaders, Cessna Citation et BSL progressaient de nouveau à 9 noeuds, mais derrière, en troisième place, Halvard Mabire et Miranda Merron restaient quasiment immobilisés. Miranda Merron : « Il fait 17 degrés, un calme plat avec de la bruine. Nous avons mangé notre repas de Noël sur notre terrasse. On a le gâteau de Noël de ma mère pour plus tard. Le gâteau a bien voyagé ! Du Devon (au sud-ouest de l’Angleterre) à Cherbourg, avant de descendre l’Atlantique au Cap et de traverser l’Indien jusqu’au sud de la Tasmanie! »

    Si Merron et Mabire pouvaient profiter du calme pour fêter Noël, la situation n’était pas très festive à bord de Financial Crisis et Phesheya Racing au sud de l’Australie. Phillippa Hutton-Squire (Phesheya-Racing) : “La tempête a frappé. Un front est arrivé avec 47 noeuds de vent avec des creux de 5 mètres. A un moment on s’est trouvé en train de surfer à 19 noeuds sur une vague sous trinquette, trois ris." En soirée, le vent s’est calmé, mais la mer reste grosse.

    Classement de 8h
    1. Cessna Citation à 608 milles de l’arrivée
    2. BSL à 146,4 milles
    3. Campagne de France à 426,8 milles
    4. Financial Crisis à 845,7 milles
    5. Phesheya-Racing à 1293,4 milles