Guillaume Voizard (Le Comptoir Immobilier) 4e en Class’40 : " Je suis collé depuis hier soir. Toute la nuit, j’ai eu entre 0 et 2 noeuds de vent avec des variations de direction énormes. Il y a eu quelques grains ça n’a jamais duré plus d’un quart heure de suite. Je ne suis plus maître de ce que je fais. Faut attendre que ça passe ! J’ai quand même fait un bon coup ces 24 dernières heures en remontant de la 7e à la 4e place. Je reste donc philosophe. J’espère juste ne pas rester scotché quand les autres vont redémarrer… "
Gery Trentesaux (Guyader L’Esprit de la Mer) 10e en Class’40 : " J’ai enfin retrouvé un peu de vent. J’ai maintenant 5-6 noeuds. Je pense qu’il y en a davantage dans le sud. La flotte va donc se resserrer. On va tous se retrouver à la bouée à Basse-Terre, ce serait amusant parce que je n’ai pas vu un bateau depuis le deuxième jour de course. Pour moi qui suis un régatier, il ne serait pas déplaisant de finir au contact. Je vais me dépêcher d’arriver car il commence à faire chaud ! J’ai hâte d’être en Guadeloupe "
Jacques Fournier (Nous Entreprenons) 14e en Class’40 : " J’ai un couloir de vent assez sain, sous la pluie et torse nu… J’ai eu quelques soucis avec les orages cette nuit, j’ai eu quelques manoeuvres un peu rock ‘n roll mais le bateau avance bien. Je suis content de mon option. C’est un choix que j’avais fait il y a maintenant 4 ou 5 jours et aujourd’hui il est payant. J’ai 25 noeuds de vent, je suis entre 10 et 13 noeuds et je réalise quelques pointes à 18 nœuds. "
Hervé Papin (Lexibook) 12e en Class’40 : " Le vent a basculé au sud durant la nuit. Je progresse donc au près ce matin. J’avance néanmoins péniblement car il n’y a pas beaucoup d’air. Mais on fait avec. Ce qui est embêtant, c’est que le reste de la flotte est en train de retoucher du vent au fur et à mesure par derrière et que les écarts se réduisent. "
Luc Coquelin (Cap Guadeloupe 971) 3e en Mono classe 2 : " Je suis toujours planté ! Je fais des pointes à 2 noeuds et quand je vois le ciel, je ne suis pas très optimiste car rien ne bouge. Il faut malgré tout essayer de grappiller des milles. Ce qui est dommage, c’est que j’ai un peu l’impression d’être en dehors de la course. Ca tient plus de la mission du marin de commerce ou du convoyeur : il faut finir le boulot. Le plaisir de la course a disparu. La fête est un peu gâchée car c’est dur de finir dans ces conditions mais on ne choisit pas. "
Philippe Fiston (Adriana Karembeu Paris) 10e Mono 60 Imoca : " Je suis planté sans vent. J’ai eu un espoir cette nuit vers 2 heures mais ça n’a duré que 15 minutes. Je me traîne lamentablement à 1 noeud. Ca fait quatre jours que ça dure, ça commence à bien faire ! J’écoute de la musique, je m’occupe comme je peux. Il fait tellement chaud à l’intérieur, c’est intenable. Il ne doit pas faire loin de 40°, excepté peut-être dans la soute à voile… Je souhaite vraiment en finir au plus vite. "
Arnaud Dalhenne (TAT Express) 3e en Mono classe 1 : " Ca va un peu mieux qu’hier parce que c’est enfin reparti. J’avance à 7,5 noeuds. Dès que le vent rentre, c’est sympa. On est au près mais bon, ça ne se passe pas trop mal. Ca devrait durer 2-3 jours et même si ce n’est pas forcément très fort, ce n’est pas désagréable, loin de là ! Le bateau est sous pilote, j’en profite pour régler les voiles au mieux. Tout va bien à bord, ce n’est pas trop difficile en ce moment… "
Roger Langevin (Négocéane) 5e en Multi classe 2 : " J’ai touché un peu de vent depuis le milieu de la nuit dernière. Ca fait du bien et je profite de ce petit flux pour me dégager au plus vite de ce trou. Il faut impérativement que j’avance au plus vite vers le 50°W sinon je vais continuer à mourir. Le seul avantage, si l’on peut dire, de la pétole de ces derniers jours, c’est que je me suis bien reposé. Je suis prêt à repartir pour une transat ! "