Au petit matin, juste avant le lever du jour, Jacques Caraes s’inquiétait de la trajectoire sud de Banque Poulaire, avec une vitesse inférieure à 2 nœuds. Impossible d’entrer en liaison VHF avec Jeanne Grégoire mais l’inquiétude était cependant passée, son bateau évoluant à nouveau dans la bonne direction. Ce n’est qu’à l’approche de la ligne d’arrivée que l’on a pu constater que Banque Populaire avait perdu son mât. « Je ne sais pas ce qui s’est passé exactement. J’étais à l’intérieur et j’ai volé ». Un hématome au front, une épaule douloureuse témoignent de la violence du choc, sans aucun doute du à une vague déferlante. « Quand je suis sortie, je n’ai pas été surprise de voir mon mât dans l’eau ». Plus de peur que de mal, mais bien sûr une réelle déception pour Jeanne qui comptait bien finir dans les dix premiers de cette édition particulièrement musclée.