Une semaine après son passage du cap Horn, la jeune navigatrice subit toujours une météo plutôt musclée… 45-50 nœuds de vent et le risque que cela se renforce encore en fin de journée. « Je n’ai dormi qu’une heure cette nuit à cause des dépressions. J’hésite à affaler complètement la grand-voile pendant 6 heures, le temps que ça passe » analysait Maud à la vacation de la mi-journée. « J’ai eu beaucoup de souci avec la météo au passage du Cap Horn. Je me suis fait peur. Je n’ai finalement fêté mon passage que bien après, avec mon plat réunionnais préféré : rougail saucisses et riz, accompagné d’un rhum arrangé à l’ananas. Pas facile de savourer le passage du Cap Horn quand on enchaîne dépression sur dépression. Il fait toujours aussi froid par ici. L’eau est à 3-4°C et la cabine de L’Oréal Paris est à 4°C. Je suis en ce moment sous des couvertures pour me tenir un peu chaud. » Soulagée d’avoir franchi le Cap Horn et d’avoir quitté ses parages hostiles, Maud Fontenoy reste consciente des nombreuses difficultés qui jalonnent encore son parcours. A commencer par la présence de glaces. « Il y a des icebergs sur ma route m’a prévenu la Marine Chilienne. Ils sont très nord cette année. Je ne sais pas si c’est dû au réchauffement de la planète, mais il va falloir être vigilant. »
Conditions toujours difficiles pour Maud Fontenoy
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