Adrien Hardy accompagnera Thomas Ruyant

    Ruyant et Hardy
    Ruyant et Hardy

    Thomas Ruyant a profité de la mise à l’eau du monocoque de 60 pieds Imoca Le Souffle du Nord pour annoncer son co-skipper pour la prochaine Transat Jacques Vabre : le navigateur nordiste a choisi de s’associer à Adrien Hardy. Ces deux navigateurs ont fait leurs classes hauturières sur le circuit des Mini 6.50 avec succès. Ils ont ensuite enchaîné en Class 40 et Figaro Bénéteau 2 et ont beaucoup navigué l’un contre l’autre en entraînement sur le plan d’eau de Lorient. A l’heure des choix, Thomas Ruyant n’a pas longtemps hésité et a proposé à Adrien de le rejoindre pour la Transat Jacques Vabre.

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    « Nous sommes copains dans la vie » indique le nordiste. « C’est un point important sur de telles aventures. Une Transat Jacques Vabre, c’est long ! Et puis, Adrien a une grande expérience. Il a accumulé de nombreuses expertises techniques et sportives. On se souvient de son fabuleux remâtage en pleine mer à bord de son Mini 6.50. Il est également devenu un pilier de la Classe Figaro avec trois victoires d’étape sur la Solitaire, une victoire au classement général de la Generali Solo et un titre de vice-champion de France de course au large en solitaire. Je suis persuadé qu’il va très vite s’adapter au monocoque de 60 pieds. »

    Thomas Ruyant a décidé de s’entourer d’une équipe qu’il connaît bien et en qui il a totalement confiance. Laurent Bourgués, marseillais, ancien ministe aguerri, est en charge, depuis deux mois, de l’ensemble du chantier du monocoque de 60 pieds IMOCA Le Souffle du Nord, plan dessiné par Guillaume Verdier en 2007. Il est le boat captain du voilier et accompagnera techniquement le skipper nordiste jusqu’à la fin du Vendée Globe. « Notre priorité lorsque nous avons découvert notre bateau était vraiment la fiabilisation » déclare Laurent Bourguès. « Nous nous sommes attelés à vérifier l’ensemble des structures du Souffle du Nord. Cela a débuté par un démontage de la quille en carbone. Nous l’avons ensuite amené chez Airbus à Bordeaux pour une expertise complète. La quille s’est révélée parfaitement saine. En liaison avec Kito de Pavant, le premier propriétaire du bateau, et Guillaume Verdier, l’architecte, nous avons étudié toute la chaîne d’effort du voilier. Ensuite, dans la mesure de notre budget, nous nous sommes attaqués à la performance au sens stricte du bateau. Nous avons notamment cloisonné le ballast central ce qui permet un ajustement du volume d’eau. Nous avons reculé certains poids et lancé une étude auprès des cabinets VPLP et Verdier sur les plans de ballasts. Nous avons, enfin, d’autres axes de travaux en étude pour 2016 notamment autour du mât. »