Lutte acharnée pour la 3e place

temenos II
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Pour l’heure, avantage au tandem franco-suisse, certes très fatigué, mais qui mise, en guise de dénouement, sur un simple coup d’élastique. Toutefois, il reste encore 4300 milles à courir pendant lesquels Dominique Wavre et Michèle Paret auront du mal à se ‘débarrasser’ de cet adversaire ambitieux. Dimanche, en quelques heures, Dominique Wavre et Michèle Paret ont perdu plus de 50 milles sur leur poursuivant. La faute à un long front situé au nord Rio et qui barre, sur tout l’Atlantique, le passage des concurrents. Comme ce fut le cas pour Paprec-Virbac 2 et Hugo Boss, le couple franco-suisse s’attendait à être ralenti lors de sa traversée. Ils ont été servis. Ils sont aujourd’hui épuisés. Michèle Paret : « pendant 24 heures, dans les grains qui se succédaient, nous avons manoeuvré sans arrêt. Toutes les heures et demi en moyenne il y avait quelque chose à faire, donc, nous sommes assez fatigués. La pluie nous a rafraîchi mais malheureusement, pas le temps de sortir le savon. Je n’aurais pas voulu me retrouver en train de manouvrer la tête pleine de shampoing ! »
L’hémorragie s’est enrayée au moment où le tandem espagnol butait à son tour dans cette zone de calme. Le résultat ce soir, au moment où Temenos II retrouvait un vent plus régulier : 44 milles d’écart entre les deux concurrents. La lutte sera chaude jusqu’à Barcelone.

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Remontée délicate pour la tête de course

Aux avant-postes, Jean Pierre Dick et Damian Foxall, sortis du pot au noir en l’espace 24 heures ce week-end, naviguent au près dans les alizés de l’hémisphère nord depuis une bonne journée et demie. Cette remontée vers la maison s’accompagne d’une petite baisse progressive de la température. Pratiquement à équidistance entre le nord de l’Amérique du Sud et la corne occidentale de l’Afrique, ils s’apprêtent à passer de très nombreuses heures sur ce mode : face au vent, tribord amures. Une perspective presque ennuyeuse à entendre Jean Pierre Dick, mais qui n’empêche pas le duo de cogiter ardemment sur la stratégie à venir. Entre les alizés (modérés) mais établis jusqu’aux Canaries et le régime de dépressions hivernales plus au nord, il leur faudra choisir la bonne voie pour continuer à caracoler en tête jusqu’aux quais de Barcelone.

Hugo Boss bientôt à l’équateur

Car mine de rien, Hugo Boss progresse. Certes, pas de record de vitesse dans ces alizés faiblards de l’Atlantique. Mais il suffit d’un ou deux noeuds de différence pour qu’un écart de 800 milles passe en l’espace de 3 jours à 535 milles. Typiquement le cas d’Hugo Boss. Qui plus est, Alex Thomson et Andrew Cape ont de la chance. Après avoir franchi la porte 7 de Fernando de Noronha ce matin à 04h29 GMT, ils s’apprêtent à aborder un pot au noir très peu actif. Ils ne devraient donc pas être ralentis pour leur entrée dans l’hémisphère nord.
Enfin, les jours se suivent et se ressemblent pour l’équipage d’Educacion sin Fronteras. En traversant par sa face Est un bel anticyclone argentin, Albert Barguès et Servane Escoffier progressent au près depuis plus de 72 heures, avec dans les jours à venir, une dépression à négocier.

Le classement du 28/01/08 à 15h:

1 PAPREC-VIRBAC 2 à 2660,4 milles de l’arrivée
2 HUGO BOSS à 545,8 milles des leaders
3 TEMENOS 2 à 1638,1 milles
4 MUTUA MADRILENA à 1682,2 milles
5 EDUCACION SIN FRONTERAS à 2930,9 milles
ABD VEOLIA ENVIRONNEMENT
ABD ESTRELLA DAMM
ABD DELTA DORE
ABD PRB