Isabelle Joschke et Cécile Poujol, 2e du grand prix d´Italie

Isabelle JOSCHKE - Degrémont
DR

Première course de la saison, d’une distance de 500 milles, (930 km environ) ce premier grand prix italien, parti le samedi 7 avril de Gènes, a conduit les 22 ministes engagés, jusqu’aux îles de Porquerolles, avant de les faire revenir vers l’Est pour contourner le Cap Corse, virer l’Ile de Giglio et retourner à Gènes.

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Un beau parcours effectué par Isabelle et Cécile dans le peloton de tête du début à la fin. En effet, dès la première marque de parcours, à Porquerolles, Degrémont-Synergie était pointé en 2e position. Une place que les deux « pepe francesine » ont dû défendre bec et ongle, face à des concurrents très sérieux, et dans des conditions de vent faibles, très faibles, éprouvantes pour les nerfs.

« On espérait boucler ces 530 milles en 4-5 jours. En fait, cela s’est révélé beaucoup plus long à cause d’une météo très molle pendant toute la semaine. Un vrai jeu de patience ! Au passage de Porquerolles, puis de l’île de Giraglia (au Nord du cap Corse), et même à l’arrivée ce matin, on s’est retrouvé sans vent. A chaque fois, on avait pris de l’avance, et on se retrouvait arrêté, alors que les autres revenaient par derrière ! Il a fallu rester concentrée du début à la fin. On n’a pas eu plus de dix minutes d’affilée le même vent. Il fallait sans arrêt changer les réglages et les voiles. Comme la course était en double, c’était gérable. Pendant que l’une manœuvrait, l’autre se reposait », raconte Isabelle Joschke, ravie de cette première course sur son tout nouveau prototype Finot, en compagnie de son amie Cécile Poujol. Cécile, ancienne ministe (Transat 6.50 2003), aujourd’hui convertie au Class 40,  qui s’offrait là, un retour aux sources.

Les deux jeunes femmes ne s’étaient fixé aucun objectif de résultat. Seul importait de boucler ces  500 milles qualificatifs pour la Transat 6.50 La Rochelle-Bahia. Elles l’ont fait et bien fait. Ce premier grand prix a permis à Isabelle de jauger sa nouvelle monture, qu’elle connaissait jusqu’alors assez peu, pour l’avoir mise à l’eau en février. Et de se mesurer aux autres concurrents (parmi les 22 engagés, figuraient cinq protos construits cette année) et notamment à des ténors de la classe comme Caracci sur « Speedy Bonsai ». Le résultat est probant. « Degrémont-Synergie » est arrivé derrière son sistership « Déphémérid-Trois ».