Erwan Israël, Groupama 34 :
« On est au large de Cherbourg sous spi, le vent a molli et on en profite pour se restaurer et sécher après un bord assez agité au large serré. On arrivera au Raz Blanchard juste pour la renverse de courant. Ça va être un endroit décisif de la course. C’est serré au niveau du timing pour le passer avec le courant, donc on se dépêche. Ensuite, nous allons tous naviguer au milieu des îles anglo-normandes et voir ce que font les uns et les autres. Ce seront des conditions idéales pour les M34, 15 à 20 nœuds au portant avec une arrivée au petit matin au passage du Four. »
Jérémie Beyou, Bretagne-Crédit Mutuel Elite :
« C’était difficile de partir de Deauville dans peu de vent et beaucoup de courant. On s’est un peu raté à l’allumage mais on a réussi à bien se dégager. Après, ça a été un bord de reaching humide suivi de vent mollissant, comme prévu, au nord du Cotentin. On contournera bientôt le cap de la Hague avec la renverse du courant. On va se positionner … Du mieux possible ! Le vent se renforcera après le cap. Il y aura des passages entre les îles selon les concurrents, des empannages sous spi … Une nuit assez sympathique ! »
Jean-Luc Nélias, Sodebo :
« La baie de Seine était magnifique avec un bon vent de nord-est. Les bateaux filaient sur l’écume. On va rater l’étale de basse mer et on va se prendre la renverse de courant, donc on va passer un peu de temps au Raz Blanchard. Je suis dubitatif : passer du côté de la France ou du côté d’Aurigny ? Je ne sais pas encore si nous allons contrôler nos adversaires ou dérouler le jeu. Puis la nuit s’annonce au portant, à essayer de gérer les bascules de courant en essayant de revenir sur les leaders. »
Leigh McMillan, Team OmanSail :
« On est assez contents de notre place après un départ assez solide. Au reaching, on avançait bien mais on a été frustrés par des problèmes avec notre spi de capelage. On a dû monter au mât et du coup, on a perdu du temps et du terrain sur les leaders. Maintenant, on doit juste revenir et reprendre la tête pendant la nuit ! La transition et la renverse des prochaines heures pourront en être l’occasion. »
Jean-Baptiste Bernaz, co-skipper de TPM-Coych :
« On prend un bon départ mais en vitesse, ce n’était pas terrible. On s’est remis dans le jeu et on a rasé les cailloux en arrivant au cap. Dans les prochaines heures, il va falloir négocier le courant et le renforcement du vent. On se prépare pour une nuit d’enfer. »