Alexia Barrier tente le record SNSM

    La jeune navigatrice Antiboise Alexia Barrier a quitté mardi matin 8 avril le port de Saint Nazaire à bord de son Figaro Bénéteau 2, pour se rendre dans l’embouchure de la Loire sur la ligne de départ traditionnelle du record SNSM, entre le grand port de Loire-Atlantique et Saint Malo. Si elle tient à démontrer par cette tentative en solitaire son attachement et son affection pour la Société Nationale des Sauveteurs en Mer, Alexia compte aussi, au terme de cette belle navigation de près de 300 milles, en terminer avec sa qualification pour la prochaine édition de la Solitaire-Afflelou Le Figaro, objectif principal de son année 2008. Toujours en recherche de partenaires financiers, la jeune navigatrice bénéficie de l’aide d’amis personnels pour naviguer autant que possible à bord du Figaro 2 qu’elle découvre cette année. "Ces 300 milles entre Saint Nazaire et Saint Malo tombent à point nommé pour m’offrir une belle navigation en solitaire, pour une belle cause et avec un bon entraînement à la clé pour empocher ma qualif’" avoue Alexia. "La course aux budgets exigent énormément de temps et il me faut accumuler les navigations pour me familiariser avec ce monotype." Marin éclectique malgré son jeune âge, (Yachts Classiques, Minis, Class 40….) Alexia Barrier s’essaie cette année au Solitaire en monotype. Un exercice très technique qui exige une grande discipline qu’Alexia souhaite maîtriser le plus vite possible. Sa tentative sur le record SNSM devrait lui permettre à partir de 21 heures ce soir de s’exprimer au mieux dans des conditions en tous points idéales ; "J’attends du vent de secteur Nord Est pour remonter cette nuit vers Ouessant, aux allures plutôt largues "explique la jeune femme. "Puis une petite rotation au Nord devrait accompagner mon passage à la pointe de Bretagne avant de finir avec du Nord Est…"
    L’objectif ; en plus d’une qualification à la Solitaire, Alexia part pour effectuer le chrono le plus proche possible du temps record de 46 heures établi en Figaro 2 par Lionel Péan.

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