Jean-Baptiste Dejeanty et Philippe Fiston sont les deux derniers concurrents de la classe Imoca encore en mer. Ils devraient rejoindre la Guadeloupe entre vendredi et samedi. Difficile de se motiver lorsqu’on sait que les autres sont déjà arrivés. Qu’il n’y a plus d’enjeu. Et qu’en plus, la météo joue avec vos nerfs. Rien d’autre à faire que d’avancer inexorablement afin de rejoindre au plus vite l’île antillaise. Jean-Baptiste Dejeanty (Maisonneuve Basse-Normandie), joint à la vacation de la mi-journée : « C’est vraiment long ! Et pas drôle… Cette nuit, j’ai progressé à 2 nœuds de moyenne. J’avais passé la plus grosse partie de la molle et touché un résidu d’alizé. Ce matin, le vent est enfin revenu doucement, 8-12 nœuds d’est. Je croise les doigts pour qu’il reste. Parfois, je regrette de ne pas avoir prévu d’occupations, de bouquins ou DVD. On pense que les grosses dépressions et le vent fort sont le plus dur à vivre en mer, mais la pétole, c’est terrible nerveusement.»
Philippe Fiston (Adriana Karembeu Paris), joint vers 13h : « Il me tarde d’arriver. Je suis un peu fatigué de manger du lyophilisé. Si j’avais su qu’il y aurait ce vent, j’aurais pris une ligne pour pêcher
! En arrivant, je rêve de manger un bon plat antillais traditionnel et de partager cette course avec mes proches. Je sens que l’accueil va être impressionnant. »
Imoca : deux encore en mer…
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