En tant que rassemblement par excellence d’amateurs et de professionnels de la Classe F18, la St-Barth Cata Cup s’est hissée au top du palmarès des régates qui offrent un calibre relevé de compétition.
” La F18, c’est de la pure camaraderie et encore plus à St-Barth ! ». Voilà comment Todd Ricardi, navigant Américain qui en sera à sa 4e édition, explique son attrait pour le support et la régate. Encore cette année, des coureurs des quatre coins du monde convergeront vers les Antilles pour se mesurer aux meilleurs de leur classe. Les organisateurs s’attendent à une autre édition relevée où la vitesse et les prouesses techniques seront à l’honneur. ” Nous avons cette année un beau mix de régatiers. Certains sont des navigants de bateaux volants, d’autres des habitués de course au large ou encore des adeptes purs et durs de F18 », explique Hélène Guilbaud, de l’organisation. « Ce qui est extraordinaire c’est que malgré la multiplication des supports, nous avons toujours un intérêt marqué pour l’événement. L’attrait pour la course ne s’est certainement pas essoufflé ! » Selon Todd Ricardi la St-Barth Cata Cup est la quintessence de ce qu’il aime de la course en catamarans. C’est 4 jours de grosses vagues, de vents soutenus, contre 53 équipages talentueux. Et peu importe les conditions, je suis toujours assuré d’avoir du plaisir avec des amis. »
Des grands du monde de la voile y sont passés, notamment Franck Cammas, Thierry Fouchier, Darren Bundock, Billy Besson, Yvan Bourgnon, Morgan Lagravière, Jérémie Lagarrigue et Marie Riou, pour ne nommer que ceux-là. Le succès de la Classe F18 repose sur des événements comme celui-ci selon James Baeckler, président de l’Association française de F18 et participant à l’événement : « Ce sont ces régates qui font la réussite et longévité d’une classe. Sans belles épreuves point de bateaux et de pratiquants heureux. »
Bien qu’elle ait été confrontée à l’arrivée des bateaux à foils, la multiplication des supports (GC32, A Cat, Diam 24, F16) et le choix du Nacra17 comme support olympique, la Classe F18 reste bien en selle auprès des amateurs comme des professionnels de la voile, qui ne ratent pas une occasion de s’y mouiller. Benjamin Amiot, navigant chez Flying Phantom et Gitana explique pourquoi il y revient lors de la St-Barth Cata Cup.
« Il y a toujours un gros niveau sur cette régate avec des personnes issues de l’olympisme ou de la course au large, c’est pour nous un excellent moyen de se confronter en cette fin de saison. C’est vrai que ces derniers temps nous avons privilégié des supports autres que le F18, cependant nous avons toujours autant de plaisir à naviguer sur cette plateforme et encore plus à St Barth. »
La F18, une classe pour tous
La popularité de la Classe F18 vient certainement de son accessibilité et de sa grande versatilité. Le support s’est affiné au fil des ans et a prouvé qu’il pouvait tout faire : performer autour de 3 bouées et parcourir de grande distances en raid. « Quand on regarde les pratiquants en 2015, le raid reste en tête dans la pratique pour son coté aventure, découverte et notion d’espace ouvert. Le support est devenu au fil des ans le 4X4 du catamaran de sport! », explique James Baeckler.
En somme, le F18 est un bateau qui n’a pas d’égal au niveau du coût de propriété et de performance. Il est aussi utilisé comme plate-forme d’entraînement pour les jeunes, leur permettant de se mesurer à des légendes de la Classe comme Billy Besson et Darren Bundock, qui n’hésitent jamais à revenir sur le support lorsque l’occasion d’y prête.










