Petite frayeur hier pour Charles Caudrelier et ses hommes sur Dongfeng. Un bout a cassé et l’équipage a failli déchirer sa voile d’avant. En fin de compte ils n’ont perdu que quelques milles, vite regagnées d’ailleurs. Cependant, pour le skipper, tant que la ligne n’est pas franchie… Charles Caudrelier : “Vu de la terre ça peut vous paraître court mais vu du bord ça fait encore beaucoup d’obstacles et de pièges à franchir pour rêver déjà d’une victoire malgré une belle avance. La météo est compliquée sur l’arrivée, peu de vent. Nous allons longer les cotes vietnamiennes dans 48 h. C’est mon pire souvenir de la dernière Volvo. Il faut aller raser la côte pour se protéger du courant et exploiter une rotation du vent. Je me souviens de plus de 30 virements de bord en 20h00 en 2011. Mais surtout le long de cette côte le risque de collision avec un objet flottant est important, beaucoup d’arbres morts et de débris flottent dans cette zone qui est en bordure des forets et rivières vietnamiennes. Enfin les pécheurs sont extrêmement nombreux et leurs bateaux très mal éclairés. C’est parfois un véritable slalom entre les bateaux et leurs filets.”
