Premières réactions de Jean Le Cam et Vincent Riou

    PRB Le Cam et Riou TJV 2013
    DR

    Vincent Riou, skipper de PRB : « Nous n’avons pas beaucoup enlevé les cirés, c’était rapide, sportif, tout le temps. Nous avons allumé ! C’était usant, les périodes de repos ont été rares. Ça ressemblait un peu à ce qu’on peut vivre habituellement en multicoque. Quand on a cassé le safran et qu’on a regardé la carto on s’est dit qu’il y avait un coup à jouer en s’arrêtant à Madère. Heureusement, les dégâts constatés n’allaient pas plus loin que la pelle de safran donc on n’a eu qu’à la renfiler et à repartir. J’ai le sentiment d’avoir fait un bon boulot, parce que au-delà de la réussite qu’on a eu, comme la rapidité avec laquelle on a pu changer notre safran, je trouve qu’on a bien navigué du début à la fin de la course. On a fait peu d’erreurs, on avait un bateau avec un potentiel qui était ce qui l’était, qui était plutôt bon, mais pas toujours le meilleur. J’avoue que j’ai fait une grosse boulette au démarrage dans le Golfe de Gascogne. Dans une vie ou une carrière de marin, il faut de la réussite. Il ne faut pas se poser trop de questions. »

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    Jean Le Cam : « On ne sait jamais ce qui peut arriver, on a fait une fin de course assez rapide. Hier j’ai vu une grosse tortue qui est passée à 20 mètres du bateau. Si elle était passée sous le safran, c’était cuit. On aussi un vérin de quille en travers de la piste…  On a une bague qui tient un palier de vérin qui s’est déchirée, ça a mis le vérin en travers… Des vitesses en-dessous de 15 nœuds, il n’y en a pas eu beaucoup. Cela était du début à la fin une course où on a tiré sur les bateaux. On n’a jamais eu de conditions relax au vent arrière, c’était tout le temps reaching à fond. Quand les safrans ne tiennent pas faut pas se demander pourquoi ! Il y a deux safrans qui ne sont pas arrivés à Itajaí, alors que sur un tour du monde ils ont tenus. »