Cinq femmes aux profils divers vont prendre le départ de la 11ème Transat Jacques Vabre. Hannah Jenner, Miranda Merron, Catherine Pourre, Stéphanie Alran et Michelle Zwagerman : deux Anglaises, deux Française et une Australienne qui ont toutes choisi la Class40 pour mettre le cap sur Itajaí, au Brésil.
Parmi les 88 marins qui s’apprêtent à affronter les 5400 milles entre Le Havre et Itajaí, on compte cinq femmes. Deux effectuent pour l’occasion leur baptême transatlantique. Associée à son compagnon Patrick Conway à bord de Croix du Sud, l’Australienne Michelle Zwagerman, 43 ans, avoue ressentir « un mélange d’excitation et de peur ». Avant d’ajouter : « Il va falloir contrôler notre angoisse pendant les coups de vent, mais la plupart du temps, ce sera fantastique ». Autre novice atlantique, Catherine Pourre, 56 ans. En duo avec Goulven Royer (Eärwen), la vice-présidente de l’UNCL a pour objectif de « prendre du plaisir, d’arriver au bout et d’obtenir une place honorable ».
Les trois autres femmes en lice n’en sont pas à leur coup d’essai sur la Transat Jacques Vabre. Hannah Jenner, 33 ans, a même terminé 3ème de l’édition 2011 en Class40. Avec Rob Windsor à bord de 11TH Hour Racing, cette navigatrice britannique des plus talentueuses s’assigne un objectif ambitieux : « retrouver ma place sur le podium en effectuant une course plus propre et plus rapide ». Autre Britannique, Miranda Merron, 44 ans, s’aligne pour la 4ème Jacques Vabre de sa carrière, après celles de 1999 (en monocoque Classe 2), de 2001 et de 2005 (en 60 pieds IMOCA). Elle repart cette fois avec l’expérimenté Halvard Mabire à bord du Class40 Campagne de France. « Cette transatlantique en double est une super course que j’ai plaisir à retrouver après toutes ces années. D’autant que la Class40 est une grande famille. On s’entend tous bien à terre même si en mer, la bagarre sera sûrement acharnée ».
Quant à Stéphanie Alran, 35 ans, venue à la course au large sur le tard, elle repart pour une deuxième Transat Jacques Vabre, après sa 7ème place en 2011. Elle s’élance avec Louis Duc à bord de Phoenix Europe. « Ce n’est pas ma première participation mais le stress est bel et bien là. C’est toujours un moment particulier de quitter l’ébullition des pontons pour se retrouver à deux au large. En plus les premiers jours vont être sportifs ! ».
