Situation météo complexe sur le proche Atlantique. L’automne est arrivé brusquement et semble vouloir prendre ses quartiers sur le golfe de Gascogne. Pour les coureurs fe la Transat 6.50, comme pour l’organisation, un seul mot d’ordre : « il est urgent d’attendre ». Pour les coureurs, le plus difficile va être maintenant de s’adapter à cette nouvelle donne. Ils se sont préparés mentalement depuis des mois pour être prêts à la date du 13 octobre et ces quelques jours de sursis peuvent vite tourner à l’obsession dans l’attente du bon départ. Dimanche, les coureurs qui le souhaitent pourront participer à une parade sur le parcours du prologue. Ensuite, ce sera plus tendu.
Ils ont dit :
Renaud Mary : « C’est une situation bizarre. A la fois, la décision de la direction de course est totalement légitime et je pense que personne n’avait envie de se trouver dans 35 à 40 nœuds de vent au cap Finisterre. Mais, dans le même temps, c’est un peu frustrant de rester là à attendre. Je vais peut-être aller faire un tour chez moi dans la semaine… j’ai la chance d’habiter pas trop loin de Douarnenez. »
Aymeric Belloir : « Ce n’est pas forcément une situation facile, mais c’était la seule décision raisonnable. On attend juste de savoir quand nous pourrons partir. Rien n’est évident. »
Julien Pulvé : « C’est mieux de rester là que d’aller risquer de tout casser au cap Finisterre. Pour moi qui étais un peu en retard dans ma préparation, ça va me permettre de continuer de bricoler sur mon bateau. J’aurais pu partir s’il l’avait fallu, mais je vais utiliser ce temps pour améliorer quelques bidouilles, mettre en place un plan de communication avec mes partenaires dont le dernier m’a rejoint avant-hier. »