Julie Bossard, vice-championne d´Europe

    Julie Bossard à Saint-Quay
    Julie Bossard à Saint-Quay

    Le championnat d’Europe de Match Race féminin s’est achevé samedi à Santander en Espagne sur une très belle 2ème place de l’équipage Prince de Bretagne. Dans un vent faible et particulièrement instable en direction, les Bretonnes ont bien navigué et su contrôler leurs adversaires jusqu’au dernier jour. Si l’équipage espagnol fraîchement médaillé d’or aux JO de Londres n’était pas présent, c’est tout de même la crème mondiale du match racing féminin qui s’est affrontée dans la capitale cantabrique.  Nous sommes sorties en tête du round robin », explique Julie Bossard. « Cela nous a permis de jouer les 4ème en demi-finale que l’on remporte 3-0 sur une belle navigation ».Gonflées à bloc par un début de régate très positif, l’équipage a pu observer de près l’autre demi-finale  qui se jouait entre les Espagnoles et les Suédoises. Un duel qui s’est avéré plus serré et qui s’est soldé par un 3-2 pour les Espagnoles.


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    C’est avec entrain et sérénité que les françaises entamaient la finale, sur un plan d’eau compliqué où le courant s’invitait, venant accentuer le casse-tête provoqué par le vent changeant. « Sur le premier match, nous sommes parties derrière, nous sommes revenues au contact mais pas assez. Sur le deuxième match, nous partons à égalité et nous restons au contact jusqu’au bout. A l’approche de la ligne d’arrivée, nous avons pris un peu de risque ; on part du côté favorable et ça paie, on passe en tête. Pour le troisième match, alors que nous sommes bien au contact, les Espagnoles touchent une bouée et prennent une pénalité. On finit donc la journée sur un 2-1 en notre faveur », commente Julie. Le dénouement est alors réservé pour le jour de clôture de l’épreuve. Dommage pour les Bretonnes, qui doit donc finir le travail dans un vent bien plus soutenu (15 nœuds) qu’elles affectionnent moins. « Nous avions dû perdre du poids pour le championnat du monde universitaire la semaine passée et nous en avons souffert. Avec ce type de conditions, il faut être lourd pour bien écraser le bateau sur l’eau. Résultat, les Espagnoles (menées par Silvia Roca ndlr) ont été bien plus rapides que nous et remportent deux matchs. »