Sur les pontons des Sables d’Olonne, la joie de Nicolas Boidevezi d’avoir gagné était évidente, d’autant que cette étape fut loin d’être un long fleuve tranquille.
Nicolas Boidevezi : « Cette étape, il fallait aller la chercher. Je suis parti comme un fou… Dans le canal entre Sao Jorge, j’ai réussi à creuser un trou de 8 milles sur mes adversaires. J’ai même fait une pointe de vitesse à plus de 25 nœuds. Ensuite, j’ai cassé mon bout dehors en heurtant un objet flottant que je n’avais pas vu dans la nuit. J’ai décidé de m’arrêter à Terceira pour réparer où j’ai fait un arrêt d’un peu plus d’une heure et demie. Dès lors, il n’y avait plus à hésiter, j’ai attaqué dans le nord. Mais je me suis fait peur à plusieurs reprises en enfournant plusieurs fois dans la vague. C’était vraiment une mer dégueulasse, pas maniable. Je suis vraiment content, c’est une belle étape et je ne l’ai pas volée. »