Loïck Peyron s’est exprimé sur le ponton à Brest ce samedi matin. Il est revenus sur ces 45 jours en mer : « 45 jours avec des garçons dont la moitié n’avait jamais fait le tour du monde, c’est sympa. De voir dans leurs yeux ce que j’ai découvert il y a 20 ans – les albatros et le sud. Du beau travail et propre. Mais ce n’est pas seulement 45 jours. Ce sont des années de travail. Il faut rendre hommage à Pascal et à Hubert Desjoyeaux, qui nous a quittés il n’y pas si longtemps, et à toute l’équipe, car ce n’est pas seulement sur l’eau que cela se passe. On avait bien préparé les choses. On a appris à se découvrir. Et après il faut le mener à sa juste mesure. C’est un gros bébé ! On peut aller très vite dans les zones rouges. De temps en temps j’ai froncé les sourcils pour calmer les ardeurs des jeunes Jedi. J’aime bien aller vite, mais il faut savoir ralentir aussi. La météo a été assez bonne sur certaines parties du parcours et franchement mauvaises sur d’autres. Il ya avait de la glace. Enormément et ce n’est pas drôle. C’est joli à voir, mais il serait bien de voir une fois et puis de repartir. »
Première déclaration de Loïck Peyron à Brest
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