Antonio Piris, Renault Z.E.
« Cette partie de la Méditerranée est toujours très compliquée. Nous en sommes sortis, la Sierra Nevada était enneigée et nous nous débattions avec des calmes. Nous revenons contre la tempête, et la Sierra Nevada est toujours enneigée. Nous avons hâte d’arriver, mais nous restons un peu tendus : nous regardons tout le temps dans les rétroviseurs pour surveiller Estrella Damm. On navigue au près depuis Gibraltar et là, nous avons une vingtaine de nœuds de vent. Nous avons deux routages : l’un nous fait passer entre les Baléares et la terre, l’autre nous fait laisser Minorque à bâbord. A priori nous allons passer entre Ibiza et le continent, mais nous n’avons pas pris notre décision définitive. »
Pepe Ribes, Estrella Damm
« On navigue le long de la côte espagnole et on devrait passer Gata d’ici quelques heures. On a eu jusqu’à 65 nœuds de vent dans le nez et on a testé une nouvelle manœuvre : l’empannage dans 60 nœuds de vent sous tourmentin et quatre ris. Les différences de mer et de vent sont incroyables quand tu es à la côte ou quand tu navigues juste sept milles plus au large. Au large, il y a bien cinq mètres de creux et les vagues sont quasiment verticales. Au bout du compte, c’était pire que quand on a dû négocier le cyclone Atu, au large de la Nouvelle-Zélande. »
Cali Sanmartí, We Are Water
« Notre bôme a été bien réparée. Néanmoins, nous la surveillons beaucoup, car c’est un des points névralgiques du bateau. Nous faisons extrêmement attention à la surface de grand-voile que nous portons. Les prévisions nous annoncent des vents plus faibles. Nous avons envie d’être plus au Nord, de quitter les côtes pour sortir du trafic maritime. Nous n’avons pas encore d’ETA pour l’Équateur, car les vents sont très changeants et nous devons faire avec. »