Graham Dalton raconte…

    Graham Dalton
    Graham Dalton

    Depuis trois semaines c’est le silence radio de Graham Dalton, non pas à cause d’un problème de matériel de communication, mais simplement parce que le néo-zélandais préfère rester tranquille. Hier, il a néanmoins contacté les organisateurs pour leur donner un compte-rendu de ce qui s’est passé depuis le Cap Horn. L’Atlantique Sud n’a pas été facile pour Dalton, car lors du passage devant l’île de Staten, son chariot de têtière a explosé, ce qui l’a obligé à rallier Port Stanley aux Malouines pour une escale technique. La remontée vers les îles a été assez pénible, car il faisait très froid et avec ses deux doigts cassés, la douleur était si forte lorsqu’il a défait le bandage qui servait comme attelle afin de mettre ses gants. Mais un incident majeur lui est arrivé dans le Pacifique Sud.  Pendant une tempête un bout s’est emmêlé dans la barre et il a fallu intervenir rapidement afin d’empêcher que le gouvernail s’arrache. Pour ce faire, Dalton a été obligé de s’accrocher par ses jambes et se pencher par dessus bord à l’arrière du bateau avec la moitié du corps sous l’eau pendant que le vent soufflait de 30 à 40 nœuds. Dalton n’aime pas parler de ce genre d’ennuis, car il a peur que cela sonne comme une excuse pour une médiocre performance. Il explique que pour faire ce genre de voyage, il faut savoir surmonter ces problèmes et non pas s’en plaindre tout le temps.

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