Bien que peu connu du grand public, Jacques Vincent fait partie de ces rares marins Français à l’instar d’un Sidney Gavignet ou d’un Julien Cressant, que les skippers et chefs de projets étrangers s’arrachent. Jacques a ainsi non seulement écumé les grandes courses océaniques françaises, mais aussi sillonné le grand Sud en compagnie des plus grands skippers de l’hémisphère australe. C’est son éclectisme qui explique sa présence ce week-end à Saint-Tropez à bord d’un Wally, et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit de la grande goélette Norvégienne Nariida. « Le bateau est gigantesque mais je prends beaucoup de plaisir à bord » raconte Jacques. « L’équipage international est très professionnel et le bateau est intéressant à connaître. Il dispose d’une impressionnante réserve de puissance mais a besoin de vent soutenu pour donner sa pleine mesure. »
Jamais au repos, Jacques Vincent va une nouvelle fois changer de casaque dès la fin des « Voiles » puisqu’il rejoindra le navigateur Alain Thébaud à bord de … l’hydroptère.
Jacques Vincent en bref : Né le 8 septembre 1962, trois participations à la Transat Jacques-Vabre (7e en 2003 avec Thomas Coville, 2e en 1995 avec Francis Joyon), vainqueur de l´Oryx Quest 2005 sur Doha 2006, record du tour du monde 2004 sur Cheyenne, 3e de The Race 2001 sur Team Adventure, et premier conquérent du Trophée Jules Verne en 1993 (Commodore Explorer) aux côtés de Bruno Peyron.
