Les experts ont indiqué que leurs conclusions étaient basées notamment sur des interviews réalisées avec l’équipage et la direction de course de la Volvo Ocean Race. Selon le rapport la principal cause de l’accident était que « l’équipage n’avait pas connaissance d’un quelconque danger de navigation dans son voisinage. Il a mal évalué la profondeur indiquée à 40 mètres et a cru qu’il pouvait naviguer sans risque à travers les récifs ».
Le comité a apporté les conclusions suivantes : i. Il y avait une mauvaise utilisation des cartes électroniques et des données à bord de Vestas Wind.
ii. Il y avait des soucis avec la cartographie et avec les dangers à éviter à certaines échelles sur les cartes.
iii. Le plan d’urgence à bien fonctionné. Aucun problème est à noter concernant la gestion de cet incident.
Bref, le rapport n’accuse personne d’une erreur, mais semble indiquer que le navigateur Wouter Verbraak n’a pas bien utilisé ces ressources, et que deuxièmement, les cartes électroniques exposent les navigateurs à un certain risque. Les principales recommandations sont ainsi les suivantes :
i. Un guide devrait être mis en place pour savoir bien utiliser les cartes électroniques dans cette épreuve.
ii. Les fournisseurs de ces cartes devraient être informés des soucis notés ici.
iii. La commission suggère que la Volvo Ocean Race utilise sa position pour inciter le secteur nautique à exiger le développement d’un meilleur système de navigation (comprenant les cartes et les logiciels).
Knut Frostad, PDG de la Volvo Ocean Race a indiqué que les considérations de ce rapport seraient prises en compte par la course : « Nous souhaitons que ce rapport soit utile pour toute la communauté de la course au large. Les accidents arriveront toujours, nous espérons que cela contribuera à ce qu’il y en ait moins. »




















