Les skippers s’expriment à Barcelone

Skippers à Barcelone
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Troisièmes lors de la précédente en 2008, Dominique Wavre (SUI) et Michèle Paret (FRA) sont les seuls à revenir en tandem sur la course, les autres récidivistes ayant changé de co-skipper. Dominique Wavre, co-skipper de Mirabaud tire une leçon importante de la précédente édition : « Nous avions fait une erreur météo à Gibraltar. Nous étions bien placés, en 3e position, et nous avons tiré à la côte vers l’Afrique. Je n’avais pas écouté Michèle alors qu’elle avait vu juste. Cela m’a servi de leçon. Il faut absolument que nous prenions nos décisions stratégiques de manière unanime ».

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Pour Iker Martínez (ESP) et Xabi Fernandez (ESP) sur Mapfre , il s’agit de leur premier tour du monde en double, mais ils ont déjà l’expérience de la Volvo Ocean Race.  «La méthodologie est la même. Un pronostic ? Nous sommes à fond, mais c’est sûr que l’équipage de Foncia est vraiment fort ! »

10 ans après The Race

Seul bateau manquant à l’appel à Barcelone, Fruit devrait arriver lundi prochain et il sera jaugé dès son arrivée. Armand Coursodon (FRA) : « Ensuite, il n’y aura plus qu’à mettre les voiles. Krzysztof est actuellement en Pologne pour un rendez-vous important avec un sponsor. De mon côté, c’est mon quatrième tour du monde. Il y a 10 ans presque jour pour jour, j’étais ici pour le départ de The Race… avec Loïck Peyron, nous serons deux à fêter cet anniversaire. »

Loïck Peyron (FRA) justement qui part faire un nouveau tour du monde cette fois-ci avec Jean-Pierre Dick sur Virbac-Paprec 3. Ce sera son 5e départ de tour du monde, mais même s’il s’agit du même parcours que lors de The Race, il ne ressent pas la même pression, car « je ne suis pas seul maître de mon destin mais surtout parce que je n’ai pas la responsabilité du projet. C’est incomparablement plus confortable ! Ca permet d’accepter tout ce qui va arriver plus facilement. Le seul maître à bord après Dieu ou Allah, c’est Jean-Pierre, c’est normal, c’est son navire, son équipe, son avenir mais on partage tout. On a un fonctionnement vraiment intéressant, absolument pas écrit ou calibré. Il y a plein de moments où il faut faire confiance en ce que dit l’autre et ne pas être trop persuasif ou dissuasif ! »

Alex Thomson (GBR) skipper d’Hugo Boss était déjà au départ lors de la première édition, mais estime que la course sera bien plus difficile avec plus de compétiteurs au départ, mais il estime qu’il est mieux préparé cette fois. « Nous avons eu davantage de temps pour nous préparer, j’ai déjà fait 3000 milles avec le bateau. Hugo Boss est à l’eau depuis plus longtemps, nous avons fait deux transats, avons été deux fois en Méditerranée, et avons bien testé le matériel en cassant et en réparant pas mal de choses. »