De lourdes pertes depuis 48 heures pour Groupama 3

Groupama 3 dans un calme
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La fuite a été enfin colmatée ! Et au lever du jour (heure française), Groupama 3 retrouvait enfin des vitesses plus conformes à son statut : une quinzaine de noeuds sur la route directe vers le cap de Bonne-Espérance… Mais l’avance sur Orange 2 va encore diminuer car Bruno Peyron avait réalisé en 2005 une très bonne journée à plus de 600 milles, ce que ne pourra pas aligner le trimaran géant. En effet, le front chaud se déplaçait ce matin encore lentement avant d’accélérer pour traverser l’Atlantique Sud : Franck Cammas et ses neuf équipiers vont dépasser les vingt noeuds à la mi journée, mais des vitesses de plus de vingt-cinq noeuds ne seront atteintes que dans l’après-midi.

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C’est en fait un col barométrique que le trimaran géant a dû « escaler » ce week-end et l’équipage de Groupama 3 (qui avait participé à un stage intensif en haute montagne avant de partir) était certes préparé à cette « ascension », mais n’a pas pu s’encorder assez tôt face à une tempête… de calmes ! Le résultat n’est pas reluisant et psychologiquement, ces heures passées à patienter dans cette panne de courant n’a pas éclairé les visages d’une joie immense. Mais si la déception d’avoir perdu plus d’une journée d’avance sur le temps de référence du Trophée Jules Verne est compréhensible, elle n’entame en rien la détermination de Franck Cammas et son équipage : la route vers les Quarantièmes Rugissants s’ouvre enfin et l’accélération progressive va redonner du baume au coeur… En fin de week-end, Groupama 3 pourra de nouveau reprendre du terrain sur le catamaran qui détient le record autour du monde car cette dépression brésilienne va poursuivre sa course jusqu’aux Kerguelen !