Les 7 femmes et 7 hommes qui représenteront la France, et la voile, aux Jeux Olympiques sont connus. Les 14 sélectionnés pour 10 séries, qui défendront les couleurs Bleu, Blanc et Rouge du 28 juillet au 08 août à Marseille, connaissent leurs forces et leurs objectifs pour aller “Droit à la médaille”.
Le magazine Course Au Large supporte les 14 athlètes et l’Equipe de France avec un numéro spécial qui leur est consacré.
Course AU Large n°107 – Juin Juillet 2024
JO. Droit à la médaille !
America’s Cup. Les secrets du team Orient Express et un foil « Alpine Renault »
Arrivé le 6 avril sur la base française après des mois de construction chez Multiplast à Vannes, l’équipe technique française a accompli un travail remarquable. Cependant, elle a dû faire face à des imprévus qui ont réduit le temps de navigation disponible pour s’entraîner sur le nouveau bateau. Un problème a surgi avec l’un de ses foils. Grâce à l’intervention de son partenaire Alpine Renault, l’AC75 devrait enfin prendre la mer la semaine prochaine avec sa nouvelle paire de foils.
Un foil défectueux construit en Nouvelle-Zélande
Ayant rejoint la compétition tardivement, l’équipe a également commencé la construction de ses foils sur le tard, en en commandant trois, dont un de rechange. Pour accélérer le processus, elle a fait appel à deux fournisseurs différents. Si le premier foil, construit en Allemagne, a été livré à temps et installé avec tous ses systèmes, le second, fabriqué en Nouvelle-Zélande, a souffert de problèmes d’usinage et a dû être mis au rebut. Cela a contraint l’équipe à trouver un autre fournisseur, entraînant une perte de temps précieuse. Heureusement, ce fournisseur, recommandé par Alpine, a réussi à construire et livrer le foil en un temps record, juste avant le baptême du bateau le 28 mai.
Nous avons sollicité des experts en matériaux chez Alpine pour envisager une réparation du foil, mais cela s’est avéré impossible. Ensuite, ils nous ont mis en contact avec leurs fournisseurs. Avec l’appui d’Alpine Renault, nous avons trouvé un sous-traitant capable de fabriquer un nouveau foil en seulement quatre semaines.
La suite sur Cuplegend.com le magazine sur la Coupe de l’America et des rendez-vous de voile d’exception !
America’s Cup. Baptême de l’AC75 Orient Express Racing Team: Un grand moment !
C’est une nouvelle étape pour la jeune et belle équipe française engagée sur cette 37e America’s Cup avec le baptême de l’AC75. Un bateau magnifiquement décoré et qui a été baptisé aujourd’hui sur la base française à Barcelone avec 250 invités et les 120 membres de l’équipe. Un moment chargé d’émotion qui concrétise des mois d’effort et de sacrifice de l’équipe technique pour être présent dans les temps.
En marche vers la 37e America’s Cup, les Bleus d’Orient Express Racing Team ouvrent un nouveau chapitre de leur histoire. Une nouvelle étape avec la prise en main de leur AC75 qui ira défendre les couleurs du pays et de la Société Nautique de Saint-Tropez à partir du 29 août 2024 et le début de la Louis Vuitton Cup. Objectif : décrocher le Graal et rapporter le plus vieux trophée sportif au monde, en France.
Tout doucement roulé hors de l’antre qui l’accueille depuis le 6 avril dernier, le foiler tricolore s’est révélé avec une belle livrée bleu nuit et une bande safran s’étendant de la proue à la poupe. Majestueux et puissant tel un rorqual auquel sa forme peut faire penser. Applaudi par l’ensemble de l’équipe, des partenaires et des supporters du challenger officiel.
Un collectif représentatif de l’équipe française a été réuni pour parrainer l’AC75 Orient Express Racing Team : Manon Audinet, skipper de l’équipe féminine, Enzo Balanger, skipper de l’équipe des jeunes, Quentin Delapierre, skipper du Challenger et Gilda Perez Alavarado, CEO d’Orient Express. Les femmes, les jeunes, les plus expérimentés et les partenaires. Parce qu’ensemble, on est plus forts.
Gilda Perez Alvarez, CEO Orient Express : « Avec toutes les équipes d’Orient Express, nous sommes immensément fiers que le challenger français officiel engagé sur la 37ème America’s Cup porte nos couleurs. Nos trois équipes de France, composées de femmes, d’hommes et de jeunes talentueux, incarnent le lien entre l’excellence humaine et la technologie. Plus qu’un sport ou une compétition, la voile représente le sens de la passion et de l’engagement, que nous honorons et célébrons aujourd’hui à travers la cérémonie de baptême de l’AC75 ».
Aujourd’hui, le temps de la célébration a permis à l’équipe d’appuyer sur le bouton pause et de prendre du recul pour apprécier le travail effectué au cours des 9 derniers mois de construction chez Multiplast en Bretagne et de préparation à Barcelone.
« Beaucoup de dévouement et d’efforts ont été déployés pour atteindre cette étape importante. Je remercie profondément toutes les personnes qui ont œuvré à la réalisation de cette prouesse. Une intelligence collective au service d’un projet. Merci.» déclarait ému Stephan Kandler, CEO Orient Express Racing Team.
Bruno Dubois, Co-Directeur Général d’Orient Express Racing Team : « Notre AC75 est remarquable. Il témoigne du talent exceptionnel que nous avons eu la chance d’avoir ici à Barcelone et chez Multiplast à Vannes. Ce moment est une célébration de leur engagement. Désormais, nous allons ouvrir le chapitre des entrainements, l’opportunité d’appliquer tout le savoir appris sur le simulateur, lors des navigations à bord de l’AC40. Un grand défi nous attend tous. À nous de le relever !»
Sébastien Bazin, Président-Directeur Général d’Accor : « Nous sommes tous fiers au sein du Groupe Accor de voir nos marques Orient Express et All.com sur cet impressionnant bateau à foils et fiers aussi d’avoir pu contribuer à la réussite de ce remarquable projet. Alors que le temps des compétitons approche à grands pas, notre soutien est inébranlable et nous adressons à l’ensemble des marins et de l’équipe, tous nos vœux de réussite ».
Le monocoque français de près de 23 mètres de long avait réalisé une brève sortie de son chantier samedi dernier à l’occasion d’un test de mâtage et a touché l’eau pour la première fois ce lundi afin d’effectuer des tests statiques pour vérifier les commandes.
Les prochaines grandes étapes pour l’AC75 Orient Express Racing Team
-Un test tracté afin de vérifier les interfaces homme machine et le vol
-La première navigation sous voile
-Les entrainements
-Les compétitions
-Dernière régate préliminaire du 22 au 25 août
-Louis Vuitton Cup : Round Robin – Demi-Finales et Finales à partir du 29 août
-Louis Vuitton 37th America’s Cup : Match Final à partir du 12 octobre




Vendée Globe. Départ de la New York Vendée
Les 28 skippers Imoca sont partis de New York ce 29 mai à 14 heures heure locale – 20h heure française, pour rejoindre les Sables d’Olonne. 3200 milles à parcourir sur une Transat qui s’annonce compliquée au niveau météo. C’est la dernière grande course qualificative et va permettre de connaître les 40 candidats au départ du prochain Vendée Globe. 10 skippers doivent impérativement finir au risque de ne pas pouvoir faite partir des 40 candidats : Louis Burton, Conrad Colman, Pip Hare, Kojiro Shiraishi, Sam Goodchild, Szabolcs Weöres, Clarisse Crémer, Jingkun Xu, Violette Dorange et Oliver Heer.
Louis Burton a eu très chaud juste avant le départ. Le skipper de Bureau Vallée a connu une avarie hier soir alors qu’il rejoignait la ligne de départ. Son emmagasineur, une pièce qui relie la voile d’avant au bout-dehors, a été endommagée suite à un choc avec un OFNI. Après avoir sollicité l’aide des marins, Yoann Richomme lui a prêté son emmagasineur de secours, permettant à Louis de procéder aux réparations et de s’élancer sereinement.
Revivez le départ des bateaux en replay ci-dessous.
Il s’agit d’une première historique et particulièrement atypique. Les 28 skippers de la New York Vendée – Les Sables d’Olonne ont pris le départ et ils étaient les seuls bateaux aux alentours et pour cause : la ligne de départ se situait à 90 milles des côtes américaines. Un départ dans un no man’s land bleuté et dans des conditions très faibles au cœur d’une zone de molle qui pourrait rapidement jouer avec les nerfs des skippers.
La présence de la ligne aussi éloignée des côtes répond à une exigence en matière de préservation de la faune marine. Les mammifères marins et les poissons étant particulièrement nombreux dans cette zone, l’organisation a décidé de dresser cette ligne inédite au large. D’autres mesures vont dans le même sens : les marins ont été encouragés à rejoindre la ligne à vitesse réduite, une zone de protection de la biodiversité a été déterminée au Nord et les concurrents devront passer le waypoint Share The Ocean situé plus au Sud.
Afin de rallier cette ligne et avant le décompte annoncé aux skippers, tous ont donc quitté les pontons la veille d’une des marinas où étaient amarrés les bateaux, à New York ou à Newport. « 50% du départ avait eu lieu à ce moment-là, au moment où on disait ‘au revoir’ aux équipes », confie Nicolas Lunven (Holcim-PRB). « Ça nous a permis de nous amariner progressivement, de ne pas vivre le rush des courses classiques », poursuit Romain Attanasio (Fortinet), « on a eu le temps de se mettre progressivement dans la course », abonde Justine Mettraux (Teamwork – Team Snef).
Un départ au calme et un beau geste de solidarité
Le ‘top départ’ a donc été donné sur une ligne de 6 milles au cœur de l’océan. La mer était plate et le soleil au zénith. « On a plus de 25°C, c’est agréable même si on n’a que 7 à 9 nœuds de vent », apprécie Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance). « Ça n’a pas été très violent mais il faut quand même rester vigilant », poursuit Maxime Sorel (V and B – Monbana – Mayenne).
Ces dernières heures ont aussi été l’occasion d’assister à un beau geste de solidarité au sein de la flotte. Victime d’un choc avec un Ofni, l’avant du bateau Bureau Vallée a été endommagé et son emmagasineur (une pièce qui relie la voile d’avant au bout-dehors) s’est cassé. Après un appel à la solidarité auprès des autres skippers, Yoann Richomme (Paprec Arkéa) s’est manifesté et lui a envoyé la pièce dans la matinée, ce qui lui a permis de prendre le départ. « Bravo pour ton esprit sportif Yoann, a affirmé Louis dans une vidéo. J’apprécie beaucoup, je t’en dois une ! »
Pour l’ensemble des skippers, la suite s’annonce relativement paisible dans les premières heures de course puisqu’ils devront traverser une zone de molle. Il faudra tout faire pour exploiter les moindres variations de vent afin de bien se positionner et prendre déjà un petit avantage sur les autres. La course pourrait vite virer à la guerre des nerfs : les conditions étant modérées une grande partie de la traversée, celle-ci s’annonce relativement longue. À l’issue de cette grande bataille sur l’océan, les skippers ressentiront le frisson du Vendée Globe : ils franchiront la même ligne d’arrivée et remonteront le fameux chenal. Une décharge d’émotion à l’issue d’un combat de chaque instant avant le plus mythique des tours du monde.
Ocean Fifty. Victoire de l’équipage de Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires En Peloton)
Le premier rendez-vous du championnat 2024 Ocean Fifty Series a démarré à Saint-Malo et a été remporté sur le fil par Thibaut Vauchel-Camus, Tom Laperche et Axelle Pillain devant Fabrice Cahierc, Aymeric Chappellier et Gwen Riou sur Realites. Deux malouins en leur jardin ! « Jusqu’au bout tout pouvait arriver : c’est seulement 2 mn avant la ligne que nous nous sommes dit que la victoire était possible. Cela fait vraiment plaisir ! » confiait Thibaut au ponton.
Les 4 nouveaux équipages (Inter Invest, Viabilis Océans, Upwind by MerConcept, Mon Bonnet Rose) ont rapidement pris leurs marques face aux cadors de la discipline (Solidaires En Peloton, Koesio, Realites, Le Rire Médecin – Lamotte, Primonial), 6 multicoques se sont partagés les podiums, et ce n’est qu’un début. Le rendez-vous est donné du 19 au 23 juin à Pornichet-La Baule pour l’Act 2 avec, cette fois, 10 Ocean Fifty, le méditerranéen Christopher Pratt (Wind of Trust – Fondation pour l’Enfance) rejoignant ses camarades de jeu…
Ce dimanche 26 mai, sur la course 9, ultime match de l’Act 1, le duel entre Realites et Solidaires En Peloton a bien eu lieu : avec 3 victoires et 3 places de 2e pour chacun d’entre eux, le vainqueur de la course côtière du jour serait celui qui remporterait la palme à Saint-Malo.
Sur un parcours concocté par Karine Fauconnier, la directrice de course, les multicoques ont multiplié les manœuvres et osé des coups tactiques au large et au plus près des côtes pour jouer avec le fort courant. 37 milles d’une intensité folle et d’un final palpitant, au bout desquels, Thibaut Vauchel-Camus, Tom Laperche et Axelle Pillain remportent d’un chouïa l’Act 1 devant Fabrice Cahierc, Aymeric Chappellier et Gwen Riou sur Realites. Deux malouins en leur jardin ! « Jusqu’au bout tout pouvait arriver : c’est seulement 2 mn avant la ligne que nous nous sommes dit que la victoire était possible. Cela fait vraiment plaisir ! » confiait Thibaut au ponton.
La montée en puissance des bizuths prometteuse d’un championnat 2024 disputé
Derrière Erwan Le Roux sur Koesio (3e) et Sébastien Rogues sur Primonial (4e), deux grands habitués de la discipline sur trois coques, les p’tits nouveaux poussent sur les lignes de départs et aux passages des marques de parcours. Ainsi Baptiste Hulin (Viabilis Océans) réussit de belle manière son entrée dans la classe Ocean Fifty en terminant 5e devant Luke Berry (Le Rire Médecin – Lamotte). Matthieu Perraut (Inter Invest) prend, lui aussi, en main son bateau et engrange sur chaque course toujours un peu plus d’expérience, les cadors imposant un rythme fou. Laurent Bourguès (Mon Bonnet Rose), sur le plus ancien multicoque de la flotte, tente de bons coups tactiques et prend d’excellents départs, tandis que l’équipage 100% féminin, Upwind by MerConcept, emmené par Fransesca Clapcich, découvre l’intensité de la régate sur ces trimarans volages avec Anne-Claire Le Berre, Elodie-Jane Mettraux, Sara Stone, Tiphaine Ragueneau. « C’était super, on a tellement appris. Nous avons peu navigué avant le premier Act à Saint-Malo et ce fut donc une belle entrée en matière dans l’exercice de l’Ocean Fifty. Je suis fière de mon équipe qui a fait un super boulot » racontait Francesca à l’issue de la dernière course. A elles 5, c’est une somme de compétences réunies qui à coup sûr devraient progresser au fil du championnat Ocean Fifty 2024 !
Ocean Fifty Series – Act 1 – Saint-Malo
Classement Général à l’issue de 9 manches
1er – Thibaut VAUCHEL-CAMUS – Solidaires En Peloton (80 pts)*
2ème – Fabrice CAHIERC – Realites (80 pts)*
3ème – Erwan LE ROUX – Koesio (75 pts)
4ème – Sébastien ROGUES – Primonial (59 pts)
5ème – Baptiste HULIN – Viabilis Océans (50 pts)
6ème – Luke BERRY – Le Rire Médecin (40 pts)
7ème – Matthieu PERRAUT – Inter Invest (39 pts)
8ème – Laurent BOURGUÈS – Mon Bonnet Rose (27 pts)
9ème – Francesca CLAPCICH – Upwind by MerConcept (26 pts)
*A égalité de points, Solidaires En Peloton l’emporte sur Realites en gagnant 4 courses contre 3 pour Realites.
Ils ont dit
Thibaut Vauchel-Camus, skipper de Solidaires En peloton
« On a le sens du suspense chez les Ocean Fifty ! Ce matin en partant, nous savions que ce serait celui qui finirait devant l’autre qui gagnerait… Sur tout le parcours côtier, un coup Realites était devant, un coup, c’était nous, ça n’a pas arrêté. Il y a eu beaucoup de jeu, avec beaucoup de courant à la pointe du Grouin. On savait qu’il pouvait se passer des choses au niveau du phare du Grand Jardin. Il y avait surtout plein de cailloux à jouer. »
Fabrice Cahierc, skipper de Realites
« Nous sommes déçus de cette dernière manche car nous étions en bonne place pour la gagner. Pour une première participation, c’est super ! On va essayer de faire mieux sur l’Act 2. On va s’amuser toute la saison avec les copains, c’est sûr. Les bateaux ont des atouts différents, on voit les forces et les faiblesses de chacun, mais ce qui fait la différence c’est quand même l’équipage. Nous n’avons aucun problème à bord, tout est précis, et surtout l’équipage composé d’Aymeric Chappellier et de Gwen Riou, fait peu d’erreur de manœuvres et de tactique. On fait les choses sérieusement sans se prendre au sérieux ».
Erwan Le Roux, skipper de Koesio
« Une place de trois au démarrage du championnat 2024, sur le premier Act, j’aurais signé tout de suite ! Avec une mise à l’eau tardive, quelques petits soucis de fiabilité sur nos systèmes, nous nous sommes bien battus. On a la bonne vitesse, on est très content, je suis très fier de toute l’équipe qui a bossé sur le bateau cet hiver. C’est de bon augure pour la suite ! Les Malouins connaissent tous les noms des cailloux, alors c’est facile (rires) ! »
Francesca Clapcich, skipper de Upwind By MerConcept
« Nous avons fait pas mal d’erreurs, c’est à la fois bien et pas bien ! Pas bien, parce qu’on se retrouve en arrière de la flotte, et bien parce qu’on a une marge de progression. Le rythme est super intense, avec des côtiers, des inshore qui s’enchaînent, nous avons énormément donné, et nous pouvons être fières. Le prochain événement sera forcément mieux en termes de résultats. C’est sûr que certains ont des bateaux incroyables, il y a forcément des différences en termes de vitesses, mais nous savons que nous devons trouver l’équilibre entre les bonnes manœuvres, les bonnes décisions, les bons départs. Nous allons avoir de nouvelles voiles pour l’Act 2 à Pornichet-La Baule, c’est une bonne nouvelle ! »
Maxi. Bella Mente champion d’Europe de l’IMA Maxi
Dans une grande démonstration de domination sur l’eau au sein d’une classe déjà de haut niveau, Hap Fauth, le tacticien Terry Hutchinson et le casting de stars du Maxi 74 Bella Mente ont remporté aujourd’hui la troisième édition du Championnat d’Europe IMA Maxi.
Après une longue attente pour le vent et juste avant l’heure limite, une légère brise s’est matérialisée et le PRO Stuart Childerley a pu tenir un parcours côtier dans un vent épars qui a culminé à 5-6 nœuds. Après avoir pris la tête du classement général de la flotte de 20 bateaux hier, Bella Mente de Hap Fauth a pris le départ en tête et n’a jamais regardé en arrière. Alors que les trois Wallycento auraient dû avoir le dessus, l’agile coureuse pure de 74 pieds a gardé son avance devant Wallycentos V et Galateia pour remporter la dernière course et le titre européen IMA Maxi. Les anciens Maxi 72 ont dominé le podium avec le 77ft Jethou de Sir Peter Ogden en deuxième position, six points derrière Bella Mente et le champion en titre, Peter Dubens, troisième du North Star.
« Elle a des jambes, c’est tout ce que je peux dire », a déclaré un Fauth rayonnant. « Nous avons pris un départ incroyablement bon – il y avait beaucoup d’embouteillages mais nous avons trouvé un trou et nous sommes partis. » Dernier né des anciens Maxi 72, Bella Mente a cinq ans mais a connu une évolution constante et arbore désormais deux safrans, un ballast d’eau et un intercepteur de style bateau à moteur sur son tableau arrière. « Nous avions de la vitesse contre tous les 100 pieds », a poursuivi Fauth. « Le site est génial et l’événement était formidable – je suis tellement heureux qu’ils aient eu une course aujourd’hui, même si cela a demandé de la patience pour tout le monde, les participants et le comité. »
Après avoir remporté la Maxi Yacht Rolex Cup en septembre dernier, l’IMA Maxi European cette semaine, Fauth espère réaliser un triplé si son American Magic réussit à remporter la Coupe de l’America à Barcelone en octobre. Lors de la remise des prix, Fauth a également reçu le prix pour avoir terminé meilleur membre de l’IMA.
Le tacticien Terry Hutchinson, l’un des trois membres de l’équipe AC, aux côtés de Fauth et Sean Clarkson, a commenté leur victoire : « De l’équipe à terre à Hap, tout le monde a donné le meilleur de lui-même. C’est vraiment une bonne course avec les autres 72 à 77.” Et à propos de la victoire d’aujourd’hui : « L’entraîneur James [Lyne] nous avait reproché de ne pas partir assez près de la ligne – juste le temps et la distance. Nous n’avons pas vraiment couru depuis la Maxi Yacht Rolex Cup, donc il faut un peu de temps pour s’y remettre.
Alors que les anciens Maxi 72 ont de nouveau dominé les résultats, V de Karel Komárek a terminé les Européens quatrième, à égalité de points avec Jolt de Peter Harrison, dont la deuxième place aujourd’hui était son meilleur résultat de la semaine. Le sinistre Wallycento tout noir a franchi la ligne de départ très tôt et a dû contourner le bateau du comité pour bien partir. “Nous étions un peu au-dessusexubérant”, a expliqué le tacticien de V Ken Read. “Nous voulions la droite parce qu’avec un battement d’un mile, il allait être très difficile de se laisser aller. De plus, nous nous attendions à ce que les 72 soient plus rapides – il y avait donc du trafic.” Lorsque la course a été raccourcie après trois étapes, V avait une minute d’avance sur Galateia de Chris Flowers, mieux noté.
Avec leur taille impressionnante, les 100 s’apparentent à une classe J moderne. Et ils se transforment vraiment en véritables bateaux de course maintenant”, a conclu Read.
Au cours des deux derniers jours, la quille basculante de Guido Paolo Gamucci et le Mylius 60 Cippa Lippa X nouvellement lesté à l’eau se sont éloignés du Swan 80 Kallima de Paul Berger. Gamucci était heureux qu’ils aient couru aujourd’hui : « C’était une attente difficile jusqu’au départ. Le vent allait et venait, puis c’était difficile parce qu’il y avait de grandes zones où le vent était beaucoup plus léger.” Bien qu’il soit l’un des rares bateaux à avoir participé aux trois Championnats d’Europe IMA Maxi, c’est la première fois que Cippa Lippa X remporte sa catégorie.
Après une longue attente, la dernière course a débuté cet après-midi au large de Sorrente pour la flotte IMA Maxi Europeans. Ci-dessous : Shirlaf, âgé de 48 ans, était toujours deuxième au classement général ce matin. Photos : IMA/Studio Borlenghi
Une performance remarquable de la semaine a été celle des héros locaux de Giuseppe Puttini sur le Swan 65 Shirlaf. Après avoir remporté la Regata dei Tre Golfi, le ketch de 48 ans était en tête du championnat d’Europe IMA Maxi jusqu’à hier matin. Alors que les grands maxis modernes commençaient à briller, Shirlaf a terminé les Européens à une honorable sixième place au classement général, remportant sa catégorie avec seulement deux points d’avance sur les résultats généraux de la Mylius 18E35 de Vincenzo Addessi et du Wally 60 Wallyño du président de l’IMA, Benoît de Froidmont.
« Nous sommes très heureux de la régate », a déclaré le tacticien de Shirlaf, Gabriele Bruni. « Nous savions que gagner la course de longue distance nous donnerait un peu d’avance. Nous avons essayé de consolider cela. Shirlaf a du mal dans les petits airs, mais aujourd’hui nous avons fait du bon travail. Nous avons gagné notre classe, donc nous sommes vraiment heureux.” Puttini fait campagne avec Shirlaf depuis près de 20 ans avec un équipage amateur principalement local et au cours de cette période, il l’a régulièrement modernisé avec un bout-dehors, des voiles modernes, etc.
Benoît de Froidmont a déclaré à propos de sa semaine : “Nous nous sommes améliorés progressivement au cours de la semaine. Nous avons un nouvel équipage et il est toujours difficile de les mettre à niveau. Wallyño est un bateau à vent léger et au cours des deux derniers jours, nous avons été beaucoup plus performants.
Au nom de l’International Maxi Association, le secrétaire général Andrew McIrvine a commenté : « Nous avons eu une semaine fantastique avec un excellent mélange de conditions et presque pas de pluie. Félicitations au vice-président de l’IMA, Hap Fauth, et à l’équipe de Bella Mente – ce sont de dignes gagnants. Je tiens à remercier les supporters de l’événement, Rolex et Loro Piana, ainsi que le CRVI, le comité de course, le jury et les organisateurs qui ont fait un superbe travail cette semaine.
Mini. Marie Gendron remporte la Mini en Mai 2024
Le suspense a été haletant jusqu’au bout des 450 milles du parcours de la Mini en Mai 2024, organisée par la Société Nautique de La Trinité-sur-Mer (SNT). Une bataille au coude à coude a eu lieu entre Marie Gendron (1050 – Léa Nature) et Romain Van Enis (969 – BE Sailing). C’est au large de Houat, à quelques encablures de l’arrivée, que Marie prend le leadership et coupe la ligne en premier, quelques minutes seulement avant son concurrent direct. Marie remporte ainsi laMini en Mai 2024 et monte par la même occasion sur la première marche du podium Proto. Elle est la première femme à s’adjuger la victoire sur cette course réputée pour son parcours exigeant. La troisième place revient à Alexandre Demange (1048 DMG Mori Sailing Academy 2).
Marie Gendron : “C’était génial ! Nous avons eu un terrain de jeu fantastique, les conditions étaient variées et le plateau super relevé avec des coureurs très compétents. Nous avons été un bon groupe dès le début de la course, c’est dommage que Thaïs et Julien aient du nous quitter prématurément. Ça n’a été que du plaisir ! Nous nous sommes livrés une bataille avec Romain où on finit tous les deux, mais ça n’était pas gagné pour savoir qui allait couper la ligne en premier. Nous n’avons pas arrêté de nous croiser, c’était du match race au large, ce qui a rendu la régate intense. Sept minutes d’écart après trois jours de mer, c’est la preuve de l’intensité du rythme. Je ne me suis pas changée, je n’ai pas dormi et heureusement que mon sac de nourriture n’était pas loin, je pense que sinon, je n’aurais pas mangé. Le vent était oscillant en force et en direction, il fallait être tout le temps dessus. Je suis contente de mettre deux foilers derrière, comme quoi il ne suffit pas d’aller vite, la stratégie et la tactique comptent énormément. Je suis heureuse de remporter cette victoire et d’être, avec Irina Gracheva, une des deux femmes à remporter une course en Mini 6.50. Maintenant je vais me reposer puis j’enchaînerai sur les autres courses du Championnat de France 2024. Je travaille en ce moment sur un projet Class40, c’est mon objectif pour les années à venir”.
Scénario identique du côté des Séries, la victoire d‘Amaury Guérin (996 – Groupe Satov) se sera jouée après une lutte palpitante face à Paul Cousin (981 – AFP Groupe Biocombustibles). Un peu plus de six minutes séparent les deux concurrents sur la ligne d’arrivée, arrivés en 6e et 7e positions au scratch. En troisième place, on retrouve William Ollivier (979 – Expérience Immobilier).
Podium Proto
Marie Gendron – 1050 Léa Nature – 2j 22h 22′ 12″
Romain Van Enis – 969 BE Sailing – 2j 22h 29′ 15″
Alexandre Demange – 1048 DMG Mori Sailing Academy 2 – 2j 23h 57′ 16″
Podium Série
Amaury Guérin – 996 Groupe Satov – 3j 1h 49′ 10″
Paul Cousin – 981 AFP Groupe Biocombustibles – 3j 1h 55′ 46″
William Ollivier – 979 Expérience Immobilier – 3j 5h 26′ 31″
Source CP
Figaro. Victoire d’Élodie Bonafous et de Corentin Horeau sur le Trophée BPGO
Après 4 jours de course intense et de nombreux changements de leaders, c’est finalement Élodie Bonafous et Corentin Horeau (Queguiner – La Vie en Rose) qui se sont imposés ce jeudi matin sur le Trophée Banque Populaire Grand Ouest terminant 1 minute devant Basile Bourgnon et Tom Laperche (Edenred).
Suspense, suspense… Ce jeudi, la scène se joue en baie de La Forêt, théâtre d’un dénouement qui atteint son paroxysme aux premières lueurs du jour d’un petit matin clair gratifié d’une aube somptueuse. La quiétude apparente, qui se dessine alors que le vent menace de s’évaporer, cache mal l’intensité du final de ce Trophée Banque Populaire Grand Ouest. Cet épilogue est à la hauteur de la régate disputée au fil de 13 îles du Ponant qui a vu les duos de tête, imperturbables animateurs de la course, se disputer les honneurs de bout en bout.
Vigie de la course, Jean Coadou, président du comité de course, est à poste, jumelles en main, à la Société des Régates de Concarneau pour juger ces arrivées ultra serrées. Si un trio de bateaux se détache et progresse tout doucement au près dans un filet d’air de 5-6 nœuds, l’ordre du tiercé gagnant reste incertain.
Il est 07h02, quand Quéguiner-La Vie en Rose s’offre la primeur de la ligne d’arrivée mouillée sous haute tension. Élodie Bonafous et Corentin Horeau n’ont pas flanché, ultra concentrés jusqu’aux derniers mètres ; ils sont parvenus à contenir les assauts incessants du tandem d’Endered, leur plus fidèle et coriace poursuivant après 4 jours et 18 heures de course. Une minute et huit secondes plus tard, Basile Bourgnon et Tom Laperche en finissent à leur tour avec cette régate côtière de haute volée. En troisième position, une poignée de minutes derrière, c’est au tour de Victor Le Pape et Yann Eliés de venir à bout de la course après une dernière nuit où le flair et l’expérience du triple vainqueur de la Solitaire du Figaro ont fait merveille pour se hisser sur ce podium dont chaque place s’est méritée à coup d’une combativité à toute épreuve.
Au final, on retient que le duo de vainqueur, le plus constant en première ligne des classements (68 fois en tête sur 137 classements intermédiaires) décroche une magnifique victoire qui porte l’éclat du duel qui l’a opposé à la paire d’Edenred. Avec un troisième bateau qui se hisse sur le podium sur la fin, on constate que le tiercé gagnant du Trophée Banque Populaire Grand Ouest 2024 a la particularité de réunir trois vainqueurs de la grande épreuve estivale venus accompagner, en double, les talents du moment sur le circuit Figaro Beneteau, qui n’a pas son pareil pour donner lieu à des compétitions d’un niveau d’exigence jamais démenti. À l’heure de l’écriture de ces lignes, les arrivées s’enchaînent à un rythme infernal avec huit bateaux à bon port en moins de 30 minutes ; et des duos de marins qui débarquent sur les quais de Concarneau exténués de fatigue, mais comblés par cette grande régate côtière disputée dans des conditions de vents médium leur offrant un magnifique moment de sport au fil des îles…
Les réactions au ponton
Quéguiner – La Vie en Rose
Élodie Bonafous : « Je pense que cela fait 24 heures qu’on est en stress complet et qu’on regarde le bateau rouge nous coller. On a fait toute la course ensemble. Derrière, c’était hyper serré. Dans la baie, cela a commencé à mollir et on a commencé à monter encore plus en pression. Le passage de la ligne a été un gros, gros soulagement. »
Corentin Horeau : « C’était une course hyper compliquée sur un super parcours. Le tour là-haut dans les Côtes d’Armor, on n’y va pas souvent, c’était magnifique, même si c’était aussi très, très technique. Elle était dure, dure celle-là, mais on vient pour ça. Je me dis que cette année, j’ai des bonnes stats, et que je vais peut-être refaire la Solitaire finalement (rires)… On était à vue tout le temps, surtout depuis 48 heures avec Edenred. Un coup, ils reviennent, un coup on repart, etc. On pensait qu’on avait super bien navigué cette nuit pour les re-distancer et disposer d’un petit matelas de 0,5 mille qui va bien. Mais finalement, à la dernière marque, c’était hyper tendu, ils sont revenus à 0,01 mille. C’est stressant, mais cela fait partie du jeu. Bravo à eux, et bravo à Victor et Yann, qui ont fait aussi des bons petits coups. »
Edenred
Basile Bourgnon : « Ça fait presque 800 milles qu’on se bat pour essayer d’être en tête et se maintenir. Le niveau est incroyable, ça prouve à quel point c’est compliqué. Élodie et Corentin ont très bien fait. On y a cru jusqu’au dernier moment, mais ils ont très bien su gérer leur position. Nous on a contrôlé derrière parce que ça revenait très fort, je pense qu’on a bien navigué, on était dans le bon paquet. La flotte est bien dispatchée et une deuxième place, ce n’est pas si mal pour avoir appris tant de choses avec Tom (…) Il m’apporté beaucoup de choses pour la suite en solitaire.
En double, c’est presque pire qu’en solitaire car on pousse la machine à 100% tout le temps, alors qu’en solitaire on est plutôt à 80-90%. Et puis ce parcours où on fait des zigzags entre les îles, donc il y a toujours des phénomènes de courant, des choses qui peuvent se passer, et la course l’a prouvé. La moindre erreur est fatale. On n’a pas trop dormi la nuit dernière. On s’est dit qu’on allait essayer de faire des siestes mais, dès qu’on s’allongeait, l’autre nous appelait parce qu’il fallait manœuvrer. Finalement le sommeil a été un échec sur la dernière journée, ça fait un moment qu’on n’a pas fait une bonne vraie sieste. »
Tom Laperche : « Beaucoup de plaisir avec Basile durant ces 5 jours ensemble ! Je suis hyper content d’avoir navigué sur ce Figaro Edenred avec Basile que j’ai remercié tout de suite après l’arrivée pour cette proposition. Retrouver la Classe Figaro après 2 ans, c’est toujours aussi intense. »
Région Bretagne – CMB Espoir
Victor Le Pape : « Hyper heureux de terminer cette épreuve qui était juste magnifique, on se l’est dit hier soir en passant Hoëdic et Houat que c’était juste dingue d’avoir réussi à faire un parcours comme ça, et très content d’avoir fait cette place, ce podium avec Yann. J’ai appris énormément, on a beaucoup échangé, on s’est marré aussi ! Un beau partage d’expérience (…) Premier podium en Figaro, je continue sur une belle lancée de début de saison… »
Yann Eliès : « Tonton Yann, il ne pourrait plus faire de Figaro sans son Vico, roi de la pomme de terre (rires !) C’est vrai que c’est dur. Ces bateaux sont super exigeants. J’avais encore un doute et me demandais si un jour je referais la Solitaire du Figaro… Et la réponse est non ! Donc, c’est bien de revenir de temps en temps faire un petit tour, pour être sûr (…) Je suis super content du partage d’expérience parce qu’on avait un objectif de travail qui était de tenter une option de l’assumer jusqu’au bout. Et puis, je pense que pour Victor, pour la Solitaire, pour la suite c’est important. Si tu veux gagner la Solitaire, ce n’est pas en faisant à toi, à moi, des tout petits bords. Je pense qu’il faut aller la chercher et ça se travaille, ce n’est pas inné. »
1 – Queguiner – La Vie en Rose
Arrivée : 23/05/2024 07 : 02 : 10 FR
2 – Edenred
Arrivée : 23/05/2024 07 : 03 : 18 FR
3 – Région Bretagne – CMB Espoir
Arrivée : 23/05/2024 07 : 05 : 06 FR
4 – Région Normandie
Arrivée : 23/05/2024 07 : 10 : 03 FR
5 – Région Bretagne – CMB Performance
Arrivée : 23/05/2024 07 : 10 : 52 FR
6 – Demain
Arrivée : 23/05/2024 07 : 17 : 20 FR
7 – Smurfit Kappa – Kingspan
Arrivée : 23/05/2024 07 : 21 : 21 FR
8 – Centre Excellence Voile – Secours Populaire 17
Arrivée : 23/05/2024 07 : 30 : 05 FR
9 – Skipper MACIF
Arrivée : 23/05/2024 07 : 47 : 14 FR
10 – Wings Of The Ocean
Arrivée : 23/05/2024 07 : 51 : 48 FR
IRC. Du surf à 22 noeuds sur la Paprec 600 Saint-Tropez, la course au large en Méditerranée !
La « PAPREC 600 Saint-Tropez », la course au large en Méditerranée est partie ce lundi 20 mai 2024 à midi de Saint-Tropez. Parmi les engagés, huit Class40 en double et 22 IRC.
Après une superbe première partie ventée notamment dans les Bouches de Bonifacio où les pointes de vitesse ont régalé les concurrents avec de beaux surfs, les équipages se dirigent actuellement vers les côtes italiennes du côté des îles de la Toscane… La flotte des Class 40 se livre une belle bataille et se positionnent en tête du peloton avec également Jean-Pierre Dick sur son JP54 (groupe des duos). Du côté équipages, ALBATOR demeure pour le moment en tête en temps réel…..
Ce lundi 20 mai 2024 à midi, accompagné par un bon vent d’est de 16 à 18 nœuds et d’une houle avec des creux de près de deux mètres, trente voiliers dont huit Class40 en double, quatorze coureurs en double et huit en équipage se sont élancés de Saint-Tropez pour la fameuse course au large sans escale en Méditerranée, la « PAPREC 600 Saint-Tropez ».
La veille, dimanche 19 mai, lors du briefing des skippers à la Société Nautique de Saint-Tropez, le comité de course présidé par Georges Korhel a rappelé toutes les règles de course au large et les consignes aux concurrents.
Le parcours de 600 Nautiques au départ de St-Tropez emmène les participants en direction des plus belles côtes corses et italiennes ; les bouches de Bonifacio, l’île de Giannutri, l’île de Gorgona, l’île de Pianosa, le passage de la Giraglia, l’île de la Vaquette avant de regagner Saint-Tropez.
Si le vent perdure, les premiers concurrents pourraient rejoindre la ligne d’arrivée à Saint-Tropez d’ici jeudi 23 mai surtout pour les plus rapides comme les huit Class40, le JP54 avec le parrain de l’épreuve 2024, Jean-Pierre Dick, etc.
Les ténors du large et des courses en IRC en lice :
En lice, pas moins de huit Class 40 pour un parcours de 600 Nautiques en duo ;
Sur le Class40 JEANNE, le navigateur Kito de Pavant qui a participé depuis 2021 a entraîné avec lui ses adversaires, ALTAIR avec Benoit GARIBAL, CENTRAKOR avec Mikael Mergui, PHENIX avec Anthony Streicher, PRENDRE LA MER AGIR POUR LA FORET avec Matthieu Claveau, SOTRAPLANT TRS avec Matthieu Foulquier Gazagnes, TEATA avec Edgard Vincens et TYROLIT avec Matteo Sericano.
Dans le groupe IRC en double, nous retrouverons en lice 14 équipages : ALLEGRIA avec Laurent Schmitt et Alessandro Buiatti, BLUE007 avec Michel Sastre et Arnaud Vuillemin, CHAAC avec Emmanuel Unguran et Nicolas Peyron, COCO avec Frédéric Ponsenard et Paolo Manganelli, FURTIF avec Gérard Guilluy et Philippe Postel, HPLUS avec Laurent Buissart et Matthieur Margous, K’MENA avec Eric Muller et Adrien Baumelle, MARCHER SUR L’EAU avec Thomas Filleux et Florian Demaimay, NABLA avec Emeric de Vigan et Pierre Yves Lambert, NOTRE MEDITERRANNEE VILLE DE NICE avec Jean-Pierre Dick et Fabien Biron, RAGING BEE avec Jean-Luc Hamon et Patrick Rouvier, et deux équipes en duo familial ; SAKIFO avec Luca et Philippe Mao, WALILI avec Richard et Marius Delpeut.
Du côté des équipages, huit voiliers entrent dans la course avec le redoutable ALBATOR de Philippe Frantz, CHANAPAN IV avec Gilles Caminade, GIOGIO avec Philippe Mariani, LEU avec Thierry Deseine, MOOGLI et son équipage 100% feminin avec Caroline Petit, STERGANN avec François Louis Guizouarn, STOERTEBEKER avec Christian Heermann et XANTUS avec Bastien de Brouwer.
En Class40 Kito de Pavant à bord de Jeanne, compte bien défendre sa place de leader depuis 2022 dans sa catégorie. En lice notamment, quinze voiliers qui courront en double et huit en équipages. Jean-Pierre Dick, le parrain de cette édition 2024 y participe pour la première fois et en duo à bord de son JP54, Notre Méditerranée – Ville de Nice. Comme le nom de l’épreuve l’indique, il s’agit d’un parcours de 600 nautiques sans escale au départ de Saint-Tropez en direction des plus belles côtes corses et italiennes ; les bouches de Bonifacio, l’île de Giannutri, l’île de Gorgona, l’île de Pianosa, le passage de la Giraglia, l’île de la Vaquette avant de regagner Saint-Tropez.
Une épreuve idéale pour les amateurs et professionnels du large et des courses en IRC qui participent pour la plupart à d’autres grandes épreuves comme le Vendée Globe, la Transquadra, le Figaro, la Route du Rhum, la Cap Martinique, les grandes courses méditerranéennes, etc. A l’image de Louis Burton, Alexia Barrier, Lionel Péan, Clément Giraud, Sebastien, Hugues et Jean-Guillem Destremau, Adrien et Robin Follin, Kito de Pavant, Mikael Mergui, Mathieu Claveau et tant d’autres qui ont participé à cette course au large organisée par la Société Nautique de Saint-Tropez depuis 2010…
A noter que cette épreuve compte pour le Championnat IRC de Méditerranée du Yacht Club de France et fait également partie du circuit du Trophée Méditerranée Class40.
Une belle course que l’on peut suivre en direct sur le lien https://carto.oceantracking.fr/paprec600/carto(également en ligne sur le site de la Société Nautique de Saint-Tropez.
Ce qu’ils en disent :
Jean-Pierre Dick, Parrain de l’édition 2024 et concurrent sur NOTRE MÉDITERRANÉE-VILLE DE NICE :
« Je suis ravi de participer à cette course au large. Paprec m’a proposé d’être le parrain de l’édition 2024. C’est un honneur et une fierté car Paprec m’a accompagné depuis de nombreuses années lors de mes tours du monde et pas mal de victoires ! Après les Transatlantiques, je reviens à la base, à mes racines étant originaire de Nice : la Méditerranée d’où le nom de mon bateau ! J’adore le golfe de Saint-Tropez que j’ai pratiqué à de multiples reprises.
L’objectif est donc de participer en double ou en équipages aux épreuve IRC et aux grandes classiques méditerranéennes comme la Paprec 600 Saint-Tropez ou encore la Giraglia, la Middle sea Race ou les Voiles de Saint-Tropez, le Tour de Corse….
Pour la Paprec 600 Saint-Tropez 2024, je naviguerai en duo avec Fabien Biron sur le plan Verdier – JP54 « Méditerranée – Ville de Nice », peut-être le voilier le plus grand de la flotte (54 (mètres) pieds ). Mais il y a aussi pas mal de concurrents sérieux avec notamment la Class40 qui naviguent en duo… »
Palmarès de Jean-Pierre Dick en résumé : 10 victoires océaniques dont 4 Transat Jacques Vabre, 2 Barcelona World Race, 1 Route du Rhum (Rhum Mono). Marin de l’année 2011, 4 participations au Vendée Globe dont 2 places de 4 éme, etc.
MERGUI Mikael – CENTRAKOR (Class 40- duo)
La Paprec 600 est une très belle régate en Méditerranée, le parcours est technique et il y a un très joli plateau en Class40.
Le Class 40 Centrakor reste en Méditerranée en 2024, on a à cœur de développer et promouvoir la course au large chez nous, nous avons un magnifique terrain de jeu et il faut le faire savoir ! Le Trophée Méditerranée class40 est l’objectif de l’année, et pour pimenter le tout, nous allons essayer de faire tomber quelques records (The Run, Record de Méditerranée.). Il y a 2 ans, c’était ma première course en solitaire sur le Class40 Centrakor… Évidemment quand on termine la construction d’un bateau, on court après le temps… Je suis parti avec un réchaud tout neuf, et de la nourriture appertisée, je n’ai hélas pas vérifié la compatibilité entre mon réchaud et la bouteille de gaz. J’ai payé mon erreur, en mangeant froid (et peu cuit…) pendant toute la course. Ça reste tout de même un souvenir amusant, et j’ai tiré une bonne leçon, je teste tout avant de partir ! Pour cette année, le jetboil fonctionne à merveille, j’ai à coeur de faire aussi bien (voir mieux) qu’il y a 2ans.
Kito de Pavant – JEANNE (Class 40- duo)
« J’ai vendu mon Class40, le FRA 142 (nouveau nom : Phenix), qui courra la Paprec 600 avec son nouveau propriétaire. Du coup, je récupère le bateau de Laurent Camprubi, Jeanne, FRA 179, un scow sur plan Etienne Bertrand pour défendre mes 2 titres précédents en class40 sur cette Paprec 600 (2022, en solo, 2023, en double avec Sandrine Revil)
Cette année, je courrai avec Sam Buissart, un habitué des courses IRC, notamment à bord de Tonnerre de Glenn »
Mathieu Claveau – PRENDRE LA MER, AGIR POUR LAFORET (Class 40- duo)
“J’adore le parcours de la Paprec 600 avec notamment le tour de la Corse puis les îles italiennes. Cela me rappelle mes débuts en courses au large ! C’est un parcours exigeant avec de nombreux rebondissements, ce qui se prête bien à mon bateau Vintage.
Lors de la Paprec 600, je serai avec Romain Vidal que j’ai connu l y a 15 ans sur les circuit Mini 6.50. Pour autant, nous avons finalement assez peu navigué ensemble, mais je n’ai aucun doute sur notre entente à bord !
L’objectif de ma saison 2024 est de m’entraîner pour les prochaines échéances des deux prochaines années avec la Transat Jacques Vabre et la Route du Rhum.
Avec “Prendre la mer, Agir pour la Forêt” on aime bien la pétole… et les rebondissements !
Matteo Sericano TYROLIT (Class 40- duo)
La Paprec 600 est vraiment une belle course tout au long d’un parcours compliqué et très suggestif, quand nous nous sommes informés sur la date de cette épreuve selon notre calendrier, nous n’avons eu aucun doute, nous voulions le faire ! et nous sommes impatients de partir ! Notre programme de régates 2024 est très intense, nous courrons toutes les régates du circuit Classe 40 méditerranéen avec l’objectif d’essayer de le gagner et en plus nous participerons également à d’autres régates en Italie
Luca et moi sommes tous les deux très jeunes et nous rêvons de pouvoir construire un jour notre propre nouveau class 40. Nous avons tous deux fait deux mini-transats. Luca est le gagnant de la dernière édition et je suis le champion du monde double mixte offshore.
Laurent Schmitt – ALLEGRIA – en double
La Paprec 600 est une course mythique en Méditerranée, et nous sommes très heureux de pouvoir y participer, en double. Il y a déjà de nombreuses années nous avons participé à plusieurs éditions de la Corsica per Due – qui n’existe plus – et nous souhaitions – avec mon ami Alessandro – renouer avec cette tradition de parcours longs en double. Notre bateau n’est pas très compétitif vs de nombreux autres engagés, mais pour nous c’est l’esprit et l’aventure qui comptent.
Laurent Buissart – H PLUS – en double
2ème participation. C’est une magnifique course, qui va devenir une classique en Méditerranée, dans des eaux que nous connaissons très bien. C’est pour nous une régate d’entraînement en vue de notre participation à la Transquadra 2024 en double, un rêve de gosse pour nous de traverser l’atlantique
Notre bateau avec Matthieu est un pogo 30, nommé h plus, et basé à Antibes, nous avons bien préparé le bateau cet hiver pour être au rendez vous
Eric Muller – K’MENA – en double
Adrien et moi faisons la 600 Paprec … essentiellement parce que nous ne l’avons jamais faite ! Le format nous plait, le parcours est intéressant, et 600 milles restent un petit challenge. Nous naviguons surtout pour le plaisir, et pas dans l’objectif de gagner ….. en principe … après, une fois sur l’eau, le démon de la course refait surface, c’est ancré en nous.
Pas d’objectif compétition sinon de faire au mieux sur le moment et gagner, pourquoi pas, si possible.
Thomas Filleux – MILOU – en double
4ème participation pour MILOU. Après une très belle victoire sur l’édition 2023, nous sommes très impatients de prendre le départ de cette nouvelle édition, avec ce beau parcours. A noter, la présence de nombreux équipages doubles cette année, et notamment celle des voiliers de la SRA d’antibes avec qui nous régatons toute l’année !
Emeric de Vigan – NABLA – en double
Nous participons à la Paprec 600 en préparation de la Transquadra, dernier test grandeur nature pour l’énergie, les voiles, la vie à bord…Il s’agira des deux courses principales pour le bateau cette année…
Jean Luc Hamon – RAGING BE – en double
Nous régatons usuellement en équipage sur les courses du championnat IRC méditerranée que nous avons remporté l’an dernier grâce en particulier à nos victoires à la SNIM et à la Massilia inshore. Notre première course en duo est “Au large de Saint Tropez ” en 2021. Nous nous étions inscrits car toutes les courses en équipage étaient annulées en raison du covid. L’accueil l’ambiance nous avaient enthousiasmé et nous avons décidé de faire quelques courses (une ou deux par an) en Duo lorsque le programme équipage le permettait. Pour cette première course nous avons terminé 4éme . En 2022 nous avons gagné la corsica med et en 2023 raging bee termine 3éme à la Quadraduo.
Gilles Caminade – CHENAPAN 4 – en équipage
Ce qui nous a attiré le plus pour faire la PAPREC 600 est la qualité du parcours, ainsi que la date, fin mai, à laquelle nous pouvons avoir du vent.
Cette année, après 3 inshore, SNIM, Massilia et Porquerolles, nous entamons notre saison offshore avec la PAPREC, Palerme Monaco , le Tour de Corse et la Middle Sea Race.
La saison dernière nous avons fini à la première place du classement IRC1 Méditerranée.
Philippe Mariani- GIO GIO – en équipage
Le choix de parcours que la SNST propose est parfait pour nous : une distance de 600 milles plus longue que les 250 que nous avons l’habitude de courir ( Giraglia ou Tour de Corse). La date proposée est également parfaite car nous voulons finir la saison de course fin mai
Caroline Petit – MOOGLI – en équipage
C’est à nouveau une participation en équipage 100% féminin. Une des équipières a fait une étape de l’OGR. La Transquadra m’a donné le goût du large !
Christian Heermann- STOERTEBEKER – en equipage
Ce yacht vient de participer avec succès à la Palmavela (Majorque) (première place dans la course Offshore en ORC0-1) et participera également à la Loro Piana Giraglia. Il a participé plusieurs fois à la Fastnet Race et à de nombreuses autres régates. Ce bateau appartient au club “Hamburgischer Verein Seefahrt” de Hambourg, en Allemagne. Il est normalement navigué par des jeunes âgés de 16 à 24 ans. Néanmoins, cette course sera courue par quelques membres plus âgés du club.
Tour Voile. Un parcours en Mer du Nord et en Manche plus la Belgique !

Le parcours du 45e Tour de France à la voile est connu. Il partira de Dunkerque le 26 juin prochain. Après une étape en Belgique, cette édition 2024 fera la part belle à la Normandie en mettant le cap sur Dieppe, Deauville puis Le Havre, avant de se conclure le 14 juillet en Bretagne Nord, à Saint-Cast Le Guildo.
Ce parcours de haut niveau, en Mer du Nord et en Manche, proposé par Ultim Sailing et dessiné par Yann Eliès, le directeur de course, annonce une quinzaine pleine de défis pour la flotte des Figaro Beneteau 3 !
Dunkerque en entrée
Sacrée mise en bouche pour les concurrents du Tour Voile que de débuter à Dunkerque ! La navigation dans les eaux de la Mer du Nord et de la Manche est ardue, testant même les marins les plus chevronnés. Contrairement aux côtes bretonnes, hérissées de rochers, les bancs de sable de cette région sont mouvants et représentent des pièges redoutables. Les forts courants ajoutent une dimension cruciale à cet ensemble, tout comme le trafic maritime dense.
Jules Delpech à bord de La Réunion, s’enthousiasme de ce futur terrain de jeu : « C’est une opportunité extraordinaire que le Tour Voile nous offre de découvrir le Nord de la France et la Belgique ! Cela change vraiment de nos circuits habituels. Puis, les zones complexes rendront la compétition encore plus intéressante. »
Le lien entre la ville de Dunkerque et le Tour Voile est tout à fait singulier (35 fois ville-étape). Pour Albane Dubois, skipper de Mars’elles Sailing Team, pouvoir prendre le départ dans sa ville natale est un rêve de gosse sur le point de se réaliser. « C’est une émotion particulière de s’élancer de la maison. En 2021, juste avant de partir aux Jeux Olympiques au Japon, je suis venue saluer les copains au départ du Tour Voile. C’est une étape mythique. » Et Yann Eliès d’ajouter : « C’est une terre d’accueil. Ses bassins sont super sympas, car Dunkerque est un ancien port de pêche à la morue. Il y a aussi une grande tradition voile là-bas. »
La Belgique à l’honneur
La Belgique occupera une place de premier plan dans cette nouvelle édition. La première étape de ralliement, dont le départ sera donné le 29 juin, conduira les marins à Blankenberge, station balnéaire bordée d’une plage s’étirant sur près de 3 kilomètres. Une navigation le long de ce plat pays, avant d’entamer, le 2 juillet, la première épreuve de 24 heures offshore, les menant jusqu’à Dieppe.
« Les concurrents devront contourner une vaste zone interdite qui les contraindra à traverser La Manche et à s’aventurer dans le trafic maritime au large. Nous sommes dans un goulet d’étranglement avec l’un des plus gros trafics au monde à cet endroit-là, confie Yann Eliès. Nous les cantonnerons au Nord de la France, ils repasseront donc vers Dunkerque, Calais… avant d’arriver en Normandie. »
Là, ils seront conduits à tirer des bords le long de cette côte de craie afin d’atteindre Dieppe. « Une côte sympa. Mais par temps venteux, la mer n’est pas facile, car les vagues sont très courtes », souligne le directeur de course.
Entre chaque épreuve de ralliement, des parcours côtiers et construits viendront nourrir la compétition. « Je viens du large, je suis donc vraiment typée offshore, souligne Estelle Greck, à bord de Auray Quiberon by Orlabay. Je me suis engagée dans ce projet, car je dois progresser sur les parcours inshore. »
Des étapes de ralliement de 24 heures
À chaque étape de ralliement, les concurrents s’embarqueront pour 24 heures de navigation. Ils quitteront « la ville aux quatre ports » le 5 juillet pour Deauville et son port à marée ; l’occasion pour le Tour Voile de saluer le passage de flamme devant la ligne de départ.
« Selon les conditions météos, nous tenterons de leur faire traverser La Manche jusqu’à l’île de Wight, détaille Yann Eliès. Et si cela n’est pas possible, nous essaierons lors de l’étape entre Deauville et Le Havre. »
Le Havre, ville chère aux marins, aujourd’hui inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, accueillera, après Deauville, la caravane du Tour du 9 au 11 juillet, avant que celle-ci ne rejoigne Saint-Cast Le Guildo.
Mais avant de connaître le podium final, les jeunes marins devront affronter les passages du Raz de Barfleur et du Raz Blanchard, comptant parmi les endroits les plus engagés en termes de courants, les obligeant à faire de la navigation rase cailloux. « Nous connaissons un peu ces coins-là, c’est très intéressant techniquement ; et si tu arrives à passer au bon moment de la marée, tu peux prendre une avance considérable. En revanche, une mauvaise gestion peut aussi te coûter cher », relate Estelle Greck.
Cette dernière étape est elle aussi emblématique et caractéristique du Tour Voile, selon le directeur de course. « C’est comme ça que je l’ai connu dans les années 2000.. Ça sera du rase-côte, des cailloux, du courant, du mélodrame et du suspense, plaisante-t-il. Et puis Saint-Cast Le Guildo, ce sont aussi des navigations vers le Cap Fréhel, cap mythique du départ de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe. »
Cette saison encore, les coureurs seront confrontés à une grande diversité de situations de navigation et de formats de course. Les bons coups comme les erreurs auront un impact direct sur le classement. Une compétition toujours ancrée dans la transmission intergénérationnelle et la préparation de l’avenir. « Je suis convaincu que ceux qui remporteront le Tour Voile seront les grands marins de demain, se réjouit Yann Eliès. Ce sont ceux que nous verrons au départ des prochaines Route du Rhum ou du Vendée Globe. »
















