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Jérémie Beyou envoie du lourd

Physical training and sailing for Jeremie Beyou and Philippe Legros on the Imoca Maitre Coq prior to the Transat Jacques Vabre off Lorient on august 31, 2015 - Photo Vincent Curutchet / DPPI / Maitre Coq

Pour Jérémie Beyou, rescapé chanceux de la flotte : “Ça envoie du lourd, le bateau est à 17-20 nds en permanence avec les foils. Le beau temps est revenu.”


Jeremie Beyou par CourseAuLarge

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En route vers la dépression et surprises à la fin…

Josse
DR

Partie dimanche soir (heure française) de Big Apple, la flotte de la Transat New York – Vendée a connu des premières heures de course difficiles. En effet, si les conditions météorologiques de ce début de transat se sont montrées plutôt clémentes, c’est sous l’eau que quelques rêves se sont brisés.

Hier, cinq concurrents sur les quatorze en lice ont dû faire demi-tour et trouver refuge à Newport, majoritairement pour des avaries suite à des collisions avec un OFNI (Objet Flottant Non Identifié). À cette heure, seul St Michel-Virbac a repris la mer tandis qu’Armel Le Cléac’h signifiait son abandon en milieu d’après-midi. À la barre d’Edmond de Rothschild, Sébastien Josse a également eu son lot mais sans dommage pour le dernier-né des Gitana. L’Imoca60 armé par le Baron Benjamin de Rothschild est dans le match, en tête de flotte dès les tous premiers milles de course. Il occupe, au classement de 16h, la 3e place provisoire d’une flotte menée par le britannique Alex Thomson. Plus rapide ces dernières heures, le skipper d’Hugo Boss ouvre la voie vers la première dépression de cette transat à destination des Sables d’Olonne.

Quitter New York n’est jamais simple. Le trafic, les courants, la brume, les zones poissonneuses et donc de pêche, comme les icebergs un peu plus au nord, mettent une tension palpable chez ceux qui s’élancent en solitaire. Heureusement, la météo est restée douce depuis dimanche : « Nous avons passé une première nuit plutôt bonne avec une mer plate mais peu de visibilité car il y avait beaucoup de brouillard, » décrivait Sébastien Josse, lundi à la vacation de la mi-journée. « Nous avançons gentiment, puis on va enchaîner les phases de transitions météo. Il va y avoir des petites manœuvres à faire, surtout des changements de voiles à effectuer dans le bon timing. »

En revanche, ce mardi matin n’avait pas la même saveur pour le skipper : « Je n’ai pas eu la malchance de mes concurrents qui ont dû faire demi-tour. J’ai eu aussi mon lot de rencontres aquatiques et notamment un gros poisson – un requin je pense – qui est venu s’entourer autour de la quille. J’ai dû faire une marche arrière pour m’en dégager. Pour le reste, les safrans ont joué leur rôle de fusibles mais c’est certain qu’il y avait beaucoup de choses sur notre route ! »

Malgré tout, le navigateur a réussi à assurer quelques fondamentaux : « Le rythme est comme je l’imaginais . On ne s’embête jamais sur ces bateaux ! J’ai quand même réussi à bien me reposer la nuit dernière, malgré quelques manœuvres dans un vent assez irrégulier. J’ai entre 20 et 25 nœuds actuellement, le vent a adonné (plus favorable) et cela devrait rester ainsi une vingtaine d’heures. Nous allons chercher ensuite le point d’empannage pour nous approcher de la dépression. »

Basses pressions droit devant
La trajectoire sur la carte est rectiligne, une belle ligne droite, plein Est, cap vers l’Europe, mais le jeu va se compliquer ces jours-ci. Une dépression, large comme trois fois la France, s’étend sur la route. « D’ici 24 heures, nous devrions être dans le vif du sujet avec l’empannage pour partir bâbord amure pendant environ deux jours, » poursuit-il. « Une dépression secondaire vient retrouver la dépression principale. Celle-là semble se creuser et, pour l’instant, les fichiers annoncent 35-40 nœuds avec une mer assez forte. Mais la force dépendra vraiment de notre timing d’arrivée. Plus on y arrive vite et mieux c’est ! »
Même si la météo et la bataille avec Hugo Boss, Maître Coq et PRB incitent à pousser la machine, le skipper entend garder la tête froide : « Alex (Thomson, ndlr) et Jérémie (Beyou, ndlr) ont attaqué fort depuis hier et l’avance d’Alex n’est pas étonnante. De mon côté, je me concentre d’abord sur la dépression qui nous attend. Il ne faut pas se précipiter car celui qui sortira de cette dépression avec un bateau en parfait état aura déjà de belles cartes en main. D’autant que l’arrivée dans le golfe de Gascogne s’est compliquée depuis notre départ. Les derniers milles ne seront pas simple et promettent de « belles » surprises.»
Qui va piano va sano e va lontano, cette expression bien connue représente parfaitement aujourd’hui l’état d’esprit dans lequel le skipper d’Edmond de Rothschild souhaite mener sa course. Même si, dans le cas de Sébastien Josse, qui depuis le départ a parcouru plus de 700 milles sur le fond à une vitesse de 16,6 nœuds, le terme « doucement » n’est pas complètement approprié.

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Jean-Pierre Dick sur StMichel-Virbac est reparti

Après une escale technique de 6h à Newport, StMichel-Virbac a quitté le ponton à 14h15 (heure française) et repart en course sur la New-York-Vendée.

L’équipe technique a retiré la partie extérieure du foil et bouché l’entrée du puit de foil. La crainte de Jean-Pierre était que cette partie se détache et engendre des dégâts collatéraux, notamment sur l’outrigger (pièce en carbone maintenant le mât latéralement) : « la cause potentielle de sur-accident a été enlevée. Je ne voulais pas traverser l’Atlantique avec une pièce très abimée qui pouvait engendrer d’autres problèmes, beaucoup plus graves », précise Jean-Pierre Dick.

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« C’est désormais une nouvelle course qui commence avec un seul foil et moins de ‘chevaux sous le capot’. Je vais avoir des vents faibles dans le nez pour repartir. Je vais tirer des bords pour éviter la zone des glaces et ensuite je mettrai le cap vers les Sables d’Olonne. L’important est de ne pas abandonner et de terminer cette course préparatoire au Vendée Globe » souligne JP.

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Vincent Riou sur PRB tape un OFNI

IMOCA 60' PRB - Skipper : Vincent RIOU - Vendée Globe 2016-17 - Au large de Belle-Ile le 28/03/2016

Quel bateau n’a pas touché quelque chose sur la route entre New York et la Vendée ? C’est la question que l’on peut se poser moins de 48 heures après le départ. Alors que 5 bateaux sont toujours en escale à Newport pour réparer les dégâts consécutifs aux différents chocs d’hier (Banque Populaire, Groupe Queguiner, Safran, Saint-Michel Virbac, No Way Back), Vincent Riou explique que lui aussi a touché un OFNI dans la nuit.

« J’avançais assez vite cette nuit quand j’ai tapé quelque chose. Mon safran s’est relevé. Je n’ai rien remarqué d’anormal sur le moment. Mais j’ai vu ce matin que j’avais en fait une petite voie d’eau dans le bateau » raconte Vincent. C’est le cache ligne d’arbre d’hélice (support fixé à la coque) qui a été touché. Une fissure s’est formée à cet endroit. Vincent poursuit sa route vers Les Sables d’Olonne et devrait mettre en place rapidement une solution pour colmater cette brèche par laquelle l’eau rentre en petite quantité. Ni le bateau, ni Vincent ne sont en danger. « Pour l’instant, j’arrive à vider l’eau mais je ne peux pas le faire en permanence. Surtout, je tiens à protéger mon moteur. Je réfléchis à une solution durable pour la suite de la course » précise le skipper de PRB.

Même s’il a dû légèrement réduire sa vitesse en attendant de trouver une solution fiable, Vincent reste au contact du groupe de tête. Hugo Boss lui a ravi le leadership dans la nuit. Alex Thomson affiche depuis ce matin de très belles moyennes et impose son rythme élevé en tête de la course. Il ne cesse de creuser l’écart avec ses adversaires. C’est Jérémie Beyou qui occupe la deuxième place du classement de 15h30. Il est à 24,1 milles du leader et devance Sébastien Josse d’un petit milles. PRB se trouve à 34,6 milles d’Alex Thomson. « Juste après mon choc cette nuit, j’ai vu Edmond de Rothschild passer sous mon vent et Maitre Coq m’a aussi dépassé » constate le solitaire qui s’attendait hier soir à ce que les foilers allongent la foulée dans les conditions de sud ouest soutenu.

Pour Vincent l’essentiel est bien de rester dans ce groupe et de maitriser sa voie d’eau avant de gérer d’ici 36 heures une dépression assez creuse située dans le sud est de la zone d’exclusion des glaces. « Les routes optimales nous font passer dans la dépression. Mais les vents annoncés dépassent les 40 nœuds. C’est le prochain passage à négocier. Il va bien falloir se positionner. C’est aussi là-dessus que l’on se penche en ce moment » prévoit le skipper de PRB.

*Objet Flottant Non Identifié

Classement à 15h30 HF :
1 – Alex Thomson (Hugo Boss) à 2 450,4 milles
2 – Jérémie Beyou (Maitre Coq) à 24,1 milles
3 – Sébastien Josse (Edmond de Rothschild) à 25,1 milles
4 – Vincent Riou (PRB) à 34,6 milles de l’arrivée
5 – Paul Meilhat (SMA) à 58,5 milles

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Armel Le Cléac’h contraint à l’abandon

Suite au choc survenu hier vers 12h (HF) avec un cétacé, Armel Le Cléac’h, à bord du Mono Banque Populaire VIII, avait pris la décision de se dérouter vers Newport pour rejoindre son équipe technique et constater les dommages subis suite à l’avarie. Arrivé hier en fin d’après-midi (heure locale) à la Goat Island Newport Marina, Armel et son Team ont analysé la situation. Par mesure de sécurité mais également de performance, la décision a été prise d’annoncer son abandon à l’organisation de la course New-York – Vendée.
Armel, récent vainqueur de The Transat, est évidement déçu mais ne perd pas à l’esprit que l’objectif ultime de sa saison reste le Vendée Globe et que cela ne remet rien en cause:  « Le foil n’est pas réutilisable dans son état actuel ni le puits qui nécessite des réparations plus poussées. Pour pouvoir reprendre la mer dans un délai raisonnable, nous allons condamner le puits de foil.

Nous espérons repartir mercredi dans la journée. Il est préférable d’abandonner la course car nous ne serons plus performants en tribord amure soit une grande partie de la traversée avec la météo actuelle. De plus, repartir mercredi nous positionnerait à plus de 1000 milles des premiers dans une météo beaucoup moins favorable.

Le retour en équipage réduit avec deux personnes du Team Banque Populaire pour m’accompagner va nous permettre de travailler sur plusieurs points techniques dans les conditions réelles. Cela sera aussi enrichissant en retour d’expérience et de fiabilité du bateau.

Nous restons dans le timing de préparation du Vendée Globe en ralliant Lorient dès la semaine prochaine ».

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Lionel Péan s’insurge contre l’IRC… qui lui répond

Lionel Péan a écrit une lettre ouverte sur sa page Facebook. Apres avoir réduit la voilure de son VOR 70 SFS II de 17% sur le total Génois et Grand Voile (soit 354,45 au lieu de 429,98m2), il s’indigne que l’IRC lui ai assigné le même handicap et qu’il n’ait pas reçu de réponse. L’UNCL a publié un communiqué pour se saisir du dossier. Nous publions ci-dessous, le communiqué de l’UNCL ainsi que la lettre de Lionel Péan.

Communiqué de l’UNCL
Le Comité d’Éthique du Centre de Calcul IRC de l’UNCL se saisit du dossier SFS | UNCL
Lionel Péan actuellement engagé sur le circuit IRC méditerranéen a fait savoir via les réseaux sociaux son mécontentement suite à l’évolution du TCC du bateau SFS consécutif à une modification des voiles déclarées à la jauge. Suite à cette réaction et conformément à la gouvernance PROP-IRC, Bernard Cordeau, Président de PROP-IRC a souhaité autosaisir le Comité d’Éthique du Centre de Calcul IRC UNCL pour apporter une réponse rapide et d’éventuelles recommandations sur le sujet, et ce dans l’intérêt des coureurs autant que pour l’équilibre du système de jauge.

Au-delà, PROP-IRC et l’UNCL tiennent à rappeler quelques points importants :
Diffusée dans le monde entier depuis plus de 30 ans, l’IRC est un système à handicap qui offre l’opportunité à chacun au travers d’une formule secrète de régater aux quatre coins de la planète. Les grandes classiques Fastnet, Sydney Hobart, Middle Sea Race s’appuient sur cette jauge qui évolue chaque année, à l’initiative de son Comité Technique franco-anglais UNCL-RORC afin de rendre les plus équitables possibles les chances de chaque bateau, en fonction des évolutions technologiques.

La jauge, par sa technicité, a su intégrer les innovations technologiques (GV à corne, Aptitude à planer,…) au fil des années autrement qu’au travers de simples rapports mathématiques. Pour les voiles des paramètres comme les formes, leurs positionnements et centres de poussée vélique sont pris en compte dans divers facteurs et dans différentes conditions de vent et allures. Pour appréhender les options prises par les propriétaires dans le choix du bateau ou des modifications qu’ils souhaitent PROP-IRC et l’UNCL rappellent qu’ils ont la possibilité de demander des simulations.
Lettre ouverte de Lionel Péan.
IRC, une règle ou les résultats mathématiques sont adaptés à la tête du client
Apres avoir réduit la voilure du VOR 70 SFS II de 17% sur le total Génois et Grand Voile (soit 354,45 au lieu de 429,98m2), l’IRC nous a assigné le même handicap. Elle disqualifie ainsi les bases mêmes de l’équité sportive ou des réalités mathématiques que doit revêtir une jauge, et pénalise de façon arbitraire un armateur et son équipage.
« Régatier depuis plus de 40 ans, formé par l’architecte naval Philippe Harlé et le maitre voilier Bertrand Chéret, j’ai eu la chance de voir évoluer les bateaux avec l’avancée de la technologie.
Au cours de ce voyage, j’ai connu diverses règles qui, avec le temps, ont lissé les différences et offrent au plus grand nombre l’occasion de se confronter sur l’eau avec une sanction de sa performance quelle que soit la taille ou le style de son bateau. On peut les citer :
L’IOR, qui ne prenait en compte que quelques points de coque et produisait des bateaux très tordus ou bosselés, l’IMS qui lissait les points de références mais ne pesait pas les bateau, le PFRH qui acceptait le carbone là ou l’IMS n’en voulait pas, Le CSA, le HN propre à la France pour faciliter l’accès à la régate par les plaisanciers et enfin l’IRC maintenant concurrencée par l’ORC…
Toutes ces règles sont la mesure d’un bateau et les prédictions de vitesse potentielle de celui-ci pour lequel chaque régatier doit donner le meilleur pour envisager truster les podiums.
En 2014, avec le soutien de SFS et par les hasards du marché de l’occasion (nous avions jeté notre dévolu sur un 65’ de régate) nous avons eu le plaisir de racheter le VOR 70 Abu Dhabi et découvrions la confrontation de ce type de bateau en Inshore contre les bateaux fait pour ça.
Passée cette phase de découverte et d’apprentissage, et ayant changé de VOR 70 entre temps à cause d’un accident, nous avons décidé de sortir notre bateau de sa vie de coureur d’Océan sous les règles VOR, en adaptant quelques points pour vivre au mieux notre quotidien ; les régates Inshore.
Le VOR 70 est un bateau issu d’une box rule où notamment les paramètres de construction de certaines pièces maitresses (coque, Mat, Voile et système de quille, etc.) sont sous contraintes (poids, structures, etc.) qui en font un avaleur de mille infatigable et solide car la Volvo Océan Race ne badine pas avec les concepts de sécurité.
Ainsi passé de la Volvo Océan Race à l’IRC, le bateau ne rentrant pas dans les cases du bateau de « monsieur tout le monde », le législateur applique un certain nombre de paramètres à sa sauce afin de s’assurer que Monsieur VOR ne puisse disqualifier les autres bateaux en trustant les victoires quels que soient les efforts en préparation, voiles ou équipage consentis par l’armateur. De ce fait, et on le voit partout dans le monde, seules les courses au reaching dans plus de 20 nds permettent à l’occasion de voir un VOR 70 sur un podium.
De notre coté, et comme nous naviguons en Pro-Am avec 6 invités différents chaque jour de régate, nous avons décidé, après deux ans de divers tests de configuration, de réduire le plan de voilure pour être plus manoeuvrants et réduire l’effort à fournir pour l’équipage en régate Inshore.
Donc nous avons suivi le process suivant :
Essais avec la configuration VOR intégrale, essais avec la configuration VOR sans le master génois, que nous avons confrontée en essais avec le VOR 70 L4 à la Copa Del Rey et finalement opté pour une diminution conséquente du triangle avant et un peu de la Grand Voile simplifiant par là notre plan de pont et nos manœuvres.
1. En configuration voilure Volvo avec le fameux Génois qui va du bout du tangon au tableau arrière
HSA de 337,47m2, GV de 175m2 et Spi de 488,33m2 l’IRC donne un Handicap 1.675 TCC sans Spi 1,644
2. En réduisant le triangle avant avec le Grand Génois Fractionné avec un
HSA de 254,98m2 GV 175m2 et Spi 484m2, l’IRC donne un Handicap de 1,642 TCC sans Spi de 1,604, cf. notre certificat du 11 Mars 2015, pièce No1.
3. En réduisant encore la voilure avec un Génois de
HSA 184,45m2, GV de 170m2, spi de 494,91m2, l’IRC calcule un Handicap de 1,642 TCC sans Spi 1,599, cf. notre certificat du 22 Mars 2016 pièce No2.: Oups ! Il y a un voire des bugs…
Comme vous pouvez le voir, notre étonnement était grand à la réception de ce certificat No2.
Nous nous attendions à un chiffre entre 1,610 et 1,615 encore fort loin pour envisager d’aller chasser les Maxi 72, mais nous permettant de naviguer plus simplement avec un handicap acceptable pour ce que nous faisons.
Là commence la « Commedia Del Arte »
Dès le 22 mars, je prenais contact avec le centre de calcul se déclarant incompétent…et demandant un peu de temps pour regarder ce problème…
Je ferai l’économie ici des échanges téléphoniques ou retours de mails (que je tiens a disposition), mais à ce jour et malgré mes rappels et demandes, rien ne bouge pour nous et :
• Mon équipage, mon sponsor et moi ne comprenons pas pourquoi nous sommes punis par l’IRC, entachant par la nos résultats à la SNIM et Semaine de Porquerolles et bientôt 100 Milles de Port Grimaud et GIRAGLIA dont le certificat doit être déposé avant le 2 Juin.
• Malgré diverses relances, il ne se passe rien.
• Je ne comprend vraiment pas pourquoi l’IRC n’a pas traité l’évolution de la surface de voilure de façon mathématique, ce qui montre par là que le législateur établit bien ses estimations à la tête du client et non pas à la faveur de réalités mathématiques.
Donc comme ce n’est ni acceptable opérationnellement ni intellectuellement, je me permet de publier au plus grand nombre ce petit mot et les certificats en question.

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Loick Peyron : Terre…

Loick Peyron retires from the Transat Bakerly back to Le Pouliguen on Pen Duick II. Photo : Christophe Launay

Les mots de Loick font du bien. On connait tous son talent sportif mais moins son talent d’écrivain ou de dessinateur… A parcourir aussi sur sailing legends

Les bottes sont rangées, pas loin de la cheminée…noël arrive si vite. Pen Duick II est sagement amarré dans le port du Pouliguen. Mardi, nous le ramènerons dans les bras des ses fidèles serviteurs à l’ENVSN. Désolé, mais le coeur n’y était pas pour écrire quelque chose depuis notre demi tour au milieu de l’Atlantique.

Le cerveau en jachère, embrumé par une météo maussade, des vents contrariants et une mer chaotique, n’avait pas envie de s’épancher. Certes, j’avais moins de chemin à faire vers New York, mais j’ai senti que le bateau souffrait trop. Ce premier stigmate, discrète cicatrice sur le pont mais réelle blessure, était un signe. Alors faire demi tour s’imposait comme la plus sage et douloureuse décision. Mais cette frustration, marinée pendant ces 10 derniers jours dans une saumure humide, a disparu sous la chaleur de l’accueil des copains du Pouliguen.

J’ai cette chance de choisir mes souffrances, donc aucune raison de m’en plaindre. Et l’érosion des souvenirs ne laissant en mémoire que les bons, je commence déjà, en dérushant les images filmées, à avoir envie d’y retourner… c’est bon signe !

Histoire géniale à préparer et à tenter, je ne retiens que ces moments de partage avec mon fidèle Jean Bapt, avec l’équipe de l’ENVSN, Isabelle, David, Gwen, Lulu et les autres qui auraient bien voulu aussi visiter New York; avec l’association Eric Tabarly, Gérard, Jacqueline, et tous les amis du projet “Sailing Legends”…

Tellement heureux de lire aujourd’hui ces commentaires passionnés, générés par ce coup de projecteur sur Eric et ses bateaux légendaires.

Ces 25 jours passés à bord de Pen Duick II m’ont confirmé cet amour de la mer, des bateaux et des gens qui vont dessus, je ne sais pourquoi, mais je ne m’en lasse pas. Toutes ces choses que seuls les marins connaissent, ces moments difficiles sans témoin, les oreilles aux aguets et la truffe en l’air, appréciant ce temps qui glisse sous la coque et disparait dans le sillage, ce vent qui gonfle et cette mer qui enfle, toute cette énergie vitale que l’on veut retrouver au plus vite quand les vicissitudes terriennes, trop vite, imposent leur rythme.

Dans une semaine c’est Chicago, où je vais rejoindre avec un immense plaisir mes collègues d’Artemis Racing pour la prochaine étape des ACWS. Vitesse, quand tu nous tiens…

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ITW video de Jacques Caraes sur les incidents de course

ITW video de Jacques Caraes, directeur de course qui revient sur les incidents.


ITV JACQUES CARAES – DIRECTION DE COURSE par CourseAuLarge

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Casse également pour Tanguy de Lamotte

Initiatives Coeur de Lamotte
Initiatives Coeur de Lamotte

Video de Tanguy de Lamotte continue sa route vers les Sables après avoir tapé un OFNI.

2016_05_30_tanguy-de-lamotte-incident_preview_vi par CourseAuLarge

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Vincent Riou toujours en tête

Moins de 20 heures après le départ hier de New York, cette journée de lundi a des airs d’hécatombe. Plusieurs acteurs majeurs de la Transat New York-Vendée doivent en effet rebrousser chemin pour réparer leurs bateaux suite à de violents chocs avec des OFNI* (Yann Eliès / Groupe Queguiner, Armel Le Cleac’h / Banque Populaire, Morgan Lagravière / Safran, Pieter Heerema / No Way Back). Les quatre solitaires ont constaté des dégâts qui les obligent à rejoindre Newport pour apporter les soins nécessaires à leurs 60’ avant de pouvoir revenir dans la course. Jean-Pierre Dick a lui aussi percuté un OFNI. Il a décidé de continuer sa route vers la Vendée sans foil bâbord tout comme Tanguy de Lamotte qui a endommagé sa dérive.

Les annonces se sont enchaînées en ce milieu de journée laissant Vincent Riou un peu interloqué de voir une bonne partie de ses adversaires contraints de mettre entre parenthèses la course si rapidement.

Le skipper du monocoque PRB qui occupe la tête de flotte depuis cette nuit sait pourtant combien, dans cette zone, les solitaires sont à la merci des baleines et autres requins pèlerins. « C’est ce qui m’est arrivé il y a huit ans sur The Transat. Un choc avec un requin pèlerin avait endommagé ma quille. J’avais du abandonner. Nous avons encore au moins 200 milles à parcourir avant de pouvoir trouver des eaux moins fréquentées par ces mammifères et poissons. Car ici, nous sommes dans une large zone de reproduction des baleines » expliquait Vincent en apprenant les avaries des uns et des autres.

A la mi-journée, PRB progressait dans du vent de sud pour une vingtaine de nœuds et à une vitesse équivalente sous génois et grand-voile haute.

Vincent résiste aux assauts de Sébastien Josse et son monocoque équipé de foils calés juste dans son tableau arrière (2 milles les séparaient à 16h) et tente de maitriser des conditions changeantes, le brouillard venant même jouer les trouble-fêtes. « Je vois bien Edmond de Rothschild sous mon vent. Nous nous sommes même parlé avec Sébastien Josse. On progresse à 110° du vent. Le vent devrait forcir et adonner dans les heures à venir mais là, le brouillard s’est invité et j’ai perdu 2 à 3 nœuds de vitesse  ! » racontait-il en début d’après-midi.

Le leader de la flotte devrait pouvoir passer sous gennaker dans quelques heures. En attendant, il prend le temps d’analyser les fichiers météo qui ont bien évolué depuis hier. « Finalement, la traversée de l’Atlantique devrait être plus tonique que ce qui était prévu depuis 48 heures. Nous allons avoir plus d’air. Nous devrions même avoir une petite cession de baston avec 35 à 40 nœuds de vent » conclut-il avant de retourner régler les voiles de PRB.

*Objet Flottant Non Identifié

Classement à 15h30 HF :
1 – Vincent Riou (PRB) à 2 869,6 milles de l’arrivée
2 – Sébastien Josse (Edmond de Rothschild) à 2,4 milles
3 – Jérémie Beyou (Maitre Coq) à 11,9 milles
4 – Paul Meilhat (SMA) à 12 milles
5 – Alex Thomson (Hugo Boss) à 14,5 milles

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