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Dernière répétition pour les Diam24 sur la Normandie Cup

@ JM-Liot

L’équipe Lorina est décidément un grand favori pour le prochain Tour de France à la Voile. Les premières courses de la Normandie Cup ont débuté ce matin au Havre avec deux parcours de type raid pour les Diam 24 qui ont ouvert le bal de ces quatre jours de régates en baie de Seine. Ils sont 16 équipages inscrits sur la Normandie Cup, dernière rencontre avant le Tour de France à la Voile, point d’orgue de leur saison.

Cette ultime confrontation est donc essentielle pour les concurrents qui auront à cœur de prendre l’ascendant sur leurs adversaires. D’autant plus qu’à un mois du Tour et après plusieurs grands prix, même si certains équipages dominent la flotte, comme Team France Jeune, Lorina Limonade Golfe du Morbihan et Grandeur Nature Veranda, il est impossible de faire le moindre pronostic, sachant que derrière, ça pousse !

Des conditions très sportives !
C’est à 10 h 44 que Julien Bothuan, le président du comité de course, a lâché en baie de Seine la meute des 16 Diam 24 dans un vent de nord de 18 à 20 nœuds et une mer formée. Compte tenu de ces conditions, le Comité a demandé aux équipages de réduire la toile en prenant un ris.

« Ça va brasser ! » lâchait Pierre Leboucher d’Oman Sail, ce matin au briefing. « C’est un beau parcours le long des falaises » tempérait Nicolas Troussel du Crédit Mutuel de Bretagne. « On va pouvoir valider notre fonctionnement à bord avec du vent et de la mer ». Du côté du Team France Jeune, Erwan Fischer se réjouissait de ces conditions : «Venté, sportif, musclé, nous, on aime bien. On s’est entraîné en Bretagne tout l’hiver dans des conditions souvent plus difficiles, ça ne nous inquiète pas ». Même son de cloche au sein de l’équipage de Lorina Mojito-Golfe du Morbihan avec Riwan Perron : « C’est la dernière régate avant le Tour, le dernier check dans de grosses conditions. Il va falloir bien gérer les dépenses physiques parce que ça va tirer de ce côté-là. Mais c’est très bien ». Bernard Stamm, le skipper de Cheminées Poujoulat, confiait avoir une arme secrète pour cette journée particulièrement humide. Après négociations, il a accepté de nous la dévoiler : Des lunettes de piscine !

Ça commence fort !
Avec deux raids en ouverture, la Normandie Cup affiche une ambition que ne cachait pas Francis Le Goff, l’organisateur de l’événement: « Je vise tout d’abord la qualité sportive des régates, ainsi que le temps passé sur l’eau. Cela doit être le plus exploité possible en course, et ce, quelles que soient les séries ». Le directeur de la Ligue de voile de Normandie n’en oublie pas pour autant la convivialité à terre, un programme de festivités étant programmé ce week-end au Havre. Mais d’ici là, place au sport !
Le premier parcours, long de 24 milles, menait la flotte jusqu’à Fécamp, avec le courant favorable mais contre le vent… Un programme humide et tonique fait de virements de bords et de manœuvres multiples dans du clapot. Sur le chemin de Fécamp, deux bouées à contourner, l’une à Antifer et l’autre à Etretat avant une pause déjeuner, bien méritée, offerte par la Ville de Fécamp.

Le début de course a vu se dessiner deux options : au plus près de la côte pour les uns avec une série de virements ou, plus au large, sur un long bord bâbord amure en direction de la marque d’Etretat. C’est l’option la plus laborieuse, au ras des majestueuses falaises, qui a payé pour Lorina Limonade Golfe du Morbihan, Lorina Mojito Golfe du Morbihan et Oman Sail. Ils ont ainsi passé la marque d’Etretat devant l’ensemble de la flotte. Un avantage conservé jusqu’à Fécamp, puisque ce trio gagnant, après 2 heures 30 de course, a franchi la ligne d’arrivée en tête et dans le même ordre.

Kevin Peponnet (Lorina Limonade) : « On a choisi de raser la côte pour s’abriter des vagues et du courant. Tout ça au près et au GPS pour ne pas toucher le fond. Il y a eu une sacrée série de virements, c’était très physique d’autant plus qu’il y avait plus de 20 nœuds de vent et pas mal de clapot. J’ai même eu le mal de mer… ».

Le départ du raid retour a été donné devant Fécamp. Même parcours, même punition, ou presque… Cette fois, le vent et le courant étaient avec eux.
Dès le top départ à 15 heures 44, la flotte, sous gennaker, a déboulé au portant à 20 nœuds, « ça fume sous les étraves » racontait Francis Le Goff. Ces machines glissent, surfent et volent, ce qui est diablement moins inconfortable qu’en remontant au vent et en tirant des bords mais beaucoup plus acrobatique ! Et les plantages et la casse à ces allures restent fréquents. Dunkerque Voile a d’ailleurs dû abandonner suite à une avarie de safran.
Sur cette course qui s’est jouée davantage sur la vitesse que sur la stratégie et les options, c’est encore Lorina Limonade qui a gagné ! Pour Quentin Delapierre, ces deux victoires se sont jouées dès le départ. «Après, on est tout de suite dans le bon paquet. Même si techniquement les deux courses ont été très différentes, nous avons bien navigué dans les deux cas, beaucoup bossé et surtout rien cassé. Ces deux victoires c’est vraiment du bonus ! »
Deux victoires sur deux courses, la première marche du podium après cette journée de la Normandie Cup revient sans conteste à l’équipage de Lorina Limonade Golfe du Morbihan.

Le programme
Vendredi 3 juin
10H30 : signal d’avertissement Diam24 OD
11h30 : signal d’avertissement J/80
Samedi 4 juin
10h30 : signal d’avertissement Diam24 et J/80
11h30 : signal d’avertissement autres classes
Dimanche 5 juin
10h00 : signal d’avertissement toutes classes
17h00 : remise des prix

Les inscrits en Diam 24

be.Brussels (Nicolas Spilleboudt)
Cheminées Poujoulat (Bernard Stamm)
Columbus Café & co (Fabrice Wallain)
Crédit Mutuel de Bretagne (Nicolas Troussel)
Dunkerque Voile (Timothée Deplasse)
EMCC by Normandy Elite Team (Cédric Château)
Helvetia Green by Normandy Elite Team (Valentin Sipan)
Helvetia Purple by Normandy Elite Team (Pauline Courtois)
Le Souffle du Nord – Courrier Choc (Clément Commagnac)
Lorina Limonade Golfe du Morbihan (Quentin Delapierre / Matthieu Salomon)
Lorina Mojito Golfe du Morbihan (Solune Robert / Riwan Perron)
Oman Sail (Thierry Douillard)
Team Concise (Robert Gullan)
Team France Jeune (Robin Follin)
Techneau (Arnaud Daval)

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Le Class40 Cora – Moustache Solidaire

Bonne idée ce tirage au sort pour nommer un Clas. La société Cora remporte le tirage au sort du réseau Mer Entreprendre et devient sponsor officiel de Jules Bonnier sur la Transat Québec Saint-Malo.
L’écurie BG Race a organisé mercredi une soirée visant à réunir tous les membres du réseau Mer Entreprendre pour un événement important : le tirage au sort qui vous fait gagner la grande voile du Class40 Espoir pour un Corsaire. C’est l’huissier Maître Didier Willot qui a accueilli les adhérents du réseau en les faisant mettre eux-mêmes leur bulletin dans une enveloppe, avant de procéder au tirage.
Suite au tirage au sort du mercredi 1er juin 2016, la société CORA, qui se trouve à l’entrée de Saint-Malo, devient sponsor titre de Jules Bonnier, Espoir 2016 et son équipage composé de Valentin Lemarchand (Espoir pour un Rhum 2014) et Moustache Solidaire (Thibault Hector, Morgan Launay et Christophe Bachman).
« On se dit toujours une chance sur cinquante, c’est toujours mieux qu’au loto, mais quand même ! J’ai été agréablement surpris et content de ce tirage au sort, content d’être présent sur cette transat Québec // Saint-Malo ! Je suis ravi de soutenir des jeunes motivés et investis dans un projet comme celui-là, un projet à taille humaine avec des gens qui dépensent beaucoup d’énergie. » annonce Sébastien Bessin, dirigeant du magasin Cora à Saint-Juan-des-Guérets.
Servane Escoffier, la marraine du projet s’exprime elle-aussi : « Les tirages au sort se suivent mais ne se ressemblent pas ! Après la Maison Tirel Guérin en 2014, la SNBSM en 2015, c’est un plus grand groupe qui est tiré au sort cette année. La roue tourne, cela fait partie de la force du réseau ! Tout le monde a sa chance ! »
Jules Bonnier, le skipper issu des sélections Espoir pour un Corsaire, traversera donc sur le Class40 Cora – Moustache Solidaire.
Arthur Hubert, l’Espoir 2015, skipper du Class40 SNBSM Espoir Compétition, sera également au départ de la course sur le Class40 n°124.
Départ le 10 juillet de Québec !

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Tolga Pamir sur la Solitaire

Tolga Pamir repart sous les couleurs de l’association «1 jour, 1 homme, 1 arbre » pour concourir sur la fameuse course La Solitaire Bompard Le Figaro.  Partenaires depuis 2015, l’association et le skipper ont les mêmes engagements : l’environnement à travers la compétition.

En 2015, Tolga a déjà planté au moins 7000 arbres après sa première Solitaire Bompard Le Figaro. Déjà 4200 arbres plantés depuis le début de l’année pour Tolga avec sa participation à la Transat AG2R qui s’est achevée fin avril. Une transatlantique qu’il a parcouru en double et en couple avec son épouse Stéphanie Jadaud
« Je voulais apporter une dimension engagée à mon projet et faire des voiles de mon bateau un support médiatique véhiculant un message engagé et responsable en faveur de
l’environnement» Tolga Pamir, skipper.

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Bon début de course pour Maître CoQ

Physical training and sailing for Jeremie Beyou and Philippe Legros on the Imoca Maitre Coq prior to the Transat Jacques Vabre off Lorient on august 31, 2015 - Photo Vincent Curutchet / DPPI / Maitre Coq

Jérémie Beyou, deuxième, doit être satisfait de son début de course et de son bateau récemment monté sur foils. Après avoir parfaitement négocié son début de transat New York-Vendée (Les Sables d’Olonne), échappant aux nombreuses avaries qui ont touché une partie de la flotte, Jérémie Beyou affronte actuellement des conditions de mer et de vent soutenues. Soucieux de préserver le matériel, le skipper de Maître CoQ, content de sa deuxième place, espère être tiré d’affaire d’ici la fin de semaine.

La transat New York-Vendée (Les Sables d’Olonne) est décidément semée d’embûches. Après une entame de course qui a fait de gros dégâts au sein de la flotte des quatorze solitaires partis dimanche de la bouée d’Ambrose Light, obligeant cinq d’entre eux à rebrousser chemin, les conditions météo se sont particulièrement durcies dans la nuit de mercredi à jeudi, contraignant les skippers de tête, dont Jérémie Beyou, à une débauche d’efforts physiques. « Un petit front est rentré vraiment fort, je l’attendais à 30 nœuds, il est arrivé à 40. J’étais sous gennaker, j’ai dû le rouler, ça m’a demandé du temps, puis il a fallu prendre un deuxième ris, la manœuvre n’a pas été simple. »

Le skipper de Maître CoQ, suivi de près par Sébastien Josse, confie avoir passé une nuit éprouvante, physiquement mais aussi mentalement à cause d’un scénario météo qui ne s’est pas déroulé comme il l’attendait : « Mercredi après-midi, j’ai eu du vent plus faible que prévu, je me suis retrouvé piégé dans des molles. Du coup, j’ai pris du retard sur mes routages et aujourd’hui, je me retrouve dans du vent plus fort. » Ce petit décalage par rapport aux prévisions a notamment permis à Alex Thomson de creuser l’écart en tête de la flotte sur une trajectoire que ses deux poursuivants ne sont pas parvenus à accrocher : « Alex a réussi à suivre la meilleure route, il nous a pris 50 milles, sa trajectoire est la plus rapide et la plus safe. Nous avons voulu faire comme lui, mais nous n’avons pas pu à cause de ces molles. »

La suite du programme ? Elle est encore copieuse pour Jérémie Beyou qui s’attend à vivre 24 heures, voire plus, sous tension : « Je suis un peu pris entre la nécessité d’avancer vite pour rester devant le front plus méchant qui arrive derrière moi et celle de préserver le matériel. Là, il y a entre 30 et 35 nœuds avec pas mal de mer, le bateau accélère puis freine brutalement. Il faut arriver à trouver la bonne trajectoire. » Malgré cette situation délicate, le skipper de Maître CoQ se montre à la fois satisfait de son début de course et de sa deuxième place : « J’ai bien géré le départ, à ma main, j’étais bien dans le coup. J’aurais pu aller plus vite, mais je n’ai pas voulu trop tirer sur le bateau et aujourd’hui, je suis content de la deuxième place que j’occupe. »

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Les coureurs du Pôle Finistère en réussite

Stage Figaro au Pôle Finistère Course au Large - © DR

Christian Le Pape et son staff sont assez contents des résultats de leur poulain et sont confortés dans l’idée que les entraînements collectifs, basés sur des valeurs humaines font recette. Une philosophie, et une manière de fonctionner, qu’ils s’emploient à transmettre dès le circuit Figaro, véritable école de la course au large, où ils accompagnent les jeunes vers le haut niveau et l’excellence.

Une Transat entre New-York et la Vendée en guise de galop d’essai.
«C’est la première fois que les prétendants à la victoire pour le prochain Vendée Globe s’affrontent tous en solitaire. Cette course sera donc révélatrice. Il y a un plateau intéressant,et les bateaux semblent plus fiables même s’ils ne sont pas à l’abri de chocs avec des objets indétectables, comme ce début de course vient de le montrer» note Christian Le Pape, à propos de la New-York – Vendée, qui s’est élancée de la «Grosse Pomme» dimanche dernier. Une Transat, sur laquelle le Directeur du Pôle Finistère Course au Large déplore l’abandon prématuré d’Armel Le Cléac’h, victime d’une collision avec un OFNI (objet flottant non identifié), et suit de près, les sept skippers du centre d’excellence toujours engagés. Des marins, qui se sont préparés ensemble dans les eaux de Port-la-Forêt, entre confrontations au large, et stages météo sous la houlette de Jean-Yves Bernot. «Nos coureurs ont eu une préparation ciblée en amont, et ils ont reçu nos derniers routages avant de s’élancer. Ils devraient mettre un peu moins de dix jours à rallier les Sables d’Olonne, et naviguer au portant, dans un vent médium, 25% du temps» indique Christian. Des conditions qui, comme il le souligne, n’avantageront pas forcément les foilers, mais au-delà du débat autour de ces appendices, c’est l’humain, qui, pour le directeur du Pôle, reste prépondérant. «Le facteur technologique, même s’il est important, n’est pas totalement déterminant. C’est une traversée de l’Atlantique en solitaire, avec tous les aléas que cela comporte, et c’est avant tout la capacité à être en harmonie avec son bateau, et à tirer tout son potentiel, qui fera la différence.»

Carton plein sur la Transat Anglaise
Hors-jeu, Armel Le Cléac’h lui, ne pourra pas tirer toute la quintessence de sa machine, lui qui venait de remporter la Transat Anglaise devant Vincent Riou, le skipper de PRB, qui n’a jamais lâché, malgré la perte de deux voiles cruciales au Cap Finisterre, en début de course. Moins entraîné à la barre de son nouveau StMichel-Virbac, Jean-Pierre Dick n’a pas attaqué comme il l’aurait souhaité, mais il complète un podium 100% Pôle chez les IMOCA. «Le plateau était faible, nous devons donc relativiser et faire preuve d’humilité. Mais une fois encore, les marins les mieux préparés en IMOCA, ont été les plus performants» note Christian le Pape à propos de ce résultat. Il ajoute : «Cela confirme l’importance des stages. Ils permettent d’aller chercher les limites du bonhomme et de la machine, et il vaut mieux le faire entre Port-la-Forêt et les Glénan, qu’au large de Terre Neuve !» Une remarque valable pour les ULTIM, où la rapidité avec laquelle François Gabart a pris son multicoque en main pour s’imposer, a créé la surprise : «François a montré qu’il était capable de s’adapter rapidement. Il y a encore peu de concurrents en ULTIM, mais le plateau devrait s’étoffer l’an prochain, et nous espérons pouvoir faire des stages, comme celui organisé au mois d’avril. Nous avons prouvé que c’était constructif, et hyper intéressant !» s’enthousiasme Christian, ravi de la dynamique sportive, collective et humaine, qui prend forme autour de ces multicoques géants.

Coaching renforcé sur le Circuit Figaro
Cette dynamique qui fait recette au plus haut niveau, le Pôle Finistère l’inculque aux jeunes coureurs qui font leurs gammes sur le circuit Figaro. Dans ce cadre, Jeanne Grégoire les suit sur les épreuves importantes du calendrier, comme la Le Havre Allmer Cup, qui se courait la semaine dernière. Son coaching a été plébiscité par les bizuths, comme les skippers plus expérimentés. «On avait prévu un stage de deux jours pour prendre des repères et apprivoiser le plan d’eau, mais à leur demande, il a été prolongé d’une journée. Les skippers avaient des voiles neuves, et ils ont pu affiner leurs réglages et trouver des sensations. On a vraiment bien travaillé !» se réjouit Jeanne. «Pour avoir une bonne vitesse, prendre de bons départs, et être fluide dans les manoeuvres, il faut s’entraîner. Tout le monde l’a bien compris et s’est donné à fond. C’était super agréable de voir cette dynamique au sein des coureurs. Ils ont bossé ensemble, dans un bel état d’esprit ! » ajoute-t-elle, à propos de cette épreuve remportée par Charlie Dalin, devant Yoann Richomme et Gildas Morvan. Un nouveau podium pour le Pôle qui sera à nouveau présent auprès de ses coureurs, sur la Solitaire Bompard- Le Figaro, épreuve reine de la saison dont le départ sera donné le 19 juin prochain à Deauville.

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Alex Thomson toujours leader

Après 3 jours de course, presque à mi-chemin, Alex Thomson (Hugo Boss) est toujours en tête mais les prochaines 24h vont sans doute apporter du changement avec des positionnements différents.
Ce mercredi, donc, après deux grosses journées en ligne droite, les grandes manœuvres ont commencé pour la tête de la flotte. Alors deuxième, à 22 milles d’Alex Thomson (Hugo Boss), Jérémie Beyou incurvait la course de son Maître CoQ pour remonter plein nord, à 10h45. Un quart d’heure plus tard, Hugo Boss empannait à son tour, bientôt suivi par Sébastien Josse (Edmond de Rothschild). Contrairement aux deux Français, qui ont viré serré pour remonter résolument vers le nord, le Britannique a gardé une route un peu plus est.

Centrer ou déborder, éternelle question
Large comme trois fois la France, la dépression vers laquelle foncent maintenant les leaders semble en absorber une secondaire en se déplaçant vers l’est, accompagnée d’un front froid en son sud-est. Il leur fallait choisir entre continuer par la voie du sud, qui rallonge la route, mais semble mieux pavée, et foncer vers le centre de la dépression. Le choix est fait : cap au nord ! Plus courte et plus risquée, cette option emmène le trio de tête dans une zone plus musclée : des vents de 35 nœuds sont annoncés avec des rafales de 40 à 45 nœuds, sur une mer qui va former des creux de 4 à 5 mètres. Il leur faudra également penser à mettre un petit chandail car l’air, venant de la baie de Baffin – la côte ouest du Groenland -, s’annonce frisquet…
Etait-ce ce fameux empannage annoncé par tous les solitaires, ou un recalage ? La météo, parfois différente sur zone de ce qu’annoncent les fichiers, a pu provoquer la reprogrammation de l’heure des manœuvres. Un contre-bord est toujours possible dans les heures à venir, la position exacte de la dépression influant évidemment sur la stratégie à venir, mais ils pourraient également rester sur le même bord pour traverser l’obstacle. Même s’il a peu dormi ces derniers jours, le boucan de son IMOCA60 l’empêchant de fermer l’œil, Sébastien Josse (Edmond de Rothschild) était prêt, ce matin, à rentrer « dans le vif du sujet ! On attend 35 nœuds de moyenne, avec de la mer, ça va être tonique ! Alex Thomson va vite, son bateau a un gros potentiel et je préfère naviguer de façon plus conservatrice ».

Paul Meilhat, mission casse-cou réussie
A 50 milles derrière, légèrement plus sud, Paul Meilhat, en 4e position de la flotte, attend également son heure. « Il faut travailler la stratégie à moyen terme. Au plus fort, on a 40 nœuds fichier, ce qui veut dire 50 nœuds réels. » S’il se réjouit de trouver « les conditions que nous aurons dans les mers du sud lors du Vendée Globe », le skipper de SMA a moins aimé ses exercices du matin. Dans la nuit, le point d’amure qui tient le gennaker au câble a cassé. « J’ai attendu ce matin pour aller au bout du bout dehors pour le changer. Opération réussie, mais très stressante ».
Situé à une quarantaine de milles en retrait, Tanguy de Lamotte a les mêmes préoccupations stratégiques à bord d’Initiatives Cœur. « Il va falloir chronométrer le bon moment pour aller chercher le vent qu’on s’autorise à avoir. On sera bâbord amure ensuite vers le centre de la dépression, puis on repartira tribord amure pour reprendre une ligne directe vers les Sables d’Olonne ».

« C’est important que je sois en phase avec mon bateau »
Comme Quéguiner – Leucémie Espoir et No Way Back, et comme Safran qui a annoncé repartir en course très prochainement, Jean-Pierre Dick (StMichel-Virbac) a quitté Newport hier et a repris, en course, la route des Sables d’Olonne, après avoir trouvé une solution pour le foil cassé*.
Avec quelques centaines de milles de retard sur les leaders, c’est un tout autre jeu qui s’annonce. Mais pas question pour autant de lâcher prise dans cette transatlantique qu’il considère être : « un fantastique banc d’essai pour le bateau.
C’est important que je sois en phase avec mon bateau et que je continue à naviguer, ne serait-ce que sur le plan mental. Il est important de finir, quel que soit le résultat ».
La nuit a été particulièrement longue pour Jean-Pierre Dick, collé à la piste dans une pétole mémorable. Porté par des airs légèrement plus frais, Yann Eliès (Quéguiner – Leucémie Espoir) est venu se caler dans sa roue au petit matin.
« Que Yann soit là, c’est bien : je ne vais pas rentrer tout seul. Ça va mettre un peu de pression, mais attention : le but du jeu est quand même de préserver le bateau. Yann a – a priori – retouché cette nuit, il reste l’Atlantique à traverser, il y a des traces encore. Je ne sais pas si on va lever le pied, il faudra voir ce qui se présente ».
Cinquième au moment de prendre sa décision, Vincent Riou (PRB) a décidé de faire route vers les Açores, qu’il atteindra dans la nuit de vendredi à samedi. Le double objectif : réparer la fissure (5 mm) au niveau du cache de ligne d’arbre d’hélice, qui fait voie d’eau, et changer le générateur de son bateau, qui ne lui fournit plus d’électricité. Il ne lui reste actuellement que l’hydrogénérateur, solution de repli imparfaite dans les vents forts.

Le record Delma de la plus grande distance effectuée en 24 heures est détenu depuis 07h00 par Alex Thomson (Hugo Boss), qui a parcouru 487 milles à la vitesse moyenne de 20,3 nœuds. Pour mémoire, l’actuel record en solitaire sur IMOCA60 est détenu par François Gabart avec 534,48 milles parcourus en 24h (22,27 nœuds de moyenne), décroché en décembre 2012, dans l’Océan Indien : il fonçait vers sa victoire du Vendée Globe 2012-2013.

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Yann Eliès, Pieter Heerema et Conrad Colman en course

Yann Eliès est reparti. Pour se qualifier pour le Vendée Globe, il doit terminer cette transat absolument donc cette fois-ci, pour ce nouveau départ, il fera “gaffe aux OFNI.

Après le retour en course hier après-midi vers 15h de Jean-Pierre Dick (StMichel – Virbac), c’est également Pieter Heerema (No Way Back) qui est reparti de Newport, pile au moment où Jean-Pierre Dick croisait la route de Conrad Colman (100% Natural Energy) ! Conrad, parti de New York hier vers 6h30 après avoir réglé d’incontournables points techniques avant sa traversée, a rapidement été pris dans une bulle anticyclonique… qui a piégé le skipper de StMichel – Virbac peu après. À 1 – 2 nœuds ce matin, ils peinent encore dans cette zone sans vent, tandis que Yann et Pieter à 10 milles dans leur nord-est ne devraient pas tarder à être à leur tour ralentis. Contraints de contourner les DST, ces zones dédiées au trafic maritime, ils foncent dans le piège…

Une longue journée sans vent s’annonce malheureusement au large des côtes américaines. Ce soir, bonne et mauvaise nouvelle : la brise revient, mais par l’est. Casse, pétole et près : c’est la triple peine pour ces quatre concurrents qui ont cependant la chance de pouvoir régater de concert, de faire le match dans le match.


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Yann, que s’est-il passé ?
« Je progressais au reaching à 15-17 nœuds de moyenne. Le choc a été assez violent car le bateau s’est bien arrêté. Dans un premier temps, je suis allé voir l’étrave en me demandant si je n’avais pas percuté une bouée puis, constatant qu’il n’y avait pas de souci à cet endroit, j’ai directement filé au niveau de la dérive et là, j’ai tout de suite vu qu’il y avait une voie d’eau. Cogner un truc dans cette zone est quelque chose que je redoutais avant même le départ car je savais, comme les autres, que ça risquait d’être un peu compliqué avec les nombreux animaux qui y traînent. Malgré les précautions de la direction de course, qui avait mis en place une zone d’exclusion pour limiter ce genre de pépins, nous sommes plus de cinq à avoir tapé. Nous ne l’avons pas tous fait de la même façon. Certains auront sans doute un peu plus de chance que d’autres, avec des dommages un peu moins sérieux mais c’est sûr que le fait d’être lancés au portant comme nous l’étions a augmenté la puissance des impacts. »

La décision de vous dérouter a-t-elle été évidente pour vous ?
« Au final, le puits est quand même bien abîmé. La preuve, j’ai rentré entre 50 et 100 litres d’eau par heure dans le bateau sur la route de Newport. C’est le type de chose que l’on n’endigue pas avec une éponge ! D’ailleurs, j’ai dû faire marcher la pompe tous les quarts d’heures pour vider. Je n’ai aucun doute sur le fait que j’ai bien fait de faire demi-tour. C’était vraiment plus sûr, car traverser l’Atlantique avec une telle voie d’eau, et avec le risque qu’elle s’aggrave, ça n’aurait pas franchement été raisonnable, surtout à six moins du départ du Vendée Globe ».

 

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Alex Thomson sur Hugo Boss toujours en tête

Le britannique Alex Thomson (Hugo Boss) mène la course depuis hier et son bateau avance vite à 23 nœuds de moyenne, avec des pointes à 25, et une moyenne de 475 milles en 24 heures. Le Gallois ne boudait pas son plaisir hier après-midi : « Je crois que j’ai un bateau plutôt rapide, plus étroit et un peu plus léger que les autres.” Il a ce matin 30 milles d’avance sur Jérémie Beyou et Sébastien Josse et avance 2 nds plus vite.

Au premier tiers de la course, rien n’est encore joué mais il est intéressant de constater les performances des trois bateaux de tête. Hugo Boss que l’on avait pas vu depuis la Transat Jacques Vabre, Edmond de Rotschild qui reste un des favoris du Vendée Globe et Maître CoQ à qui l’on a “greffé” une paire de foils dont Jérémie Beyou semble tirer tout le potentiel.

 

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Championnat du Monde de Moth au Japon

67 concurrents dont 12 nationalités étaient réunis pour le Championnat du Monde de Moth International à Hayama au Japon (sud-est de Tokyo). Le britannique Paul Goodison âgé de 38 ans s’impose en étant dans le top 3 sur 11 courses des 13 disputées. Médaille d’or aux Jeux Olympiques de Beijing en Laser, Paul Goodison : “Si vous me demandez quel est le support le plus fun entre le laser et le moth, forcément le moth.”

Benoit MARIE termine 27ème – et seul Français – à l’issue de cette semaine de régates entouré de marins aux palmarès de très haut niveau (JO, America’s Cup,…)

Benoit, tu viens de terminer ta semaine de course, peux-tu nous résumer ton championnat ? Mon championnat ne s’est malheureusement pas déroulé comme prévu : en effet, j’ai subi des casses matérielles majeures en début de championnat. La première journée fut une journée noire : un problème de palpeur sur la première manche, un bris d’un cordage de hâle-bas lors de la seconde, puis la casse d’un hauban avant la troisième manche du jour m’a lourdement handicapée, puisqu’une fois dématé, j’ai dû être secouru et remorqué jusqu’au port, pour refaire un gréement et réparer les dégâts collatéraux.

J’ai perdu au total 3 manches hors course à cause de ces diverses casses, dont 2 qui rentrent dans le calcul des points au classement général. C’est vraiment dommage, surtout qu’un démâtage, c’est assez traumatisant ! Difficile de retirer fort sur le bateau quand on se demande ce qui va casser. Comprenez que sur un bateau qui vole, l’engagement est total, il faut faire corps avec son bateau. Si on est en retrait ou sur la défensive, ca se passe mal, à coup sûr…j’ai pu le vérifier ! La suite du championnat s’est mieux déroulée, en reprenant confiance petit à petit en ma monture. A part une manche où j’ai chaviré 4 fois à cause d’un déréglage du système de palpeur, je rentre toutes mes manches dans les 20 premiers ! Une excellente vitesse, des bons départs, il y a eu du très bon dans ce championnat, même si je paye au prix fort la mise au point des modifications effectuées cet hiver, et un manque de recul en terme de fiabilité. Tous les dossiers ont été difficiles à boucler techniquement. Vu le niveau de précision exigée, ça ne pardonne pas. Aussi, j’ai pu constater à mes dépends que ma nouvelle voile – qui est la même que le champion du monde! – engendre des efforts 40% supérieurs à la précédente dans le bateau. Ce n’est pas négligeable et ça nécessite une préparation différente… que j’ai du effectuer en plein championnat, n’ayant reçu ma voile que quelques jours avant le championnat.
Quel est ton ressenti général sur cette course ? Ce championnat arrive tôt en début de saison, j’ai passé trop de temps à modifier ou mettre au point mon bateau. La tâche était difficile, mais il m’a manqué quelques jours pour me sortir des ennuis techniques. Je pense qu’aujourd’hui, l’essentiel est derrière moi. La preuve en est puisque les 3 derniers jours de championnat, je n’ai pas eu de finitions à faire sur le bateau. Mais honnêtement, je suis déçu de mon résultat, car ma vitesse est celle d’un top 12 ou top 15 mondial. J’ai manqué de repères sur ce nouveau bateau, si différent que l’ancien après les modifications effectuées cet hiver. Le potentiel est là, c’est clair, mais il va falloir passer des heures sur l’eau pour retrouver mon niveau d’utilisation que j’avais l’an dernier. Il m’a manqué quelques jours en préparation, voilà tout. C’est un sport mécanique et il faut l’accepter, même si c’est pas toujours facile à avaler. J’étais venu faire un meilleur résultat, mais cette classe de très haut niveau rend humble. A moi de tirer les enseignements et de revenir plus fort sur la suite de la saison !

Quels auront été tes enseignements de cette course ? J’ai beaucoup appris en terme de réglages sur ma nouvelle voile, assez différente de ma précédente. Techniquement, à échanger avec les meilleurs de la classe, qui partagent volontiers leur expérience, j’ai beaucoup appris, notamment sur mon système d’asservissement de foil, que j’ai totalement modifié. Je sais où j’en suis de mes évolutions, les petits réglages à effectuer pour gagner en performance et en confort. Ce n’est plus un point d’interrogation, mais d’exclamation. Je connais le potentiel de mon voilier. Je sais ce qu’il me reste à faire pour encore progresser. Bref, sans aucun doute, il fallait venir. J’ai un vrai bon outil de travail, il reste à l’exploiter à fond maintenant.

Quels sont selon toi tes points forts, tes points faibles et tes axes de travail ? En point fort : La vitesse, clairement un gros cran au-dessus de l’an dernier. Mes axes de travail c’est le « boat handling » : retrouver mon aisance à bord lors des manoeuvres. Pour ça, je vais appliquer la même méthode que l’an dernier, des sessions de cardio à ne faire que des manoeuvres, à ne plus en pouvoir ! J’ai aussi prévu de renforcer certaines parties du bateau, histoire de prévenir plutôt que de guérir, et de pouvoir encore augmenter la charge de travail dans les cordages, notamment en passant à 2 tonnes sur le hâle-bas !

Par rapport au Championnat en Australie l’an dernier, quelles évolutions ? Houla, le bateau n’a rien a voir ! Seul le safran utilisé dans le vent fort était le même.
Le reste, j’ai tout modifié : le système d’asservissement de foil, avec l’ajout notamment d’un bout-dehors, une bôme coudée et profilée développée en partenariat avec SEAir et que j’ai dessinée, une structure d’aile réduite pour gagner en trainée aéro (suppression des barres de compression sur les barres d’ailes avant) . Nouvelle voile, ajout d’un système de réglage de quête en navigation… Beaucoup de dossiers sur lesquels il a fallu cravacher pour les boucler. Et ceux qui connaissent la technique vous le confirmeront tous, tout prend tellement plus de temps que prévu !

Que retiendras-tu du Japon ? Je retiens entre autres la précision requise par le très haut niveau du côté sportif, mais surtout la gentillesse des Japonais ! Ils ont été absolument tous incroyables de gentillesse, à être sincèrement honorés de pouvoir nous aider. C’est sans aucun doute le championnat le mieux organisé auquel j’ai participé. Ils ont fait très très fort ! Et la différence de culture ne fait que le souligner. J’ai été absolument séduit par ce peuple au respect et à la gentillesse sans limite.

Une (ou plusieurs) anecdotes ? Oh, des anecdotes, j’en ai des dizaines ! J’ai adoré doubler le champion du monde de Moth 2012 en vitesse pure sur les départs, ou encore m’entendre dire par Chris Rashley, vice-champion du monde que je suis rapide… Ou encore voir tous les cadors reluquer mon bateau et me dire « chapeau »…oui, ça aussi, ca fait plaisir !

Et la suite en Moth, quel programme ? Le bateau reprend l’avion cette semaine pour la France. Dès son arrivée, je recommence à naviguer pour le fiabiliser et retrouver mon niveau, avant les championnats d’Europe qui auront lieu à Maubuisson, près de Bordeaux du 18 au 24 Juin. Après, ce sera direction le lac de Garde en Italie pour The Foiling Week, puis le reste de la saison !

Quels sont tes autres projets pour cette année ? Je vais me concentrer sur mon bateau pour ces échéances à court terme, et en parallèle, je continuerai mes travaux d’ingénierie pour SEAir, notamment sur le mini auquel nous ajoutons des foils… Il y a plusieurs autres dossiers en cours, notamment sur mon Moth, un projet de recherche sur des nouveaux foils réalisés en Région Pays de la Loire… Et l’an prochain, j’aimerais retourner au large, en multicoque volant…
Le mot de la fin ?!

Un championnat de début de saison difficile certes, mais plein d’enseignements ! Je reviens avec des certitudes à mes questions, et un bateau qui commence à être vraiment au point. J’ai identifié les axes de travail, à moi de réussir à transformer l’essai pour faire une belle saison ! Un énorme merci à mes sponsors Volotea, Alturion, ADIM Ouest, Relay, Goiot, CBP, SEAir, sans qui tout cela ne serait pas possible. J’étais très fier de porter haut vos couleurs, en même temps que celles de notre chère France ! Cocorico ! Et évidemment, un grand bravo au vainqueur Paul Goodison, (également médaillé d’Or aux JO de Londres 2012), sacré champion, et un tonnerre d’applaudissements pour nos amis Japonais pour ce championnat en tout point exceptionnel !

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Montre Michel HERBELIN – Newport automatique coeur ouvert

Historiquement attaché à l’univers nautique, Michel Herbelin renouvelle, pour la deuxième année consécutive, son partenariat avec la Porquerolles Classique, une régate d’envergure rassemblant des voiliers historiques de toute beauté du 9 au 12 juin 2016. Profitant de cet événement à l’image des valeurs de la marque, l’horloger français lance la Newport automatique cœur ouvert. Donnant à l’œil le plaisir de voir battre son calibre, ce nouveau garde-temps allie, avec style, esprit sportif et technicité horlogère. Pour les gentlemen des mers . . .

Un air marin
Equipée d’un boîtier en acier de 40,3 mm, paré d’une lunette brossée circulaire, cette nouvelle Michel Herbelin reste fidèle à la collection Newport par son esthétisme inspiré des hublots des voiliers transatlantiques. Frappé vague, le cadran dévoile, à 12 heures, une ouverture sur le mécanisme permettant d’admirer ses rouages en perpétuel mouvement. Fuselés tels une coque de bateau, les index sont recouverts d’une matière luminescente blanche, tout comme les aiguilles des heures et des minutes, offrant une visibilité optimale même dans les conditions les plus obscures. Complétant l’ensemble, une minuterie, positionnée sur le rehaut du pourtour, ponctue avec précision la navigation du temps, pour garder les pieds sur terre même en mer !
Fonctionnelle jusqu’au moindre détail, cette montre est finalisée d’un bracelet en élastogator
– caoutchouc imprimé façon crocodile -, imperméable à l’eau et aux embruns. Fixé par des attaches centrales, signature de la collection Newport, il renforce, par son bleu profond, l’ADN marin du modèle, tout en lui conférant une allure résolument sport chic.

Une coéquipière automatique made in France
Héritière d’un savoir-faire horloger français, ancré dans le massif du jura en Franche-Comté depuis 1947, cette nouvelle Newport a été dessinée, conçue, assemblée, réglée et contrôlée dans les ateliers de la marque Michel Herbelin.
Etanche à 100 mètres, elle abrite un mouvement mécanique à remontage automatique de facture suisse (Sellita SW 200), gage de qualité et de précision. Oscillant à 28 800 alternances par heure et dotée de 26 rubis, elle offre une réserve de marche de 38 heures. Les puristes apprécieront le fond de boîte transparent, rendant visible la masse oscillante décorée « Côtes de Genève ».

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