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Semaine Olympique Française de Hyères. 31 courses lancées dans une météo idyllique en rade d’Hyères !

729 coureurs, 56 nations, 6 zones de course, la mythique SOF, dont c’est la 56ème édition cette année, affiche un dynamisme et un enthousiasme débordants. En ce début de cycle de 4 ans jusqu’aux prochains Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028, le plateau des athlètes réunis ici à Hyères est un heureux brassage : les jeunes champions ultra talentueux viennent se frotter aux plus expérimenté(e)s, médaillé(es) olympiques ou champion(nes) du monde, et tentent de bousculer la hiérarchie internationale ! Dans un vent d’ouest forcissant progressivement jusqu’à 16-18 nœuds, les premières échauffourées de la semaine ont offert un spectacle magique entre la presqu’île de Giens, Porquerolles, Port Cros et l’île du Levant.

Windfoil (iQFOiL)
Les Français déjà dans le bon tempo
Avec 4 courses lancées pour les 48 femmes et les 76 hommes, la journée fut intense et largement disputée. Derrière l’Australien Grae Morris, médaillé d’argent aux Jeux 2024, et le Polonais Pawel Tarnowski, les Français signent une belle première journée : le podium provisoire pour Clément Bourgeois et une quatrième place pour Louis Pignolet. « Les deux premières courses en Slalom furent compliquées le temps que le vent s’établisse. Ensuite, c’est monté d’un cran, et nous avons fait deux courses sous format Race. Je suis content de mon résultat, une victoire en Slalom et une 2eme place en Race. Les concurrents sont là, il y a moins de monde que sur la coupe du monde à Palma, mais le niveau est très dense et il y a de quoi jouer aux avant-postes. » explique Louis. Chez les femmes, Lucie Belbeoch tire parfaitement son épingle du jeu et monte sur la troisième marche du podium provisoire derrière les chinoises Zheng Yan et Wenqi Li.

Formula Kite (kitefoil)
Bon début pour Benoît Gomez !
Il fallait avoir les nerfs solides sur chacun des 8 départs lancés par le comité de course du rond Bravo devant les Salins d’Hyères (4 pour les 23 femmes, 4 pour 66 hommes). La très attendue médaillée d’argent aux Jeux, Lauriane Nolot, termine 7e au classement du jour juste derrière sa compatriote Lysa Caval, 6e, mais à égalité de points. C’est la Britannique Lily Young qui mène la danse en ce début de semaine, devant la chinoise Wan Li et la Polonaise Izabela Satrjan. Mais tout reste encore à faire ! Chez les hommes, le Français Benoît Gomez démarre en fanfare en s’octroyant la troisième place (il réalise 3 courses de 2ème) derrière l’Italien Ricardo Pianosi, quatrième des derniers jeux olympiques et le jeune Singapourien de 18 ans, Maximilian Maeder (vainqueur de la SOF en 2022 à l’âge de 16 ans !).

Catamaran Double Mixte (Nacra 17)
Un vent de jeunesse affûtée
Les 32 équipages mixtes ont couru 3 courses ce lundi. Une occasion en or de se jauger, d’observer les jeunes arrivants, de s’imprégner du niveau de compétition d’ores et déjà très élevé. Les Italiens (Gianluigi Ugolini et Maria Giubilei) en tête du classement provisoire avec une victoire sur la dernière course, confirment que chaque départ permet d’engranger de l’expérience face à une concurrence brillante : « Ce n’est que le premier jour, mais nous sommes heureux d’être dans le bon rythme. Nous espérons du vent fort pour les jours à venir, ce sont nos conditions ! » confie Gianluigi. 7èmes, Tim Mourniac et Aloise Retornaz, malgré une première course en demi-teinte, sont satisfaits de jouer dans le top 5 : « C’est une belle entrée en matière, nous sommes contents, on va essayer de progresser encore au fur et mesure de la semaine. Il y a des bons résultats mais encore des choses à travailler, c’est le début d’un nouveau cycle et d’une nouvelle collaboration avec Aloise. Le plateau s’est bien rajeuni ! Ce qui est chouette, c’est que tous ces jeunes équipages ont beaucoup travaillé depuis les jeux, et ont bien augmenté leur vitesse. La semaine promet d’être très intéressante. »

Dériveur solitaire (ILCA)
Théo Peyre au pied du podium
La catégorie du dériveur en solitaire ILCA est à Hyères la plus représentée avec 112 inscrits chez les hommes (ILCA7) et 76 chez les femmes (ILCA6). Autant dire que les régates sont diablement disputées et une victoire si difficile à remporter ! Si le Néerlandais Duko Bos mène le classement provisoire après deux courses, devant le Monténégrin Milivoj Dukic et le Croate Filip Jurisic, un drapeau bleu-blanc-rouge flotte au pied du podium provisoire ! Theo Peyre, du club de La Pelle à Marseille, démarre fort sa Semaine Olympique Française à Hyères. Les femmes ont pu profiter de conditions un peu plus toniques, les deux courses ayant été lancées après 15h. Une entrée en matière réussie pour la danoise Anna Munch, suivie de l’Américaine Charlotte Rose (toutes deux à égalité de points), devant de la Belge Emma Plasschaert.

Dériveur double mixte (470)
D’entrée de jeu, c’est serré !
En 470, les 41 équipages ont pu profiter d’un vent d’ouest établi au-dessus de 15 nœuds dans l’après-midi pour s’adonner à deux courses bien rythmées. Le jeu est largement ouvert dans cette série mixte au regard des résultats des 6 premiers : nul doute que la régularité sera payante tout au long de la semaine. Les Allemands, Simon Diesch et Anna Markfort sont en tête du provisoire devant les Italiens, Giacomo Ferrari et Alessandra Dubili. Les Français Matisse Pacaud et Lucie de Gennes du Yacht Club de Cannes sont troisièmes ! Rappelons que ces derniers sont triples champions du monde Jeune (2022, 2023, 2024) et furent partenaires d’entraînement pour les JO 2024 de Camille Lecointre et Jérémie Mion.

Dériveur double (49er), 39 inscrits femmes et 69 inscrits hommes
Un top 20 très homogène
Ils ont été les premiers à quitter le parking et les premiers à rentrer après 3 courses pour les 39 équipages féminins et les 69 équipages masculins. Pour tous, ce furent des conditions de navigation « shifty » dans un vent peu établi et changeant, notamment sur le premier départ. Lou Berthomieu, nouvelle équipière de Mathilde Lovadina (11èmes), expliquait à son retour de régate : « J’ai trouvé que c’était technique, les extrémités de flotte s’en sont mieux sorti. Mais on était là pour travailler les départs, on est contentes sur ce point, nous avons eu quelques difficultés sur des placements, et la dernière course de 4ème fait du bien, cela montre que nous sommes dans le rythme. Une flotte si nombreuse, cela change beaucoup de chose. Il y a le gratin mondial, et des jeunes qui commencent, il y a de tout et le top 15 est très homogène. » Au final du jour, les Belges Isaura Maenhaut et Anouk Geurts trustent la première place devant les Britanniques Eleanor Keers et Jess Jobson, et les Suédoises Maja Hansson Mild et Linn Berntsson. Chez les hommes, c’est serré ! Les Américains (Nevin Snow et Ian Macdiarmid) et les Britanniques (Eliott Wells et Billy Vennis-Ozanne) sont à égalité de points avec une victoire et une place de deuxième chacun. Les premiers français, Kevin Fisher (il remplace son frère Erwan qui attend un heureux évènement) et Clément Péquin sont 14èmes, et n’ont certainement pas dit leur dernier mot pour rejoindre le top 10…

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SNIM. Champagne Sailing pour la 59e !

La 59e édition de la Snim s’est achevée lundi sur une nouvelle journée d’anthologie, mettant un terme à des régates intenses soutenues par des conditions météo à la hauteur de la rade olympique. Des centaines de marins, des manches disputées jusqu’à la dernière bouée, une organisation millimétrée et un plateau de haut niveau : la grande classique pascale de la Société Nautique de Marseille confirme sa place de rendez-vous incontournable du calendrier IRC en Méditerranée.

Rade nord : Champagne sailing !
Petite attente rythmée par la houle marseillaise en rade nord en ouverture de cette ultime journée, avant qu’un flux de 12 nœuds attendu comme le Messie fasse son entrée en scène. Sous un soleil radieux, les IRC 0-1 ont ouvert le bal sur un parcours construit, suivi des autres classes. Après une heure trente d’une très belle course, le comité envoyait un parcours côtier de 16 milles pour l’ensemble de la flotte, habilement établi entre le port autonome, les Catalans et une bouée au large.
« J’ai vécu cette Snim comme un événement exceptionnel » livre Paul Bastard au terme de sa première expérience en tant que président du comité Rade Nord « A la fois pour les compétences des personnes qui œuvrent pour mouiller les parcours, mais également pour le respect des coureurs envers les comités ».

Au terme de 7 courses en IRC 0-1, c’est une 2e victoire sur la Snim pour l’équipage transalpin de Lisa-R déjà arrivé en tête en 2024 et à nouveau présent « Afin de nous mesurer à une concurrence affûtée qui nous aide à progresser ». Signe de l’intensité des affrontements, le Ker 43 Italien termine à égalité de points avec le TP 52 Team Guenifey.
En IRC 2, c’est l’équipage de Palavas Sloughi qui monte sur la première marche du podium. « Naviguer 4 jours à Marseille est un réel bonheur » pour cet équipage qui a bataillé avec un autre bateau de Palavas, Seven Mani à bord duquel courrait le parrain de l’édition : Kito de Pavant . « La Snim est une des plus importantes régates de Méditerranée, avec une super ambiance sur l’eau et sur les pontons »
En IRC 3, Yves Ginoux à bord du Grand Soleil 37 Week End Millionnaire renoue avec une victoire à la Snim qui lui avait échappé de peu l’an dernier et remporte sa 13ème coupe avant d’aller se mesurer aux régatiers bretons.
Chez les duos, Pierre Perdoux et Pierre Grosgogeat s’imposent une nouvelle fois à bord du JPK 10.10 Ilogan. « Merveilleux ! » déclara le skipper, malgré une côte cassée lors d’une manœuvre sur la plage avant. Mais le marin victorieux garde le sourire « Le comité a assuré et il y avait une superbe ambiance pendant les courses, c’était vraiment chouette ». Carton plein pour les JPK 10.10, qui trustent les cinq premières places du classement Duo. Une autre bataille intense avait lieu également parmi les 5 Sun Fast 30 OD. Dans cette petite monotypie, Christopher Pratt et Robin Follin arrivent en tête à bord de Cap Marsa, issu de la flotte de Cap Regatta.

Rade Sud : Zéro blabla, des résultats
Le vent n’a pas joué les filles de l’air dans la rade sud. Dès l’arrivée des concurrents sur site, le comité n’a pas tardé à envoyer les procédures de départ. Après avoir couru plusieurs construits, les IRC 4 sont partis sur un côtier de 15 milles, tandis que les monotypes ont enchainé sur un 4e aller-retour. Une petite bascule, une montée en puissance du vent autour de 15 nœuds et l’arrivée de houle ont pimenté les débats.
« On a eu un vent facile et maniable dès l’instant qu’on était sur l’eau. » raconte Aline Williot, présidente comité Rade Sud « Cette dernière journée est excellente et elle clôture cette Snim en beauté »

En IRC 4, c’est Guy Claeys sur le JPK Expresso qui l’emporte de trois points devant le JPK 10.10 Raging Bee skippé par Jean-Luc Hamon et le J109 Happy Few Two de Jean-Paul Mouren.
Chez les Grand Surprise, c’est l’équipage de Louis Dreyfus Travocean, skippé par Baptise Gourbesville qui s’impose avec panache. « On est passé par tous les temps. Nous avons fait marcher le bateau, avec un beau finish et une belle place de premier, que demander de mieux ! »
La Snim a également permis de remettre le Trophée 2025 du Challenge Méditerranée Voile Entreprise à l’équipage de CVE Marseille skippé par Fabrice Merle. Ce prix – qualificatif pour le Championnat de France – se court pour la 8ème année en Grande Surprise sur le total de points entre les deux grandes régates d’ouverture de saison de la rade de Marseille.

Le bilan d’Henri Escojido – Président de la Société Nautique de Marseille :
« Nous avons eu le privilège d’accueillir une centaine de bateaux très performants, avec des équipages en adéquation avec ce niveau-là. Pour cette 59e édition, notre souhait était que l’évènement soit à la hauteur des attentes, en grande partie grâce au concours des bénévoles, qui sont un atout indispensable à la réussite de l’évènement.
La régate a débuté vendredi avec un des marqueurs de la Snim, à savoir cette grande course de nuit qui a ravi tous les participants et s’est terminée en beauté aujourd’hui. Je pense que les marins vont repartir heureux et j’espère qu’ils reviendront courir à Marseille l’année prochaine au rendez-vous du 60e anniversaire »

Kito de Pavant, parrain de cette 59e édition :
« Nous avons eu de superbes conditions, avec de belles régates. Comme d’habitude, nous avons reçu un accueil incroyable, que ce soit de la part du comité ou des organisateurs. Je pense que tous les coureurs ont vraiment pris du plaisir, la dernière journée était parfaite, avec quasiment 20 nœuds de vent et du soleil. Et la grande course était également magique, avec un incroyable coucher de soleil entre les îles »

Vus sur les pontons :
Brice Aque, Louis Barbet, Victor Bordes, Hervé Cunningham, Kito de Pavant, Robin Follin, Jean Pierre Laville, Jean-Paul Mouren, Christopher Pratt, Pierre Quiroga, Richard Sautieux, Lili Sebesi, Maxime Sorel

Les classements provisoires (avant jury)

IRC 0 et 1 – Général après 7 courses (6 retenues)
1/ Lisa R (Giovanni Di Vencenzo – Italie) – 14 pts
2/ Team Guenifey (Julien Llorca – CNTL) – 14 pts
3/ Vito 2 (Gian Marco Magrini – SNST) – 22pts

IRC 2 – Général après 7 courses (6 retenues)
1/ Sloughi (Gilles Rivas – CN Palavas) – 6pts
2/ Seven Mani (Emmanuel Nebout – CN Palavas) – 13pts
3/ Terrible Joy (Pierre Quiroga – SNM) – 18pts

IRC 3 – Général après 7 courses (6 retenues)
1/ Week End Millionaire 3 (Yves Ginoux – CNTL) – 8pts
2/ ASACA La Nautique (Loïc Le Helley – SNM) – 10pts
3/ Chihuaha (Olivier Bouquet – CN de la Napoule) – 26pts

Groupe DUO – Général après 5 courses (4 retenues)
1/ Ilogan (Pierre Perdoux – CNTL) – 5pt
2/ Blue 007 – (Michel Sastre – SNM) – 8pts
3/ Telemaque 2 (Eric Merlier – SNM) – 8pts

IRC 4 – Général après 10 courses (9 retenues)
1/ Expresso (Guy Claeys – SNST) – 19pts
2/ Raging Bee (Jean-Luc Hamon – CN Marine Toulon) – 22pts
3/ Happy Few Two – (Jean-Paul Mouren – SNM) – 25pts

GRAND SURPRISE – Général provisoire après 11 courses (10 retenues)
1/ Louis Dreyfus Travoc – (Baptiste Gourbesville – ISHUA) – 19pts
2/ CVE Marseille – ( Fabrice Merle) – 28pts
3/ CSE Airbus Hélicoptère – (Pierre Feyzeau – ASAH Section Voile) – 34pts

Source CP

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JO. Tim Mourniac et Aloïse Retornaz : Le baptême du feu

Dans 3 jours, Tim Mourniac et Aloïse Retornaz feront leur entrée sur la première épreuve de leur préparation Olympique commune. En effet, Tim a déjà couru les jeux de Marseille, Aloïse les jeux de Tokyo, mais la Semaine Olympique qui débute est bien la première épreuve qu’ils courent ensemble sur le catamaran Nacra 17, en vue des Jeux 2028.

L’hiver aura été studieux mais aussi synonyme de lâcher prise pour Aloïse qui avait besoin de souffler après la Women’s America’s cup. Parallèlement à leur préparation physique, Tim et Aloïse se sont préparés sur le plan d’eau de Brest. Si le Nacra 17 est le support de prédilection de Tim, il est une découverte pour AloÏse. Toutefois, ces premiers entrainements laissent entrevoir un beau potentiel. Tim : « Nous sommes contents du travail que nous avons fait sur le bateau, nous avons de bonnes sensations. »

Depuis deux jours, c’est à Hyères que Tim et Aloïse prennent leurs marques sur le plan d’eau de la Semaine Olympique sur lequel ils déploient toute leur énergie. Pour Tim « Les prémices sont plutôt prometteurs, après deux jours d’entrainement où nous avons retrouvé les « copains » du circuit international.» Quant à Aloïse, elle ne cache pas son enthousiasme de retrouver les concurrents étrangers : « J’aime l’adrénaline que procure la confrontation. C’est motivant d’avoir des concurrents autour de soi. » Les jours qui les séparent du début de l’épreuve, lundi prochain, seront partagés entre la poursuite des entrainements sur l’eau et leur préparation physique sans oublier de se relaxer pour être au top de leur forme, sur ce support très sollicitant qu’est le Nacra 17.

Tim Mourniac et Aloïse Retornaz chercheront à performer mais surtout à identifier leurs axes de travail dans l’optique du Championnat du Monde qui se déroulera dans six mois en Sardaigne.

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Transat Figaro. Erwan Tabarly, l’œil du coach

Photo : Vincent Curutchet / Pôle Finistère Course au Large

À quelques jours du départ de la Transat Paprec, Erwan Tabarly, coach au Pôle Finistère Course au Large, partage ses impressions sur les six équipages qui se préparent au sein du Pôle. Avec neuf participations à son actif, dont une victoire en 2016 aux côtés de Thierry Chabagny et une deuxième place en 2012 avec Eric Peron, Erwan connaît bien les défis de cette course. Voici son ressenti à l’approche de cette nouvelle édition :

Erwan Tabarly : « La Transat, c’est une aventure qui m’a toujours fait rêver. Traverser l’Atlantique, c’est un parcours mythique, un vrai défi. C’est un peu rude au début, mais une fois que tu arrives, c’est les Antilles, la chaleur, l’accueil. En double, l’intérêt c’est de partager, de pousser le bateau ensemble et de faire les choix à deux. Parfois, c’est plus compliqué de se décider, mais c’est ce qui fait la beauté de cette course. Le double mixte ouvre de nouvelles possibilités et offre énormément d’opportunités aux filles.
Cette année, la flotte est bien plus fournie, et c’est impressionnant de voir autant de bateaux sur la ligne de départ. Au Pôle, six équipages se préparent, et certains n’ont qu’un objectif : la victoire.
»

Charlotte Yven et Hugo Dhallenne (Skipper MACIF)
« Charlotte et Hugo forment un équipage redoutable et figurent parmi les grands favoris. Charlotte, qui a remporté la dernière édition, aborde cette course avec une confiance renforcée. Hugo, qui entame sa première saison sous les couleurs de Skipper MACIF, a déjà prouvé qu’il avait de belles capacités. Tous deux sont des figaristes aguerris, ayant pris part à la Solitaire du Figaro. C’est donc une équipe parfaitement rodée.»

Jules Ducelier et Sophie Faguet (Région Normandie)
« Ce duo est particulièrement prometteur. Bien que Jules n’ait pas autant d’expérience que d’autres, sa progression rapide, notamment lors de la dernière Solitaire du Figaro, a impressionné. Sophie, quant à elle, a une solide expérience avec trois transats en-cours à son actif. Ensemble, ils maîtrisent parfaitement leur bateau. Un équipage solide, qui vise sans hésitation la plus haute marche du podium. »

Martin Le Pape et Mathilde Géron (DEMAIN)
« Martin est le plus expérimenté du groupe. Fort de quatre participations à la Transat Paprec (anciennement AG2R La Mondiale), il connaît bien cette course. Pour Mathilde, il s’agit de sa première participation. Elle a l’expérience du haut niveau avec les Jeux Olympiques et elle connait beaucoup d’autres supports comme les Ocean Fifty sur lesquels elle a navigué ces dernières années. Leur complicité est évidente, ils ont clairement un atout à jouer dans cette transat. »

Victor Le Pape et Estelle Greck (Région Bretagne – CMB Espoir)
« Victor participe pour la première fois à une transat. Il se prépare sérieusement, mettant toute son énergie dans cette aventure d’une grande transatlantique. Il maitrise bien le Figaro, en particulier dans les conditions difficiles. Estelle, quant à elle, prend part à sa septième transat. Elle est dans son élément au large et apportera son expérience précieuse. Ils abordent la Transat avec un statut d’outsider. »

Lola Billy et Corentin Horeau (Région Bretagne – CMB Océane)
« Lola et Corentin sont deux profils très différents. Corentin est un pur figariste, parfaitement à l’aise sur le support. Il a remporté la Solitaire, et son niveau n’est plus à prouver. Lola, pour sa part, en est à sa première année en Figaro et a dû assimiler énormément de choses en peu de temps. L’objectif est autant la compétition que la transmission. »

Thomas André et Cindy Brin (Cap St Barth)
« Thomas et Cindy sont particulièrement solides en mer, même si, sur le papier, ils ne figurent pas parmi les favoris. Thomas connaît peu le Figaro, tandis que Cindy est une totale débutante dans cette discipline. Monitrice de voile à Saint-Barthélemy, elle entraîne l’équipe d’Optimist. C’est un équipage qui nous a agréablement surpris. Lors des entraînements, leur présence et leur compétitivité sont indéniables. Ils ont le potentiel de créer la surprise. »

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SNIM. Conditions parfaites à Marseille !

Photos : Piérick Jeannoutot

C’était l’effervescence des grands jours sur les pontons de la Société Nautique de Marseille. C’est sous un soleil radieux, dans des conditions de vent idylliques – 15 à 18 nœuds de secteur ouest – que des centaines de marins ont pris le départ de la 59e Snim. Au programme, la grande course et une alternant parcours banane et un côtier. Henri Escojido, le président de la Société Nautique de Marseille, et Kito Pavant, le parrain de l’épreuve, ont ouvert cette nouvelle édition accompagnés par les responsables des ronds nord et sud, Paul Bastard et Aline Williot, ainsi que du responsable météo Henry Antoine.

Rade nord : la grande course d’entrée de jeu
Après un puissant coup de mistral qui a secoué la rade marseillaise la veille de cette première journée, les concurrents ont rencontré des conditions de rêve pour cette première journée de la grande classique marseillaise organisée par la société Nautique de Marseille. En rade nord, c’est le départ de la grande course qui a pu être donné pour les 56 concurrents inscrits en IRC 0,1,2,3 et les duos. Après un bord au nord-ouest jusqu’à une bouée devant la calanque de Niolon, les bateaux repartaient contourner Planier, avant de mettre le cap sur une marque devant Sanary, et retour sur la rade de Marseille. Un périple d’environ 54 mille nautiques. A 18 h 30, Team Guenifey et Arobas 2, en tête de la flotte, viraient l’Ile Verte en face de La Ciotat. Les premiers bateaux pourraient atteindre la ligne d’arrivée aux alentours de 22 heures.

Alterner parcours banane et grand côtier en rade Sud
Que ce soit sur les balcons de la Corniche, ou bien depuis les jardins du palais du Pharo, le public était au rendez-vous pour admirer les phases de départ dans les deux rades marseillaises. « Nous avons pu lancer nos deux séries sur un premier parcours banane, avec un vent orienté au 270, dans un flux de 12 nœuds faiblissant, signe d’une bascule en fin de journée. Un 2e départ a pu être lancé, pour un côtier d’une douzaine de milles » a détaillé Aline Williot, présidente comité Rade Sud, réservé aux IRC4 et aux monotypes. Un heureux programme bouclé aux alentours de 18h30.

Pour samedi, les fichiers météo annoncent un solide flux d’Est. Les skippers de la rade sud ont rendez-vous à 9 heures 30 pour le briefing de cette deuxième journée, ceux de la rade nord à 11heures.

Zoom sur :
Une équité sportive recherchée par les concurrents
Le comité technique de jauge a procédé à plusieurs contrôles à terre, sous l’égide d’Hélène Silve, accompagnée de Basile Després, du centre de calcul de l’IRC. Une douzaine de bateaux ont été vérifiés, avant que l’équipe procède également à des contrôles sur l’eau, avant la phase de départ.
Guy Claeys, le skipper du JPK 10.10 Expresso félicite la présence de contrôles visant à améliorer l’équité sportive entre les différents participants. « Un grand bravo aux protagonistes pour l’efficacité du dispositif en place »

Ils ont dit
Dominique Tian :
«Nous courons sur Glen Ellen, un Club Swan 42 acquis en Croatie en début d’année, qui courait en Espagne sous le nom de Natalia. Le CS 42 est un bateau idéal par rapport au Ker 46, mon précédent voilier. C’est un bateau qui est plus simple à mener, et qui possède une belle polyvalence. La Snim est un évènement incroyable qui va nous servir d’entrainement avant de courir le Fastnet, qui fêtera sa 100e édition »

Les classements provisoires (avant jury)

IRC 4 – Course 1
1/ Raging Bee (Jean-Luc Hamon – CN Marine Toulon) – 1pt
2/ Expresso (Guy Claeys – SNST) – 2pts
3/ Happy Few Two (Jean-Paul Mouren) – 3pts

GRAND SURPRISE – Course 1
1/ Phénomène – (Paul d’Ortoli – CNTL) – 1pt
2/ Louis Dreyfus Travoc – (Baptiste Gourbesville – ISHUA) – 2pts
3/ CSE Airbus Hélicoptère – (Pierre Feyzeau – ASAH Section Voile) – 3pts

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Spi. Entame très sportive en Mach 6.5 et Open 7.50

Ouest-France

Pour le premier jour du 47e Spi Ouest-France Banque Populaire Grand Ouest, les conditions ont été très sportives sous un ciel très pluvieux. Comme annoncé, les conditions de vent (20 nœuds établis de sud-est) et une mer agitée ont donné du fil à retordre à la direction de course. Les premiers départs ont été donnés à 11h00 pour la majorité de la flotte. En revanche, les départs des J70, Seascape 24, Open 5.70, Open 7.50, Mach 6.5 et Diam 24 ont été retardés jusqu’à 12h30. Les marins en ont profité pour partager un moment convivial sur le village du Spi avant d’affronter une baie de Quiberon survoltée. A cause de ces conditions très soutenues, les Hansa et Miniji ont été contraints de rester à terre sans pouvoir prendre aucun départ. La journée s’est déroulée sous une pluie incessante et un vent toujours soutenu. Un grand côtier a été lancé pour les IRC double, Multi2000, Class40 et Mini 6.50. Les monotypes ont couru deux courses tandis que les J99, First 31.7 et les Surprise ont réalisé trois courses. En fin de journée, on décompte un certain nombre de marins rincés et de bateaux aux avaries sans gravité parmi les 461 équipages en lice.

Pour les treize Open 7.50 et les douze Mach 6.5, dans 20 nœuds établis de sud-est, une mer formée et sous la pluie, les marins ont pu faire parler leur envie et leur talent pendant deux courses de haute volée.

Mach 6.5
Duncan Spath (Sail of Change II) tire son épingle du jeu dès le premier jour de course. Il devance les deux bateaux Dimension Polyant, barrés par Logan Vergy et Mathieu Bourdais. Le deuxième équipage Sail of Change, mené par Solune Robert prend la quatrième place. Ils terminent la journée ex æquo en points avec Anthony Marchand (Actual). La sixième place revient à Mathieu Jones (Alternative Sailing), avec cinq points de retard sur la tête du classement.

Open 7.50
Tom Laperche (SVR Lazartigue) prend la tête du classement, un petit point le séparant de son poursuivant direct, Matthieu Souben (Biotex). Le “père” de l’Open 7.50, Nicolas Groleau (Atchoum), monte sur la troisième place du podium provisoire. Loïck Peyron (Kerdo Open Bar) signe un beau retour dans la classe en terminant la journée à la quatrième place, devant Basile Bourgnon (Banque Populaire) et Raphaël Lutard (NST Racing), tous deux ex æquo en points.

Fred Moreau – Biotex – Open 7.50 : « C’était tout d’abord humide à cause de la pluie et des vagues. Ensuite, c’était sportif car les conditions étaient musclées et il fallait faire les bons choix tactiques. Enfin, c’était génial car ces bateaux sont extras, on peut être à 18-20 nœuds dans des surfs. Le niveau est vraiment relevé, dès que tu fais une erreur, tu la payes cher. C’est génial aussi car il y a une super ambiance. Les marins sont contents et mesurent leur chance de naviguer sur ces bateaux. Ils n’ont pas pris une ride en 25 ans. Pour All Purpose, c’était les premières manches en confrontation avec beaucoup de monde pour nos voiles en membrane Biotex, réalisées à partir de 65% de fibres d’ortie. Nous sommes hyper satisfaits, nous étions dans le match, les membranes tiennent la route en terme de performance. C’est un plaisir et une satisfaction de voir qu’on peut faire autrement, qu’on peut avoir un impact environnemental réduit».

Duncan Spath – Sail of Change II – Mach 6.5 : « Il y a eu beaucoup de vent mais nous avons navigué tranquillement. Nous n’avons pas voulu nous précipiter dans le jeu mais simplement rester dans ce que l’on sait faire. Nous nous sommes régalés avec de super sensations de planage au portant. Nous sommes très contents mais le plus dur reste à venir. L’objectif est de rester réguliers dans les prochains jours pour jouer le plus longtemps aux avant-postes».

La journée de demain prévoit d’être plus calme (5 à 12 nœuds d’ouest) et ensoleillée pour le plus grand bonheur des marins. Les conditions seront parfaites pour que le grand public puisse admirer les régatiers dès 9h15 lors de la grande parade qui rassemble tous les marins dans le chenal de La Trinité-sur-Mer.

Anthony Marchand – Actual – Mach 6.5 : « C’était génial, nous avons eu de super sensations dans une flotte serrée. Il fallait faire attention pendant les manœuvres mais c’était une journée fun, compétitive et de plaisir. C’était une première pour nous de naviguer dans autant de vent. Nous avions un peu d’appréhension à surtout ne pas faire de bêtises. Il n’y a pas eu de casse, c’était l’objectif du jour. »

Jimmy Pahun – Joie des Îles – Osiris Habitable B : « Nous sommes un peu déçus car nous avons cassé un hauban intermédiaire à la fin de la première course. Ce n’est pas grave, il y en aura d’autres demain ! Il y a beaucoup de trafic, les conditions sont sportives, ce sont des moments que nous n’oublierons pas. Nous sommes accompagnés de Gildas Morvan et tout l’équipage est très content. Pour ma part, je suis toujours ravi de venir naviguer sous le soleil trinitain ! »

Elouen Arnaud – Ose ta victoire – Class40 : « Je navigue avec Thomas Lurton sur le n°100, un beau pointu « old school ». Les conditions étaient musclées avec beaucoup de pluie, nous sommes trempées. Nous avons fait un joli parcours côtier jusqu’à Houat avec des allures bien débridées. On s’est régalé. Le plateau est énorme, il y a des concurrents de très haut niveau. C’est super intéressant car notre objectif c’est d’apprendre. Nous avons hâte de prendre le départ de la course de 24h demain, ça va être super cool. »

Gatien Elouan Drouard et Elouan Barnaud – TM56 Technologie Marine – Mini 6.50 : « Ce Spi commence fort ! C’était très cool et humide avec beaucoup de vent. Naviguer dans la flotte notamment au contact des Class40, c’était impressionnant et ça fait rêver. »

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Snim 18 – 21 avril : De la scène internationale à l’école de la mer

Un millier de marins s’activent dans le Vieux-Port de Marseille pour l’incontournable rendez-vous de la Semaine Nautique Internationale de la Méditerranée. A 48 heures du coup d’envoi de l’événement phare de la Société Nautique de Marseille, les meilleurs équipages sont dans les starting-blocks. A leurs côtés, de jeunes espoirs vivent intensément ces ultimes moments de préparation, parfois fébrilement. À la croisée des chemins, les épreuves de la Semaine Nautique Internationale de la Méditerranée offrent un terrain de rencontre unique entre jeunes passionnés et champions confirmés. L’excellence sportive et le partage d’expérience font de la Snim un véritable tremplin pour les talents en devenir, autant qu’un rendez-vous majeur de très haut niveau.

Du beau monde sur l’eau à partir de vendredi !
Épreuve de référence dans le monde de la voile, la Snim accueille chaque année un plateau d’exception confirmant son statut dans le calendrier des régates. Parmi les plus grandes unités en équipage, on attend avec intérêt le Swann CS42, tout nouveau porte drapeau de la saga des Glen Ellen de la SNM, avec notamment Louis Barbet à la barre et Richard Sautieux à la tactique. Il devra se mesurer au prestigieux ICE 52 Swell skippé par Victor Bordes et un équipage de cadors, dont Maxime Sorel, skipper engagé dans la dernière édition du Vendée Globe – abandon sur blessure – ou le champion de trail et régatier Sébastien Henri. Le parrain de l’édition, Kito de Pavant, leur donnera la réplique à bord du First 40 Seven Mani de Manu Nebout du Cercle Nautique de Palavas. Du côté des étrangers, très haut niveau également à bord du Ker 46 transalpin Lisa R, vainqueur de sa catégorie l’an dernier à la Snim, qui revient défendre son titre avec notamment Francesco Bertone à la tactique. A noter également la présence de Pierre Quiroga à bord du Cape 31 Terrible Joy du Monégasque Loïc Pompee et une équipe de jeunes du Yacht Club de Monaco.
Une flotte homogène de Grand Surprise – menés comme des voitures de rallye et parfaitement maitrisés – complète le tableau du grand rendez-vous de printemps.

La grande course comme première navigation de nuit !
Pour Christopher Pratt, manager de la structure Marsail, la Snim est incontestablement le bon moment pour surfer sur la transmission, dans l’héritage des JO courus cet été sur le plan d’eau phocéen. Le navigateur chevronné de la SNM va s’aligner à bord de Cap Marsa, l’un des Sun Fast 30 One Design de Cap Regatta, en compagnie de Robin Follin – tous deux projetant de s’aligner au départ de la prochaine édition de la Route du Rhum.
Face à leur grande expérience, l’épreuve représente un véritable challenge pour certains de leurs adversaires directs comme Clara Bayol – 23 ans – et Charles Hénon – 22 ans. « La Snim est notre premier vrai test en double en mer de nuit » explique la co-skipper d’Alwena for Pure Ocean, un autre bateau de cette série « Pour nous qui visons la course au large, les choses sérieuses vont vraiment commencer ! » C’est effectivement l’objectif de ce jeune binôme, recruté par Ludovic Gérard fondateur de Massilia Sailing Academy. Le double vainqueur de la Cap Martinique a créé cette structure pour permettre la mutualisation d’entrainements et le partage de connaissances pour les équipages du bassin Méditerranéen en préparation de courses transatlantiques. MSA – qui met un monotype à la disposition de ce jeune équipage – reçoit le soutien des grands clubs du Vieux Port, et notamment de la Société Nautique de Marseille.
Si la jeune navigante, par ailleurs double championne du monde de Match Racing, est confiante dans sa gestion des manœuvres, elle anticipe plus de difficultés et espère une importante marge de progression dans l’utilisation des logiciels de navigation et la tactique de nuit.
Depuis 2010, une grande course est au programme de la Snim pour les plus grandes catégories, ainsi que pour les duos. Le principe de cette course est simple : proposer aux coureurs un parcours côtier optimal, tout en leur permettant d’arriver avant ou en toute première partie de nuit. En fonction des conditions météo, la grande course peut être lancée dès le vendredi 15h, mais l’organisation peut également décider de la différer au samedi ou au dimanche, en prévenant les coureurs par un avenant la veille du jour choisi.

Snim : Semaine Nautique Internationale de la Méditerranée
59e édition, du vendredi 18 au lundi 21 avril 2025

  • Régate grade 3 comptant pour les Championnats Méditerranée IRC Duo et Equipage
  • Parrainée par Kito de Pavant
  • Ouverte aux IRC et monotypes
  • Grande course pour les IRC 0, 1, 2, 3, Duos
  • Plus de 100 équipages

Programme
Jeudi 17 avril :
Confirmation des inscriptions, contrôles de jauge
Vendredi 18 avril :
10h30 briefing des skippers,
15h mise à disposition en mer
départ de la grande course pour les 0, 1, 2, 3 et Duos (en fonction de la météo)
Samedi 19 avril :
9h30 briefing des skippers,
11h mise à disposition en mer
Dimanche 20 avril :
9h30 briefing des skippers,
11h mise à disposition en mer
Lundi 21 avril :
9h30 briefing des skippers
11h mise à disposition en mer,
dernier départ possible 15h30
19h Remise des prix

Source CP

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Ocean Race Europe. Un équipage international et mixte à bord d’Holcim-PRB

Comme convenu, Nicolas Lunven qui a mené Holcim-PRB autour du monde en solitaire l’hiver dernier, passe la barre maintenant à Rosalin Kuiper. La navigatrice néerlandaise sera la seule femme skipper parmi l’ensemble de la flotte de The Ocean Race Europe 2025. Autour d’elle, des marins expérimentés et spécialistes du large viseront la performance sur une épreuve que l’on sait particulièrement intense. L’équipe mixte composée de deux femmes et trois hommes larguera les amarres le 10 août prochain depuis Kiel en Allemagne pour une première étape qui la mènera à Portsmouth en Angleterre.

Rosalin Kuiper connaît bien l’exigence de The Ocean Race, avec plusieurs participations à son actif, dont la plus récente en 2022-2023 sous les couleurs de Team Malizia. : “Je suis extrêmement fière et heureuse de participer pour la première fois à The Ocean Race Europe en tant que skipper de Team Holcim-PRB. C’est un moment très fort pour moi, et je suis surtout reconnaissante de pouvoir compter sur une équipe incroyable. Chacun apporte ses compétences, son expérience, sa personnalité, et c’est exactement ma vision du management à bord : prendre les décisions ensemble, en équipe.” explique Rosalin Kuiper, skipper de l’IMOCA Holcim-PRB.

À la barre de Holcim-PRB, la skipper Rosalin Kuiper (NL) incarne une nouvelle génération de marins. Après avoir participé à The Ocean Race 2022-23 avec Team Malizia, où elle s’est imposée comme l’un des visages marquants de la course, Rosalin a ensuite accompagné Nicolas Lunven en tant que co-skipper du Team Holcim-PRB dans la préparation de son Vendée Globe 2024. Après avoir accueilli son premier enfant, la navigatrice prend aujourd’hui les commandes de Holcim-PRB avec une approche résolument collective du leadership et une volonté affirmée de valoriser la diversité des profils au sein de l’équipe.

À ses côtés, Nicolas Lunven (FR) mettra au service du team Holcim-PRB de précieux atouts : une connaissance parfaite de ce bateau, avec lequel il a déjà bouclé un tour du monde en solitaire et sans escale en terminant 6e du Vendée Globe 2024, et une expertise météorologique et stratégique reconnue sur la scène internationale.

Carolijn Brouwer (NL/AU), navigatrice à l’expérience multiple, va apporter toute la richesse de sa carrière internationale mêlant voile olympique et course au large. Médaillée olympique, triple participante à The Ocean Race et l’une des premières femmes à avoir remporté la course (avec Dongfeng Race Team en 2017-18), elle va partager avec l’équipage de Holcim-PRB sa connaissance et sa maîtrise du plus haut niveau.

Le navigateur britannique Alan Roberts (GB/BR), rejoint le Team Holcim-PRB avec une solide expertise du large en solitaire comme en équipage. Alan a notamment brillé sur le circuit Figaro, où il s’est imposé comme l’un des meilleurs marins anglo-saxons de sa génération. Il va partager avec le Team Holcim-PRB le savoir emmagasiné à bord des IMOCA à foils de dernière génération, acquise notamment avec Biotherm lors de la dernière Ocean Race, puis comme co-skipper de l’Occitane Sailing Team en 2023 et 2024.

Autre grand nom de la voile mondiale, Franck Cammas complète cette équipe. Marin d’exception au palmarès impressionnant : vainqueur de la Volvo Ocean Race, de la Route du Rhum, de la Transat Jacques Vabre ou encore du Trophée Jules Verne. Il est reconnu par tous comme un marin hors-norme. Sa grande connaissance de l’engagement d’équipe et son exigence pour la performance devraient être de véritables leviers de réussite à bord d’Holcim-PRB.

Ensemble, ces cinq profils réunissent une combinaison de compétences techniques et de savoir-faire variés formant un groupe capable de relever les défis proposés par The Ocean Race Europe.

“Notre force est définitivement cette diversité. Chacun des marins est très engagé pour la réussite collective. La course qui comprend 5 étapes va être particulièrement rythmée. Chacun va jouer un rôle très important pour la réussite. J’ai une confiance totale dans cet équipage et dans le bateau. Nous avons des spécialistes de l’IMOCA, des profils plus orientés vers la navigation en équipage et la scène internationale. Sans hésiter, je peux dire que nous naviguons avec certains des meilleurs marins au monde. Notre ambition est claire : nous sommes là pour gagner. C’est pour ça que nous avons optimisé le bateau et construit le team le plus performant possible, en mer comme à terre. Je suis très fière du travail réalisé par l’ensemble de l’équipe.”

Rosalin Kuiper

Dans le cadre de son engagement constant en faveur de la protection de l’environnement, l’équipe Holcim-PRB réaffirme son rôle de porte-drapeau du développement durable lors de l’Ocean Race Europe. L’équipe embarquera à nouveau l’Ocean Pack, un dispositif scientifique permettant de collecter des données océanographiques précieuses, contribuant ainsi à une meilleure compréhension du climat et de ses effets sur les océans. Cette initiative s’inscrit dans la continuité des actions menées par l’équipe lors de l’Ocean Race 2022-2023 et du Vendée Globe 2024-2025, et renforce la mission de Holcim-PRB : allier excellence sportive et impact environnemental positif.

Source CP

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ETF26. L’équipe Entreprises du Morbihan s’impose au premier GP de Quiberon

La 8e saison du circuit ETF26 Series a débuté à Quiberon avec quatre jours de régates intenses qui ont réuni 8 équipes venues de France, d’Angleterre, de Nouvelle-Zélande et d’Italie. 19 manches ont été disputées et c’est ’équipe Entreprises du Morbihan (Matthieu Salomon, Franck Cammas, Valentin Bellet) vainqueur de la saison dernière qui s’est imposée avec un niveau qui s’est clairement resserré avec notamment K-Challenge et Quentin Delapierre.

« Encore une belle régate, dans des conditions météo parfaites, se réjouit le skipper Matthieu Salomon. La victoire n’a pas été simple à atteindre, surtout avec l’arrivée de K-Challenge Blue. » Le BlueShift Sailing Team et K-Challenge Blue complètent le podium et confirment l’excellente dynamique de cette classe ETF26.

Plusieurs temps forts ont rythmé l’événement : le retour d’équipages bien installés comme Entreprises du Morbihan ou BlueShift Sailing Team (mené par Charles Dorange) mais aussi l’arrivée remarquée de deux nouvelles équipes, K-Challenge White et K-Challenge Blue, avec Lou Mourniac et Quentin Delapierre à leurs têtes respectives. À leurs côtés, Team Bro, menée par Tim Mourniac aux côté d’Erwann Fischer et Clement Pequin (médaillés d’or en 49er à Majorque la semaine dernière), n’a pas manqué d’impressionner : « C’est toujours un plaisir de régater ici à Quiberon, dans mon club, contre des équipes aussi performantes ! »

Dans le même esprit, Bruno Dubois, co-CEO de K-Challenge souligne :
« Pour se former, il faut répéter ses gammes sur l’eau encore et encore certes, mais il faut aussi observer et écouter ceux qui ont plus d’expertise. En cela, Quentin Delapierre et son équipage – Kevin Péponnet, Mathieu Vandame, Jason Saunders et Timothé Lapauw, qui se relaieront au cours de la saison – feront office de mentors. Ils encourageront le développement des compétences de l’équipage de Lou Mourniac en partageant leur savoir-faire, leur expérience. Encore une fois ce n’est ni plus ni moins que la continuité de ce qui a été initié au moment de la dernière America’s Cup. Par ailleurs, ce support permet également à l’équipe de Quentin de naviguer entre les épreuves de SailGP, ce qui est bénéfique aussi à la cohésion de ce groupe et à ses performances. »

Organisé par les ETF26 Series avec le soutien de l’ASNQ et l’ENVSN, le GP Quiberon confirme son statut de rendez-vous préféré pour la flotte de skipper dans le championnat.
Prochaine étape ? Le GP de l’Ecole Navale où se confronteront les équipes sur le dernier terrain de jeu Français de la saison avant de partir s’affronter en Italie et en Espagne.

Une compétition acharnée pour un plateau de choix.

En quatre jours de régates intenses, c’est une nouvelle fois Matthieu Salomon et son équipage sur Entreprises du Morbihan (Franck Cammas et Valentin Bellet) qui s’imposent, signant ainsi leur troisième victoire consécutive au GP Quiberon. Blueshift Sailing Team, skippé par Charles Dorange, les talonne de près et décroche une belle deuxième place. Enfin, les nouveaux venus, K-Challenge Blue, menés par Quentin Delapierre, complètent le podium avec une impressionnante troisième place très prometteuse dès leur première compétition.

Podium final – GP Quiberon

1. Entreprises du Morbihan 🇨🇵- Matthieu Salomon

2. Blueshift Sailing Team 🇨🇵 – Charles Dorange

3. K-Challenge Blue 🇨🇵 – Quentin Delapierre


Calendrier des Événements 2025 :

-Grand Prix Quiberon : 9-12 avril

-Grand Prix École Navale, Brest : 28-31 mai

-Foiling Week, Lac de Garde : 25-28 juin

-Grand Prix Riva Del Garda : 27-30 août

-Grand Prix Mar Menor : 15-18 octobre

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Class40. Une cagnotte pour l’équipe du skipper Axel Trehin qui a tout perdu dans un incendie

L’image résume à elle seule le drame survenu dans l’atelier d’Axel Tréhin, que l’on avait l’habitude de voir construire et bricoler ses bateaux à travers ses réseaux sociaux. Malheureusement, un incendie a tout ravagé y compris sa maison. Le skipper a lancé une cagnotte en ligne que nous relayons ici ainsi que son post FB.

” Depuis 24 heures, je reçois beaucoup de messages, et soyons franc, même si l’envie est là, je n’ai ni le temps ni l’énergie de vous répondre individuellement. Alors on va faire simple : on va bien tous les trois. Je suis sorti de l’hôpital hier soir, sous suivi médical mais rien de préoccupant.
Commençons par le principal : allez vérifier votre alarme incendie. La mienne m’a sûrement sauvé la vie, alors autant que ça serve au moins à ce que vous vous assuriez que la vôtre est bien opérationnelle. Ca va vraiment vraiment très vite.

On a tout perdu, c’est vertigineux. Mon atelier et tous mes outils de travail depuis quinze ans, et puis notre maison. Vous vous doutez qu’on n’avait pas mille choses qui avaient une folle valeur marchande, mais par contre on avait quelques trucs sur lesquels on avait mis un peu de coeur à l’ouvrage.
On n’était pas franchement convaincus par la démarche, mais certains proches ont insisté, et nous ont dit que dans ces moments-là il faut accepter les mains tendues. Alors voilà le lien vers la cagnotte qu’ils ont mis en place, si vous voulez nous aider à nous remettre un peu sur pied en attendant que les experts expertisent https://tribee.fr/participations/soutiencharlotteaxelluce
Je conclurai avec une petite phrase envoyée par quelqu’un que je connais même pas si bien, mais qui m’a fait sourire. “Courage, t’es habitué au plan de merde, tu vas rebondir”. Ca part de là, mais c’est drôlement bas cette fois.”


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